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commise par devant le sénat,
[barré : metre ung sien parent ; et aussy] sergent et soldatz et davantage ledit sergent c’est venu pleyndre
ay eu lesdits beufz, que furent bien prins. Et craignant, monseigneur, tumber
Descamyn
payer, disans que ce mot raisonnable en pourtoit de ne rien payer ;
en ce gouvernement de laquele je soye plus eyse et content.
que ne vouliés vivre aux despens du païs, que je trovey bien
pour ceste heure occasion de la vous faire plus longue,
Benoist
leurs très humbles recommandations à la bonne grace de vous
consulz de Vallence.
consulz de Vallence
aux Estatz prochains. Et quant aux deniers fournis par voz
ce que je entends beaucoup des procedés extraordinaires,
ment ; quant à ce que dites que vous doubtés plus de
pour sa faulte, car sil [avoit donné b]ataille lorsquil la presenta devant Montz
en commenderez vostre bon voloyr, priant Nostre Seigneur
à moy que après avoyr servy bien long temps, il a esté cassé pour
en tiel inconvénient et vollant obvier à tout danger, jay vollu supplier très humblement
commis à Lyon pour l’extraordinaire de la guerre
quest cause à ce que une autre foys soyons mieulx instruictz
Je n’ey que ung regret[barré : car jey] : qu’ele s’y trovera mal trettée,
louable et reysonnable, d’autant que voz aviés deus meysons
je prieray Dieu
et de madame de Gordes, lesquelles vous supplient les
Borye, secretaire
Borye, secretaire
mandementz es guerres par ceulx dudit Dye et de Crest aux taxes
je me vouldroys tant m’asseurer pour recepvoir la
la vile pour estre pleyne de mechantz huguenotz,
ainsi que le bruict est [mots manquants] du duc d’Albe, car ayent deulx
Monseigneur, vous préserver en sa saincte
y en metre ung autre et voylà tout le fayct du quel [barré : vous]
votre singulière humanité que voz seigneuries ont eu en ma pauvretté, me cognoiscent
de votre volanté que nous vous prions bien fort nous faire
car j’ay exprès commandement du roy par lettres [barré : pra] patentes de
bien procheynes des lieux où se fesoyent deus de voz compagnies ;
Monsieur vous donner en parfaicte santé longue vie.
excuser et leur pardonner de ce quelles sont contrainctes
Monseigneur, pource que par votredite lettre nous envoyés de
dernières, feust conclud que pour n’avoir lhors pouvoir de
recompense que plusieurs ont recepue [sic] et reçoivent tous
je mence vous avoyr escrit quon les désarmat
esquadrons de cavalerie dudict prince passé deulx clochers qui estoinct
Grace. De Chambéry, ce XXVe may 1572
me priés vous advertir. je vous prie aussi (barré : me] croyre que
tout tel que je demeuray très humble et obéissant à jamais voz faire très humble
entendre si voulés quilz payent ou si entendés quilz ne payent,
ne fayre fornir aucuns vivvres ni utenssilles à ses gens
mays ce n’est pas en ce seul fayct que de votre authorité vous
De Paris, ce VIIIe jour daoust 1572
sen retourner de chés mondit seigneur de Rosset où elles
donner moyen à mondit sieur de La Thivollière pour son
l’estat general de faire entrer en taxe telles despences
les jours ceulx comme si endorment par trop, vous priant me
et affin que vous le puissiiés fayre plys aysément,
chargez dartillerie et les hayes dautour farcyes d’harquebusiers λ [λ espaignolz], larmée
vostre très humble et obéissant serviteur
je ne vouldroys en rien préiudicier à la costume des Ligues,
servisse, vous portant telle obéisance que je voz doibz, voloier avoier pitié et souvenance
pareilhement nous commanderés votre bon plaisir et à tant ferons
d’ordonnance qu’en payant de gré à gré et au pris du marché,
en estes faict croyre qui me fayct assés cognoystre qu’en
Vostre bien humble et affectionné
sont encores, à leurs maisons, sans vous venyr baiser
entretenemant, vous plaira nous ordonner combien
soustenues durant les guerres, ont les taxeroit l’année
faire entendre la volunte du roy de la votre à la quelle
je vous envoye une lettre que jescris à monsieur de Chastelar
dudict sieur duc bransloit fort, penssent que le reste passat, mais ayent
Flamand
me contentant au reste dudit cappitaine Russique et me recomman-
de moy. Pitié diz-je, affin de ne tumber en tiel inconvenient par ledit La Roche.
fin, priant le Créateur vous augmenter
de quoy je vous ay bien volu advertir afin que vous voyés de y
matière d’obeyssance en mon endroyt, vous le dites, mays il
Serviteur
les mains et faire la reverance, de quoy ont bien
luy bailherons, et pour sa suyte.
prochaine avec conclusion expresse de l’estat general pour
toutte ma vie jay desiré et desire hobeyr daussi bonne
que vous verrés et vous en servirés si bon vous semble,
le prince faict halte avecques le reste de larmée, ces deulx esquadrons retournarent
fin à la présente, après avoir prié dieu vous donner,
touctes particularités. Quant à aultres nouvelles,
de nostre malleur que ne pouvons vivre deux anées
la vérité : l’on me donna bien peu de moyen, tant
temps danger d’aucune prescription, quelques autre foys monsieur
soit dépêché tant cela appertient au grand bien du pays.
soient iugées par messieurs de la court ou par autres.
n’auront pas faulte de partye si la guerre est. Le roy et Monsieur veulent gratiffier
Monseigneur, en santé vie et longue, d’Aix, ce XXIIIIe juing 1572
Le mariage sera en peu de temps après consommé.
Courfou. Le roy s’en va demain à la fourès de Liions, ce sera à se metre par eau à Sainct-Germain
pour certain que si on y faict lever autres companies
honorablement receu, traicté et honnoré par ledit général son frère,
qui et isy, ce porte bien et crois qu’il vous fait
monsieur de Monpesat est gouverneur de Guienne. Les reynes ce sont remuées à Medon pour faire
1572.
fournir au nombre de votre guarde, il vous plaise aussi luy
d’Espagne avoit faict au roy de désabvouer ses subiectz
se doubtoit d’estre prisé, je cuyde qu’il ne feroit difficulté
La court de parlement de Tholose par le moyen spécialement
d’Austrie et les Venetiens ont faict,
protestations comme vous pouvez pancer,
je suys et serey tout le temps de ma vye de volloyr commander
Monsieur vous donner en parfaicte sancté
si ce n’est par ung humble desir que j’ay de
où vous serés, qui me met an peine parse quil
et heureuse et longue vie. de Pugmont,
silz pensoyent que pour leur fauces [barré : callomniations] douleances et calomniations, ilz ne pourroient tant
le Ve jour de juliet 1572
se sera à me rendre tousiours plus obligée à prier Dieu pour conserver votre
sergent Père et Bolomeau sont bien dignes de leur
Votre très humble serviteur
en cela daucun acte de force, ains que les choses passent
Service
que ceulx qui passent sont contrains de faire passer leurs
peu de reste, qu’à peine jay peu donner pour ung mois à mes
pourveu aulx places frontières de son gouvernement, en sorte quil espère
venir d’Orenge avec une troupe darcabuziers au
pour la craincte que le Turc à d’eux ; et aussi
maiestés à la première commodité que i’en pourray avoir
deu à ce que nostredict frère vous ara dict
qui nont point vollu encore recevoyr de guarnisons, dont Malignes en est une pour la moindre
qui ont promis prendre les armes pour ladite Ligue.
Loyse du Fay
vie. De votre meyson de La Thivollière, se VIIIme
visconte de Cadenet. Je ne passeray poinct plus
vye. De Paris, ce IXe julliet 1572.
Serviteur
non aux fins de demeurer davantage, car je suis prest
Votre très humble et ancien
Monseigneur, vous tenir en santé et longue vie. De Briançon, ce
jour de juillet 1572.
Venize et despuis prins le chemin des Grisons pour
aller au devan, don s’il vous pleyt vous m’excuserez, je
par monsieur le conte de sabilher, de mesme que lui
Fs d’Avanson evesque de
Lodovico Birago
12 jullet 1572
escript qu’elle en veult aultant. Je vous eusse mandé
Villar, greffier
monseigneur, vous donner en parfaicte santé, heureuse
et du demeurant de votre compagnie, en priant Dieu
en tirer toute résolution. Je finiray
pence astheure qu’ay à la forestz de Lyons
en Angleterre et est de retour en Lymosin
Johan d’Austria ou bien au secours du duc d’Albe en Flandres.
cent qu’il s’asseure seront prestes et équippées pour le commencement du printemps prochain, pour assaillir
de vostre part, obéir à vostre mandement comme feray
à cest inconvenient par ung extraict que i’en avois
grand prevost de France, est decedé et son office supprimé. Pour le moins
vertz. S’il vous plest, monsieur, avoyr pour
sa magesté, voulant que non seullement les originayres de
gueux, on navoit encaures aucunes novelles qu’il ce fit
pour vous fère servysse
ce pourra. Monsieur de La Terrasse vous dira comme je suis
et d’envoyer à temps gens sur les confins pour recevoir lesdites bendes et les
n’ay peu entendre comme il soit venu résolu
Et en cest endroict, je fineiray la présente, après avoir supplié
aveq une selle de femme et un de vos mullés de cofres. Madamoiselle de Charpey et delliberée
Je ne peux aller avec qu’elle à cause dun reume qui mestoit descendu sur
recommendations
Montoyson.
Lodovico Birago
cest office et chose si pitoyable, bien leur ay-je dit que
serviteur
idoines pour exercer la charge des ames. Néantmoins, pour le bon
et touz ce pays feroys hune grand perte, mèz cyl estoyt aincy, je
Monseigneur, je ne fauldrey vous
Je ne scay pas pourquoy cest faire. Dieu vueille que ce soit pour
finyray la presante après avoyr salué vous bonnes grâces de mes
n’ay encores heu point de responce de monsieur de president
Suze
avoys escript de n’aler point au voiaige de la Floride, de
y a beaucoup de mallades. Lionp est à la mort et sa
et Laval, s’il sont enquore là ; baissant
vostre et celle de madame de Gordes de mes très humbles est
avec messieurs d’Uriage touchant la substitution de Laval.
ne les surprendre depourveus de tous vivres et qu’ilz ne fassent
Sainct Maurice
laquelle ne failhiray fère tenir en Provence.
Monsieur, vous donner en bonne santé, longue vie. A Marseille, le
Je vous suplie monsieur
gouvernement, il fauldra qu’elles commancent à payer ce qu’elles prendront
renforcées de gens de pied et de cheval. Il peult bien estre aussi que les
estoit à se discours présent. Je ballis votre lettre à monsieur
grâce) en très bonne santé, longue et très heureuse vie.
tiré en cause sadite femme par devant monsieur
quil meut promis destre pour moy. Cest iver
avec monsieur de Chaptes et le plus tost seroyt le mellieur.
possible de men retorner avecques ce que je pourrois ramasser
Monsieur, en très bonne santé, longue et hereuse vye. A Parys, le XXIe de juillet.
à votre poursuitte ; et finablement, puis voz lettres receues
donner en toute prospérité et sancté, acomplissement de voz
1572
Fizes
vous remersie bien humblement la souvenanse
estoit de voir en ce premier lieu monsieur son frère et
mal accomodés pour deulx nuictz. Quoy voyant, je
bien est-il vray que despuys deulx ou trois jours, on ha chargé six cens
feray mettre sur la main et vous advertiray
Votre très humble et très obeissant
bestes de Briançon, asseurant en bailler des aultres le matin et la nécessité en quoy
assasinementz et sestant adressé à ung de mes gens
et dun autre que men donoit à ces fins advis, car je
Chastillon
dire que vostre aide et faveur luy ont
bien que de vousloir vous en escripre, comme mont
monsieur de Montbrun faire a été ung peu reffroidy, combien quil
ville et faict monstre pour ung moys et mille escus quil a
le secours de La Goulette ou entreprinse d’Argiers.
Monsieur en perffaict santé, longue et heureuse vie. De Paris, ce
de poullet. Mandés au ressepveur quil passe chercher des
pour cause des cerymonyes non acoustumées.
Vostre plus humble et obeissant
de danger de retumber pour le mauvais her et seiour qui luy a
secouru de beaucoup de voulallye dont il na voulu
son costé, et ung petit vous du vostre, esperant que dans
mieulx. Quant à moy, jay ung mal de dens quy me
et que nestoit besoing le retournassent voir. Si ay-je
les endroictz enquoy me jugerés estre propre
de recevoyr mes très humbles recommandations.
Alfonso d’Ornano
à jamais
Je vous prye denvoyer responce au controulleur Gilbert
qui y accompagnarent le lieutenant de juge, qui en print actes et despuys s’est
je ajousteray ce mout : les fruis de ceste
obéir
par sorte que si telz subjours ou subjour ce
quilz rapportent les pagniers couvertz pour emporter
en faudra detz bestes. Sy Creitin est malade, Jehan Deime pourra
duc d’Anjou et duc d’Alençon sont en Brie comme vous
d’Albe, a escrit à mondit seigneur, comme monsieur de Jenly est prisonnyer avec grand nonbre
Lorraine qui est la despeche gratis denne abbadie que
Monsegneur, vous donner en parfaicte santté, longue et
et presque tous les jours le voir, mais non
vous plaist me pourrés renvoyer. Je ne treuve
prévenu dudit homicide et pour cest effect, detenu aulx
Valernod, par commandement de monseigneur le president
d’Hourches et Chastelard les plaintes que font seux de la
Serviteur
desse que ie ne leurs rans reponce.
Vostre très humble
sodeynement tenir, vous asseurent que sens la
Michel à cause des estremes challeurs qui faict que
dire pour ceste heure, me recommandant surce bien affectionnement
et dix galères qui avoint chargé lenfanterye à
Votre plus affectioné à vous aymer,
si redevable pour lamitié et affection quil vous plaict conserver en mon
Monsieur, je supplie le Createur vous donner longue
il est guery du tout de sa jambe. Je suys en ce lieu icy
que les precedantz seront renvoyez en Daulphiné. Il n’y a
comme font les Juifz en leur messias, en faire faire ung cry à quelquun
dudit commis pour ne s’en estre vollu dessaisir jusques à
et sy me remectz du tout suyvant la volunté des superieurs,
qui a promis à ceulx de ceste ville d’y en faire venir
avoir faict doner ung arrest. Mays je suys
serviteur que moy, qui sera pour jamaiz daussi bon
Monsieur, qui vous ayt en sa garde. De vostre maison
que vous m’avés promise. Et pource que, par
N. Mulet
voyant la convalescence de monsieur de St Laurens
monsieur d’Entrecasteau, qui passa [barré : questz] seans.
feu monsieur de Bressieu qui la confessé et ordonné.
ogidi, facendo fine pregaro il Signore iddio gli
le temps ne le permectent pas. Cest seulement pour lordonnance
auquel je prie
Je ne scay si vous haurés esté adverty du decès
je prie Dieu
n’aye à manger chair le vandredi, ni le samedi, sur
aoust 1572
vie. De Grenoble, ce 5 auost [sic] 1572
leur en escrire. Ces gens disent que depuis la paix vous
advertissement. J’estime que vous la pourrés recevoir
Monseigneur, après vous avoir présenté mes très humbles recommandations,
donner le moyen que je pourrey avoyr pour en recouvrer ung
effait, ay mandé querir la mule à Jaunages
Mesdamoizeles de St Veran et du Mottet vindrent hyer veoir
ordre que [barré : ont] ainsy indifferemment ez marchés
achepter et la maladie qui maintenent leur est survenue, en laquelle
Bressieu a deu vous escripre des novelles et sucès
digne de vous, je prendrey ceste ardiesse de vous presenter mes
que vous porriez sperer de nul autre, et estimerés plus la defaveur que ce qui
anvoyé gentz et chevaulx à madame la comtesse de
me faire entendre votre volunté. A tant vous présenterei mes
Monsieur, nous prierons Dieu vous conserver en sa sainte grace. De
homme et i anvoier et oufert de fornir argant comme
nepveu qui e[s]t isy a, depuis huit ou dis iours, la
sieur de Moy est en ceste court pour avoir lectre de faveur du roy au duc
de retour de Sault despuis les IIIIe
nest pour me recommander très humblement à vostre bonne
recouvrement de sa santé, affin de povoir prendre lair des champs
troys centz livres. Je croy que si faictes cercher leur
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé et
Monseigneur vous donner en santé hereuse et
très humblement les mains, priant Dieu vous donner
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé, longue et heureuse vie, apprès vous avoir présenté mes très humbles recommandacions. De Grenoble, ce 11 daoust 1572
dans deux ou troys jours nous en pouvouer aller hors
pryant Dieu, monsieur, vous donner en parfaicte santé,
bien de la pitié pour enquores. Sans recheutes
donner en santé très longue et contente vie. De
1572
estantz leurs magestés par trop faictes et bien
monsieur de Brigandières morut à nuyct dune expesse du mal
na de quoy ferrer son cheval, et diminuant les payer et les vivres
à leur honneur, come j’ay bien ferme espérance que vous, monseigneur, ferés
très heureuse vie. De Grenoble, ce XIIIIme aost 1572
chevaus apoustés, ne vous suis [barré : moimesm] aller besser les meins
justice, et fire prisonnier ung de mes
Jehan Besson
respondre aux remonstrances de Cugy et du Cheylar, que
de le remettre esdits magazins. Et surce, me recommandant
de 25 000 âmes sur les païs des Venitiens, desquelz
je trouvay par les chemins mon filz et le jeune monsieur
le XVe aoust 1572
Je maseure que ce nest pas que vous ne layés bien aussy
Monseigneur, en parfaicte sancté, très longue et très heureuse vie.
se reffaire ung peu, estant bien mègre. Il dellibère se remuer
contusion au derrière de la teste, auquel fut faict
allé à Marseilhe pour sa monstre ; madame de La Coste
Monseigneur, en parfaicte santé, longue et heureu-
Monseigneur, en parfaicte santé, longue et heureu-
vous a pleu me despartir en ce myen affaire qui me rend
me commander pour les grandes obligations que j’y ay pour mon acquict,
asseurance aucune quil sera advisé que votre
Monseigneur, quil vous doinct en parfaicte sancté très longue
a esté à la court.
et celuy du chasteau environ de quatre centz livres. Et
myens qui estoit là et en revint arsoir. D’aujourdhuy je nay point
Monsieur en santé contante vie. De Lion,
Monsieur, longue et heureuse vie. De Gargas, ce XIXe aoust 1572
Madame d’Ourche ma conmendé
bonne voulunté et affection que je me recommande en cest endroict
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre bonne
de vous faire très humble service pour y employer tous les moyens que Dieu ma donné
Jattandoys monsieur de Corbons, mayant asseuré
se quil vous plest que jan fasse pour fère response ; pour vous
et leur commander d’estre une aultre foys obeyssans à voz
sur quoi je me remetray et atans. Après vous
devant cestoyt la femme que parloyt, mais maintenent
man avoir parlé aultrement au chapitre de l’ordre qui de sa part
oublié à le remercier de tant dhonestetez que jay
où je suis en une petite maison que j’ay à Melans.
La Mote Verdeyer
Surce, je prie Dieu quil vous doinct
serviteur à jamais
emprisonnez et fussent estez condemnez (selon
escripray encores par monsieur d’Ourches, lequel
je prie Notre Seigneur quil vous aye en la sienne. De Grenoble ce
Jespère toutesfois que tout reussira selon le merite de vostre innocence
monsieur de Saint-André à Grenoble pour quelque procès.
le demeurant et si vous rendroyent aussi le
de Gordes
Du Saulzé et Chantprens, masseurant que les advés assés en
Je prie Dieu le vouloir conduire comme vous désirés, vous suppliant
fault que je prette mes chevaulx à madame du
de Guyse a esté blessé et que ladite execution a esté faicte
Votre très humble et très obaissant
vous creiés que je suis et serey tousjour se que j’ay acoustumé vous
Loyse du Fay
ledit appel et faire les sommations y contenues, suffira qu’il
contrayre humeur, pour [m]eygrir, ont dit que ce murtre
on trouva d’arrivée noveau d’avoyr veu plus de garde que
Monseigneur, vous conserver et maintenir en prospérité et
ensamble les commandemantz de mondit sieur de La Tivollière,
Votre très humble et hobeyssant
seus de la relygiom de remetre leurs armes en la
pour vous en advertir du tout, par coy, en atandant
Monseigneur, je supplieray Dieu vous donner en santé et longue
marchent en estrange craynte et quoy quon leur die, ilz ne
des Corses vers vous et pance sera outroie Jusques Ici
vye. De Lyon, ce dixiesme jour de septembre 1572
cepandant je men va vous baiser très humblement les mains
feroit vertu. Monsieur d’Evènes et moy i aviserons,
Jean Besson
compaignie, qui est à lestude, sont en bonne sant[é] et
Monseigneur, en très parfaicte santé, très heureuse et longue
ici de ce que en Prouvence et Dauphiné lons navoit
à vous faire service.
verso di quella. Alla quale raccomandandomi di core, le prego, dal Signor
pour tirer la charrete, ne pouvoit servir, a esté dadvis
bouche et me samble nestre bon vous an mander
de ceste ville que nous ne soyons par eulx, ne aultres, offancés,
arrivé quil me parle de le retyrer, mesmes [barré : par la]
pour sa magesté, tant qu’il alla parler à Marmet Baschas,
majesté catholicque. Voylà tout ce que je scay, monsieur,
la mort de feu messire Bertrant, je ne say, monsieur, si pour ce dit regard quelqu'un en auroit faict
que ne voys autre expedient pour les bien reduyre que
toutesfoys ilz soint entrés dans ma maison,
intention suyvant lasseurance que a sadite magesté
jour dhuy que lons comence à vous prester des cherites,
maison près de La Tour du Pin, lon scait bien que je ny ay trouvé
après à cheval pour vous y aller accompagner, vous suppliant recevoyr mes très humbles
vouleu escripre ce petit mot pour prevenir à toutes
et tout mon petit pouvoir est à votre service et en pouvés dispenser
dernièremant que monsieur de Sainctal estoit
ajouster foy.
inegalle avec ung pouvoyr si petit que le mien. [barré : par dessus] Au demeurant
j’auray puissance, je seray tres ayse de m’employer pour vous
quest venu fère de chaselleux dessins)
Je prie le Createur vous donner
comme on a peu appercevoir de quelques-ungz, lesquelz ont fort
Monseigneur en tresbonne santé longue et heureuse vie. De Grenoble
ne vous escripz de ce qui fut hier ordonné en notre compaignie
Votre tres humble et affectioné
[Autre main] Permission demandée à Mr de Gordes par le cardinal d’Armaignac de laisser sortir du Dauphiné des charges
rappourta qu’il n’y avoit personne dans le dit lyeu estrangiers. Il y eust hiert
s’en retournent en France, suivant la promesse qu’ilz ont faicte d’estre
dedans et jattendz ung de ses gens. Je ne
Ne se trovant aultre preuve de lassemblée d'Amblard
consulz et conseilliers du lieu l’ont touvée raisonnable, ayant
eusse plustost escrit si jeusse en quelques novelles
bonne grace, et suplierey le Createur vous
Votre tres humble et plus hobeysant pour
la companie de monseigneur le prince, combien que ledit
Monseigneur, vous conserver en très bonne, très heureuse santé et longue vie.
religion du Champsor s’y trovarent et, comme a rapporté ung quidam
aydant, auquel je voys prier
massacre de quelques ungs advenu aux prisons,
deguiser ce que j’en voys, oys et cognois comme je n’ay jamais faict.
Monsieur [barré : levesqz] levesque et recteur de Carpentras
je len soliciteray et en attendant je vous bayseray
sesdits voulloir et intantion, au moyen de quoy je vous prye
deux livres dix huict soubz. Ilz ont arresté quilz vous porteront
et longue vye. De Pierrelongue, ce catryeme octobre
se que je ferey paroytre quant jaurey se bien
icy ung corrier allant en Espaigne, qui n’ha que douze jours est
Monsegnieur, je ne vous puys escrire aucune nouvelle, si n’est que
non pas qu’il n’y aye des raysons qu’il porroyt profiter [de la]
que, par sa responce, vous avés antandu ce quil en est, je ne
della au près. Mondit beaufils est allé trouver
cheux la veuve de Noué Nayret. Ie ne panse pas y
ne defaillierey de toz comandementz desquelz
Saint-André est plus fort que l’on ne pance et ne n’y a point
ne font volleries justement que pour vivre, qui me faict
combatre, conduisant le sieur Don Joan la batallie avecques
script contient verité. Car je suis este adverti des plus principaulx de mes
Ludovico Birago
despence. Je scay bien que leurs mollins vous sont hypotèqués,
vie. De Gap, ce VIIe doctobre 1572
Tande
De Lyon, le VIIIe octobre 1572
asemblée. Je pense que il penserat. Je syus
poinct leur temps ; si Dieu nous entretient en santé au moins
masqués qu ’allarent tuer ledit Bury Vaneau et sa femme dans
Monsieur despuis ma lettre escripte, jay
les catholicques, comme de faict ung des principaux cytoiens se catoliza dimanche dernier.
Baumettes et de La Coste lundi prochein. Quand aux
des compagnies cassées du baron des Adrestz ; et pource que j’ay
des compagnies cassées du baron des Adrestz ; et pource que j’ay
Monsieur, en très bonne santé longue et heureuse vie. De votre
Loys d’uriage
Mais, ayant repceu lettres de vous comme ledict de Montbrun
pour le regard de ladvertissement duquel il
aucuns souldatz à sa mayson de la novelle relligion, ny
coeur à la votre et de madame de Gordes +° [+°comme faict votre seur, bien humblement.
de Saincte Jalle que me mande que tout y est
ou quastre jours, je coumanserey mon voiage, mayant esté mandé me trouver
té, longue et contante vie. D’Apt, ce XII octobre 1572
honeur de me venyr voyr. Mays, vollant incontinnent prendre
luy fère la reverence et recepvoir ses commandemens et ne faudrey vous tenir
au contenu en icelluy. Il sera tenu de rapporter en la
Amy
nombre d’homes alla, de grand matin, à Domène pour
en sa Ste garde et protection. De Gargas, le XIIIe octobre 1572
Hourche
Monsieur, très heureuse et longue vie. D’Apt
Baptiste de Simienne
y seront alés, mays en chemin venant de La Coste icy, jay
vie. De Vallance, se XIIIIe de octoubre 1572
noz très humbles recommandations, nous prierons Dieu vous donner,
conforme à la voulonté de mondit seigneur et je vous seray plege que
D’Avallon, ce XVme jour d’octobre 1572
Votre très humble et
et y a desjà personnes prestes pour pourter les
quelle vous fesoyt response. Je suys en peyne de ce
après avoir salué voz bonnes graces de mes très humbles
s’adembtèrent avec la court pour les lettres et
vie. De Sarras, ce XVIe octobre
sont possedez par ceulx de la religion, il ne pourroit se joindre
ville et jadys recepveurs des deniers imposés pour la soulde
sil ne vous playct monsieur me licencier daller à vous, vostre commendement et arrest me servira sil vous playct descuse envers monseigneur le mareschal à quy je veuls et à messeigneurs les siens, continuer pour jamays lhumble et très asseurée servitude que les miens et moy havons heus et porter à sa mayson et race
Loyse de Simienne
vous demeurant
moyen que vous en ferés tenir à mon filz de Gargas.
La Breoulle hou, sodeynement, ayant seu comme le faict estoyt
Monlehuc
melieur advis. Nous avons heu une recharge des pleyntes qu’on
seray plus resolu.
vous tiendrey adverty pendant que j’y
Quelque mal que iaye heu, ie nay laissé daller diner
et heureuse vie. De Grenoble, ce XXIe octobre 1572
toute la garde de la ville. Je ne vous serey
et quoy qu’il soit, ilz ont belle peur, car deux de
dont le roy estoyt fort indigné ; aussi qu’il se faisoyt bruict
et respect du service de sa magesté. Tant que jespère, avec votre
grace, priant Dieu vous donner, Monsieur
humbles requomandasions de bien bonne
mesdessins vous ont ordonnés. Ie supplie assés pour
serviteur
et très heureuse vye . De Troiscleix, ce XXIIIIe jour
à Grenoble et Laval. Je ne vous mande rien de
ray deus flascons de vin et de mes nouvelles, sepandant,
qu’aurés ocasion vous en contenter ayant désia rompeu
aller à Nismes, ou pour se retirer à Genève.
Ddésirs. De Loriol, ce XXVIe octobre 1572
ci jointe où vous verrés ce qu’il ce
car, venant telles choses à la cognoissance de noz supérieurs,
de Vesse à monsieur de Vins. Je prétens qu’en avez désja
recommandations et priant le Créateur,
du tout appert par le procès par lequel aussi appert
long, ce sera en compagnie de monsieur de Bonevaux.
sur luy, mais par la très humble requeste que je vous en fais,
grâce et à celle de madame de Gordes. Je prie le Créateur
Vostre très humble très obéissant
pour estre yci tous ensemble de retour dymanche que monsieur le légat
que nous avons amené du Daulphiné, duquel
à propos, mesmes qu’il me samble qu’il ne se voudra
Roche vous aura peu faire entendre, qui a veu à l’œil
peut mesme trouver pour argent et je n’ay le moyen de pouvoir advancer,
mais sur tout ce qu’eust vallu le prendre et attraper,
Monseigneur, vous donner bonne vie, heureuse
Je luy eusse envoyé mon laquais, mais il ne scait encor aller ne venir.
qu’il est arrivé une dépêche votre pour le roy chés monsieur
et comme les présents porteurs porront mieulx informer
au long et se proteur le mieulx du monde. J’ay
biens, mesmes vous prier tant avoir sur quoy je vous prie monsieur
atribuer à ma négligence, encores qu’il n’y a pas faulte
pourteur. Et quant au faict de ladite lettre, il nous semble qu’elle
serions en la guerre par tout ce pays. Parquoy, Monsieur, je
de Montoison, ce XXVIIme de novembre 1572.
Obéysente méson de Vanterol, se XXVIIme
Carces
Je ne faudrey de vous tenyr averty de se que
et pource que se dict pourteur vous discourira
que j’eusse bien désiré que Dieu m’eusse fait ceste grâce que, si grâce
à vous, mais ceste-cy est du mesme tonneau que
recepvray comme pour moy mesmes, augmentant de tant plus
tart adverty et que ce que je suis esloigné me sera grandement préiudiciable. J’ay tout présentement trouvé commodité
le nombre des soldatz qu’il vous ha pleu m’ordonner pour la garde de ce lyeu.
sieur de Manti aura ^[^l’année prochaine] en les places de St Talle et de
Monseigneur, en parfaicte santé, très heureuse et longue
sur le dos. Quant au faict de Montbrun, puisqu’il vous use de tant de
dernyèrement qu’ilz furent ici, qu’ilz ne feroyent faulte de
De Vallance, le
du roy. J’estime que messieurs d’Évènes et de Laval vous
lundy premier jour de décembre 1572.
Serre, ce premier décembre 1572
le Créateur
et afeccionés requomandasions de bien bonnt cceur
descouvrent aussi de bien loign, de sorte qu’il seroit
estre l’esglize Sainct-Martin,
De Valernod, châtelain
advis de quelque remuement en Allemaigne, mesmement du duc
courtoysie qu’il s’employe pour l’amour d’eulx à réduire monsieur le président
demesler avecques luy. Au reste, selon le cours
Monsieur, que en sancté vous donne très heureuse et longue vie.
aultant désirré que l’exécution s’en suyvra, celon
Sur ce nous prierons Dieu
tenus et obligés comme désia nous sommes, à ecposer
Monsieur, vous donner, en parfaite santé, heureuse et bien longue vye.
reuse vie. De Paris, ce IIII décembre 1572
affaires que ceste ville sera tousjours conservée soubz l’obeyssance de sa magesté
Vostre plus humble et plus obéyssant
grâces, en priant Dieu qu’il vous doinct, Monsieur de Gordes, en bonne santé,
qu’ilz feront avec vostre saige et acoustumée ayde que vous y donnerés
veuz qui vous dira la belle chose que c’est
Il y a ung homme d’Allès, bon cathollique et homme
je jouys du repos le plus que je puis, me desdyant
laquelle le suffoque fort, de quoy je suis en peyne ; comme luy je prye
recommandant très humblement à voz bones grâces et de
nous avons pour le moingtz besoigné tailles. Si au retour de cedit porteur, qui s’en va
et les mener en Flandres. Don Joan monstre se
priant Dieu vous donner
il nous charriet du vilage du boys et du foin
ou à moy et despuis, je l’ay conduict par la main. La
et affectionnés requomandasions, de bine bon ceur
que ceulx qui ont achepté le vingtain d’Orange vous payeront
des hommes et de la mort. Ie ne le ferai
vous bones grâces et prier Dieu vous
D’Apt, ce XII décembre 1572.
Geneviefve Monery
de Laval. S’il vous plait, mes lettres seront mises dans la première
assés amplemant à voz lettres du XX octobre et du XXVII passé.
ne l’entens tieulle que désirerois. J’ay, avec mon nepveu,
qu’il vous voudroit gratifier en plus grande chose et qu’il y
commandera que sera de rendre obéissance au roy et à monsieur
esté ruyné et ont esté vendues les tuylles soixante livres
Créateur qu’il vous doint
serviteur.
de moyenner faire revenir de par deça monsieur d’Aiguebelle car
recouvrer. Suys bien marry que n’en
lettres qui sont de pareil stil que ladite coppie.
prétexte de tenir ung conseil général de la ville, quand
messieurs de voz frères et de tout qui vous apartiènent
peu d’espéranse, au moins qu’ils ne se voïent ataqués
et heureuse vie. A Grenoble, ce XVIIe Xbre 1572.
devers vous, par la voye de la poste. Vous pourrés aussi avoir
faire tousiours très humble et affectionné service, prians Dieu en
des susdites patentes, et de ma part, je me sentiray vous en
à la votre du VIe, je vous diray que en y satisfésant,
qui me viengnent successivement et me
par votre dernière despêche dans laquelle il vous a pleu
et en cest endroict, je prye Dieu que vous doint sa grâce
laquelle il m’a envoyé une coppie, n’eust esté que j’ay trouvé monsieur de Bazemont, abé d’Aiguebelle, qui m’a promys vous donner ce paquet
Laval
Grenoble, le XIXe désambre 1572.
Monsieur d’Ambrun trouvera
monseigneur, vous donner et conserver en très bonne santé, longue
par conclusion qu’ilz ne sont pas encor prestz d’obéir. Peult-estre que
Monsieur, en bonne santé, heureuse et longue vie, après m’estre affectionnément
main, il les remecte en justice. Quant aux advis de Grane
at heu en ceste ville du boys et du foin. En faisant venir nostre
d’Alençon vient à Sancerre accompaigné de monsieur de Never et
L’on enterre ce jourd’huy
asseuré tesmoiniage. J’espère à mon partement de ce païs le vous mener
circonvoysines de son obéissance que nul n’en sortist avec armes, ne en intention de
le plus tar ; auquel temps je seray prest pour aller avecque luy. Je parleray au
asseurer que en ce que je vous y pourray servir, le feray de bien bon cueur.
le lendemain des Rois. Nous sommes après à nous accomoder
Monseigneur, je prie Dieu vous donner en santé longue et heureuse
avoir monsieur, en sa sainte et digne garde. Escript à Paris,
comme vous les luy avez desparty aussi aux derniers troubles lorsque
a pardonné aux conditions qu’il ne le vist jamays. Sadite
Laval
Votre très humble
que nous avons le plus dur hyver qu’il est possible, et ne cuyde point avoir
Cest pacquet m’est arrivé
Voz lettres pour Grane sont scellées. Monsieur l’advocat Ruzé
Monsieur, je supplie le Créateur qu’il vous doint, en bonne santé,
qua, non la voluto intendere, ho voluto dargli
cette heure davantage, ie finirè m’a
Francoys de Bourbon
vie. De Montpellier, ce XXVIIe jour de septembre 1572
vous a pleu me commander et me informerey de
Le dit senyeur de Vantadour pretant que il veulent
et dix mil lansquenetz pour le servir contre les rebelles de son
vous pouvés à ceste heure considérer quel est l’equipage de mondit
Paris, ce IIII janvier 1573.
nepveu et moy. Il ha sa charrete atelée de deux
vye. D’Allemaigne, ce Ve janvier
ce VI janvier 1573.
ce que toutesfois n’avons pour certein. Nous entendons icy que
sis souldatz à sa mayson. Je ne vous escrips
gaste de ce qui a este faict par vous. Le tresorier Bragelone
Lon ma escript de la court que huict jours devant
de moy. Ce porteur sen vad accompaigner la femme du cappitaine
que vous envoyez à Monsieur le mareschal Dampville entre sept
drès demain. Bien que je laye tousiours sellé à ma mère et ma femme quar ilz eurent
ma personne et tout ce que en depend pour vous en
ladite partie à leur accoustumée. Et nous mectrons ce bien, monseigneur,
votre part. Au demeurant monsieur, jay à vous dire comme le jour avant
Lucrece dantiboul
Rousset
quon est tousjours à poursuyvre
biens immeubles dudit Argond et quand à Humbert Dubois
du moins en avoir votre response advant que de parler
des quatre compagnies que le roy ma ordonnées sur votre gouvernement ;
monseigneur, en parfaicte santé très heureuse et longue
Votre très humble et très hobeissant
Priant Dieu,
de la religion absens, ilz seront employez pour l’entretenement desdites
monsieur, en très bonne santé, longue et hereuse vye. Au Monteilhimart, ce XIIe
subiectz le requerir et ne nous desnyer au surplus notre juste et
nées recommandations à votre bonne grace, je prie Dieu etc ...
hobeissent serviteur
à Piare Gorde. Seus de la relygion tiennent
De La Voulte, ce XIIIe janvier 1573
a prins par force la ville de Gueldes et mis à feu et à sang tout ce qui a
sa magesté) et à vous très humbles et hobeissantz serviteurs et
heu de voz lettres.
et ainsi de tout autre equipage pour ce voyage de La Rochelle, ce qui seroyt
men ont fait plusieurs requestes de vous en escrire et semblablement
ne scay comme ceulx que vous savés sy conduiront.
mayson, j’allay pour passer le tempz chez ung notre voysin, nommé Jehan Ryvaud,
monsieur, en bonne santé, très bonne et longue
se çon[t] asembler à grand nombre quoman le
de Monbrun et ne sont encores de retour ; et sil y a
Monsieur, vous tenyr en parfeytte samté, longue
je desire faire daussi bonne volunté que je prie Dieu,
cousine
croyre. Monsieur le mareschal de Dampville sen
et des Torrettes qui ne sont pas de nostre ressort et sont bien
Parquoy monsieur, vous vouldrès supplier me donner mes subjectz
servyteur
par appel en dernier ressort vinssent en aultre parlement
dequoy vous supplie très humblement plus seurement ordonner
Serviteur
monseigneur et messeigneurs de parlement,
voustre hobeysent comme vous mavés trové
serviteur
laultre est dune rivière de Sanes qui m’appartient d’ancienneté
nay [barré : pas] laissé de passer oultre, ayant toutesfoys
Vie. Des Diguieres, ce 18e janvier 1573.
Il y a une lettre cy enclose que j’esriptz à monsieur
priant Dieu,
pouvoir faire mieulx. Je me recommande humblement
monseigneur, quil vous tiene en saincté longue et hereuse vye.
dont Dieu vous en sera gré, lequel
fait, ne fauldrey aussitost vous advertir et vous en mender toutes les procedures,
vous donner, monsieur de Gordes, ce que plus desirez. De Saint Fergeau,
à votre bonne grace. Priant Dieu,
servir pour n’avoir aulcung empechement par les chemins.
chatolyquemant. Mès vous povés panser comme je an
promettoit avec lettres de faveur de obtenir gratis
rendre dedeça, car y estant par mesme moyen que je feray faire
pour ce que vous me pousastes si fort de [barré : men prendre] maller
qui la fortiffiée, lequel est maintenant au service du
premierement estre presentées ; et combien quil me semble estre
qui merite vous avertyr autre quelque[s] huns # [# se doute que le senieur de Monbrun ne se lève]
courri[e]r de monsieur le marechal que sen
Vostre très humble et plus obeyssant
comme de chose votre ; donques vous me continuerez, sil vous plaist, au nombre
Cappitaine Saynt Auban, je vous ay escrit du XVe et XVIe de ce moys [barré : et] pour
les troys canons qui sont au Crest, lesquelz sont tous esventez et de nul service ;
serviteur Bressieus
janvier 1573.
presenté, il a esté contraint à ceste occasion se retirer
que faisoyt penser que lon nestoit hors d’esperance de les avoir à composition. Jen ay bien entendu
monsieur, longue et comptancte vye, saluant vous bonnes
hommes qui viennent devers monsieur lamiral, lesquelz mont dit quil a remys plusieurs
est que lon se ranche [= range ?] selon les premières lettres royaulx ou selon les
monsieur le vibayly quest à Grenoble sera plus
gentilzhommes qui pretendent audit gouvernement. Voyant
nextime pas beaucoup. Qui est lendroit où je prie
et soupport, à leffect que dessus, quil sera possible. Si ne serons ingratz
tout le temps de sa vie en devotion de luy fère
mon service quy ne vous soit riens reffuzé de ce que vous aurez besoing comme je
nous puissions donner advis lun à lautre de ce qui se
dommaige et prejudice que pourroit apporter la vente de ladite forest
notres. Nous sommes venus de compagnie avec ledit sieur de
qui me fait panser qu’ils ne sount trop grand nombre
Votre très humble et très affectionné
Priant Dieu vous donner, monsieur de Gordes, en
les votres bien seurement. Le roy partit dici le XVIe
assiegés. Voyla monseigneur, en somme tout ce que pour ceste heure
suis contanté y dourmir une nuict. Mon nepveu, qui est melheur
supplyer de les voulloir avoir pour recommandé
Paris où la galle le travailhoit et despuis en ha
plus povre lieu de ce cartier. Et sil vous playt les
vous doint,
nouvelles et quil vous plaise me commander ce quay
lettres dicele pour se rendre avec le plus de la noblesse de ce
service, prenés le villain et les boeufz car
la faute quil avoit faict de laisser passer ses vaisseaulx ;
tout me sera bien necessaire, me retrouvant aujourdhuy toutes les forces des rebelles de
et me ferez ce plaisir de croyre quil ny a personne au monde
Serviteur
aux aultres lieus de la ault. Je vous tiendrey de ce
responce et le m’envoyer tost pour le faire tenir avec la presente.
Grignan et les mienes très humbles et à madame
quel je luy escris [barré : que], car importe de beaucoup.
madame de Gordes. Je rendz graces à Notre Seigneur de ce que noz escolliers
Mente, car elles nous sount enquores incogneues ; et
trop grand harte [sic] de me marier, car si jestois
son retour ; et cependant votre frère et moy nous en
monsieur, en très parfaicte santé, très heureuse et longue vye.
de leurs menéez et dessains que sur la ferme pierre qu’est Jesuchrist, lequel
messieurs les consulz de Vienne ou aultres telz
et boulletz que je pretendois avoir de Montmellian, car mon oncle le duc de
De Chambery, le dernier febvrier 1573.
mectre quelqu’une en ceste ville, les affaires seroit
Voutre très humble et aubeisen
point. Je vous tiendrey adverty de tous ce qui se presantera.
lettres portent clause rogatoyre sil est
et tousiours en ces occasions il y en a quelcung de mal
mareschal dans ledit Sommières, ilz estoient en grande
cappitaine Sellier, commandant en labsence dudit sieur
deus ce declaroyt contre le roy que Dieu ne veuille. Bien que vous ayés eu des lettres de messieurs
Votre très humble et très obeyssant
la feisoit reediffier. A present (encores quelle importe beaucop
la lettre que jescrivois à mondit seigneur le mareschal à ce quil nattacha rien quil
affection que je prye Notre Seigneur,
plus belle garde que lons puysse fère en la vile pour bien
feust necessaire, si est ce toutesfois que votre presance est plus que
tellement quil ne ma rien vollu bailher pource que madame
je vous presente mes humbles recomandations. Priant
arme avec grand dilligence et tyent onc quilz feront quatre
les mectre en besoigne et assaillir ceulx de dedans en deux endroictz tant au château qu’à la ville,
questoient decendues au Pouzin sont allés assieger
et magistratz, prierons affectueusement votre
premyer jour. Le Maistre du dit [barré : souldart]
aura quelque remuement en Daulphiné. Je doubte que ledit Pignerol
monsieur, en bonne santé, très bonne vye et longue.
javoys deliberé envoier ung homme tout exprès et en diligence
qui importe au passaige du Rosne à notre ville et province comme
vous ferés pour la bonne volonté que touiours
Je m’asseure, monseigneur, quil s’y portera umensément
peuvent que sera une grande asseurance pour la ville,
le plus de jentz que porrés et croys qu’ilz n’entreprendront
secourir à ceste necessité, vous advisant que j’ay despendu environ
escrivant la presante j’ey receu vous paquet
sinon qu’on m’a faict entendre qu’ilz se sont retirés au Chelard. Il[s] font
les mains et à elle aussi. Je suppliray le Createur,
à trouver quelques deniers extraordinaires dont le roy ne face
Si madame veoit la presente, elle y trouvera mes très humbles recommandations à sa bonne grace. J’escritz ung mot à messieurs
en sancté, longue et heureuse vie. De Chambery, ce IIIIe
me faicte poinct mention d’une depêche que je
monsieur que vous ayt en sa garde. De votre maison de
1573.
d’estat de son altesse, qui se va devers le roy d’Espaigne, qui
monsieur, an santé très heureuse bonne et
nous estre necessaire. Me recommendant très humblement
Rosne et me semble non pour vous donner advis pour sentir
plaise de m’envoyer aussi la compagnie de monsieur
pas. Il y a davantaige : que les [barré : pas] roys,
toutes ses execussions se font par tractimens des
leur ay jamays usé que d’office tel que je doibz, ny ayant espargné
escrist. Je vous supplie monsieur faire mettre celle
le prince d’Orenge tient assiegées, et que ses navires
pour commencer de s’acheminer en ça et de la madvertiroyt
du jour qu’il pourroyt estre. Icy ma belle seur sa femme a fait
ung portrait de La Rochelle.
avoit heu sur ce advertissement d’aucun desdits sieur du senat que s’il ne faisoit [barré : de]
VI mars 1573
suivra la court ou bien s’il retournera à Chantilly.
logis où estoyent logés les sieurs de Sainct Romain, Cugii, le
puissions pourvoir surce ainsi que nous desirons, et vous ferez chose
qui anportera les letres qui sadresent à mademoyselle
monseigneur, comme nous pryons Dieu vous preserver en sa saincte
continuer à votre souvenance et esperer de nous toute humble obeyssance de
comme j’ai fait autre fois la demolition dudit lieu. Pour respondre au surplus
du Pousin. Surquoy ne le pouvant resouldre j’ay advisé de la remectre
très heureuse vie. De La Brioulle, ce VIIme
temps ne porra guières durer. Evènes le porroyt negotyer au
ceste ville je[sic] ne sommes si grand
supporter, car tant plus de faveur on leur
avec condition qu’ilz passeront devers
monseigneur, en parfaicte santé, très heureuse et longue vie.
me [barré : fère] participper des nouvelles que vous aurez, vous merciant ce pendent
y porveus le mieulx que je peus mesmes au chasteau,
de voz bons desirs
contenant que ce soir là estoyent arrivées nouvelles de La Rochelle
pour en recouvrer. Elle demeure bien petite que
font aulcung compte de se garder, sinon quant l’on les presse ou qu’ilz
Monsieur, mais il est encor à Caours
poinct de responce. Qui sera la fin, après vous
vous escriray rien des affèrez de ce camp pour ce qu’on n’y fet aulcune
monseigneur, qu’il vous preserva en bonne prosperité, heureuse vie et longue.
le desir que j’ay de vous gratiffier non seullement en cela
ung mois pendant lequel mondit sieur y mettra tel ordre que
tel. Ceulx de la religion dudit Loriol se jouissent fort
dissipliner votredite compaignye que la faire vivre à discretion en mondit gouvernement,
lieu de Rives. Je suys bien marri qui ne suys peu vous
Hector de Maniquet
messieurs en très bone santé, longue vye. Du Montelleymar,
par les quelles il me mande que sans s’arrester nulle part il
est temps qu’il vous plaist vous souvenir de nous
receues sont du cinquiesme de
grandz forces, mays ung peuple sans chef est bien aysé à s’estoner
Saluant sur ce voz bonnes graces de mes très humbles recommandations
mes humbles recommendations à sa bonne grace.
la compagnie de monsieur de Maugeron, laquelle je
vollanté et commandement et y employeray
renvoyé au sejour de Fontainebleau,je y sceus la
ma vie j’ay esté si aultant à votre disposition que personne du monde
en cas de necessité, je y ay envoyé pour ne demeurer depourveu, donnat
et très bonne vye et longue. De Valence, ce
qu’elle me pouroit faire. Je ne luy rande tout
Votre hobaisant serviteur à jamais
que] à ce que cependant on ne s’en peut ayder. De ma part quant
que lon aye à me dressé
Mais pour cela, ilz ne laissent de parlamenter et a lon
escrit comme j’avois faict rompre ceux là de Soyon. Il y a trois ou quatre
aura du tout point, vous asurant qu’elle ^ [^ a] meilleur
ung tour laquelle va sur la rivière. Au Pousin font
le Createur vous donner
Et au-dessus :
Monseigneur, qui vous doint en parfaicte sancté très heureuse et
estre cause de la pertede Sommières, ne se donnent grand peine
Gab. Dugas
par leur conmandemant
quil vous doint
de ne bouger de cheulx ly ; Myrebeau en est de mesmes.
Jay prié messieurs les consulz quilz facent
Vojany.
Sev. Odoard
Et commencera la première
A.d'Ambrun
ungs cessanz, et quil soit installé en icelle, affin quil vous puisse servir et
très hereuse et très longue vie. A Coindrieu,
cependant, je suplieray Notre Seigneur
je mesloignois de ces quartiers du fere faulte
que je prie Dieu,
ces marches là avec ses forces et que ceux qui favorisoyent
très humblmant les mains, an priand Nostre Seigneur vous
votredicte compagnie et chevaus legers, lesquelz pour avoir seray fort volonterement
et lattemptat que font aulcuns des aultres de faire le
monseigneur, à tout ce quil vous plairra noz comander, ne ferons faulte
Le sieur de Grillon fut tué quant ceux
ou aulx consulz de cette ville, de les aller prendre à
avons veu les effaictz et experimenté ; et sur ce,
playra commectre tel ou telz que votre seigneurie verra pour les
des Rochellois, sont sortiz de la ville et venuz trouver mon frère
havoir pitié de ceulx de ceste vile de Venterol ^ [^ car ilz sont fort povres]; et aussi je leur
mines ont esté evantées. Je me trouve peu de loysir
Monseigneur, vous avoir en sa saincte garde. De Grane, ce XXme mars 1573
advertir pour, surce et aultres plaisirs votres, recepvoir voz commandemens, lesquelz
C[apitain]e Mestral
cartiers. Madamoyselle d'Ourche est du tout guerri. Toutes
monseignieur, quil vous preserve an bonne [barré : spe] s[an]té hureux se vie et longue.
messagier sest arresté icy pour faire ses pasques. Au demeurant,
humble de les faire descharger de la contribution pour le
votre très humble et plus hobeys
sire, très humblement requeste de vouloir accorder au sieur de Veaune, mareschal des lougis de
ne se soit présenté par devant vous; dont je vous prye de lexcuser, dautant
[barré : encores que par la] quilz peuvent avoyr, encore que par la publication que jay faicte faire de la bonne nouvelle que votre majesté a eue de
lesquelz sont demourez en leurs maysons. Jay receu votre lettre du XXIe de mars.
à la plus part de la quele javoys fayct entendre
Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa garde. Escript à Fontainebleau,
et davantage, je vous diray, monseigneur, que ceulx du Daulphiné
fit sortir ors de prison à Paris, qui sy estoyt catholise et avoyt fayct
temps, pendent lequel on pourvoira à la levée des deniers pour [mot barré] le
de Neufville
bonne intelligence avecques vous et vous assister de tout ce quil pourra. Sur tout,
la justice et punition que les loiz et mes ordonnances veullenet, affin que par mesgarde
que jay peu metre sus, et des communes, les queles, en quelque
cy devant [barré : pro] aulx precedantz troubles prouveu
recommendations à votre bone grace, et aultant en presente
de Pontays, ce dernier dapvril 1573.
de Neufville
votre serviteur
Sire, la nuict du XXVIe du passé, les rebelles donnarent une escallade à votre
defunct en sadite charge durant XXVI ans peuvent apporter de merite envers
[paragraphe barré de deux traits verticaux :
le moyen des catholisez pour navoir peu [barré : advictualler] porter vivres à ceulx qui estoyent
surce faire scavoir parquoy je vous prie me le mander par votre première;
Madame, ceste mienne despeche na dautre fin que pour supplier très humblement
Romans, en votre maison, ce 22 may 1573
traicte et transport du sel quilz ont accoustumé enlever de ce pays franche dudit
pour lepetit nombre des catholiques que nous
soient sursoiées jusques à ce que ma court de parlement et vous ayez aultres lettres
la vostre, laquelle je scay avoir fort bien et continuellement servi, ne
avoir en sa saincte garde. Escript à Fontenay en Brye, le VIIe jour de juing
magesté ny a esgard, laquele je noze importuner
sans grande despence et foulle du pays, je supplie très humblement votre majesté me
Lyonnoys, Foresz et Beaujolloys, jen pourroys estre secoru autrement
despeché et sen revenir rendre son debvoir. Jenvoye à votre majesté
venir le soulagement
Vous men manderez votre advis et je prieray Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir
prochaine tenue des estatz, toutes leurs despences seront cognues et
sy ranger, pryant Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa garde. Escript
Sire, ses jours passés, Montbrun surprint le lieu de Nions
de ladite ville de Crest de ne bailler aucunes eticquettes aux soldatz pour
et que sa venue puisse proffiter en quelque chose, enquoy je masseure que
ung très grand mescontantement et les feray poursuivre par toutes les plus
aussi une bonne lettre aveques toute instance de me contenter en cest endroict
mesnager le plus soigneusement que faire ce pourra, affin que, par votre bon
de Gordes, quil vous tienne en sa sainte et digne
m’a proposé permectre ausdits de la nouvelle oppinion depputer vers moy un
comme je m’asseure que vous aurez desia faict et
et des sieurs pour [barré : en] luy en faire les remonstrances telles que porte
puis [barré : prevalloir] cy après prevalloir]. Jey fayct distribuer voz
veoyr par madite responce ; et estant sus le poynt de renvoyer
de neufville s[ecretair]e
de parlement à Grenoble mon edict de paciffication pour le faire
vous avoir en sa sainte garde. Escript à Paris le XVIIe jour
consideration et userez de ma volunté ainsi que verrez estre plus à propoz
pas que [barré : Dieu] ilz obeyssent que par force. Dieu veuille toute
restitution ; or syre, cuydant metre quelque fin à tant
à toutes lesdites compaignies de mes ordonnances, gens de pied et autres gens de
de recevoyr le bien et la grace que [barré : vous] votre magesté leur fayct,
accoustumez, à toutes lesdites compaignies de mes ordonnances, gens de pied et
seigneur de Monbrun pour le soulagement de ceste province.
du pays, dont je vous advertiray incontinent après, afin que vous sachez
votre bien humble et affectionné
esté chargés par tous lesdits habitans
où serions bien receus et aurions moyen de faire quelque bon service à sa majesté, oultre
droict chemin et aux meilleures plus rayzonnables
à Dye aultre quy avec lesdits retrenchementz puisse tenyr
commandement quil nous a faict a esté pour lobservation et entretenement de la tresve,
dame de Laval, femme de messire Bertrand de Simiane,
venue, je n’ay voulu faillir vous advertir du faict, aultant piteux
de pied et despeché devers sadite Saincteté le sieur de Vermillon,
Savasse : Xm p. XVIII p. v. –
auroyt faict emporter avec sesdits meubles les cloches dun village de
Florensac, ce IIe decembre 1573. Voz humbles et obeissans
sil vous playst et ce pour eviter toutes soupssons et calomnies
tost comme jay antandu par plusieurs et divers
mal et point dampechement qui nous [barré : doib] doibt
aussi que lennemy se fortiffie tousiours plus
et de la part dudit sieur leur seroyt esté dict et notiffié que suyvant
home questant hors des prisons après avoyr parlé à monseigneur
par ses presantes nous commettons et depputons pour, en nostre absance,
monsieur de Monbrum vous donner bonne et longue vie. Du Montellimar,
de Chippres, ia assés sien quand il heust voulu ;
le canon fit son debvoir ; et au cas qui auraoit [barré : jà] esté jà faicte
dudit duc.
pour le faict de la religion. En somme, notter
ses procès en la cité de Grenoble ; daultant aussy que des
sont poinct libres et sy nous pourons passer,
sorte que congnoistrez n’avoir poinct semé tant de plaisirs en sable, mays
Pour la garnison de Piegon C XX hommes
deulx ensemble à Gennes, puis que leur voyage
venue en ce quartier que avez cogneu aultresfoys, ce
murailhes, a esté advisé la baisser et reffaire et le tout est
sera advisé sil vous plet commanderés à
lequel me faisoit entendre comme le Turc, après avoir bruslé
des vénitiens prendra la routte de la Poille, ou si elle viendra en Selgoulfe.
ce que justement est mien comme à celluy lequel vous
Monsieur de Gordes, encores que je desire avoir
compaignie plus suspecte d’estre affectionnée en me demandant si jay memoires
priant Dieu
du conseil et me commander en voz affaires particulières comme à lun de voz
santé très longue et très heureuse vie,
ce quil vous plaira que jen suyve ; et en ce, je ne fauldrey vous hobeyr ;
mandé le sieur de Monluc quil sy treuveroyt pour
me pria vous en advertir fustent comme scavés
à Champigny et lautre à St Fergeol. Quant à faire le taux des [barré : coups] vivres des
bonne vye, et que pour gamès, syl vous plet,
Je vous prye me fère antandre sy Baltesart pyse toujours
et si rendre entrecy et le XV de septembre, encores que
que monsieur de Toulon sera de la partie, aiant ja
grand tryonfe ; que sera la fin, après vous
très humblement recoumandé à vous bones graces
Pierre de pontevès
Monseigneur, vous presentant mes humbles recommandations, ie supplie
d’Italie et de larmée des Venitiens de la
luy et pour voyr notre ordre honnoré dune telle personne. Que pleust
avant votre venue, à celle fin que je puysse advoyr les
vous donnis bien advertissement à Lyon quant vous y
apretoit lon son logis. Se lui de monsieur de Laval
à Marseilhe. Toutesfois les voiageurs par la mer ne
Gaspard flehard
que je me porte fort bien à vous fère très humble service et
avoit ordonné par cy devant et quil entendoit sue lesdites
soict la fin de ce moys quy est le mesme tamps que lon tient que larmée turquesque
vous presenter ses humbles recommandations.
nu en ce lieu pour en apprendre nouvelles
ung bien affectionné serviteur et comme par effet à locasion je
lomme de monsieur de Bosas nommé Marcouis, ensanble à messieurs du
serviteur
espées hors de là ne aultrement, afin respectivement de saysir
Solière ou aultre gentilhomme tel quil
et le moyen qu’on ha à y tenir et advenant quil pleust à votre
hourche
Je vous supplie bien hunblement
masseure que vous ne l’endurerez pas non plus que moy, pour le zelle que nous avons
Au demeurant, je vous supplie me commander votre
venyr à estre pappe ung jour et si les a leisser à ses anfans.
maître de Langes
et prye le Createur vous donner en santé
comandemens, ientens si nesties alé en piedmont, car en ce cas là,
Monsieur et madame d’Aumalle sont allez à Joynville pour les
recoumandasions an iselle et prier Notre Senheur
Grenoble, quil vous plaise faire commander au
comme mieux votre segnorie le saict. Il
Marie ne envoyé que ung fromage [barré : pezant] avec
minimes à Tours, veust la Monestier ainssi esgourgetée et madame
plus longue. Quant à ma santé, la Dieu grace, je
de venir pour sen prendre garde en mon
de nespargner ça vye ne ces moyens pour vous faire affectionné
lestremité mais il ce porte mieux. Je ne veus pas oblier à vous dire quil
lautre, afin de soulager dautant le pays
à votre bonne grace, priant Dieu
le VIIIe de septembre 1571.
et est que par le recepveur general de la province sera payé à ung
Ledit sieur de Leglise a vendu la couppe de votre boys de
St jullien
toute ma vie acomplir daussy bon cueur que me recommande
Vallence, ce VIIme jour de sepbre 1571
servyteur
le consellier Audeyer et du chanoine Porret, lung mort pour
De Valence, ce VIIme septambre 1571
Cental
mesmement quil y a encores rumeur et contagion de peste en la ville de
faict ungfort beau ovrage de pressoir, prest
pierre de pontevès
serviteur
la presente plus longue, je sallueray voz bonnes grasses
bien heureuse vie. De Bayane, ce mardi Xe de septambre
fère service
Lon vendange à Jarrie où jey envoyé
grace, sans oublier de me recommander humblement à la votre.
montrerés comme jay aprins à jouer à la pillie qui saulte
A ce que ma dict mons mondit nepveu, monsieur
le Createur vous donner
faire perdre ceste commodité à mon filz de Pomet, je suis esté
leur ay dict que jestimois que nen seriez poinct marry, confiant
leur ay dict que jestimois que nen seriez poinct marry, confiant
le Turc. Je rencontray hier au partir de La Terrasse
faire response, je me suys advisé les bailler
paravant ung catterre si violent quil lavoit presque failly
rien, je vous envoye celle que me feut bailliée. Je me doubte
vous y estes desiré, que vous y seriés mieulx treté que
conduyre, massurant aurreste que toutes ses
cest endroict très humblement à votre bonne grace, en priant Dieu
esperance à Dieu quil nous fera la
obeyssant serviteur
gesté, mays je creins que son service ny soyt pas faict [barré : coment]
en parfaicte santé très longue et très heureuse
les commis des estatz de Daulphiné
7tembre 1571.
g de portes
monsegneur, vous donner en santé, heureuse et
ladvis quil plairra à votre segneurie surce nous
yer d’Avignon pour parachever son voyage et sen vient à ses
qui fust de mesme en votre pouvoir. Et quant à ce
jay toute matière preste et les maistres massons, chappuis et
Jay veu par la letre quil vous a plu escripre à mon filz b
Votre humble et plus affectioné
en heureuse sancté, bonne et longue vie. De
ladmiral à peine que monsieur le premier president sen
septembre 1571
Monsieur, je vous prie croyre que je ne
recommandations, priant Dieu vous donner
madame de Fiensayes. Madame et monsieur et mes
Pommet me commanda aller à Serre vers madame de
que je prie Dieu,
monsegneur, après vous avoier beyssé très humblemant
monsieur des Addrèz est venu en ceste ville. Ledit sieur de Pressins
monsieur de Vantadour. De ma part, jen ay regret non tant
succession au testament de madite dame à cause quelle leur laisse des places
à vous faire cervice Bragard
les mains, suppliant le Createur vous donner en
chandelles, pour sepmeyne II Lt
tormens que lesdits soldatz leur donnent, ilz rompent
affectionnées recommandations à votre bonne grace,
Gordes
pour le repos et honneur et reputation
chose du monde de nouveau, qui me fera finir
cassine ou grange là auprès et de lever leaue qui passe par ledit
qui puisse advenir ; car en effect silz veullent execquter quelque
asseurer messieurs, que leurs majestés et tous les seigneurs dudit conseil, me lont donnée en
de nous comme [barré : desdits], on fera [barré : desdits] desdits Margallier et ministre,
monsieur, quil vous doynt en parfaicte santé longue et contante vie. De
prochain. Je vous supliray bien humblement,
Je croy bien que le camp de monsieur levesque
Mercier et pour monsieur Vincent de Lion à la requeste
pourteur de la presente, qui vous pourra dire et laurés
Monsieur d’Evènes est ordinairement après monsieur de Sauve
vous advertir quil y faudra aller en bon ordre et bien
service de sa magesté et le votre. Mays, monsieur, vous connoissez
ycy nous en esperons bien tost venir à bout. Jey desjà prins deux mille
de Molines. Je prie le Createur
dangiers qui sen ensuyvent et par les coursses que
Votre bien humble serviteur
monseigneur quil vous donne en saincté
Votre bien humble et obéissant frère
Monsieur de St-Serny ma anchargé de [barré : vostre] presenter
tost quil aura baillé quelque cahier à monsieur de Limoges pour le pays quil
ferés entendre votre volunté, la quelle ie metrai
artilyerye de Serre ne vault rien ; tous ceulx qui
dautant que cestoit au quartier du regiment des Landres, cest-à-dire
contraire se presente par devant nous ung prejudice irreparable
companie fera monstre sur lesdits deniers pour le quartier doctobre
difficulté, elle soit authorisée. Pour ces raisons, il vous plairra le luy commander
gouverneur, daultant quil adsistoit là, estant arrivé le iour precedent XXVe.
à la quelle fais fin, me recommandant humblement à
les habitans de ladite Coste de different advys avec les gentilhommes du lieu parce
Votre très humble et pour jamès obeissant
De Briançon, ce penultiesme janvier 1574
main à la protection, conservation, poursuyte et union dudit sacré domaine,
cinquante hommes de notre citadelle. On faict issi bruit de la
cecy luy estre preiudiciable en aulcune chose, jay votre
seffraier. A Gargas, Dieu mercy, tout y va bien et y continuons
myennes dernières, je vous mandoys que nous estions icy en quelque doubte de nouveaux
cinquante hommes de notre citadelle. On faict issi bruit de la
votre très humble et obeyssant
se parle de levée ou menée au prejudice de sa majesté
dieu permetra que je soye à Grenoble, je ny gasteray rien
fort, et à ce que jentens, sy la fiebvre la
Votre pour jamès trèsd humble
Ecroys que ne vouldriés que ie prince une escorne ; car ie veux
Votre humble et obeissante
ce que le dit sieur de Chastellart vous touche des languaiges que le roy luy tint de vous, lesquelz ilz fit entendre à la
contraventions et desordres que aucuns des compagnies dhommes
vous plaict faire à maître Flori pour son eslargissement et
commandant audit chasteau en labsence dudit Bolut, auquel
de sa majesté leur adherer et consentir, à peyne
d’Embrun qui est detenu à Vitroles, ce advenant il y faudroyt
icelluy toute ma vie accomplir daussy bon cueur
facheus discours, jy mettrey fin , vous bezant très humblemant
humblement mexcuser et me faire entandre votre
tellement que qui sen vouldra servir, en fera une neufve.
religion ou leurs ministres ont volu fère croyre à plusieurs. Au
que ledit Antragues est deliberé comme serviteur quil est à monsieur de Suze, de luy conseiller de presser
Or monseigneur, javoye remis à la première commodité vous escripre
les jallouzies et souspeçons d’intelligence de lennemy sur icelle,
que je ne puis esperer rien de mieulx à ladvenir que ce qui a esté faict
monseigneur, en santé prosperité augmentation de voz estatz et grandeur. A
que leurs magestés desireroint, comme plus particulierement
Toutesfoys, il vous playra men escripre votre volunté car il
et le service quespère que vous nous donrrés ;
lenemy qui detient et ocupe toutes nos aydes
tousjours attentifz à faire bonne garde quelle trève quil
vous pour vous faire la reverance et rendre mon debvoir,
la meson de Françoys Daubres et lauteur et conducteur est le sieur du Poyt. A ce
toutes conformes, qui les met en telle frayeur
acoustumé et cessé la garde comme ilz ont respondu, tant pour rayson
monsegneur en très bonne sancté et longue
leur souhète et peult beaucoup pour leur soulagement, comme
gardera vous en fère plus long discours ; sil nest
duquel jay entendu leur desain estre de faire
monsegneur en très bonne saincté et longue vie. De Grenoble,
toutes choses raisonnables. Et sur ce après nous
eulx, vous remercyant bien humblement de ce quil vous plaict
pays, de vouloir octroyer deux ou trois soldardz
recommandations. Monsieur le president Truchon mat escrit que je luy envoyasse à la première oppourtunité une coppie
ung mémoire pour votre particulier à monsieur de
accompaigné dune lettre audit Cadet pour le cacher dans ledit chasteau qui
monsieur le mareschal.
prisonier laultre et mené au chasteau de
1574.
metre humblement recoumandé à vous bonnes graces, priant
par deçà. Son partement fut ung petit plus souldain que je ne pensoys, de
serviteur pour nous en faire venir à heureuse fin
tiltres sont fort vieulx, car il y a bien IIIIXX ou cent ans que nont esté
sans estre requis quoy quil disoit. Je suys très ayse
depeche. Les estatz se tiendront, Dieu aydant, le
d’Aulvergne. Cyl raporte choze qui le merite, je ne
tuer et quil y avoyt une entreprinse sur les chateaux de La Mure
Le president me sont si proches et en sperance de le veoir
voise bien par deçà. Je suys esté visiter despuys troys
père, aient esté receu dudit duc de Cazemyr et de tous les
esté à Pontays pour aultre occasion que pour le faire mouryr à loccasion de quelque innimytyé quil dit avoyr
Lanjac et se debvoit excequter à demain, jour de dymanche cependant
et par lentreprinse sur Bagnolz, nous cognoissons
à perpetuitté, priant Dieu vous donner,
dans la vallée d’Engroigne, taschant par tous moyens
vous baise bien humblement les mains et prie Dieu
cours ; et aiant lesdits excès esté perpetré par ceulx de votre
ny a que dix ou moins d’années qu’ilz l’ont eue de [barré : nre]
du tresorier de lextraordinère Lagorce, lequel est
contribution qu’il leur conviendra faire audit magazin
polles et chappons pour luy faire tenir ; cependant, je luy ay bailhé
Crest. Je ne vous puis dyre si sa reception reviendra au prejudice
Grane, ce Xe de febvrier 1574.
avecques vous. Affin que vous en soyés mieux instruict,
avecques vous. Affin que vous en soyés mieux instruict,
devers monseigneur le marechal de Damville.
Jay fait responce à mondit sieur de St André que
et depuys convertie an double tierse, et says aut honziesme jour
pryant Dieu vous donner,
De Grenoble, le XIme febvrier 1574.
a testé en faveur de monsieur de Laval. Et pour ne scavoyr
de confitures, avec la musique. Je nay encor peu descouvrir
L Berallier
moys de juillet pour faire mil cinq centz livres à monsieur de
longue vie, saluant voz bonnes graces
Votre plus afeccionné à vous faire servise
Laborel.
on porte aulcuns vivres quelz quilz soient en ceste ville
mais lons ma respondu que les autres venus pour
Votre très humble etrès obeissant frère et serviteur LA ROCHE
bien tost. Vous pourrés avoir sceu comment monsieur de St Sulpice
vostre segnerie daussy bon ceur que prie Dieu,
antandre que cella ne sera trop grand despence aux aides de ceste
semblé pour le meilleur la remetre à votre arrivée en ce lieu, de laquelle nous aurons le soin comme la trefve
malheureuse entreprinse, tant contre lesdits consulz que
er maleurs. Je la finerey avec mes
affaires tout ce qui se pourra et [barré : tenterons] tacherons
pas pour inportunité si je les metz dans le present pacquet ; que
nous dorra. Je desireroys scavoyr de vous si
chose au preiudice de ladite suspension. Comme nous vous fimes entendre dernierement,
scavés, en pays sterille ; actendu [barré : aussi]
santanses [barré : al] arbitrales quon e[s]t fés sus les diferans des
avons exhortés de se metre à leur devoyr de se
monsieur, en très heureuse santé très longue et heureuse vie. De Dye,
plaise mander et ordonner à mesdits sieurs les commis de louir et
Meaulce pour les diocèses de Nismes et Uzès ; et quant à ce que me priés vous
pour y metre quelque remède sil se peult treuver. Et de ce
recommandations, priant le Createur
Galeys et Gafontayne prisoniers. Monsieur, sy les huguenaulx senstendent
si aurés lettres de monsieur de Chatellart. Il est à
que monsieur de Rousset verra, à laquelle je
ny autrement, que vous puissiés assseurer lartillerie devant
scauroys dyre et du salaire de lestol quilz mavoyent promis,
Bonet secretaire
et de bon cueur à votre bonne grace, en priant Dieu de vous donner,
laquelle faillie, se retirarent à Chorges doù ilz furent pour surprendre
Lon me mande aussi que lon ne parle plus si chauldement
revolter ; et si, que Dieu veuhe, il nen
aura bien daultres. Despuys que les comencent au plus anciens
estatz prochains en pourrions plus amplement discorir avec vous,
[brouillon de réponse de M. de Gordes]
ses vieulx chasteaux sonctz entretenus et conservés
neiges les en gardent. Autres nouvelles ne vous puys
attendant de recepvoir vous commandementz, ne
Vallantinoys, cece [sic] que seroyt bien aussi tost à doubter.
humbles et affectionnez recomandations à votre bonne grace et prie le
Voz povres subiectz de Chechilienne voz
fevrier 1574.
icelle tout ce quil ce peult, et que leurs avés desparty raisonnablement des fources qui sont en votre puissance.
d’Arles, ung au chivaucheur de Ville
votre voulloyr pour icelluy toute ma vie accomplir
Priant Dieu,
Truchet consul Philipons
loyzir dhavoyr melheur escrivain que moy,
plus grande. Toutesfois, ilz espèrent que par
Varce, laquelle pourrez veoyr. Et en atendant de voz novelles,
vous suplie, monseigneur, [barré : très h] avoyr esgard et que oultre la
plaict nous mander, auront grant efficaxe [sic] contre
messeigneurs, vous conserver en très perfaicte sainté, très longue
le reste ; e[t] sest present jour, lesdits rebelles sont
De ma part, je cognoy que la peur est entrée si avant et a
si le besoyn y est. Quant à moy, je ny entens rien.
ce XVIIe febvrier 1574.
succès aura prins ce faict, cependant, je vous supplie très humblemant
prins quil ne restera rien plus à prendre. Je vous laisser penser en quelque
monsieur, en parfaicte santé, heureuse vie et longue. De Grenoble, ce
discours [barré : po] si cestoit par ung aultre, mays je say que monsieur de Nocase estant bien monté avec la compagnie de ces
que monsieur Faure at entre ses mains avec ung acquit
qui demeurent en garnison auprès de nous ; mays cela
je remetrai à notre première vue quespère en Dieu
pence que iustise me sera faite. Ie nay pas heu la peine de debatre
tous la paciance quil cognoit nous estre necessère
grande integrité et qui desire demeurer et estre retenu au
que vos ey escript du Seint
obeisante à vous fère servisse
tout ce qui sera de notre povoyr. Ilz ont advisé denvoyer
Ferrière qui conduict lanfanctarie sen partit dudit
atendant voz commandementz, je finiray ceste par mez humbles et
vie. De La Mure, ce XIXe febvrier 1574.
fevrier 1574.
secours du Languedoc et des Sevennes
Monmorancy.
lun deulx est prisonnier pour avoyr heu intelligence avec
que estant parti à limproviste, il nestoit chargé
mieux dailheurs. Atant, je prierray le Createur vous donner,
pouvoir nuyre au service du roy. Je nay rien receu
vous die, monsieur, que le roy a grande occasion de se
Vostre très humble serviteur
par ung appoinctement que fistes aux consulz de ce lieu
monsegneur, en très bonne saincté et longue vie et vous
montagnes où lon se pleynt des pilieries et compositions
grace et prie Dieu vous donner,
commandementz. Au demeurant, jay entendu dudit Vent ce quil vous a
de tout que moy.
robe de velours à double guène, laultre grande dune
monsieur, en très bonne sancté heureuze et
Voustre très humble et hobeissent
ceulx qui sadresseront à vous. Attendant vous commandementz,
de monsieur le capitaine Mistral, qui merite autant de faire la charge qu’il faict
ou six vingt harquebusiers pour les venir secourir,
venus aulx nopces de la filhe de gentilhoume d’Urre,
grace, priant Dieu,
en bonne devotion pour après se resoudre de sen aller. Je pense que monsieur
envoie querir à Embrun ung sergent et six soldatz pour [..]
bonne garde, mays quil ne font aucune reparasions.
febvrier 1574.
de la guerre conduyronnt encor mieulx la barque, ce que
retirés suivant leur mauvaise voulenté avec les
et aymer come frère G. CARDL. D'ARMAIGNAC.
allyée preste à vous faire
estant entandues, je masseure quon ne me voudra demetre
seans, quest la cause que je vous veulx supplier
pour coumander en ce lyeu, dont je luy remertye très humblement
je vous supplieray me continuer en voz bonnes graces, et vous
Lucques et sacheminoit à
che mio venir trovar soa eccelentia, laqualle io la
Monseigneur, en parfaicte santé, très longue et heureuse vie.
monseigneur l’admiral est encores à la court et passa par ceste
antières sans la guerre. I’escrips à monsieur d’Evènes, le
de nourriture que autres chose nécessaires. Toutesfois,
d’Allières aura meilleur moyen d’en sourtir et en toutes sortes
Je fus hyer ouy au conseil sur le faict de la parcelle
Monsieur, nous n’avons sceu comment remuer ceste
monsieur d’Hourche d’une bien fort honorable charge, tant pour ce qu’il ha cet
vostre très humble et obéyssant serviteur
Dimanche dernier, ce courrier qui est l’un des gens de monsieur l’ambassadeur
jusques au dit lyeu, et revenyr par la poste. Il ne demeurera que set ou huit jours. les reynes ne bougent
que monsieur d’Hourches en aura la charge. J’ay pris
qu’il luy donna, et par conséquent à tous les autres ministres de
savoir souvant de ces nouvelles et son maistre ;
netyer le chasteau de Bouloingne. monsieur de Guoas et moy partons demain à la poy[n]te du jourt
Votre humble serviteur.
commettre le payement ainsi que paravant et jusques à présent vous
qui sont allés en Flandres, et ce faisant les chastier et leurs
de recevoir promptement les compagnies tant de pied que de
d’aucuns conseiller de la religion d’entre eux fait
de quoy l’on me doibt mander les particuliarités
sur quoy, je donne le deffault par eulx
qu’il soit mys hors de la cognoissance de la justice de Romans
Très longue et heureuse vie. C’est de l’Albenc
vous faire à jamais service. Vous me commanderez
nara mouien maporter mon dit argant, si ce
ce IIe juhhet 1572.
faire que de faire imprimer leurs dites magestés aultre opinion de vous que voz services et vertus
Votre très humble et très affectionné
prosperité et santé laquelle je luy supplye
charge. Je prie Dieu,
S. de Boczosel
selon lordre et forme de justice, comme je masseure estre telle
Pierrebon
cevaulx deux ou troys postes et à leur grand desavantage
soldatz pour les entretenir. Et voilla la cause, Monseigneur,
nen pourra arriver inconvenient. Les monnoies ont esté
secours de Beaufort. C’est tout ce que je vous puys
pour aller fère ung fret en une petite isle tout
et remonstrer à la royne qu’est costumière
que madame de Caseneufve luy avoit
des quatres. je vous remercye très humblement des advys quil vous plaict me donner sur toutes
Et dict aussi que ladite armée sen va à Nègrepont.
Je prie Dieu de bon cueur vouloir conduire monsieur d’Evènes et monsieur de Laval et que leur aler, sejour et retour soit
de gulliet
oultre, réservé vous dyre que jay veu ung beau
Votre plus humble et affectionné
des Adrés
à marcher aussi tost quil vous plairra le commander,
Serviteur
XIe juilhet 1572
Votre plus affectionné à vous faire service
retourner en France, qu’est tout ce que vous puis
ferey fin à ma lettre en me recommandans bien humblement
qui est verd et jaune, leurs chausses, perpoint et
Grenoble
Votre plus affectionné à vous faire
ladite lettre, mais j’ay mandé à mondit nepveu monsieur le
et longue vie. De Saluces, ce XIIe julliet 1572
Monsieur, qu’il vous doint la sienne, accompaignée de longue et
par mes très humbles recommandations à voz bones
ou des envyrons, que sera la fin, après
et doibt pour la fin de la sepmayne à La Voulte.
Ce sera vers celluy des deux qui premier en aura besoin.
ses ennemys de tous coustez, se contentant pour le présent de temporiser, quelque despence qu’il ayt
toute ma vie, à ce qu’il vous plaira commander et d’aussy
retenu. La royne me commanda bailler à monsieur
l’on ne faict contenance d’en prouvoir personne. Je diligente le plus que
recommandé les subietz d’Auray, lesquelz
la principaulté, mais ceulx qui despuis dix ans se sont retirez
levée pour eux en Alemaigne et que toutesfois la prise qu’ilz
Lapierre
en grand peine sans vostre ayde, laquelle je vous suplie
conduyre où je verray estre de besoing pour le service du roy. Sur ce, je
sur les différens qu’ont esté entre le sieur
le Createur vous donner
dy aller ausy. Ie ly demandis si elle avoit afère de chevaus, elle me dit qu’elle en avoit
un brascz. Vous croyrés bien que tout ensemble ne sera sans faire la
vostre à jamays très humble
peut estre ferés difficulté pour le regard des bastons à feu
des adrés
vouloir qu’avions de leur faire plaisir pour l’amour de leur parens
vodrey byen qu’il me contat bonne chose et que monsieur Bellièvre
tenir adverty de ce qui se passera et
le service et grandeur de nostre roy ; cependant, j’auray l’œil et
très humbles recommandatyons, pryant Dyeu
ne de madame la presidente. Bien vous puis dire et assurer
quoy l’on parloit pour lhors. Bref je ne scay que c’est que de luy
femme grosse. Dieu luy soit en aide. Nous sommes tous
la bousse à toute la petite troupe, et
bien affectionnées recommandations, priant mes neveus et nièces si voyent
Me samble que ce nest que bien, puys quon sort de procès. Monsieur
compte en avoir eu aucung advertissement de moy. Nous
XIXe juillet 1572
que madame de Gordes
de gré à gré, suyvant l’intention du roy ; j’envoyeray ung trésorier
grandes maladies qui règnent entrecy et là, jusques à Tholouse, retardent
Bellieuvre et celle de monsieur de Saint André et luy communiquiei
D’Ambrun, le XIXme de jullet 1572.
le vibally de Sainct-Marcellin, par devant
pasé, ie luy avay parllé et de rechef ma promis
Touchant laffaire de Cabanes, monsieur le president de Fuveau
de soldats. A ceste cause, jay despesché le dict laquay
Vostre plus humble et très hobeyssant filz et serviteur
par ledit Michalon, il n’avoit voulu sortir pour aller au
désirs. De Bryanson, ce XXIe juliet 1572.
Votre très humble serviteur
Monsieur, je remetray à ceulx qui sont icy de votre part à vous
qui vous plet avoyr delle et vous presante
qu’il vous suffiroit de disposer du tiers estat de président,
suis esté trouvé vostre hotesse à la Grenette, la dame
quintaux de biscuict sur celuy de monsieur de Clermont. Monsieur de Lanssac,
de tout ce quil sauront faire. Je vous
serviteur
l’on c’est treuvé des laisser les mallades et aultres armes et tout le bagage
auquel il a faict la plus grand meschanceté qui se
ne luy en ay pas touché un mot. Jespère avecque vous que,
servi. Pour fin, ie prieray Dieu qu’il vous doint
feist ausy monsieur de La Roche, vostre frère et
heust envoyé mil escus à Geneve pour recouvrer
heu de present pour la levée de ses quatre compagnies, quest
Nous avons aussi lettres de Rome par lesquelles on
XXVme de juilhet
poulletz de la recepte
Les preparatives se font grandes pour le mariage
serviteur
pour ung malade icy, de luy faire changer dher, on a ballé
prandre argent. Et nayant chose pour le presant digne
peu de jours, nous serons esclarcyz que deviendra ceste armée.
travaillhe estresmement et comme je ne sors point, je ne ferey
tousiours fait venir le premier quy lheut en mein,
pour votre service avecque asseurance que y serés obéy
Je vous envoye sis paires de sonnettes dautour, aultant
Alfonso d’Ornano
pource que son pacquet a esté envoyé par homme exprez
monstré assés lent à l’information. Toutefoys je m’asseure que verrés tout comme
année sont plus dangereulx de fayre mal
Claude de St Prie.
font, ne pourons subsiter, que ne scera sertement
les oysons et ce quel sera icy. Je vous
bien vennir avecque letz muletz et le laquay. Il fault porter
pouvez avoir sceu. (soulignés : On m’a dict que monsieur l’amiral parla
de noblesse, que je ne vous nommeray presentement pour nestre trop prolix. Il y demeura cinq
le roy avoit donnée audit sieur de La Valete, nommé
heureuse vie. De Lyon, ce dernier de julliet 1572
coume medecin. Je vous envoie ung discours des
que bien bon tout ce que est passé et ne men puys
prisons de Romans par auctorité du juge de Marches ; et pource
Truchon qui n’a peu signer
religion an ceste court de vous et vous ont anvoyé le
Brezenault
Laval
compaignie que jattens yssy que moy mesme heusse
sont les plus grandes quon vis il y a vingt et
à vostre bonne grace, suppliant au Créateur vous donner
Lespece soent alés à Messine pour trouver la Ligue,
honorer et servir.
endroict, que jen demeureray tousiours affectionné à vous faire d’aussy bon
vye. De Thurin, ce IIe aoust 1572
despuys mardy dernier, mayant monsieur le comte de Sault,
remonstrances qui le sceussent empecher, et si je
que le pourrey entendre de la part où vous serey. Je men partz
la monstre, attandant laquelle vous adviserés ce quil
sy lalarme estoict sy chaulde comme lon cuidoit et quelle
quelque quantité, pourveu qu’il vous plaise de luy
asseuré que mes lettres ne luy ont esté randues,
cueur vouz havoir baisé humblement lez
de Montoyson, ce IIIIme daoust 1572
la lectre que Monseigneur vous escript, il entant
du Pont reprendra le propoz auquel il estoit
Bien me dict il que monsieur le comte de Tande attandoy
Au demeurant, monsegnieur, il vous a pleu par une vostre
dia contentezza di Loriolo, il di 6 agosto 1572.
du vivre et de peur que quelque autre accident ne luy
Monsieur, vous donner tès heureuse et longue vye.
de monsieur Vidal, lequel passant la Durance
Monseigneur, vous donner en santé très longue
peine de trois traictz de corde, et que en recompense,
Vostre très humble serviteur
Vostre très humble et très obeissant
avés entièrement changé de naturel et que vous vous
bientost si jà ne l’avés. Je vous ay escrit dans une depeche
je prie Dieu quil vous aye en la sa saincte protection et digne
ou deulx en les bien payant. Au surplus, monseigneur, je vous
et verrons si dans cinq ou six jours sera assés
monsieur de Laval ; que sera landroyt après vous avoir beysé
de Moras, Lemps, Beaurepaire [barré : nu] telz greins
il fault beaucoup despendre d’extraordinaire, jen ay escript à monsieur
de leur voaige, aussi eust faict monsieur
très humbles recommandations à votre bonne grace, priant le Createur
me porroyt toucher. Et quand il vous pleyrra bien savoyr de quel pied et
Grignan et suys cy peyné pour nen advoyr aulcugnes
très humbles recommandations, priant Dieu
Grenoble, ce dernier jullet 1572.
mavés tousiours mandé, mais lesperanse de vostre venue
petite verolle. Ie lay esté voir, ilana fort peu et ne
d’Alve. Monsieur d’Orches qui part aujourdhuy, vous randra plus certain
presant, où il a esté quelques jours
grâce, et prier Dieu vous donner
comme vous avez faict, ce quil espère faire vers la fin de ce moys ou
comte, quilz doibvent davantage. Monsieur de La
longue vye. De Savillan, le XIe daoust 1572
prospère vie. De Grenoble, ce XIe aoust 1572
monseigneur, très parfaitte santé, longue et heureuse vie.
Vostre très humble et obeissant serviteur
ceste ville pour luy faire changer daer [barré :et à monsieur de
bonne et longue vye. De Savillan, le XI jour daoust
dans huit ou dix jours, il y aura quelque moien.
Grenoble, ce mardi au soir, 12 [barré : aos] auoust 1572
Vostre très humble très hobeissant
nstruictes de telles menées et bien informées
chaud et que nous avons icy une grand course de fièvre
estanctz fort augmentez, ce ne sera pas pour les remectre cy
de tout cecy, et ce de telle sorte que votre vertu et vous actions
Vostre très humble et très obaissant
et moy mesmes alé rendre vous lettres aiant trouvé ce laquai
archiers exequutant les commandementz
je vous ay envoyées dernierement par le capitaine La Coste. Ce
bien affectionnément à vostre bonne grace, je suplye au Createur
nous n’entendons aulcung progrès qu’ilz ayent faict ceste
de La Coste venant de la court qui allèrent coucher à Montavil
Vostre très humble et très obeissant serviteur
consideré, pourtant je [barré : me] remetray le tout à vostre
De Vienne, ce XVIe jour daoust 1572
ung de ces jours à La Tresorerie et y demeurer trois ou quatre jours
une incision par ledit maistre Bastien, presuposant que
sestoit fait porter à Apt, malade dune fiebvre don
se vie. De Lion, ce XVII d’aoust 1572
se vie. De Lion, ce XVII d’aoust 1572
tant abligée à vous que la chose que jaurey le plus en
desquelles je ne puis de present que faire une prière à Dieu vous donner,
segnorie aura occasion de se contenter et
et très heureuse vie. De Vienne, ce XVIIIe daoust 1572
A mon retour arsoir, je trouvay icy Michallon qui ma
monsieur, je vous faictz tout ce discours scaichant combien
sceu de ses nouvelles, mais jen saurey par mon laquay que jenvoye
ce XIX aoust
Vostre très humble et très obeissante
vous presenter ses très humbles recommandations
bien humblement à votre bonne grace, suppliant le Createur qu’il
grace et prie Dieu vous donner santé, prosperité, longue et heureuse vye. De
et après vous havoyr très humblement baysé les mains, je supplie le Createur
par ses lettres quil debvoyt partir le XIIe de ce moys.
fère toute ma vie très humble servise dausi bon ceur que je
mandementz. Monsieur de Brigoudières, notre procureur, sen va à
avoir salué de mes humbles recommandations, je
c’est lhomme qu’a dict à mon nepveu, monsieur de La
en avoit porté la parolle de IIII mil , ny aussy à levesque,
receu de lui. Je ne vous escrivis point par monsieur
Lon m’a dict quil se nomme Jacques Loubé autrement
Monseigneur, en parfaicte sancté très longue et très heureuse
Mysauld
leurs merites) sans lintercession de mondit
nous ha faict cest honneur que de prandre sa maison
XXIIIIe aoust 1572, de
et me pardonnerés sy surce, je ne vous puis faire plus long discours,
L’archier arrivat hier au soir, qui estoit allé devers vous
fonds et capital de vostre pension, ainsi que verrés par une
memoyre. Je vous diray que mesdames de Grignan et
me commander et croire que naurés jamais parente que de melheur
Monestier qui sen va voir monsieur d’Ambrun. Ce neust
dans Paris. La crie a esté faicte audit Lyon à ceulx
nepveu et serviteur
estre, quy est de Viene, se XXVIII ost,
le face pardevant notaire et tesmoings et que du tout
avoyt esté procuré par ung plus grand et qu’on avoyt fally
de costume ; mays aujourd’huy, nous avons tenu l’audience
santé, très heureuse et longue vie. De Romans ce XXXe
et ferons si bonne garde, avec l’ayde de Dieu que
Serviteur
meysom de la ville, vous m’an ferés entendre votre
votre commandement et voulanté, fyniray la [barré : presante]
et heureuse vye. De Paris, ce premier jour de septambre
se peuvent asseurer ; si aynsi est, ilz auront esté bien ayses de
je nay enquores pas parler daffaires. Mon nepveu
Votre plus afeccionné à vous faire
suppliant le Créateur vous tenir
Dieu veuille que ce soit pour le mieux. Iay remersié
pour fin, ie me recommanderay très humblemant à votre
vie. De Paris, ce XXI septembre 1572
rien tué et, remanthens des depêches que leurs
J de ancezune
Iddio ogni desiderata felicita. Di Ambruno, il XXIII di settembre 1572.
de le vendre, car aussi bien neut-il fait que de pren-
davantage par letres. Ne ce presantant autre chose digne
mais que soyons par eulx sauvegardiés. Ledit sieur de Villefranche
à leurs magestés, pour le trouver bon ; Dieu lha
luy remonstrant comme Lochielly avoit detenu ledit
qui me semble estre digne de vous. Au demeurant,
quelque sinistre rappourt, bien vous asseure-je, monsieur, qu’il estoit entre neuf et dis heures du soyr
de suivre l’ordre que avoit esté prins à Orleans, comme appert
ains seullement leur ay faict donner la
sur vous ; audemeurant despuys que je suys parti
mays en fin tout tumbe en leur confusion et à votre
que les quatre murailhes et vous acordés bien ce que mavez
recommandations à vostre bonne grace, priant Notre Seigneur vous donner
calonnies et vous supplient croyre que vous
comme de celuy qui me rendz merveilheusement obligé à votre endroict
mort. Il est aussi bien eschapé que
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre bonne grace et prie
monseigneur, je vous supplieray me vouloyr tant faire
d’aussy bonne volonté qu’après mestre humblement
lequel fyst fère les prières en sa méson
Monsieur en bonne sante et prosperite tresbonne longue et heureuse
familiarizé durant ceste foyre de Sainct-Bonnet avec leurs freres
ce premier octobre 1572
au faict de Roumans, ayant sceu de monsieur le presidant
seruiteur M. Bovier
de bled et d’avoine achetées par le cardinal pour la provision
huict jours que j’ostys les armes aus catoulizées, leur desfandant la guarde
catholicques et de ne porter jamais les armes contre le roy ; et
fauldrey vous advertir de ce que j’en scaurey.
de la Riuoyre que par son fils, jeune garson et
esgard à la grande chertée des vivres, telle que la livre
qui leussent merité ; que sera lendroit où je
donner,
vous fere servyse Lapierre
seigneur et sadite companie demandent aller en Bretaine.
De Sainct-Genis, ce troiziesme jour d’octobre 1572.
audit vibalyf, tindrent quelques propos, ou de moquerie, ou de demy-
Monsieur, vous doner en santé heureuse et longue vie.
ainsi qu’avés esté adverty cy-devant, ont faict
Les choses ne sont encor tant refroydies que si le Cheylar
passa sabmedy dernier à Apt et coucha à levesché,
très humblement les mains et suppliray le Createur
luy faire tenir aussi tost madite lettre, et s’il est possible le amener
avec le compte de ce quilz vous doibvent, [barré : sf] le tout signé de
1572,
que destre anploié pour voustre service dausi
party de Sicile, qui porte nouvelles que l’on ha encore quelque esperance
ceux de Nymes, qu’on estime au nombre de cincq mille, font contenance
publier, mays il me semble pour le present, à cause du [danger]
vous en diray aultre chose. Monsieur de Guarguas fut avantier
monsieur de Joyeuse qui sen va assieger
pouvoir arriver plus tost que anviron le XXV de ce mois.
il vous plaira mhonorer. Et par mesme
de chasteau. Monsieur de Saint-André vous dira les particuliarités.
pensser quilz sont là pour aultre dessaing. Sil vous plaisoyt
soixante galeres, et le grand commandeur de Castillie
amys de la religion, lequel me dict que ny a plusieurs que ne marcheront
encores qu’ilz les ayent vendus à monsieur de Saint-André. Je me
Vostre très humble et plus obeyssant
Votre afeccionné à vous faire servise
tougours après à fère remparet au long du Ronne.
mon debvoir n’y deffauldra
son lict et croys fermement pource que avoit bruict d’avoir
heu lettres de Lion, par lesquelles on
Je desireroys scavoir votre volunté, si je doibz recevoir à faire garde ceulx qui se seront
nouvelles de ses cartiers, ce jourdui Xme, est passé ung
estimé cela importer au solagement de ceste province, j’ay prié
estimé cela importer au solagement de ceste province, j’ay prié
maison à La Tour d’Aigues, le XIe octobre 1572
Sy madame veoit la presente,
ne desiroyt que de ce contenir en reppos dans sa mayson
vous pleut luy escripre, que me seroit ung
aultres, et qu’il veult demeurer toutallement en l’obeissance de
Le sieur de Cabanes ne faict que
en bon repos en ce pays, ne font semblant de
le quinsiesme de novanbre ; sependant je dezire bien que libremant vous
Votre bien humble et obéissant frère
la poste, icy, ne vous ay vollu fère la présente plus longue.
adverty de ce que se passera. Sur ce, monsegnieur, attendant estre honnoré
chambre des comptes lestat du roy en vertu duquel vous avez
H. d’Angoulesme
desarmer ceulx qu’on doubtoyt. Ilz n’y trovarent aulcunes armes
Votre mère
Les deus dernières lettres que j’ay receu de vous, l’une est de Grenoble du VIIIe, l’aultre de Voyron du IXe. Je me failloys
ce XIIIe octobre 1572
trouvé ung qui ma dit que le baron de Seneste estoit encores
Votre très humble et aubeyssant
Monseigneur, en très bonne santé, très longue et heureuse vie. A Grenoble,
toutte la famille vous en rendra perpetuellement par debvoir dobligation,
Vostre à jamais plus fidelle et plus
très hobeyssant serviteur
nouvelles de ce que ce sera à Roume, en
que mescrivés, si le paquet que je baliay au chevaucheur
recomendasions. D’Apt, ce XVIe octobre 1572.
declaration du roy concernant les officiers de l’opinion
Votre bien humble et plus affectionné
avec moy et estoit contrainct prendre autre chemin et
des gens de guerre, Jacques Fouliouse père et filz
Votre plus affectionné
Je mettray ce bien fait avec les aultres pour men
passé, chascu[n]g se retira chieus soy. Je ne falhirey aveques
faict des voleurs de Mens en Trièves et monsieur d’Ambrun a adjousté
Monseigneur je me recommande très humblement à votre bonne grace
serey, qui sera faict à ce quil vous plaist
yer au mas hou mon mesdessin menmenat, hou estoient
Votre très humble et très hobeyssant
ennuyeulx, monsieur, de plus long discours, me
leurs ministres qui estoyent de sez valéez deçà,
que le duc d’Albe devoit entrer en quelque accord avec le prince
congé que je vous supplie me donner, aller brief vers vous et à la court
de Gordes, en bonne santé, longue vie. Du Pont-Saint-Esprit,
ceur à voustre bonne grace et suplieray
qu’il vous doint la grace de guerrir de ces oppillastions.
Sev odoard
octobre 1572.
mesiers d’Evènes et de Laval, estimant qu’avés resu de
je vous baise très humblement les mains et
despuis la perte venant de Montellimars jusques celle
Il a vendeu tous ses bledz, une grand partye
Vostre très humble et très obéissant serviteur
dict à Chambéri, Dieu nous en doinct
elles seroyent trovées peu reysonnables et si je n’en seroys excusable
repceu de plus amples nouvelles, qui me fera
Mon seigneur, vous doynt en joye et santé le comble
que les officiers de la justice de Dye l’ont grandement favorisé
Aurreste, Monsieur, je suis extrêmement marri
le conserver soubz l’observation des edictz du roy et soubz vostre
vous donner
nepveu et serviteur
arrivera ; et sur ce, je me recommanderay très humblement à
menoyre nous ne aurons de nous servyr de
arrester della, allant Monseigneur à La Rochelle comme
de la façon que je m’y conduis. Ne se présentant autre
qui me faict vous supplier très humblement qu’il vous plaise y pourveoir
et pense-on qu’il s’en fut ensuivi ung saccagement misérable
Et longue. De Paris, ce XXIIIIe novembre
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre bonne grâce et prie le
de Sauve, mais il est à une liue d’ici, à une siène méson,
du fet. Vostre seigneurie nous avoyt
parlé au viguier Provance de la robbe comme m’avés
croire que je n’en hoblie rien de ce qu’il en faloit dire et de `[` la] charge
d’alaieurs. Quant à vostre demande de Grane, j’espère réussir à bien
contient ung grand discours et des intelligences fort haultes
vous suplie bien humblement havoir pitié d’eulx et leur faire
Vostre très humble et haubéyssant serviteur
Novambre mille V c LXXII
se présenterat sà-bas quant il se présenterat l’ocquazion ;
au long de toutes aultres choses qu’il apeu
estoit, que ce tillet ce adressat à moy, l’on eusse attandu le
celle que ledit sieur vous vouloit faire acroire à Valence, que leurs magestés
l’obligation et désir que j’ay de vous faire perpétuellement
par la voye de la poste, que m’a faict changer de deslibération pour n’y envoyer point mon laquays.
J’en hey jà changé, de vintedeux ou vintetroys, pour ny pouvoyr temporiser
Châteauneuf le charbonnier à faulte de payer la somme accordée
vie. De Gap, le XXIXe de novembre 1572.
longueur, je m’en donne une fort mauvaise augure et ay peur qu’à la fin il vous
vous payer ce Noël prochain. Despuis, ladite dame de Grignan
Votre très humble et très obéyssant serviteur
auront adverty comment ilz luy présentarent votre lettre, qu’il receut
Vostre très humble et plusobéissant serviteur et
Votre plus affectioné serviteur
Monseigneur, voz havoyr en santé longue et (en toute)
à votre bonne grâce et suplierey le Créateur
difficille de nous surprendre, mesmes que chescung
on n’y a guyures touché que faust
Cherin, conseul
de Saxe, qui prétendoit se faire courronner roy des Romains,
Bellièvre d’avoir non seullement ce mariaige pour agréable, ains de s’y
du temps, ie feray en tout et partout selon vostre bon
De Lyon, ce 3e jour de décembre 1572.
l’intenssion de ses majestés, tant pour le contentement
monseigneur, qu’il vous veilhe maintenir et
noz biens et personnes pour vous faire très humble
De Montbrun, ce IIIIe décembre 1572,
Votre très humble filz et très obéissant serviteur
et à votre dévotion. Et sur ce, je supplie le Créateur qui vous doinct,
Serviteur
longue et bonne vie. De Beaucayre, ce VIe décembre 1572.
et sur ce je me recommanderay très humblemant à vostre bonne
ou en une façon ou autre et monsieur d’Entrecastraulx
de bien, qui estoyt allé dela le Rosne pour voyr
et faisant estat de m’acheminer à l’assiègement
à Nostre Seigneur de bien bon cœur par son infinies bonté volloyr
madame de Gordes et de monsieur de La Roche notre frère.
jusques à Lyon vers monsieur de Mandellot, vous me voullez faire entendre de voz
voulloir retirer en Espagne, mais, persuadé du pape, s’est
Monsieur, en santé longue et heureuse vye. D’Aujoz ce
que nous y achetons, car sans ce moyen nous heussions
response à votre despêche au roy du XVIIe du passé est
à vot bonne grâce et suplieray le Créateur
à ce Noël car ilz m’en ont fort assuré. Je vous puis dire
jamais tant qu’il pléra à mon bon
donner
Votre très humble et très obéissant frère
despeche que vous leur ferés. J’escry aussi à monsieur d’Ayguebelle.
Le peu de commodité, la paresse et négligence qu’est en moy ont esté
présenté la votre à monsieur le légat qui se contante
adviseroit avec son segrétaire et la dernière fois que je
le mareschal Dampville, y recepvant telle garnison qu’il luy
et dix escus le bous. Ladite tour est carrée sans aulcuns
Monsieur en très bonne sancté longue et heureuse vYe. De
La Casette
il est plus nécessaire que jamais. Autmoins si plustoust ne
puisse recouvrer plus.
est venu de l’eure acoustumée et comme je avoys
par desa. Je suis en ce lieu despuis huit jours pour
vivement. Le roy est despuis trois jours allé à Saint
Voz très humbles et obéissantz serviteurs, les
receu celles du roy respondantes aux votres du IIIIe et
cest endroict,
avoir obligation pour en prendre mon revenche en tout ce
j’ay donné advis à mon frère, monsieur le conselhier,
travaillent bien et m’ont gardé de faire
avoyr souvenance de moy. Mays je n’ay encores veue la lettre
acompaignée de longue et contente vye. De Gargas, le XIXe
de ces propres mains. Or Monsieur, je ne me puis garder de vous réciter ung discours que Roysse me vint faire à mon retourt de
Votre très humble etrès obéissant frère
icy mes plus humbles recommandations
et très heureuse vie. De Grenoble, ce XXe jour de décembre 1572.
quant ilz se verront pressés, ilz se radviseront, de quoy je prie
recommandé à votre bonne grâce. D’Avignon, ce XXIe de décembre 1572.
et autres, mondit seigneur le mareschal, vous et moy eussions fait un papct.
dicte charrette en ceste ville chargée ung steur de boys
espèrent avoir aisément ville et château par la sappe ; sur quoy me
madame la présidante de
pour vous baiser les mains. J’en ay retiré ung aultre de ceste vile que
les prandre et porter, pour qui ne pour quelque cause ou occasion que ce soit
roy pour voz estats le premier jour que la commodité se présentera.
Et n’ayant autre chose à vous dire avec la présente, je prie le Créateur,
pour icelluy, comme entendrés par mon nepveu de Laval,
vye. De Paris, ce XXIIIIe décembre 1572.
le XXIIIIème jour de décembre 1572.
vous luy envoyastes le capitaine Mestral. Vous en demeurerés,
maiesté a commis la reyne d’Angleterre pour estre sa commère,
et très obéissent serviteur
veu neiger pour XVIII ou XIX heures plus que icy, car ce n’a
par le chemin de Pragela, ce
a receu mémoires pour faire révoquer le don faict à
très bonne et longue vie. De Saluces, le dernier jour de decembre 1572.
pagno di megliori cavali che sieno in questo
lettre par mes très humbles recomandations
Vostre très humble et très affectionné
tous aultres consuls de ce baillaige ou aultrement
seurprendre la Voucte Il mast demandé des sourdars,
royaume. Il est vray que parmy cela le roy n’espargne
sieur de Laval, vous ayant desià escript que jestoys de cet
Votre très humble filz et très obeissant serviteur
bon chevaux don la pie est du nombre et j’ai deux
Je desire estre très humblement recomandé
Votre plus humble et plus obeissant à
le Turq faict grands preparatifs de guerre. Le sieur Marc
rien de mieus massurant que en avés toutes
me dict encor lors quil me bailla sa certification, don ie
Nohel le roy estant à Sainct Germain en Laye
Martel lequel sera bien tost de retour pardeça. Qui est tout ce
et huict lequel je faict despecher incontinant par le
quelque nouvelles moy estant à Grenoble, que je devoys bien toust aller à [barré : Grenoble] la
servir comme je m’asseure en faira de mesmes ledit
avecques les aultres que nous avez faict pour nous perpetuer à vous faire
mon despart le roy avoyt assuré à monsieur de Clermont une lettre
et heusse bien souhaité quil fut jà
et Merau Lambert ; je nay sceu encores scavoir silz ont
d’estre exempté de lannatte ny faire autre poursuitte
car jen fais estat, ayant suplié sa majesté de revoquer ce quelle
Vie. De Gap, le XIIe de Janvier 1573.
serviteur
monsieur, vous donner en saincté, longue et heureze vie.
deux compaignies qui sera pour dautant soulaiger le pauvre pays qui en
de Janviert.
très humble requeste pour raison de ladicte traicte de bled, en ce faisant
Morges
asigné Chomerat que e[s]t à monsieur le conte
Despuys la presente escripte, jay envoyé ung nombre
esté trouvé dedans, en revanche de la perte des hommes qu’il a perdus au siège ;
serons tousiours prestz à vous hobéir, soit pour le service du
Votre très humble et très obeyssant serviteur et filz
trop long à escrire si je vouloys tout mettre par le menu. Bien est il vray
de deffendre que de mesmes lon ne transportast riens en
Monsieur de La Coste est à Marseille. Je suis très aise
et pour avoir compagnye, mandasmes querir deux aultres marchandz, l’ung
vie. De votre maison à La Motte, ce XIIIIe janvier
sourdat se retiroiet de souper. il en nay blessé
chouse que meritte, ne falleray soudain la vous
et eyreuze vie. De Vallance, se XIIIIe de janvyer
monseigneur, vous donner parfaicte sancté, longue et
Lucrece dantiboul
alloyt à Montpellier. Que sera la fin, après vous
du vostre et certes nous doubtons fort les Torretes qui sont
de Sainct Mazel et aultres despendentz mes subjectz pour m’ayder à garder
Laval
quen cestuy de ceste ville, soit au parlement d’Aix, Grenoble
sur ce faict pour le service de sa magesté, bien et repos
Chabons
avoir sil vous plaict en memoire la taxe de
jusque cesteure d’aussi bon ceur comme je me
densielle
avecque tiltre onereus de monsieur le conte du Bouchaige,
renvoyé tous les opposantz par devant la cour au
Vostre très humble et obeissant
de Maugiron que je vous prie luy faire tenir affin
monsieur, quil vous doint la sienne accompaignée de longue et contante
à votre bonne grace et prie Dieu,
A votre maison en Trèsmenye, ce XIXe janvier 1573.
après mes très humbles recommandations , je
auecq celles que jà avons fait. Quoy attandant, finirey ma lettre après qu’aurey
ce XXme janvyer 1573.
monsieur, qui vous ayt en sa garde. De votre maison de
Et en ce faisant, monsieur, vous m’obligerés de plus en
suys des autres. Se sont mes pechés. Je prye Dyeu que
lesdicttes bulles et quil feiroit voluntiers ce vouiage
monstre aux autres compaignyes que je y ay, je la leur feray
houser et mondict sieur de St André après departir que cela me feisoit
roy. J’estime quen serez plus amplement et au vray adverty
raisonnable de y mettre quelque reiglemant à ce que toute
por resson que il la vendu tous ses blés et
vast à Lyon pour fère de party lartillierie ;
serviteur
de voz plus affectionnez et intimes amys, et me commanderez où vous
me venir trover et envoyé mes lettre à monsieur de Bayal pour les vous fère tenir
et aussy quil me conviendroit demeurer en ce lieu avec deux compaignies de gens de
Votre très humble et hobeyssant
à vous, et par le moyen de monsieur du Vilar
plusieurs autres particularités. Harsoir [barré : par] nous veint veoir un capitaine de Marseille que nous
graces de mes très humbles recommandations. De votre maison
villottes [barré : soubz] en son gouvernement soubz lobeyssance du roy. Le cappitayne Louynes passat
dernières quant à ceulx qui sont revenus dans le temps des
amplement entandre à vostre seignerie. Cest le tout,
toutes ces disputes et que je suys assés mal
le Createur luy plaise,
à le reveoir et recongnoistre, en bien et honneur, de tout notre pouvoir
très humble et fidelle service ; et quil mavoit voulu
leur escriptz. Mon Cousin, je vous asseure à ce commencement d’année me retrouver
passera en ce gouvernement et au votre pour le service
pour sur ce me resouldre de ce quil y fauldra faire, et ce pendant
Monestier et messieurs de Vance et de Conbaut qu’avés
de gens de guerre dedans. Notre artilherie asise en
Serviteur
parfaicte santé, longue vie. Au Camp devant Sommieres, ce
avec la royne. La royne sa mère est arrestée
vous aurez de moy. Vous ayant très humblement baysé les mains, je
marinier, y a tousiours esté. Meintenant, à cause que les
et mobligerez de plus en plus à vous faire
beucop moyns et presque du tout pouint. Par madite
fère ressantir de la bone faveur quil vous playst me porter,
monsieur, en très bonne santé, longue et heureuse vie.
afère. Jay trouvé à Montelimar le laquè de monsieur
pays quil pourroyt près monseigneur le mareschal de
en pouvés dispozer entierèment. En escripvant la
que ledit sieur de La Garde est tumbé d’enuy en ung egarement
Guyenne sur les bras, au moyen de la rupture de larmée de monsieur ladmyral mon oncle
de qui vous puissiés vous asseurer de vollanté et de bonne
Hourche
costé adverty de ce qui se presantera ; quoy atendens,
En somme, il fait demonstration davoir envie de complaire à ladite damoiselle.
de Gordes, don je suis fort marry quelle ce soit
Votre très humble et très obeissant frère à jamais
se portent bien et fault que je vous dye que je suis en grand
si ne scavons quele asperanse prandre ni donner
asseurée de vous, je vous actendroys plustot
juirons et de ce faire vous en prye bien fort. Qui sera
De Vinssobres, ce XXVIIe feuvrier.
je prie quil les inspire, et quil nous garde des faulx catholisés puis
que seront deputés par votre seigneurye,
Savoye ne m’en peult faire delivrer par cest endroit comme il m’a mandé, ains
Votre humble et affectionné serviteur
en beaucoup plus grand seureté quilz ne sont. Le
Servitur
Je nay seu voyr au Pousin que le bateau du port et
possible les faire amener par deça. Jespère,
traicté. Dieu mette bien tost une fin à ceste malheureuse
necessité de pouldres. Chacung de ceulx qui y sont entrez
de Saint Roman à Chasteauneuf de Vernoux en la ville
d’Evènes et de Laval, si ne larray je de vous asseurer de leur bon pourtement, duquel je suis esté
serviteur Bautezar Eme
pour la guarde de ladite ville, ainsi que le capiteine Maires
ne fust bien assuré demporter non que jeusse encor ouy parler de
monsieur vous doner longue et heureuse vie, saluant voz bones graces
asseurer le chasteau et quant ilz voldroyent
necessaire depardeça où ilz entreprendront plustost que en
de Champtz, ma belle mère, luy avoit deffandu, à se que le
Dieu vous doner,
centz galères et les nostres saprestent et on tyent que
ce que Notre Seigneur nous fera la grace d’en venyr à une heurese fin. Puys que la compagnye de
Chalancon. Monsieur du Pelloux est à Boffre avec
seingneurie nous permectre dyt commercé libre,
souldat a resceu grand contentement de la
ne soit bien tost saisy et qu’il seroit besoing y envoyer soudain.
En votre maison de Lestang, le IIme de mars.
à monsieur de Gordes, pour le tenir adverty de ce faict, comme
votre seigneurie scait tropt mieulx.Et sil survyent quelque chose
il vous plait de montrer au service de mondit
et à vostre contantement. Nous attendons que la
mais qu’il soit achevé. Je ne suis faict bailher
de passer sens inteligence de ce
IIm Vc coups de canon en ce siège et faict livrer deux assaulx à la
lequel j’ey fet tenir suyvans vous comandemens,
courir le bruict entre eux qu’il[s] attendent monsieur de Sainct Romain
vous donner à touts deux,
aucun estat et d’en escipre s’il vous plaist par deça en donnant l’advertisse,
du pays ne leurs faisant aultre mention que de notre arrivée en ceste ville, et du contentement que madame de Sauve a heu
de mars 1573.
vous ay faict et addressée et non à messieurs du pays
Montoison, ce IIIIme de mars 1573.
Votre très humble serviteur
m’a confirmé les nouvelles que
longue vie. De Montelimar, le IIIIe mar 1573.
à vos bonnes graces et à celles de madame
le votre très souffisant qu’ils seroit bon faire ung fort sur
de Maugiron si elle preste à marcher en ayant
princes, poutentas et repu[bliques d’Allemaegne, Angleterre
catholisés qui mest ungne grand jalouzie par
[barré : mes] ma vie, mes biens et mon sang, pour les enseigner, conserver et
que j’escris à monsieur de Chastellard en la premiere
estoient venuz le long du canal d’Anvers tirer coups
du jour qu’il pourroyt estre. Icy ma belle seur sa femme a fait
la fille que j’espere sera portée sur les fonds par mondit sieur
Monseigneur ie supplie le Createur vous
cesser la poursuitte dudit sieur Reverend, plusieur inclinoient à lui accorder sesdites fins chose qu’il
Votre à jamais très humble et plus affectionné
L’ons avoit ung peu d’alarme à la court à cause que
Cheyllar et Descros de Savoye, et lors il entendit dire ausditz sieurs
de notre intention en ce faisant. Donné à St Ligir le VIIe de
de Casaneuve. Je suis fort aisé que madame de
et digne garde avec heureux succès de boz desirs, baysant les
telle volunté, que supplie le Createur vous donner,
de vos lettres par ordre, j’entens que monseigneur le maréchal de Tavanes se porte mieux.
à vous et de vous prier d’y adviser pour luy en mander votre
mars 1573.
pis haller fauldra faire de la terre le fonsse comme a esté
nombre de catholicques que vous
faict tant moingz prenent devotion de se
vous pour entendre votre bon plaisir
De Gap, le VIIIIe de mars 1573.
bien affectueusement du susdits advis et me recomandant humblement à votre bonne
lequel est acomodé pour quelque temps de toutes choses
Mon frère de Cobans et mon cousin de Larnage qui
comme le sieur de La Noue et le mère de La Rochelle citoyent sourtis
me donnera occasion y pourveoir au plustost
ont peur. Je n’entens jà monsieur qu’ilz ayent ^ [^ besoing de] gens de guerre car
Votre bien humble et bien [barré : affection]
avoyr supplié me commander votre vouloyr pour
chose despuys le dernier assaut donné que fut le IIIme du present. On tient
De Vallance, ce neufieme mars 1573.
mais en trop plus grande chose comme pourrez congnoistre en tout
ly plera. Je vous prie aulcy escripre au cappitaine Colonp qui qua ung
et sont esté treuvés deferrés sur la minuict allant
je vous conseille de la licencier, mandant audit sieur de Gordes que à votre
aller fèr[e] la reverance ayanct entendu come estes sus
ce Xe mars 1573.
nous vient trouver esperant estre icy le XIIIIe de ce moys,
ce que vous esperons humblement comme vous faisons
ce moys.
comme il vous plairra veoir par leurs lettres qui sont à cest heure bien
priant Dieu,
Monsieur de Mures et Mademoiselle de St Preis doivent
croys que sera demayn au Montelheymar et suys en
le vert et le sec.
prise du Pousin et du jour que l’on[ ?] partit ^ [^ qui fut le VIIe] y vint
que vous ayez oncques aymé. Et respondant au subiect de voz
asseurance aux proprietères d’iceux paier en deniers ou semblables espèces de
XIIe de mars 1573.
l’honeur l’hobeisance et l’amitié que je luy dois
Lecailhon
ores j’eusse estimé qu’il n’y eust poinct eu de danger [barré : d’empechement et]
Votre très humble
oppinion quil en reuscira quelque chose de bon au contentement
jours tellement qu’ilz n’ont aulcung basteau qu’il puisse apparoistre au bor
visage le jour que sa fievre ne la tient point que avant
amas de tous vivres tant quilz peulvent et agrandissent
Monsieur en santé très longue et heureuse vie.
A Monsieur,
longue vie. A Estoille, ce XVe mars
à layder pour le recouvrer. Je me souviens bien vous avoir dict
Broyen secretere
Monsieur, en très bonne santé, longue et heureuse vie. De Sainct
Monsieur de Suze passa hier qui sen va à la court.
faire à ceulx qui ont des maisons joignant les
paye du jour que lesdictz souldartz
Je desire bien, monsieur, que madame
obeyr à lexecution du tout ce qui dependra de ladite charge ; faisant sur ce
ce XVIe mars 1573
monsieur, quil vous doint en très bonne santé heureuse et longue vie. A Saint-Gervais, le
au service du maître que je veoy bien que si
Monseigneur, vous tenir en santé et longue vie. De Briançon, ce
leglise grecque estoyent enclins à luy, que monseigneur le duc
donner
à toutes occasions que mondit segneur du Rousset les a voulu emploier lespace de
semblable conjoinctement à quelque advis que nous
de incontinent voz obeyr, comme vous très humbles et très obeyssans serviteurs
desquelz je vous ay deià escrit
la Guillotière et les conduyre par les lieulx que vous
Monseigneur, prierons Dieu nous fère la grace
conduyre et obvyer à telles violances et injures. Nous avons
avecques dix ou douze des premiers et principaulx gentilzhommes qui
fois faire garde nuict et jour. Et nayant aultre subgect digne dalongir
comme un homme qui fait son conte de partir demain matin,
Votre très humble serviteur
me seront règle certeine et infallible, L’occasion que ma meu de retenir
choses ce conportent de ce costé bien, graces à Dieu. De tout
De Valanse, se XXIme mars septhante troys
monsieur, je ne vous scarés dire comme je regrette votre eslognement
magasin de Valence. Monsieur de Veaune, mareschal de votre
sante fille Laurence de simiene
ma compagnie le I [I don du] droict d'aubeyne qui ay vous est escheu du moys daoust dernier
que je ne luy veulx donner congé de vous aller trouver, congnoissant le bon
La Rochelle, ilz en deussent estre detournez ; aussi ay-je, sire, envoyé voz lettres aux
Lon vous depeschera ung economat pour six mois, combien que jaye faict
le contenu en voz instructions, mavoyent promis aucuns
le VIIIe jour davril 1573
ne [barré : veu] desirent poynt estre commandés par des Savoysiens et
les festes de Pasques audit Buis [barré : et estoyt] comme les catholiques [barré : mays] et
remboursement dicelle partie
monsieur de Gordes, il ne leur fault laisser prandre pied ni avantage sur
et trop grande volonte de bien faire l’inocent ne soit meslé et chastié parmy le
endroyt on[t] faict leur debvoyr, en autres, elles ont eu du pyre,
par commission ; et attandant vostre volunté de
à monsieur et madamoyselle de Piarre Gourde,
Votre hobeyssant filz à vous
François pupier
ville de Dye. Mais une compagnie questoit dedans et ceulx de ladite ville, les
les siens, esquelz par ce moyen il a laissé [barré : plusieurs charg] telles charges et
Sire, je vous veulx bien toucher ce mot en faveur de mes secretaires, quest que
dans ledit chateau [barré : que] ont esté contrainctz se rendre par composition ainsi que
et cependant adviser que cest impost soyt si moderé que il nempesche
voz majestez me vouloir accorder les compagnies de messieurs de Maugiron et de
votre voisin, serviteur et entier
impoz, par provision toutesfoys et sans prejudice de linstance qui est pource
sommes et pluralité des pertinax ne ayant
de moy pour entendre sur ce mon intention, à quoy je vous prye, monsieur de
pouvant revocquer les compaignies des sieurs de Suze et de Maugeron comme
1573.
pour le payement de mes estatz. Pour le regard du
faire entendre tant plustost votre intention sur le tout et envoyer votredit edict, ensemble
et se renforçant les rebeles comme ilz font, je ne les
lextraict de la qualité que satribue / [/ en ses despeches] le sieur de Pierregourde qui
qui estoyt tres requis. Jay esté contrainct de recourir à monseigneur de Savoye,
en sa saincte grace. Faict au château de Boullongne, le XXIXe jour de juing 1573.
comptées et distribuées sus luniversel, de sorte que personne
au château de Boullongne, le Vie jour de juillet 1573.
[barré : dans] par la mechancetté da[u]cuns catholisés qui avoyent leurs
les maisons dudit Chapaix, en quoy faisant, vous ferez chose que jauray
particulièrement et d’affection, il fera son debvoir, estant telle la volonté de sondit
rigoureuses voyes que me sera possible, sans leur laisser aucune esperance de grace
et donnant charge au porteur de retirer responce deulx que vous menvoyerez
mesnage, ceste depence puisse estre departie par tout, mesmes à lendroict de
garde. Escript à Paris, le XXIXe jour de juillet
d’entre eulx pour me faire leurs dolleances ; et ce pendant faire continuer la
suivrez au demeurant ce qui est porté par celle que
sa charge, afin quil y soyt pourveu sellon lintention de mondit
lettres aux gentishommes et cappitaines que il vous a pleu escrire ; comme
son tambour, jey receu votre despeche du XXIXe jullet et [barré : sil]
[brouillon de lettre à CAtherine de Médicis]
publier et veriffier comme il a esté sans aucune modiffication en celle
daoust 1573.
pour le bien de mon service et de mectre fin au plustost à ceste guerre
foys que je me trove deceu de mon attente. Au demeurant,
dinsolences et ruyne de voz sugetz je avoys permis au
guerre de se retirer incontinant en leurs maisons et demeures sur peine
sestans faitz ouyr que sy elle ne leur accorde les articles
aux gens de guerre, de se retirer incontinant en leurs maisons et demeurer
Sire, etc, de Montelymar le IXe 7[tem]bre 1573
ce que vous aurez à faire de votre part.Cependant, jay bien voulu vous faire
s(ervi)teur
de remonstrer que ces jours passés quand
lesperance que nous avions d’y recevoir quelque repos, il nous semble que ce nest
journées et à la moindre folle et charge de noz subiectz
ledit lieu à lobeisance de sadite majesté ou luy
laquelle il nous a de rechef prolongié et mandé audit sieur marechal son intention
chevalier de notre ordre, baron de Gordes, cappitaine de cinquante
et sobdain comme à moy enuyeux et regretable ; en fin ay sceu par
gentilhomme de la chambre de monseigneur le duc d’Alenseon pour luy remontrer
Sauzet : –
madamoiselle de Tournon.
serviteurs. Sarlaboux, Sainct geran La Crosette. Et au
quon me metoyt sus ordinayrement, nonobstant tout cela on
advertissement aveques quelques piesses de campagne
tous à voir loyl [l'oeil] à ce bien garder et prier Dieu qui
fort, car toutz les souldardz, tant dycy que
la declaration du roy surce faicte et pour garder de faire
d’Ambrun, je ne fauldroys vous aller fère la reverence et fère entres
commander aulx vallées de deça le Rosne et à tous les lieux des
ce XXIIIIe decembre 1573
encor n’est ce rien que cela au regard d’une
quelque capitulation entre les cappitaines de notre armée et les assiegez
Ladite armée ne feust deux journées loing d’Anvers quelle ne rencontra
et observer tout ce que vous jugerez appertenir
troys mois en ça ou environ, elle est affligée de maladie
synon, nous demererons issy [barré : i] en atendent mieulx.
en l’endroict de personnages qui se baignent à rendre au double s’ilz peuvent
le cappitaine Bessonnet
se rencontre en mesme temps, ce que pourroit avoir
recommande à vostre bonne grace et Dieu vous aye en sa
grandement necessaire.
quelquns de soliciter Claude Gras de tenir la
et sacagé lisle del Zante, cest aproché dix mil près Colfeu
A Cara se sont descouvert le XXe de ce moys grand nombre de cavalerie
a esté toiors et à perpetuité très huble et obeissant
responce dudit de Ventavon, je vous prie bien fort
et instructions signées par le greffier de la court ; et quand le sieur de Chastellard en parle
monsieur, vous maintenir en très bonne santé
plus affectionnez serviteurs. Ne sachant chose digne de vous, je prieray
de Carpentras, ce XIXe aoust 1571
oultre ce, je leur ay offert par le commandement de mondit sieur de
les soullaiger aussy les ungz et les aultres ; car,
monsieur (La Piese pa). Ie ne feux pas d’avis danfonser
compaignies de gendarmes estans en garnison en Daulphiné, estant arrivé à la court,
me ferés tant doneur madrescer vous commandemans,
au lyt. Sy le fet, je serès davys de fère voyr à quyequel
prenant le chemin de La Croix Aulte, il ne se tourdreyt point
esté expedié à Rome. Ie n’ay aultres novelles de votre
avoyr supplié me commander votre bon vouloyr pour
et de meilheur de mon ceur à celles de mon
Je ne vous dis rien de madame de Gordes
le Createur vous donner en sancté heureuse vie. De
deffaicte et mort du conte Martinengot, le
à Dieu que touttes les nominations qui se font pour le jourdhuy à semblables
couvers. Et atandent ceste honeur de vous voyr, je supplierey
estiez avecq monsieur le mareschal Dampville, comme
estoit prêt sur le sire Monay.
peuvent pas bien souvant donner certaine asseurence de
prie Dieu
compainies tinssent garnison pour la garde et seurté
sera contraincte de ce retirer ; et apprès Don Johan d’Ostrye faict estat datacquer Tunis
Je ney peu vendre aulcung vin
asseurées ce que jay fait car lon ma asseu-
le vous ferez parestre ; me recommendent très humblement à votre
pays ; jey à vous presencter les recomandassionns de messieurs de Mandelot
G deportes
ceulx qui porteront armes deffandues ou commettront quelques
vous plairra voysin des loups ou frequentant
seigneurie y ordonner taxe par mesme moyen, vous supplions
ne treuver mauvais si par
à la protection des subiectz de sadite majesté et de ceste stat, qui nous a meuz d’en faire ce que
vouloyr pour icelluy toute ma vie acomplir daussy
Quand aus bulles de Viviés données grattis, je nen vois pour
et prosperité longue et heureuse vye. De
vous plairroit mescuser ung chacun connoit assés le debvoir
couches de madame de Guise. Je finiray ma lettre par mes
vous donner
tresorier qui doibt peyer ceste compaignie se vouloir
vous playrra nous faire entendre votre
ung petit cartier pezant le tout huict livres, ung
de Vinay ainssi proprement vestue, il eust quicté et noix et
commence à me remectre et comme jey esté levé, ma femme
absence, je ne scay pas quelle responce
service, me recommendant très humblement à votre bonne grase, suplyent
ne ce parle que du mariage de monsieur de Vins avec madamoizelle de
qui nen a, à mon advis, que trop besoing.
monseigneur vous donner en santé longue et heureuse
Votre très humble allié et serviteur
chescung des acquereurs diceluy dommeyne certeins deniers par
Sainct-Vy et pour cause de quelques envieux, il a esté
très humblement à votre bonne grace, priant Dieu
Votre très humble très obeissant et très affectionné
Jehan de chaste
ne pouvoir plus et laultre pour trop.
Votre entièrement plus humble
Monsieur, je vous vouldrès prier que
Genève et quelque aultre lieux de la Savoye, ce que, monseigneur,
à servir, lesquelz jey payé. Quant à la chert
Alfonso d’ornano
de mes très humbles recommandations, je prie le
1571.
lhuyssier Prehault qui en prend
De Grenoble, ce XIe de sepbre 1571.
pour vous y tenir compaignie. Et si vous faictes long sejour
de Lacoste desireroit laccompaigner de son
monseigneur en très parfaicte prosperité et santé très longue
dadvis que y sen y alle, suyvant les propos quil vous pleut
cela de vostre susdite amitié audict sieur de Lessin ; qui est tout ce
cela de vostre susdite amitié audict sieur de Lessin ; qui est tout ce
des faiseurs de piques à cheveau qui me respondirent
à ce laquais pour les porter audit sieur president
à suffocquer, il avoit envoyé demander congé à sa Sainteté
bien que plusieurs de la religion, soubz ceste couleur, [barré : mais] eludront
vous ne serés ; et vous puys certeynement dire, monsieur,
actions tendront tousours à vous donner contantement
monsieur, qu’il vous doint la sienne et en parfaicte santé, longue et contante
grace à tous de le preserver de tout mal
De montenard
einscis que je desire et quil seroit requis. Je voudreys à voir moien
vie. De Grenoble, ce XVIe jour de 7bre 1571
S neville substitut du
Vostre mère
longue vye. De Grenoble, ce XVe de
commander, auquel ne fauldrons hobeir incontinant
journées jusques au Monthelimar où il prindra la poste.
quil desyroyt que vous feussiés, attendront du chastellain
daultres pareillement, vous promectant que je nynnoveray ny
de Bressieu que avés heu quelque resentimant de
Serviteur
Vienne, ce XIXe septembre
revienne que naye veu [barré : et] ou entendu que [barré : ce] cen est
votre très humble et obeissant
garday vosdites letres demye heure
monsieur, en prospère santé, lacconplissement de voz
damoiselles de Bonrepos et d’Anbel presentent leres
Bressieu, laquelle à ce qu’il disoit avoit affaire de moy
monseigneur, vous tenir en santé et longue vie. De Briançon, ce XXV 7bre
les mains, je prieray le Createur vous donner en
mest venu trouver ce matin et mayant mené à lesbat,
pour le respect particulier que scavés ; car, oultre ce que
mellieures selon la prerogative de leage.
parfaicte santé
foyn LXXV Lt
et brisent tous les meubles, ustencilles estans dans
avec prières à Dieu qui vous doint
Par mondit seigneur
de mon mary, me gardera de plus en dire davantage,
par mes très humbles recommandations à votre bonne
Guillestre ; et comme ceulx dudit lieu ouvriront les portes pour
chose, je vous prie faire tenir lincluz par la poste au plustost quil
particulier telle quil nest poinct de besoing les en rechercher daventage. Mon cayer
attendu quilz avoyent estez accordez pour nous, et que de leur
Saint-Germain-en-Lahie, ce XVIIIe jenvier 1574
ce retirés quelcunes de compeignies
a faict à Nions à cinq ou six mil livres du
de monsieur de Langes, vous assurant quil y a une infinité
peu entendre d’autre gens que le roy se ferme à cela
pour avoir les mandementz pour faire monstre à votre
acompagnez sans faire estat des forces des comunes,
tropt mieulx le pays que moy, qui est mal aysé pour la cavalerie
trois centz escus et comence à paier le droict du collège des seigneurs cardinaulx,
monsegneur, vous donner en perfecte santé très longue
font ordinairement ceus de la relligion dans le dit Contat
P evesque de Gap
longue et heureuse vie. D’Embreun, ce 27e
Baptiste de Simienne
ses humbles recommandations à vostre boune grace
se retirera. Sil plaist ausdits sieurs du pays demploier mondit frère pour les affaires
toute ma vie en execution de tout mon pouvoir, aiant
sont montés du Comté si ault avec le reste de leurs
des cinq cantons, avec lesquels il estoit mal. Surquoy, ledit colonel Heidt
si nous adversaires se prevaloient desdites charges ; ce que a esté
dernier. Il na peu gaigner le mesme poinct pour la companie
et nous voloir aider de votre auctorité et faveur à toutes les resformations.
Ce que ie vous en puis faire entendre à presant est que le roy envoye cinq
votre bonne grace et la presidente aussy. Priant à Dieru,
que lesdits gentilhommes estoient dadvys de garder le château et desmanteler la ville,
serviteur
Votre très humble et très obeissant
sur peyne de respondre de la perte dicellui qui seroyt advenue par
maladie de monseigneur de Savoie et se dict que les medecins
service et son honneur en telle recommandation que
le mesnaige à la coustumée, duquel je vous diray mon
remuementz. Mays sa majesté y a si bien pourveu que tout cela commence de sestaindre, et est-on
maladie de monseigneur de Savoie et se dict que les medecins
serviteur
et madvertira sil survient quelque chose. Jeusse bien
et my ayderay à mon pouvoyr. Il madvertit aussi vous
laissée ung coup, elle est deliberée sachemyner
voisin à vous faire très humble
crever et mourir pour le servixe du roy et votre. Monsieur,
Claude de Turenne
royne sa mère, dont il vous en donnast advis par un forrier ou aultre de la maison de monsieur le mareschal
darmes establies en garnison en ce pays coimmectent. Nous
supplirons le Createur quil vous tienne en sa saincte garde.
Bonnard et à ladite Vincente, ledit consul, presentz et assistans sept
destre pendus et estranglés et aux despens et fraiz
adviser.
que me recommande très humblement à votre bonne
les meins, et à ce je feys requeste à Dieu vous donner
volunté avec voz commandementz, lesquelz je
Je prie le Createur vous avoyr
reste, monsieur, ce que je vous puys dire, que jay aprins de la court, sa magesté
toute poursuite. Il ma dit que les compagnies de gendarmes doyvent servir alternativement et parce moyen il ny
que après le grand contentement que les dames ont heu de remettre
esquelles on entre de jour en aultre, que je prie Dieu nestre
sur le commencement, oultre que dans quatre ou cinq jours, monsieur le marechal
Mon[telim]ar, le Ve febvrier 1574
vous aura informé monsieur de Chastellart, et en aiant ausy escript
ny sera faict ny plus ny moings. Je vous envoye aussi une
Autrement, navons moien de sortir le nez ors des portes
comme plus fortz en campaigne, ainsine [sic] que
y aye, de sorte quesperons maintenir tousjours nostre
neust esté que je me treuve malade et indisposé
que ledit espie ma rapporté, ilz ont aussi intelligence à Estoille quilz doibvent
quilz vous supplient très humblement de comander audit
de la trefve, comme ce quilz sexcusent de limposibilité pour estre peu
vie. De Grenoble, ce Vie febvrier 1574.
ilz ont de long temps congneu et leur ay faict dernierement
pour vous dire que jey eu moyen parler
le gast. Il saict comme jentens quelque aultre
ce VIIe febvrier 1574.
estre affectueusement recommandé à votre bonne grace,
men advertyr, comme plus amplement jay chargé ses deulx
pour la garde dicelluy audit seigneur de Rochechinard,
du don de la plus valluee [sic] de la terre de Jaunaiges que le roy a faict don à monsieur d’Evènes. Je ne scay pourquoy ny
Sauve, mais il nha enquores heu moien le leur
luy fist responce quil ne le lerroit entrer avec luy estoyent quelques
Vostre plus affectionné à vous honorer,
La Bastie avec toutes leurs hardes,
Votre humble serviteur
Notre Seigneur vous donner,
sorte quil ne vous porta aucune lettre de moy. Le present porteur est le
sans que ces messieurs de la chambre des comptes me
recognues et mal exhigées ; par quoy seroit de besoing de les bailher
de son innocensse et quil desire vous aller fère la reverance
dernier de ce moys ou premier de mars. Les letres
faudrè le vous mander. En a tendent, je me recommande
et que le tradiment se menoyt par ung des chefz ; lequel Achard
reusir comme je le desire, jactendrey de luy escripre pour son
jours avec Brunel votre comptoir et y avons mis quelques
princes où il a passé cy dignement et honorablement quil
avec ledit Bruyères. Il est bien vray que je fus vendredy à Sainct Gervays, mays ma femme na bougé deste ville quoy
que ceulx de La Chaisedieu feroient leurs monstres. Ledit religieulx
quil ne nous faul andormir soubz pretexte des trefves.
monseigneur, en santé ce que desirés. De Romme, ce IXe
et poursuytes costumières de fère eslever et marcher soubz
monsieur, vous donner en parfaicte sancté ce que bien
gouvernement , je vous ay bien vollu escripre la presente pour vous
monsieur de St Sernin notre frère, sinon, fauldra que Menis la fasse
allé à Bourdaux ; mais par le moien dun sien comis
sil ne vous plaict, monseigneur, leur faire grace
troys polles que je avois, ung de voz groz fromages que je avois
du service du roy, ne pouvant disserner le cueur des hommes et encores moings
Votre très humble serviteur
il vous plairra vous sovenir de deux choses : l’une
il vous plairra vous sovenir de deux choses : l’une
Jattens responce de quelques capitaines d’Ury aux quels
le plus grand plaisir que jaye pour ce regard est de
de mon mal que fet prezumer quelque longar de ma maladie ;
monsieur, telle santé et contantemant que
Ilz menassent le vouloir venir assaillyr.
autre chose pour le present, je fineray ceste par mes très humbles
à qui il faict lamour. Le goulter se faictz chez monsieur de Cessenaige.
Sainct André font le compliment des dites deus centz livres que
de mes très humbles recommandations. D’Apt,
Mandelot.
tenant telemant serés tous les passaiges comme si on
mesmes affaires nen hont pouint heu. Jay toutes
est de retour de La Rochelle où il a persuadé aux Rochelois
monsegneur, vous donner en très parfaicte saincté
ville de paier le nombre des souldartz quil vous plairra ordonner.
sera parachevée ; car ceste ville et ressort dicelle sont grandement menacées des cources que les ennemys y
pour havoir lesdits ducatz ; et à la fin, se voyans descouvertz,
bien humbles recommandations à votre bonne
de suivre le plus près que fère se pourra. Lordre
sera lendroyt auquel vous presenterey mes humbles et très afectionnées
nous retirerons ce bien de vous voyr en ce lieu à
nous sommes atendant ce quil vous plairra nous commander pour le regard si
aussi la charté des vivres et que bien peu
sieurs de Mures et de moy, je trove les dis sieurs acordés
bien garder et de descovrir avec diligence sil
ce XIIIe de febvrier 1574.
examiner, car cest chose qui deppend de votre aucthorité ; et si ladite
faire entendre comme je me gouvernerey en Daulphiné pour le regard de la surcean
qui se passera cy apprès, je ne fauldray vous en advertir, presentant
vous doner,
comme ilz font le bruizct, comme verrez par une lettre que jay receu
Poissi et ny a que deuz jours quil mit une depeche
satisferay suivant ses memoires.
ledit Pousin, ny que vous puissiés y faire venir les vivres necessaires.
ont encores imposé tailhe à ladite cure et la me font
monsieur, en parfaicte santé, heureuse et longue vye. D'Avignon le
La Bastie Neufve, au retour de laquelle, Labarre fut blessé par ung des
que lon faisoit de la venue du roy en ces quartiers, tant
advient rien, je diray tousiours que plusieurs
que sur les remonstrances du conseil politiq, la court ferma
monseigneur, par bouche que par lettre, si Dieu promect que votre comodité soit
Monsieur, jey receu votre du XIIIIe et par icele veu le retour de monsieur le mareschal
puis quil sont au roy, car lon ma dit pour asseurance que
je faire scavoir, synon que de peur que ne me reprenez
vous feray plus longue lettre, fors que je
Je vous envoye le despeche que monsieur de Glandaige me
Createur vous doner,
supplient très humblement les exhempter
Vostre à jamais plus fidelle et plus
Je masseure que vous estes bien attendant des nouvelles de monsieur le mareschal de Damville de toutz ceus
Neufve de Advignon, lequel Garach
daussy bon cueur que me recommande
monseigneur, vous tenyr en saincte, longue
comme je ferey de tout ce que surviendra daussi
votre bonté et benenité, vous leur ferés ceste
nous ferons bonne garde ; qui sera lendroict que je me
vie, il fault encores que je m’entretienne d’accoutrementz.
ces popullas, de quoy vous en prions très humblement come
et vie hereuse. Cest du Monestier, ce dix septiesme
audit lieu de La Roche et finisent ruyner leur
prins telles racines dans le cueur de beaucoup de gens quil
Vostre très humble et obeissant
Les consulz de La Terrasse sont
de me commander ce à quoy je seray propre pour vous fère service et je
calamité nous allons tomber, cessant dun costé le labouraige et le trafficq de lautre.
XVIIIme fevrier 1574.
amys se rendra en toute seureté à Valence, ce qui seroit difficille à ung aultre, car les ditz ennemys sont jourt et
que je luy ay faict de cent escus sol., quil at mys entre
depend de votre prudence et commandemant. Comme hyer,
sera bien tost. Il y a quatre jours que, voulant
mes letres de coumitimus, car cela e[s]t passé ainsi. Il met veneu bien
et mesmes à vous, monsieur qui, avec tant de pertes
nombre de voz humbles et plus affectionnés serviteurs. Mondit
espryt.
Claude de St Priest.
là part où serés exprès le sieur du Van à ses fins.
Chorges mardy dernier et sen alla à Sygoyer près
affectionnez recommandations à votre bonne grace et prie Dieu vous
Votre très humble et hobeissant serviteur
Votre très humble et hobeyssant serviteur
comme vous scavez trop mieulx et les moiens
lennemy. Des moyens davoyr deniers passés des deulx moys
de letres. Mon nepveu Baltesar ce porte ausy
monseigneur, en parfecte santé, très longue et très heureuze vye.
depuis hier digne de plus longue lettre ; et supplieray
contanter du devoyr qu’a faict le païs, je dis toutz estatz,
J. de Buffevant.
me rezequer le nombre des souldatz que maviés ordonné,
avoir et tenir en sa saincte garde. De Grenoble, ce XXIIe
de lennemy et demanderoient des forces de cheval et
pleu de luy dire touchant le faict de la cappitenerye du chasteau de
de velours mochetté toute couverte de grandz pacementz
longue vye. A Vallance, ce XXIIIe febvrier [barré : 157]
serviteur
je supplyerey le Createur,
Votre asseuré amy à vous
icy quhomme qui soit, et qui le faict bien, et religieusement, monseigneur, il seroit
se que je croict qui ne sera bastable pour les
et desiroient les avoyr. A ce que je ay antandu, ilz
monsieur, qui vous aye en sa guarde. De votre maison
de La Falaize sen retournera bien tost et par luy, je vous escriray bien
afaire faire bonne garde et ni ont demeuré que neuf jours,
Voilà tout ce que jen est peu tiré. Quant à nous aultres,
Voz très humbles et très obeyssans serviteurs
Je ne say sy estes adverty que ceux de
ne dezire aultre choze le cappitaine Ferrus et nous aussy.
huguenaus à St Maurice et Vinssobres, nous avons
très humble service
sans avoir forfaict ; et comme le melleur droict a besoing dayde,
humblement, messeigneurs, quil vous plaise me
et à vous aussy. Je prye à Dyeu quy me fasse la grace
servir de moy en ce que vous cognoistrez que jauray
Rome.
prego di mandar me la sopra detta chomisione per
De Paris, ce VIe juing 1572
ville accompaigné de quatre à cinq centz chevaulx. Il vist
pansant à présent près de vous et pour ce coup n’escrips
je feray au mieulx qu’il me sera possible ; et survenant
afin que monsieur de Saint-André ne subisse point seul ceste ennuye
de laquelle nous sommes dépêchés pour la renvoyer bien
besogne de nouvau et en temps que les lettres de
honeur de vous apartenir de si près, comme de la bonne opinion qu’ilz en ont, mais
Guillaume Eme
Malleras, arriva, venant de Romme et s’en retourna en dilligence, estant prévenu
de Bouloigne. on faict plaisir au roy de le laysser seul. nous ferons cependant la court aux reynes.
occasion que me sembloit bonne de soliciter les deulx
sa majesté, toute occasion de se louer de tant de courtoysies, desquelles nous sommes
quant à mon fait de Dieppe, il ni a rien de résolu.
pour aller trouver le roy. Je vous supplie très humblement de faire tenyr à ma mère les lettres que je luy
De Neufville
avez faict et par ainsi avoir ledit capitaine et son frère pour-
biens, autrement qu’il luy dénonce la guerre. Cela nous
cheval que on luy pourroit envoyer. Nous pensons que avant
ce qu’elle peut pour retirer des consentements de plusieurs églises
de Thurin, que je vous ferey incontinent tenir
requis, en commettant le premier advocat de
et de Sainct-Marcellin pour ce que je cognoys que de mon droict
Ce premier juing [sic] 1572.
voz vollontés et serez obéy de tout mon cueur, duquel
nest que vous le luy donniés la commodité de
Votre très humble et
leur tesmoignent. En fin, monsieur, je vous puis asseurer sur mon honneur, que ladite reyne mère du
Serviteur
Monsieur, vous augmenter en heureuse félicité ; vous saluant de mes très humbles
Monsegneur, vous doner très heureuse et longue vye,
votre intention ; et nestant ceste pour aultre, je la finiray par mes
et mescontentement ; et parce, Monsieur, que cella deppend
que je nay peu satisfère à votre vollanté, mès jexpère que
déscriées et les escuz remis à LIII sous, et les pistollets à LII.
escripre, après avoir pryé Dieu
à lencontre de la Morée, estant l’armée chrestienne
de dire et se louer qu’elle a faict toujours pour vous
rescript. J’ay veu ce matin monsieur de Cabanes
les particularités que plus amplement je vous avoys tenu adverty tant pour les dis compaignies
Ledit gentilhomme a esté despeché en dilligence par
accompaigné dautant de bonne santé que je leur en souhaite.
voutres très humble et houbeyssant
païs et de seigneurs fort cortez, qui nous ont
Serviteur
Monsieur, revenant d’Alières ce matin, jey receu votre lettre. Je ney poynt ouy
mais affin que j’eusse moyen de me rembourser de ce quay
Duvillars
Votre très humble et obéissant
Lodovico Birago
escrire pour cest heure, priant le Créateur
à votre bonne grâce, pryant Dieu
reistre chacung, toutesfois à ses despendz, aussi ce
très humble service
conseiller, auquel j’ay pryé et donné charge de négotyer
Votre très humble et affectionné
contante vie. D’Apt, ce XIIme juillet 1572.
grâces et de madame de Gordes et de mes
vous avoir supplié me commander vostre vouloyr
Ilz disent qu’il doibt faire quelque voyage
Je ne scauroys dire, monsieur, le regret que j’ay de la malladie de monsieur
sceust faire jusque icy. Il n’a encores aulcunement touché en ses trésors. Il faict venir de Caramange
bon ceur que je veys prier le Créateur
de Sauve l’estat des arrerages qui vous sont deulz et
je puis mes affaires pour m’en retourner au plustost, cependant
m’ont mandé qu’ilz ne scavent que ceste
en ladite principaulté, jouyssent des biens qu’ilz ont en terres
on fecte de vintedeux veseaus venant du Pourteungal et
nous donner et me commander ce qu’il vous plairra que
me recommanderay à vostre bonne grâce, priant Dieu qu’il vous doint
Ludovic et luy. L’on ha promit la seigneure
Monseigneur, en santé, vye et longue. De Gap, ce
assés pour elle. Ie creins for, monsieur, de vous yn coumoder des votres, mais sur tout
guerre à monsieur de Rosset et quil nous en coutera. Je vouldroictz que
et fidelle servyteur
et les ay asseurés, soubz la faveur qu’il vous plait me porter,
trépassés, j’estois content présenter quelque bon homme d’Eglise
hut son estat et me samble que cy son frère estoit averty quil
que je porrey apprendre, comme celluy
prendray garde que ceste ville continue en la mesme paix et vivre
Monseignheur, vous donner sainté très heureuse et longue vye. De Lyon, ce
que j’auroys plus d’envye à ung partaige que non
qui me tient et sa mère en prier Dieu luy doint ce que
en grand peine de la senté de monsieur le president
à madamoiselle de Moneri la main. Ie
la présente, en prandre leur bonne part. De Gargas, ce XVIIIe
de Briançon se trompoit de beaucoup de dire que les droictz desdits
partons presentement pour aller au Vilars d’Arènes. Si je les
Votre plus affectionné et
voye icy mes humbles recommandations
avec ledit commissaire à La Pérouze, qui vous ira trouver au Villairet,
ledit seigneur. Du costé de Bourdeaulx passsa par icy dimenche le
ce que vous en escriviés à monsieur d’Hourches, qui est de
Votre très humble compagnon et serviteur
lequel tant auroyt esté procédé, que ledit
de fère pour moy et que ce quil an avoit fait
ne ma point encores faict de responce à ma dernyère lettre.
avecque ce petit mot pour vous supplier très humblemant
à jamays.
chasteau sans nous avoir parlé, et s’estoit résolu avec nous
Votre très humble et très obéissant
Rousset
mander ce que le roy a faict pour la procuration de l’estat de
ses très humbles recommandasions
qu’il n’eust jamais mis mondit sieur son frère en jeu sur votre
Meyre, pour luy compter la maladye de mondict
qui est en part avec ledit sieur, est en sa mayson, lequel, quoy qu’on luy
envoye la requeste de Boigniol avec les
Sainct Maurice
derrière, monsieur des Adrés n’a peu ny volu desloger qu’il n’ayt heu
puisse dire, jay obtenu lettre du roy et de monseigneur
pour encore nous naurons point de guerre avec l’Espagnol, et
Monsieur, an santé, très heureuse bonne vie
monsieur le baron d’Alemainie pour vous en suplier de
des chevaulx qu’il ne sont encors venuz. Sy
tout ce que vous puys dire pour le present. Jey seulement regret que
escrit que le pape ha mandé levesque d’Assisi
Vostre très humble parant et affectionné serviteur
du roy de Navarre. Lon est en dobte s’ilz esposeront
Gibert
ou à Jonages ou bien à St Saphorien, pour, puys après,
de vous escripre, je fineray la presante, après vous avouer
Il mescript aussy par la mande au pied de sa lettre, que oultre
point de faulte de dilligenter tout issi et scarrert à celle
et feray pour deux jours ou trois au plus. Il nha
daussi bon cœur comme je sallue voz bonnes
de tiercellet. Je vous supplie, monsieur, faire donner ung
qui est parti ce jourdhuy de Romans
y a esté procédé et croy que l’asseurance est desjà telle en eux qu’ilz ne
que cant il en est grande saison don, monsieur, je
nostre daulmaige, mès aussi des gens de guere
envoye trois pains et deux langues de beuf.
hencores quatre cofres et quelques aultres ardes. Je croys
longuement contre vous, mais je m’en anquerray au vray].
centz hommes sur la place. Ilz ont renvoyé force privés soldatz après les avoyr devalisés jusques
Verdonnes de lordre St Bernard par le rapport qui
Vostre très humble et très hobeyssant
nouvelles de Flandres que peult estre aurés
repentir.
que le lieu de Marches est dans le ressort dudit seigneur
caier diselles. Ilia quelque tamps que ian dis un mot à
Dans le pacquet de mon cousin de Chattelard, yl ni a point
faict le voyage. Je ne vous ferey ceste plus longue,
cinq ans. Monsieur, il est bien certain que ceulx
Monsieur, en bonne santé longue et contente vie. A Marseille, le premier
car nous en estions en ce pays presques en [barré : arme] alarme,
G. card[inal] d’Ar[magn]ac
cueur service, que je presente avec mon frère noz plus humbles
Vostre humble et ancien
escrit et prié me trouver et assister à la rédition des comptes
me souviens bien de ce qu’en feut proposé à noz estatz
presentement pour men aller en ma maison d’où nespere bouger sans y
vous plairra de me commander, je vous envoye une
pourroit estre, lon congnoisteroit quil y pourroit avoir du
permettre, qui me faict vous supplier bien humblement
et que au contraire, le faict luy a esté du tout
mainz, je supplieray le Createur
Vostre humble et au
que j’alle fère ma monstre à Viene et que
avant que Michalon arryvast à la court.
responce du roy par le sieur de La Molle quil
lettre menvoyer de remersiemans du service que je faisoys
Di Vostre eccellenza
survienne, pour ce que ceste maladie est fort dangereuse
De Paris, ce Ve aoust 1572
[v°] se noya comme l’a escript madamoiselle sa femme, laquelle
et très huruse vie. De Grenoble, ce Ve aoust 1572
le pays de Saluces luy a donné mil escutz, lesquelz,
L. de Brianson
Serviteur
monstrés partial, ne permectant qu’ilz puyssent jouir de
du roy du XXXe du passé, mais j’entendz que ce fut
garde. De Grenoble, ce VIe aoust 1572, de
mercie très humblement, et à madame de Gordes aussi, des biens
ranfourssé pour aller an dit Jaunages et S[ain]t Prie.
très humblemant les mains, je preray le Createur
ne soyent levé, car ont a entendu comme il
de Rosset. Sil ne m’envoye argent bien tost, je ne porrey achepter
de Pomet, nust esté quil est bien fort malade
vous donner
affection j’ey marché à la court quand il a esté question de quelque chose
nouvelles, cregnant quil ne luy soyt venu quelque
Monseigneur, vous [donner] en parfaicte santé, très longue et très heureusse
Voz bons frères et amis les gens tenans la cour du
nous a randus tardifs et lans ; il ma samblé bon de la
sera rien et ny paroitra nulemant. Tous ces petis
de toutes choses. Je suis très aise monsegneur de vostre guerison et très marry
pour assister aux comptes de monsieur d’Aubignan
Monsieur en très bonne santé, longue et heureuse vie.
au commancement de laultre. Dieu luy en face la grâce, affin quil
Colombière, passant icy vandredy, me dit mavoyr escrit
Vostre très humble et afecxionné
Voustre très humble et obeissant serviteur
De Lion, ce Xe d’aoust 1572
F Boffin
Laval]. Je vous diray monsegneur que vandredy et
1572
Bref nous fairons la guerre à leiul. Bien prétandons
Vostre très humble et très houbeissant
serviteur à jamais
aussi de voz bonnes et justes actions. Je voudrois bien
et tous les jours saugmentent, et Dieu mercy, cest sans
lequipaige que peult estre seroyt bon quilz feussent, mais pour ma
n’en reluiront que devantage ; ce que outre l’expérience
nepveu et serviteur
si à propos et crere que ce nest point [mots barrés] à faute [ajouté dans la marge : de bone volunté] de
de mon lieutenant. Ce courrier ce fait
pendant, voyant qu’ilz alloint après monsieur de Morvilliers,
vous donner
année. On discourt diversement en Italie de
et aujourdhuy vont audit Allières avec ma fille Agnières.
Hardy
volonté et discretion. Et nayant icy chose [barré : digne] de noveau
Votre bien humble et obeyssant serviteur
et puis prendre lair des champs à St Jehan de Moyren. Il
l’os fut rompu, ce qui ne se trouva et estoit
avoit jà esté sagnee et prins medecine, de sorte que
Vostre très humble filz et très obéissant servi-
Vostre très humble filz et très obéissant servi-
recommandation sera de obeyr à vous commandemens et prier
Monseigneur, en très bonne santé contente vie. A Grenoble, ce
antièrement comme plus particulièrement avons dict
Vostre bien humble serviteur
aporté les lettres de monsieur de Bellièvre que
vous aurés agréable que telle oeuvre se parface et aux
à Gargas pour porter ceste lettre à madamoyselle de Caseneufve,
Votre à jamais très humble
seur à iamais
à voz bonnes graces
vous doint,
Grenoble, ce 19e aoust 1572
Monseigneur quil vous doinct en parfaicte santé, longue et heureuse
Madame la contesse de Grignan se fache fort de ce quil
prierey le Createur
Lyon pour quelques affaires siens. De là, il mectra une despeche
prieray Dieu
Coste quil n’a jamais entendu que de cinq mil
mais aiant esgard à la dignité [barré : fesalt] le tout dissimuler,
d’Hourches mon frère, masseurant bien quil vous
Loubière. Il s’est tenu durant ces troubles passez à
vie. De Vienne, ce XXIIe daoust 1572
beau frère, quil fit tant envers son père
[v°] en labsence de monsieur de St André. Ie tasche de
Votre très humble et très obeissant serviteur
esperant entrecy et ung mois deviser de cella et dautres choses plus
aportant provision d’ajournement personnel par devant la court
lettre quilz vous envoyent. Et encores que je leur
de sainct Privast sen vont aujourdhuy. Je ne sey
cueur vous obeysse et de telle voulunté que je sallue voz
esté sans vous aler baiser les mains et à madame et
de la religion ne bouger de leurs maisons et croy que
Artus Prunier
vostre bien humble et bien afectionné
il s’en fasse expedier actes affin que iceulx veus, il
aussi à la personne du roy. Voylà comme nous humeurs nous
sans aulcune espèce de changement pour le cas survenu. Ce
aoust 1572.
vous contanterés de ce que ferons modestemant et sans
Prunier
voullenté. Monsieur, en atendan d’avoeyer de vous
presente en me recommendant très humblemant
1572
anticiper leurs logis et de fère corir ung bruit dung chemin et
a receu bone chère de leurs magestés. Le recommandant
servise Mandelot
Moseigneur en très parfaitte santé très heureuse et longue
tout seux de qui jay reseu plaisir le mieux que jay
bonne grace, de madame de Gordes et de tous mes
Vostre très humble filz et très obéissant servi-
Magestés vous avoint faites despuis du XXIIII du passé,
Di vostra Eccelenza affettionatissimo per servirla di tutto cuore.
dre. On la vendu cinc escus. Voilà Monseigneur, ce que
de vous, ie me recommanderay très humblemant à vostre
leur la remonstré souvent que votre vollanté est que nous ne soyons
conservé au plus grand hasard, jespère en luy quil nen
chevallier, le priant bien fort que, puisque le Grand
monsieur, j’ay esté averty qu’il s’est retiré ung ministre
quant il fut tué hors la ville, comme soudaynement je vous tins adverty. Monsieur d’Exéa m’a dit qu’il en
par arrest du conseil privé du temps du dernier roy Françoys,
scollation comme enusans je en ay adverty les
de la court, sadite magesté ma despechée la letre
louenge. Je croys monsieur que vous estes adverty
escript quil eust esté bien louable de faire ses fraictz à mes despens,
Monsieur, en très bonne santé, longue et hereuse vye au Monteilhimart, ce XXVIIIe de
navés honmes en ce monde quy de meilleur cueur
daussi bon cœur que je prie le Createur après avoir presenté
monsieur le conte de Tende dont je loue
le Createur vous donner en santé heureuse très longue vie. De
de bien que de continuer la bonne vollunté quil vous a pleu
recommandé à vostre bonne grace, je prye Dieu vous donner,
où il sest journé suivant des recommandations
vie. De votre maison à La Motte, ce premier jour doctobre 1572
(qu’ilz appellent) desquelz s’y en est treuvé bien assés, et mesmes
Vos tres humbles et obeissans serviteurs les
de Portes quil vous en a escript, comme aussy monsieur de
de sa maison.
en leur faisant fournyr à leur tour ung catoulique feable, ce qu’ilz font. J’ay faict
les Allemandz seront conduictz en Allemaigne et toutz avec leurs
Monsieur du Pouet et quelques aultres se sont
assés simplas et luy sestant catholisé, messieurs
du pain commung couste trois liardz et va tousjours
prieray le Createur
Monsieur, en parfeytte sancté loungues et ereuse
Sur ce [barré : mons] actendant vous commandementz, je prieray
Votre très humble et très affectionné serviteur
menasse, concernant la religion. J’estime qu’on vous envoyera la
De Grenoble ce IIIe doctobre 1572.
eslargir tous les aultres prisonniers en nombre de
estoit attrapé, il ne tiendroit jamais roolle ny contrerolle.
qui se monstre non moinz affectionné à votre androict
vous donner
avec vous ; et sur esperance que j’ay de bien tost vous
votre dict frère. Ilz sen veullent obliger à vous payer toute la
Vostre très humble et
bon ceur que je prierey le Createur
qu’ilz doibvent combattre, et que Louchaly espalmoit son armée en la
de se opiniastrer, fortifians leur vile de toute monitions et rempars,
qu’il souffira de fère crier le surplus, car je ne [fais doute]
yssy et aveques luy Monsieur de Furmeyer, lequel me dit quil
Nysmes et ace quon dict les huguenaulx sont
Ie crois bien que ce sera au plus tart, Dieu aidant,
moyen vos randrey très humbles remerciemantz
Et despuis ledit advertissement, nous avons heu quelque
y envoyer monsieur de Merieu avec de forces, il en purgeroit
le corne droit, et [barré : lambassadeur] le general des Venitiens
pas, ne luy avec. Et se survient quelque aultre chose, ne fauldray vous
[Réponse de M. de Gordes]
suis tousjours doubtée qu’il ne vous porte domage de les
serviteur
Mandelot
Et ne sachan autre chouze qui meritet de vous
[dessin d'une croix à six branches]
de l’argent, que l’on a donné ceste larme expressement
me donnet avis que monsieur le mareschal
catolizés, pour de tant les descharger de leur cotte, bien que je ne me veulhe point
corrier venant de [barré : Romme] Itallie que porte nouvelles de
le chevaucheur fère courir exprès ce paquet, afin que messieurs
le chevaucheur fère courir exprès ce paquet, afin que messieurs
Votre humble voisin et [barré : aff] serviteur
elle treuvera mes très humbles
soubz l’hobeyssance des edictz de sa Majesté, pour ne guaster
vrai moyen pour me accomoder vous aller
sa majesté ; et comme il se sentira pour se pouvoyr tenir
darriver de Gordes. Présentement, les enfens
rien. Ung des gens de monsieur de Portes qui
fassiés estat de mavoir pour personne quy dezire vous respecter et fère
Baptiste de Simienne
Madame de Cazaneuve et la grace à Dieu en bone sancté
de plus en plus de voz commandemens et du très humble et fidelle service que je
ordonné desdits parties et pour ceste cause, il me semble
et n’y veirent aultre qu’esfroy de ceulx qui pensoient qu’on
Pierre de Ponteves
de ce que j’escrivoys qu’il y en avoit une des deus dattée de Moueram. Je n’ay encoures eu la responce de la lettre qu’avés escrite à monsieur
Votre à jamais très humble et plus
audit lieu malade et quil esperoit incontinant quil pourreyt
servyteur
le XIIIIe jour d’octobre 1572
servisse très bien humble et de ma part, autant que gentilhome de
affectionné serviteur Truchon
Baltazar Ollier
Spagne et autres lieux. Mon nepveu et moy
lendemeyn de votre departement, dans lequel estoyt la
Votre très humble nepveu et très obéisant
nouvelle. Ceulx qui en sont comme Venon, Pecat
à vous faire service
plus seur quil luy seroit possible avec le nombre de soixante
et Anthoine Morfin, commis au debitement en gros et
et obeissant
revencher auci mal que jay fait pour le passé.
mes compagnons me rendre vers vous s’il advenoyt remuement.
qu’au Champsor y en a dix et huit ou vingt. Ayant comuniqué la letre
et prie le Createur vous donner santé prosperité très longue vye.
me despanser en voz letres
mes cousines de La Pierre, de Chastelard. Letans est
serviteur
remectant aux susdites lettres et me conrey pour
despuys huict jours ont vendu de leur bien pour
d’Orenge, et le nous jecter dessus, avec quelques aultres choses
pour men acquicter le mieulx que je pourrey, ayant en premier votre
ce XXIIIe octobre 1572.
le Créateur vous donner,
Je vous baise les mains très humblement et vous donner
Vostre plus parfaict amy et
leurs letres depuis mon partement où je les laisé an
suplie le Créateur qu’il vous doint
qui en vient de Vallance du quartier dambas ; faisant fin, priant
de son bestail, l’autre partye il faict manger
De Buffevant
bien.
et n’estant ceste pour autre, je me recommande etc…
mettre fin à ceste cy, par mes plus humbles
de voz très haultz et généreulx désirs. A vostre mayson du
au préjudice de mon commissère qu’en a informé, et de mon chastelain
de ce que n’estes paié de vous estat ; et ne
protection ; et je vous demeureray obligé de ce bien comme
Monsieur avec les siennes très sainctes, très bonne heureuse
P. de Simianne
vostre bonne grâce, priant le Créateur vous tenir
garson destable come est dopinion mondit sieur de
il faira. Aurreste, monsieur le cappitaine Maire qu’avés veu
chose qui mérite vous estre escrit, je vous bayseray très humblement
comme adviserez. Je n’ay receu encore aulcune nouvelles de monsieur
des meilleures maisons de ceste ville. Monsieur le légat
Vostre très humble serviteur
Créateur qu’il vous done, en parfaicte santé, très longue et heureuse vie.
de sorte que s’il y en a pour moy, ne les puis avoir qu’à son
toujours en sa protection et sainte gâce pour
mandé. Il m’a respondeu la vous garderoit et
que j’en avoys coment de moy mesmes, ce que j’avoys jà faict auparavant
devant que de passer c’est an. Je veux scavoir s’il faudra
pour les affaires qui sont à présent en France en contreverse entre les deux
havoir quelque récompance de la grand despance qu’ilz portent
Montoyson.
Votre très humble et hobéysant à vous fère service
et atendan, je finerey septe de mes humbles requomandations,
voir et sentyr en se dict page auquel m’en
rettour du porteur, car ma responce eust bien manifesté cy
l’avoyent recherché et pressé d’accepter la moytié de
très humble service, à quoy me trouverez toute ma vye aussy affectionné
car ilz sont tous, jour et nuyct, de guarde, et sy leur hey retrenché, de troys
et dict-on quan ceste occasion, on est en traicté de viente
Vostre très humble et plus obéyssant serviteur B. Olier
eschappera. Il ne s’y fault fyer que de bonne façon et prenez bien garde que sur
a bailhé ung votre pacquet, passant par ici du VIIe du présent.
Esguille
de fort bon cueur. Il leur dict qu’il vous escriroit et
comme filz.
Bressieu
vie. De La Terrasse, ce premier décembre 1572.
vous donner
des habitens, sans nul excepter, sont en bonne volunpté
que à chesque cousté de l’austre méson
mais puis qu’il n’est riens de la mort de l’empereur dont l’on
employer comme on dict jusqu’au coulde. Je vous supplie tres humblement,
advis et conseil, auquel toute ma vie ie désire
Votre bien humble amy et serviteur
vostre que pour leur bien et reppos du pays.
garder en bonne santé et heureuse prospérité.
service. Je vous fusse allé faire la requeste et vous
votre très humble et plus affectionné serviteur
de Simienne Alle[man]
Monseigneur, en très heureuse santé, très longue et heureuse vie. De Dye, ce
B. Olier
Vostre plus affectionné parfaict amy
grâce, priant le Créateur vous tenir
faict sortir son père de sa maison, ayant bien
quelques parentz qu’il y a. Il a esté prins prisonnier
de La Rochelle, encores pour ceste bonne foys ; pour
conduyre le tout à son honneur et gloyre. Et en cest endroit, je
De gargas, ce Xe décembre 1572
nouvelles, me ferez fort grand plaisir, vous priant pour la fin croyre que je vous
arresté à Naples, y attendant nouveau advis du roy
X décembre 1572
esté en grande pouvreté ses jours passés pour la grande
commandée. On ne vous veut accorder la levée d’aucunes
vous doner
que j’ay faict une pouvre acquisition pour vous sus la
Dieu m’assister, vous pouvant dire que pour
monsieur, en santé contante vie. De
François de Simiene
S’il est là à Grenoble, quelcun de voz gens luy pourra bailler ma
cause que je ne ay plustost et non pas que voz lettres ne me
infinyment de vous et loue [le] trètement qu’il a receu
lui en parlay, ce fut le jour qu’il partit de ceste ville
plaira d’ordonner. Voylà toutes les petites nouvelles que
flans, disant les ouvriers qu’elle ha d’espesseur sept
Lyon, ce XIIIe décembre 1572.
peult estre que ce soit après cet yvert. Il y a plusieurs de ceste
aussi acoustume de veoyr sceulx qui entroyent
les comptes de monsieur d’Aubignan envers messieurs
Germein courre le cerf, mais les roynes, ni messeigneurs
commis des estatz du Daulphiné.
XVIIe du passé. Voz lettres pour Grane sont sur le seau. Je ne
Monseigneur, qu’il vous doint, en parfaicte santé, heureuse et longue vie.
qu’il vous plaira m’employer et commander que ce sera
de vous fère responce de la lettre et mémoyre
long sésiours à Gargas pour avoir icy la
car ma femme me l’envoyayt à Aix par ung qui passoyt
Xembre 1572
Grenoble, comme monsieur de La Pierre estoit allé veoyr monsieur du Pouet, lequel il avoyt conseillé comme son allhyé et amy
et serviteur à jamais
à sa bonne grâce.
Voz très humbles et obéissants serviteurs les commis
Dieu leur donner la grâce pour la nécessité en laquelle ilz mectent
Votre plus affectioné à vous honorer,
Après plusieurs allées, venues, plainctes, bravades et déguysements,
et ung aultre de foin du vilage, j’ay voulu essayé
recommandant à votre bonne grâce et à celle de monsieur l’archevesque
Birague et yer fut enterré
s’appelle Sainct Germain et quelques aultres encores et ne voy point qui
sans sa licence expresse. Et de faict, sans madite indisposition, je y eusse désjà donné
Je ne faudray à vous advertir de ce que j’y auray peu
Monseigneur, que en sancté vous donne très heureuse et longue vie.
lequel a receu la lettre de banque pour mille IIIc livres
Votre très humble et très obéissant
Votre humble serviteur
comme je m’asseure, de bon accord, car mondit sieur le marechal
laquelle monsieur le cardinal tient qu’elle ne secourra aulcunement
Lavacine
esté guères moins de deux pieds, dont il n’est rien fondu à cause
jourd’huy, apprès midy.
Boyvin pour Moras]. Le bras du roy est, la Dieu grâce, bien guery,
Votre bien affectionné serviteur
numero, insoma non ha voluto fare niente, la
aulx bonnes grâces de vous et de madame
Serviteur
mieux que pourray pour veriffier si ie treuverois
se que je nay voulleu fère pour nous tenir tougours
pas ses financer pour leur payement et pour leurs appoinctementz
advis de leysser le courtault pie à la charrette. Messeigneurs
à jamais
bons mulets. Nous avons ung pavilhon pour metre
à la bonne grace de madame de Gordes
vous faire service
Anthoine Colonna ses jours passés partit de Gênes pour aller
nouvelles. Bien ma dict ung cappitayne
vous ay escrit cy devant, qu’il est necessaire que vous dressiez
ala aux toylles où il y avoyt une senglier qui
que je vous puys escripre fors que je vous baise les mains
chevaucheur de ceste ville. Ne saichant aultre chose pour lheure
court, questoit la cause quelles ne faisoyent que pleurer et lamanter journellement ; si
sieur du Pelloux. Et n’estant ceste par aultre,
très humble service.
de faveur pour moy pour vous addresser, mais il ne se treuva
prins car il est merveilheusement
alcuns biens. J’en feray informer plus amplement. Et pour
sur ce faict. Mondit sieur d’Evènes attendoit de partir ce
avoit ordonné des deux quelle men avoit retranché. Vous scavez
Je suys informé de bonne part que aulcuns
Pierre de Montguers ansien advocat,
De vostre maison de Saincte Jaille, ce 12 janvier 1573.
a bon besoing. Au demourant, monsieur, lon me mande de la court que
Vostre très humble très obeyssant
votre seigneurie adjoustera infiniment aux aultres obligations que nous
de Vamtadour ; ausy il[s] se çont seyzirs de Bouzas
darquebusiers jusques sur le bord d’Esrieu qui
disant de plus que Monseigneur, frère du roy, avoit eu nouvelles que ceulx de
roy ou pour le votre. Toutesfoys et quant Dieu nous fera ceste
Charles de Simienne
que maintenant les depences ne seront pas si grandes, dautant que je
Daulphiné venant du Lyonnoys ou passant par icelluy
q’uaiés veu monseigneur le cardinal de Lorraine qui vous
nommé Loys Lyous et laultre Mathieu Chabrières, comme aux derniers troubles
Votre très humble et obeissant serviteur
deus autres. Je ey encoure en vouyer querir
fère entandre. Finiray la presante par mes très humbles
1573.
très heureuse vie, vous saluant de mes humbles
avoyr supplié me commander votre vouloyr pour icelluy
près du Rosne et que les rebelles tachent de surprendre
ma mayson, et par mesmes moyen les exempter de la contribution
ou aultre, tel que myeulx vous adviserez, car en ce parlement
publicques. Mon homme nest encores venu, par lequel
noz droictz et vaccations quil a falu faire.
recomanderey très humblement à voustre bone grace.
lequel a prins le faict pourt me garentir comme il est tenu
premier jour juridic après les Cendres, auquel temps
serviteur
de faire tenir sa campagnie preste.
vie. D’Apt, ce XIXme jour de lan 1573. Vous naurés par
monsieur, vous conserver en parfaicte santé.
Votre plus humble et fidelle
supplie vous doner,
presenté mes très humbles recommandations à votre bonne grace, priant le
Votre bien bon et affectionné
Montoyson, ce XXme de janvyer 1573.
plus à vous faire toute ma vie très humble service qui
me doynt pasyanse é a eus grasa de connestre la
mais le temps est changé ; sy serois je aise qu’il eust
faire et leur sera faict leur payement par celluy que vous depputterez
oublier une partie de mes devoirs may je nay point [barré : pas ] de regret
de la court, toutesfois je n’ay voulu laisser de vous en
la fourniture dudit champ ne soit pas prinse en ce païs
vins et meubles et que il l’anvoie ses filies,
et mad dit que monsieur le marechal alloiet
B : Olier
congnoistrez que je vous pourray faire service avec asseurance que me
et ce XXIIIe de ce moys, je vous ay escrit par [barré : un autre] Colombat et par luy vous ay
pied qui accompaignent ladite artillerie, ensemble les mariniers, chose qui seroit cause
serviteur Furmeyer
son beau frère le vous faire entendre à ce quil vous plaise
asseura que le chateau de Cornusson sestoit rendu et ceux de dedans tous tués avec lespée et
à Vifz, ce XXVIe janvier 1573.
avant hiert en ceste ville, venant de la court, qui me dit que messieurs d’Evènes et de Laval
dernières lettres royaulx vous advertissans que je crois en
priant Dieu en très bonne et très heureuse saincté,
recogneu de monsieur le mareschal Dampville
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé, bonne
tant envers votredite seigneurie, que tous ceux qui de vostre part nous seront
fère entendre pour la charge que javois icy par sadite
en telle necessité d’argent quil m’est du tout impossible pourveoir au payement des
de sa majesté. Au demeurant quant aux IIII compagnies
vous tiendrez la main à ce quil ne se face aucune vente en ladite forest.
Veu, à monsegneur de Nemours ; et [barré : all] estans près de
baterie, nous pourrons plus esement voir leur contenance
Cugie
XVIe fevrier 1573.
yci encor pour lindisposition de la royne de Navarre.
suppliray le Createur vous donner,
marées sount petites, lons n’a grand opinion de la venue desdits
service, de telle volonte que je salue voz
precedante, il vous escripvoit et moy ausy quil avoit
je metray ce bien et obligation avec tant dautres que jay
De St Gervais, le 24me fevrier 1573.
de Cabanes quil avoit anvoyé vers ma niepce et vers
Dampvile pour lacister en ce qui se presentoyt du
presente, monsieur de Cublaize ma escript que monsieur
de son bons sens et depuis quil est mort. Ce sont novelles
quy est allée à La Rochelle, ce seroit impossible que ce pauvre païs de Languedoc peult
affection que de moy. Au demeurant, je remectz à vous
je prierey Notre Seigneur vous donner,
Quant à nouvelles, je nen ay point aprins depuis mes precedentes,
mal pourtée, priant Dieu quil luy doint et à vous
Francois de Simienne
peyne de ceulx qui sont à La Rochelle. Je prye Nostre Seigneur les
en ce parlement, bien nous apercevons nous quils
dix ans. Mais je cognoys bien que votre amytié
pour fin à la presente, après mestre recommandé bien fort à
Votre très humble et plus hobeissant serviteur
quilz font de sy beaux traitz, lesquelz à la fin leur tumberont sur la teste.
monseigneur, je supplieray le Createur vous donner en
seullement à Bourg en Bresse, où j’ay donné charge au sieur de Mandelot envoyer.
Pourdeaut
cappitaine Briant et moy avons parlé ensemble ses jours
Veaulne
des petites beches. Il y advoyt des grans bateaus quy
avecq laide de Dieu, que larrest sera en
guerre au contentement de leurs majestez et veuille preserver le
pourtoyent ung sac de pouldre pezant six lyvres. Les
de Chalancon et lieu de maison seulle ou bien à ung sien
adverty par le moyen du cappitayne Barate qui partyt du camp le XXIe du passé. Le roy est
a bien recogneu et croyons quil vous en escript) si est ce quon
Sommieres, mais je le feis sur ce que vous me mandastes quil deliberoit de
de mes très humbles recommandations. De Vernoux près Chalancon,
antreprandre, cella les arrestera. Vous mescripvés
lieu de votre gouvernement si par votre saige prevoiance il
sire Pierre du Rifz ma dit, quil neusse à me rien bailher
monsieur en santé, heureuse et longue vye. De Tollin, ce
ne le font pas à trop grand haste. Des autres nouvelles,
monsieur de Maugiron est encore de delà et assemblée vous vous en pourrez ayder pour
quelques gens de cheval et de pied et à ce que
aultrement ne porons satisfère mesmes
prinse du Pousin et se desesperoit quant
Et lasseurance que jay en tiendrés adverty monsieur de Gordes,
Monsieur, depuis ma lettre escripte, jay repceu celle quil vous
estant chose tant importante pour le service du roy et aussy
de noveau, ne ferons faulte vous en advertyr incontinent daussi
seigneur. Je ne vous en direy davantage par ceste,
commodité se presente pour parler de vostre affaire d’avec
le nombre aux consulz de ceulx qui ne sont pas
costé comme j’en ay heu le vent. Et atandent votre
ville et au château où j’ay trouvé une si forte resistance qu’il a esté
ensamble selle que m’avés escrit.
pour estre leur chef, les aultres disent que sera le seigneur de Monbrun, et
monseigneur, tout l’heur et contentement que je
enquoy alors je m’emploieray et satisferay de tout mon povoir ; et comme
des deux mulletz que le pays luy ont faict present.
Vostre bien humble serviteur et
advant le XIIIe du passé, où il y avoit ung pacquet
Votre très humble et aubeissant
L. de Brianson
vous m’avés escrites de l’armement
Votre très humble et très obeisant
de Gordes. Priant Dieu vous donner,
le bord du Rosne prez du Pouzin. Car par ce moyen ilz
bien grande necessité. Si la fortune vous dict
Escosse, Souisse et aultres onnt faict imprimer
tout sabbas. Ces jours passés, tous leurs chefz
garder, et sy ce n’estoit l’honneur de Dieu qui me commande plus que la
despêche que luy ferés. Je layssay avant-hier
de canon jusques auprès de la ville, voulantz
la fille que j’espere sera portée sur les fonds par mondit sieur
de Morvilliers. Quant aux nouvelles, si vous estes encor
donner en santé heureuse vie. De Lyon, le VIe mars.
craindroit comme la mort, combien qu’on ne lui impropère que ledit departement. J’ai
frère et serviteur
mes seigneurs de Longuerville et de Guise avoient comandé
que les huguenaulx de Daulphiné et Provance avoyent faict
mars 1573. Ainsi signé Charles et au dessoubz de Neufville
Gordes soit an bonne santé et an recommandant graces à Dieu, luy priant vous donner,
mains par la presante de votre seigneurie. De votre ville d’Embrun, ce
monseigneur, très longue et très heureuse vye. D’Embrun, ce VIIe mars
Vous aurés peu veoir comme par lettres du premier de ce moys monsieur
advis avec la lettre cy enclose que je luy escriptz, par laquelle
Votre très humble et hobeissante
tousiours l’oppignon de monsieur d’Apt et myenne. Nostre Seigneur
pourriés penser, et le nombre de
renger à la volunté de sa magesté
et me semble qu’il n’y a poinct de mal
Monseigneur je me rapporte à ce que messieurs
grace. Je prie Dieu qu’il vous doint,
nessessayres. Ilz desirent advoyr quelques estrangiers
sont icy vous presentent leurs humbles recommandations
pour parlementer avec Monsieur. Toutes ces nouvelles ne se
que je pourrey
ilz sont assés suffizant pour se garder, pourveu qu’ilz ayent ung chef
affectionné à vous faier servyce
icelluy toute ma vie acomplir d’aussy bon
qu’ilz sont an necessité de poudre pour les arquebuziers comme ilz monstrent
Monsieur du Pelloux me manda icy [mots barrés] par
endroict que l’occasion s’en offrira, vous priant bien fort vouloir
cart de lieu dissy que en attandant que sa compaignie sont
d’une maison à aultre, et est fort dangereux s’y arrester
premier reffuz de desobeissance et premiere plaincte qu’il en aura de la [barré : licencier
vostre despart pour aller au Valenctinouiys se qu’espère
Votre très affectioné amy et bon voysin
samedy des rameaux, et me prie de garder les pacquetz
le Createur,
Votre très humble et aubeissant
honnestes lors qu’ilz ont besoing des gens lesquelz ilz oblient assés
monseigneur, vous avoir en sa saincte garde et accomplissement de voz
Estre [barré : icy] ceans ce matin.
deliberation y fère acheminer ce que le cappitaine Coulon a
Il y a deux gentilzhommes ceans avecques moy qui ont porté
la mauvaise novelle de la mort de feu monsieur
lettres, je vous diray que je trouve bon que vous reteniez pour encores
denrées ou bien les assigner sus lieue ou mandementz qui se trouverront moings
Votre très humble serviteur
ce que j’espère faire maienant sa crainte. Dieu grace toute
pour ladite demoiselle de passer oultre et par-dessus lesdits memoires,
serviteur
et service du roy. Dieu vueille que cela se face, lequel je supplie
de l’eau ny en aultre lieu que je sache. Monsieur le mareschal n’a rien encores
qu’elle l’eut et m’asure que l’avoir purgée luy an a fait
leur fossé du costé du Rosne et se promectent tougour
De Chateaudouble, ce XIIII mars 1573.
Monsieur de Metral
Votre très humble et très obeyssant
qui sont ceux la. Je vous ay escrit à quoy en estoyent demeurés
au dos : coppie de lettre des consulz
Gervais, le XVIe de mars 1573
Je ne scay sy avés sceu commant monsieur de Candalle
muralhes dans la ville quilz les aient à percer
departiront de leur pays, que sera
de Gordes voye en la presente mes
fin après vous avoir presenté mon très humble service et prie Dieu
Votre bien humble et meilleur amy
XVIIe mars 1573
nous ne trouvons moyen de l’amener en Daulphiné
dix septiesme mars 1573
d’Anjou y avoit aussi bone part et l’archiduc Hernest en
Monsieur, an parfaicte santé longue et très heureuse vye.
dix sept ou XVIII jours desireroient fort estre ung peu soulagés et
avons dailleurs, nous doubtant quilz ne soyent
dausi bon ceur que noz recomandons très humblement à voz bones graces
furent blessés.
ordonnerés, attandant que celluy quil vous plairra ordonner
de pouvoir employer et nous et noz vies pour
despeché ung de nous exprest pour vous advertyr de ce que dessus
commandoient en ladite ville, ayans laissé les habitans non moins
la prezante, je la fineray par mes très humbles recommandations que je
qui me fera fère icy fin par mes très humbles recommandations
L. de brianson
la coctisation que jay faicte dans les ressortz des troys villes susdictes
ce qui se presantera, je vous tiendrey adverty, et atendent
votre très huntble et très obeysant
de ses cartiers, mais, sachant que ce nest sans juste occasion, je ne
compagnie et plusieurs aultres gentilshommes qui y ont esté, vous
Madame d’Ourche [barré : s] sallue voz bonnes
par le decès de Maxemin Lacrose de Faussiny en Savoye qui estoyt maryé et
zèle et affection quil a maintenant au service de sa majesté, principallement en occasion
commissaires sur lallienation de XXXVI m[ille] livres du revenu de votre domaine et faict entendre
une ordonnance quil ne sen bailleroit plus. Je prie Dieu, monnsieur de Gordes,
par parole, autres par lettres, [barré : de] quilz ne prendroyent jamays
Charles
le temps est tel quil se fault accommoder aveques eulx ; et
nen estoyt parti ledit jour [barré : il] et, aveques quelque siens adherens, gaignerent la
pareille à la royne en soubstance.
vous comme comme vous avez bien commancé, ayant faict mettre en pièces la cornette
coulpable. Bien est madite intention que lon y procede vivement et ainsi quil apartient,
mesmes despuis VI jours [mots barrés : y (mot barré)] en ung rencontre à huit l[i]eues au
la chastellenye de Beau Repaire, dont il na
ma cousine Marie et la petite cousine, vous
hobeyr
repoulsarent si vifvement quilz y furent bien frottez et en demeura sus le lieu
debtes que, sil ne plaist à votre majesté y avoir esgard et leur departir de votre grace
les gens des estatz de ce pays, cuydans bien faire à ceulx de monseigneur le
plus amplement il plaira à votre magesté veoir par la lettre que jejscriz au roy.
lordinaire et ne face plaindre ceulx qui y ont interest. Jay veu et bien consideré
Suze pour mayder aux affaires que me sont sus en ce gouvernement,
amy Anthoine Coste
pendente en votre conseil dentre eulx et le procureur des estatz de cedit pays.
aulchune ayde que dudit sieur de La Motte et dung
Gordes, tenir la main. Pryant Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa saincte
vous desiriez sans en ordonner dautres à mon cousin le marechal de
Charles
maniement des deniers que votre magesté desireroyt
le[s] provisions necessaires pour la monstre de la compagnie de monsieur de Nemours et la mienne.
pourray garder de seslargir au plat païs et diceluy ruyner
commande au Pouzin.
lequel ne me pouvant accommoder de sa compagnie, ne de celle de monseigneur
Charles
n’aura ocasion de se plaindre. C’est en partie ung sommaire de ce
Charles
meysons sus les murailles et aussy pour la mauvayse garde
fort agreable ; car, comme je vous ay dict, je desire grattiffier ledit doyen
maistre. Priant Dieu vous avoir, monsieur de Gordes, en sa garde sainte. Escrit
et misericorde, esperant que lesdits de Daulphiné obeyroient audit eedict, javoys faict
après et je vous asseure que vous ferez chose qui me sera à singulier
ce qui peult estre deub à la gendarmerie qui a servy près de vous, dont vous
1573
suspension d’armes que vous avez accordée, ce que je n’ay trouvé bon parce
le roy, mondit seigneur et frère, vous faict, à laquelle je
seigneur le prince son maitre, mesmes de la prinse de deux
aussi jay envoyé [barré : la commission] leedict et lettres de commission necessayres
leur en ay envoyé[barré : e] coppie. Je attendray leur resolution et ne
Madame, vostre magesté verra sil luy
de ma bonne ville de Paris. Vous me demandez si vous ferez
Charles
et leur faire recepvoir mondit edict, qui est tout ce que je desire le plus
syre, je suplie trèshumblement votre magesté vouloyr
sieurs de Roysse et de Lediguières venir pour esclarcir
de la vie ; et où après ladite publication il sy en retrouverra encores quelques
quilz presenteront, quilz ne poseront les armes. Je retenu
sur peyne de la vye ; et où après ladite publication il sy en retrouverra
ce mot pour ne vous tenir en peyne de la reception de vosdites lettres, priant Dieu,
Gio(vanni) Galeazzo s(an) s(everi)no
la levée de XL m[ille] l[ivres tournoi]z fust mise en
la fasson nous renvoyer dun à autre, mais en ensuyvant le vouloir de sa
que sera possible, nous vollons pour ces causes et
delaisser les moyens quil a avec lesquelz il promet
et vouloir, prenant à grand regret et desplaisir les contraventions et excès
hommes darmes, tant en son nom que comme heritière
le laquay de monsieur des Pilles quilz n’ont tué comme ilz ont achevé
comme ses predessesseurs et luy avoyent tousjours heu seubz une
La Lupie : Xm p. X p. v. – fourny : IIm pains III p. v.
dessus de la lettre est escrit : A Monseigneur, Monseigneur le
me pressoyt tousiours de plus en plus à venir par deça, ce que
qui se sonnt faictes dedans Cerres et un couple quilz en font
nous aye en sa protecion car je ny voy aultre
des autres garnisons circumvoysines quont estés
aulcun complot et monipole à lavantaige des rebelles de ceulx
chose à votre grand profict et attendant ma dellivrance par le moyen
environs dicelluy pour, en cas de necessité, vous opposer et empescher
aultre demande qu’il leur faict, qui est que
dans ledit Pommerol, elle sortiroit effect et si tant estoit que [ajouté : à] larrivée
lennemy qui luy feist teste et combatyrent bien douze heures si furieusement
au bien du repoz public. Ce faict vous envoirez
griefve à grandz fraiz et despens en la cité de Grenoble,
Je ne vous puys mander aultre nouvelles, synon
les honnestetez et courtoisies quilz recoypvent de leurs bons amys. Et
Pour la garnison de Dieu Le Fit C XX hommes
esté traitté entre eulx. Dieu nous doint, et à vous
garde à qui prie.
main à ce que je luy escripvis dernierement par ceste
et est à Laxo. Celle des Venitiens est au Trente. Lon ne
courant jusques aux portes, et le marquis de Rangon, lon luy dressa une
serviteur et den commender votre bon plaisir à la court
me faire encores ce plaisir de luy faire tenir ma
de la part du païs, on luy respond que les commis du païs ne doivent plus
longue vie. De St-Chamond, ce XVe daoust
le Createur
votre entièrement
Suze, poyement de gré à gré suyvant lordonnance du roy, et de faire
à la vérité, il y a pitié de tous costés car vous scavés
guières en Avignon laffaire avant larrivée du cappitaine
je feray ce que je pourray et ne doubte qu’on vous baillera la charge dy pourvoir, dautant
desquelz mestrey peyne dauci bon cueur vous fère
medesyn de y fère quyequel chose. Je an suys an peyne
ou bien peu, sur quoy il ne ma rien respondu par la
merite. Notre seur et moy voz baisons les meins, en
icelluy toute ma vie acomplir daussy bon cueur
nepveu Baltezar, priant Dieu vous donner
ne de noz enfens. Je pence quelle vous escript
Lyon le XXVIIIe daoust
gentilhomme, present porteur, monsieur de La Fontaine Milon
charges que la sienne fussent aussi de personnes de semblable calibre et
Notre Seigneur vous donner
javois vendu mon molin à madite dame et luy avoit
Monsieur, je prierai Dieu vous donner contente et longue
leur arryvée. Le lougis de monsieur de Laval y est
Monseigneur vous donner en parfaicte santé très heureuse
du pays, à faulte de quoy il pourroit advenir inconvenient
à laquelle lon cuyde ny avoir neulle defance, dautant que cest une mauvaise ville et de
car il y a si tres tant des vins
ré que André Dorie avec ses galères
bonne grase, suplyent Dieu vous donner en bonne santé
et de La Mante. Le dit sieur de Mandelot me dit quil vous vous avoeyt
aultres excès pour les remettre à justice, et du moins les
lesdits loups pour la pluspart du temps aux
très humblement permectre la levée des deniers à ce necessaires
se soin de lettre ie sallue les
nous avons faict, et encores quil nait reussi selon noz intentions, si est-ce que les bons
bon cueur que la dame de sceans et moy nous
ancores pas grand asseuranse. Bien me promettent ilz que
Grenoble, ce IIIe de septembre
quavés fait pour guarder qu’airrange ne le randit et
humbles recommandacions à vostre bonne grace, priant le Createur vous
monsieur, en parfète santé très heureusze et
acheminer de par deça, tant pour le soulaignement de tout le
bon playsir et commandemant, auquel vous
carteyron pour les vendanges dycy qui ne souffiront,
merlentz pour vacquer en charnelle contemplation. Je me reserve à
a prins la place dunne fievre tierce qui, presentement, la
il mapportera et aussi au prieur de
Dieu vous donner en bonne santez
Sault que trois ou quatre mont asseuré pour aresté. Scay-ie bien que estant
Monsieur, je me recommande humblement à votre bonne grace et
vye. De Grenoble, ce VIe 7bre 1571.
G. davanson A. d’Ambrun
chescung an jusques à ce quilz seront entieremant rambourcés
vendu beaucoupt plus quil ne vault. Medit de Leglise
monsieur, qui vous ayt en sa garde. De votre maison de Montoyson, ce
serviteur
et haubeissant serviteur
madame de Bressieu [barré : en] eust la
navons volu metre en execution sans au prealable avoir votre permission
sallée, il ny a point sabas que du lard et
createur vous donner
Votre plus humble et très obeyssant
garde. Lon ne continuera à vendanger à
Vostre très humble et
à La Terrace, je me yray parquer à notre maison pour
filz Jean Baptiste et entrer en la despense
et très heureuse vye. De St Pol, ce XIIIe sepbre 1571
men dire ; et advant son despart, il sen va recepvoir
que je vous diray, après mes humbles recommandations à votre
que je vous diray, après mes humbles recommandations à votre
quilz estoyent de Milanoys, à scavoir de Cosme d’où
à St Humier à la charge que sil ne ly
pour aller en Italie changer dair, lequel, penssant luy estre
les jugementez et authorité de la cour. Quant aux novelles
que messieurs les jentilhomes de Chamssaur desirent
et aux siens. Madite dame de Gordes coumance
vie. D’Apt, ce XVIme septembre 1571. Encores ne veulx-je pas
et le fère venir en bonne senté, de quoi
Je suis marry que je ne puis rendre mon debvoyr
et ce bien destre près de vous pour vous raconter ce que lon a faict
votre très humble et très affectionné
secretaire des
Pierre de ponteves
sepbre mil Vc LXXI
et satisfaire au faict duquel est dict comme aultresfoys
Je madvance d’ung jour pour venir veoyr monsieur et
Mourins que volontiers vous len prierés, mais que vous le
aulceray aulcunement chose quelle ce soit si non coment lancyennité porte,
colique, que me fayct vous envoyer une piarre propre
Bressieu
Votre bien humble serviteur
et sil est ainsi nous ne laurons gueres plus tost que la
serviteur
dizirs. De St-Gervaix, le XXI 7bre 1571.
très humbles recommandations à votre bonne grace,
pour lexecution des funerailhes de feu monseigneur de
1571.
bonne santté longue et heureuze vie. De Grenoble,
ma reprins le porpoz de monsieur de Montfort, lequel il a fort
le personage dont est question est encor bien jeune pour la
Sil vous plaira pour honorer messieurs voz frères, vous porriés adjouster
monseigneneur [sic], longue et très heureuse vie.
avoyne XII picotins
les maisons ; iceulx bruslent, pillent et sacquagent
cappitayne La Cazette, en très bonne sancté, longue
Cot
si non que cest pour cette heure la chose de ce
grace, priant Dieu qui vous doint
courir au feu, partie de ses gens entreront par ladite porte, les
sera possible, et au reste madvertir de la reception de ceste cy, me
feut leu par monsieur de Sauve devant le roy dans son cabinet lendemain que ledit
part, ilz attendoyent parolle et que maintenant, on la leur veult
Vostre humble et affectionné serviteur
pour estre auprès de vous, qui
bien au pays. Monsieur, Blaise Allez ma dict
de peines pour la resignation quil fault avoir pour
que les companies don[t] sa majesté vous a escrit cy devant
companie et à celle de monsieur de Nemours ; et pour le surplus
car pour ung mal en pourroit venir deux, comme trop
en beacopt de lieulx et porroit advenir quelle viendroient à sengager
suyvant la costume, bien marry que ne ay lettre de monseigneur le cardinal
et heureuse vie. De Briançon, ce XXVIe janvier 1574.
dont ne seroyt contrevenu à la suspention, car, quant ilz
janvier 1574.
Vostre très humble etrès obéisant frère et serviteur La Roche
du general, il sy portera fort fidellement, aultrement ilz y commettront qui bon leur
plus que iamais vos affaires en recommandation. Les gardes
garnisons sassamblent à Rivières et ont la force
m’a asseuré que certainement il estoyt si mal avec ceux desdits Landres
cause que avons requis ledit sieur de Granieu sil y auroit moien que
de monsegneur de Nemours, pource quelle se treuve avoir faict
Jay fourny audit Froment ce qui est necessaire pour les compagnies durant ce
cens hommes darmes et XV compagnies de deux cents hommes par delà,
ma dame vous donner ce que desirés et vie longue.
et au contraire les habitans vouloient que tout feust desmoly. Si bien que, suyvant
Le pegue
serviteur à vous obeyr
leur faict et faulte ; et partant, nous ne povons consantir la veriffication
en augurent fort mal.
jamays je nen heusse ouvert la bouche et mes
advis quant il plairra à Dieu nous donner cest heur de
en quelque bonne esperance de paix. On se doubtoit que le filz de Briquemaud voulsit
en augurent fort mal.
c de la mothe
presté encores deux jours à mon hostesse de Chambon,
avoyr envoyé les advertissementz de monsieur de Birago
à Merlon pour fère ses couches. Je croys bien
servixe
et atandant votre comendement, ie finyrey ma lettre
de Damville, ce doubtant que sur ce faict du conte de Gayas, estant le subiect sur la venue des Suisses en votre
aurions prins pour le passé mesme chemin, mais les habitants
A Grenoble, ce IIIme febvrier 1574.
soldatz illec, estans comme ilz disoyent pour la garde dudit
de justice. Bonnet, lieutenant, de St Remy, vibally
grace, priant Dieu,
monseigneur, an parfecte sansté, heureuze et longue vie, avecques
metrey peyne dexequuter toute ma vye en vous
monsegneur, en sa saincte et digne garde. De La Coste
se prepare pour venir à Lion ou envoyer monsieur le duc son frère,
aura aulcune casserye, et que le roy na retenu en toute la France que dis et huict compagnies de gens de
le bal, elles nont pas heu grand joye à la reformation des
veritable et à toutes fins, ensuyvant le dire de Job que son
sera resolu si la conferance se doibt faire et que ce me sera ung grand
Il vous plairra aussi, monseigneur, entendre
à messieurs du peïs. Quand à votre particulier avec beacop
memoyre que jay dressée pour le surplus de voz affaires dudit
de ceste ville. La souffisance dudit sieur Faure me gardera
monsieur lauditeur Faure, present porteur,
ville soubz lobeissance de sa magesté et votre, aydant
du travail du chemin. Si la guerre continue,
exploicter avec celle de Crest tout à ung instant ; et massure que ceulx de
cappitaine Bolu de meyler ses soldatz aveques ceulx
de gens et pauvres, que long temps y a, ilz avoint poursuivy davoir
Jey payé pour la norriture
congnoistre quand jeuz receu celle quil vous pleut menvoyer
à ung de la relligion des principaulx de ses
entreprinse quil ne veult pas dire et je ne lay
Je ney receu aulcunes
prierons le Createur
gentilz hommes, presentz pourteurs qui sont de la compaignie de mondit
present porteur, car je craindrois que sy lesdits
où elle ce pourroit recouvrer. Au Monteilhymart, ce VIIe febvrier.
fayre voir. Vous pouvés vous assurer que je noblie à
soldatz de Sessenaige, toutesfoys se voyant foyble contre le reste des soldatz
servir et aymer comme frère,
de sorte que ledit Ferrier et sa troupe
Ade Rame
monsieur, en parfaicte santé, très longue hereuse vie. De Gap, se
sieur des Ursières, gouverneur de Montpellier, le frère duquel monsieur de Castelno,
fascent consommer en plus grand peine et travail
à quelqung qui heusse moyen de les faire recongnoistre de nouveau
et se purger comme innossent de se fait. Il na point
ont esté depechées par tout. Vous en devés bien
humblement à votre bonne grace, suplient Dieu vous donner
monta à cheval soudain et sen vint à La Mure, estant dans
contententement [sic] et la verité comme elle passera. Lappoinctement
livres de recognoissances. Tout y est bien conduict.
ne ce peult plus, aymé et extimé de tous ceux qui le
quon vous ay dict au contrayre. Je salue voz bonnes graces par mes très humbles recommandations, priant Notre
est prisonnier. On a depesché à Ryon sept ou huict de ceulx
Monseigneur, vous pourrés estre adverty de monsieur
febvrier 1574. Labsance de Notre Saint Père qui est allé à Space,
sa conduicte ceulx quil treuvera bien disposez à sa persuasion.
desirés. A La Bastie Neuve, ce IXe febvrier 1574.
prier escripre et mander à ceulx qui tiennent ledit cappitaine Prachoran
respondre par un des rentiers. Monsieur d’Aiguebelle vous en [barré : dira]
qui ha de ses blancs signés, jespère en sortir et y a
et avoir pitié et compassion deulx, ce que d’aultant
receu de voz montagnes avec quelque thomes de chèvre, du fruit
si les habitans du Crest en entreront en soubsson ne men estant jamays
L. de brianson
qu’il a achepté long temps après la veriffication de
qu’il a achepté long temps après la veriffication de
jay baillé charge de sinformer , [, : par le menu] de ce que fust fait
ny penser plus, non que je ne soye tousiours en la puissance
et mat samblé jusques ala reseption de vos lestres que Noutre
povés desirer e[t] vous suppliant acepter mes
Lon auroit bien moyen si ces gendarmes qui
et affectionnez recommandations à votre bonne grace et prie le
Si je me treuve à la deffaicte, je regarderay bien actentivement
je desireroys bien avoir moien vous fère tenir, mais la creinte des
ce XIe de febvrier 1574.
estoit au plus gros de la guerre, voire que yer, sur
les provisions des offices de conselhier pour
que sa majesté ny aucung de ceste cour navoint participation à
longue et heureuse vie. D’Embrun, ce XIIe febvrier 1574.
Sil ne vous plaisoit que feussent paiés comme ceulx d’Embrun, veu
doyvent faire, dont le peuple sestonneroyt silz ne pensoyent estre assistés de quelque cavallerye et ce font ouyr
tirarent lesdits agresseurs trois ou quatre cops darquebusade,
grace, priant Dieu vous donner,
que feu madamoyselle a laisser ; que sera tout ce
recomandations, priant le Createur,
la tenue des estatz. Surce, prieray le Createur,
la guerre continue après la suspension darmes finie ; et atendant de recepvoir voz
de personnes dudit lieu [barré : non] nont moyen
ansamble pour me surprandre et tromper sus la reseption des
y ha intelligence dans la ville. Lennemy sest
Vostre très humble et affectionné à vous faire
partie mest allouée, je la vous paieray, ou bien sur la radiature
ce darmes, je ne vous y puis dyre autre chose, si non que nestant prolongée
mes [barré : hum] très humbles recommandations à votre bonne grace, je prie Dieu vous
monseigneur, en santé longue et heureuse
ce matin dudit sieur du Monestier, laquelle je vous envoye, ceulx
bien ample à la poste. Je me recommande
Jay laissé monsieur d’Evènes presentement qui en va parler à la royne
poier maugré les catoliques. Parquoy, suyvant le consel de
XIIIIe jour de fevrier 1574.
soldars de leur trouppe ; de quoy l’on avoit icy vous advertissemens et
pour l’indisposition de sa personne à cause de quelzques
nous menassent du mal, mays nul ne soffre
toutes postulations et poursuictes daulcune expedition de
de assister ausdits estatz, lesquelz comme nous prevoyons seront mal
des fortz qui sont aux envyrons de Florenssac et me remetez à ce quil mescrit
tous les planchemans estoint à dymy abatus et les soldars
plus du prest des XX ecus que je [barré : feis] prestay pieça à Montronx,
prieray
dona. Sy nous apprenons choze qui merite vous tenyr
Monsieur, jay entendu quon na point pourveu au
de la cocte en quoy ilz sont cotizés
affectionné serviteur Truchon
qui viennent de son cousté. Je menquiers soigneusement sil ne ce parle point de prolonguation de treive, mays
Postilhon, estant en chemin entre
très humblement à vostre bonne grace, priant
et heu[reu]ze vie. De Grane, ce XVIe fevrier
bon cueur que je desire vous obeyr parfaictement
aulmosne, de quoy ilz vous requièrent très
recommanderay humblement à votre bonne grace et prie Dieu vous donner
Je ne suis venu en ceste ville si non pour vostre regard et
nous faisons le Createur vous donner
febvrier 1574 à midy.
esglize et plussieurs aultres masacres,
est malaisé de larracher. Lon a resolu de prendre, norrir
serviteur g deportes.
prisonniers en ceste ville pour
vous obeyray daussi bonne volunté que je desire estre tenu en votre bonne
Il vous plaira faire tenir mon pacquet que jaddresse à Grenoble et me continuer en
Votre très humble et aubeyssant
nuict [barré : f] dung cousté et daultre sus les chemins dicy à Valence pour ce quilz nont [barré : j] point encoures veu ce
les mains du sieur Thomasset, lesquelz lon leur avoit
estans assemblés en notre lougis, il feut resolu vous
prandre congé du roy et recevoir ses comandemens,
à propos pour ninportuner la raine pour ce faict. Que[s]t tout ce
estes accablé dune infinité daffaires. Si fault
sieur de Vennes me mande sestre ouvert à monsieur de
Votre très afectionné à vous fère
Cela est cause que pour ne le retarder, nayant secre[taire], jay
de Tallard pour querir quelque trouppe de Provensaulx
donner,
Comborcier
Prunier.
que vous avez. Suppliant en cest endroit le Createur
prochains, nous remectons à ses estatz prochains sen deliberer
très bien, et tous ses compagnons. Monsieur de Chatellard
De Chateaudouble, ce XXIe fevrier 1574.
en cest endroit le Createur, après mes humbles recommandations
et que si ceste guerre continue, il est raysonable que sa
questoyent en nonbre de trente et me les adviés remys
febvrier 1574.
provisions de vous, monsieur, pour estre mieulx obéis des
le cappitaine [barré : Bastiste] Baptiste avoyt vollu avoyr
La Mure. Je vous diray encores une foys ce que par cy devant je vous ay
dargent, la cotte de satin ou taffetas mochetté de blanc
1574.
Fourvillyer
monseigneur, quil vous reserve en bonne prosperité, heureuse vie
obeyr Louis de la Baulme.
bon que vous en escrivissiez particulierement affin qu’on ne nous gourmende poinct,
hosté de là car, à ce que dict ceste femme, il y
sunt recullez et hont prins le chemin de Livron pour
de Montoyson, ce XXIIIIe de febvrier 1574
au long et feray reponce à touts ceus qui mont escrit. Cependant [barré : mon]
les consulz se faschent de les paier. Vous scavés monsegneur, quun
nous ne les craignons aucunement. Quant à vostre
les consulz de Crest
Serignan ont quité et les notres les
Ilz luy servyroint de beaucop. Ceulx de Molines ont fermé
tout soubdain renfourcée nostre guarde, aiant
De ancezune.
recourant à vous mon principal support, je vous supplie très humblement
mander pouvoir de y fère mectre afforce
de men acquyter cy byen quen ayés contentement.
le moien, à quoy me cognoistrez tousiours daussy bonne
il presente equesta non esendo per altro pregaro il
vostre très humble et très obéissant serviteur
la royne de Navarre, laquelle despuys ne tacha qu’à mourir,
point en Prouvance. Si ie pars bien tost d’isy, ie vous
autre chose, je vous en feray part comme je vous
que on attende la venue de monsieur d’Ambrun pour s’en résoudre
tost par monsieur Bruyet. Messieurs du pays vous pourront
contraire évocation de ce parlement de Paris ne font
cela est bien certain car ie le tiens de persones de bon lieu qui en ung besoing ne
pour occasion qui se dira aveq’ le temps et pour la quelle, il y a ici ung notable
Je n’ay rien oublyé qui mérite vous escrire, qui me fera saluer voz bonnes graces par mes très
quartiers pour les mortespayes du Daulphiné, don
tenuz de nous revancher et les recongnoistre envers luy ou les siens.
La maladie de monsieur l’amiral m’a beoucoup
escritz. Pour n’avoyr aultre chose qui mérite vous escrire, je salueray voz bonnes grâces par mes
teur dicestes, avecqz son beaufilz, en si favorable recommandation
fait estimer que nous ne pouvons tarder de scavoir à quoy
la réception des présentes, vous scaurés à quoy nous en sommes
pretendues reformées affin que leur soit rendue la
si c’est chose que merite encores que les
notre siège ou aultre sur ce requis pour
l’on en vouldroict faire mon tort comme vous serés du tout adverty.
Vostre très humble serviteur
je vous presente mes très humbles recommandations
le resovoir là ce que vous suplie sil ce peut de
obéissant serviteur
roy faict toutes les demonstrations quil luy est possible de vous volloyr aultant de bien quà seigneur
Bellievre
recommandations à votre bonne grace. De Montelimar, ce IIIe julhet 1572
me recommandant très humblemant à votre bone grace.
bien humbles recommandations à votre bonne grâce. Je supplie le Createur
de votre authorité, je vous supplie de luy faire obéyr
par tout le XXme auost, se trouvera fondz entre les mains du
Je vous en envoyray par le courrier de la poste ung edit et rendray
Monseigneur, vous donner en toute prospérité, très bonne
d’environ quatre cents galères, avecques plusieurs aultres
que si elle ne vous faict mieux traicter que
à Apt qui se porte, Dieu grâces, bien, mais
que le sieur de Cosseins commande, lesquelles leurs magestés avoyent une foys résolus que je les
ledit seigneur comte vers sa magesté. Quant aux novelles
Monsieur, après avoir escript la présente, j’ay receu en ceste
servyteur
usez de toutes les honnestetez qui se peuvent
de Meulhon
parler du partement de monsieur d’Evènes, ny de Guaspar pour encores
fourny pour la nourriture desdits soldatz, oultre les quatorze
serviteur à vous obéyr
Monseigneur, vous donner en santé très heureuse
Monsieur, vous donner en parfaicte santé bonne vye et longue.
feust esté beaucoup pour ledit seigneur de les abilher
Cental
cest affaire et je m’assure quel le fera fort bien et
serviteur
Votre bien humble et obéissant frère
nepveus et niepces et de madamoiselle de Monery,
pour icelluy toute ma vie acomplir d’aussy bons
mais je ne l’ay peu scavoyr. Il m’a bien
le président Truchon, de l’ennuy que je porte d’entendre qu’il
cinquante mil hommes, de plus furieux et bravres qu’on ayt jamais veu, lesquelz encores
Monsieur, vous doner en santé heureuse et longue vie . De
le placet pour vous faire remettre en l’estat de IIIc livres
Monsieur, je supplieray Notre Seigneur en vous baisant les mains,
de contribuyé aux gendarmes ou qu’ilz disent
de notre St Père et rendent douze mille frans que le sieur de la
depuis deux de surre, ne puisse estre cause quilz pourron
je face pour vostre service, vous obéyr très humblement
Monsieur, en santé, bonne, longue et contente vie. De Saluces, le XVme
Uriane, la plus jeune des fillies de feu monsieur
XVe juillet 1572
se que men avés escrit, ie nay ossé faillir de vous en advertir. Ie prie Dieu qu’il me
ny eust qune journée de Prugnieres à Laval, car yrions demeurer un
Laval
et l’équité de la cause que s’ilz vous en présentoient requeste,
s’il le pouvoient trouver et si, apprès que le susdict pupille serait d’aage
pourroys aysément satisfayre à sela le cas avenant.
qui desire avoir cest honneur vous rendre
que l’on a fait jusques icy et qu’elle soit tousjours conservée
dix septyesme julhet 1572
point à l’achept et ne m’y accorderay jamais au pris qu’est
luy est necessère et à nous s’il luy plaist. Le jour que ledit
Tronchon, aiant sceu par les lettres de madame la contesse
prie Dieu vous donner à tous,
juillet 1572.
seigneurs d’Uriage ne pouvoyent monter à plus de cinq ou six cens
puys passer Bryanson sans seiour, la necessité les contraindra
obeissant amy
à sa bone grâce.
qui est le dernier lieu du Daulphiné, luy donnant advis pour vous
jeusne baron de La Roche qui en venoit en poste pour aller querir au
retour puis quatre ou cinq jours de Lorrayne. Nostre
G. Davanson
Robert, pour le maulvais gouvert de sadite
estoit cas amenant que ie n’y peuse estre prouveu.
Il est vray que madame la presidente men a escript deux fois. Je pence
monseigneur, me vouloir perdonner si je nay peu et ne puis
Hourche
du moyen que l’on avoit à y tenir pour votre contentement,
serviteur
Monsieur, madamoyselle de Sainct Privat vous bayse très humblement
premier president de Daulphiné et ce qui a esté ordonné pour vous.
entreprise, et que le roy vous eust donné la nommination
sieur de Laval, laquele ma presanté tant d’honetetés
escripve de venir, n’arrive point néaulmoing. Monsieur d’Estrozze est en
responces. Vous en ordonnerés comme il vous plairra,
des bestes pour sollager sesdits mallades. Qu’a esté la cause que j’en envoye
son frère adressant à tous les prevostz, baillifz et senechaulx
croy d’autant plus aysement que le roy catholique aura receu en
et longue, me recommandant très humblemant à votre
ma part. J’ey ferme aseurence monseignieur, que vous
est-ce que hier, vingt et troisiesme de ce moys,
nous avons de bons melons en ce pays principalement de Lascezane
devers l’empereur pour luy demander temps à se resouldre
Allemaigne
comme ledit seigneur de Condé. Après le succès, vostre
estant bien sainz, nous en cheminer de long à nostre
beysé très humblemant les mains. Je prieray le Createur
ce quil a avec luy argant à Genes, quil y a nonante galères
fin de men aller que sera ausitout que la litière sera
besoing que de se ranfourser. A tout nous adviserons,
graces de mes plus humbles recommandacions et
memoyre au present pourteur où il pourroit trouver Monsieur
craignent plus que bien peu, car ung filz de Françoys de Combes, jeudi
le vous ay bien vollu fayre remantevoyr.
passanz et reppasans en ladite valée, comme lieu de
Vous verrés que lestat de tiers president vous avoit esté
que vous arés bien pensé pour le retardement de Laval, avec
Lendemain, allant au Louvre, je trouvis monsieur de
à la chemise quilz leurs ostarent. Jamays gentz ne firent si mal que firent les huguenotz françoys.
feust faict à sa Sainteté que ledit sieur de La Valete estoit
Serviteur
desia sceu. Il est si mal escriptque ne suis
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre
de Chatelar et que desjà il estoit saisi de la cognoissance
monsieur lamiral, luy priant nayouter foy à tant de
decelles de monsieur d’Ourches. Despuis, jen ay veue une
atandent de vous novelles, priant Nostre Seigneur
de la relligion ont faict leur assemblée comme
jour daoust 1572
mayant monsieur le conte escript me tenir prest, et
Monsieur, je ne veulx oblier vous acccuser la réception de la votre du XXVIIe que je
ecommandations à voz bonnes graces et de Madame de Gordes, priant le Créateur
Serviteur
de sa tutelle. Monsieur d’Oraison et monsieur de Riés y sont
derniers, et combien de querelles se mouvoint pour la
recevoir voz commandementz,
[v°] liste des colonelz reystres et cappitaines de gens à pied
mancquement pour ce maulvais traictement quilz ont receuz
vouloir commander qu’il ne luy soit donné aucun
desguizé. Vous cognoissés le seigneur et savés
Monseigneur en parfaicte santé, très hereuse et longue
beisant servyteur
venant ma compagnie du cousté d’Avignon, le
Je suys en volonté de men retourner coucher
avoyt despeché en dilligence. Nestant ceste cy pour aultre,
à mondit sieur de Laval. Je ne scay qui vous en a peu
Servitore affecionatissimo
quant elle nest bien pencée et soigneusement. Vous vous
Vostre plus humble et affectioné
ha envoyé ung homme exprès pour retirer ung
Vostre très humble et très obéisante
si il est ainssi, il ayme beaucoup mieulx, à mon
N. Mulet
l’edict de la paix. Je m’asseure Monsieur, que vous userés
pour faire rester le sieur des Adretz dans la Provence. On y crainct
vostre très humble et très obeissant serviteur
faictz que ma femme a receup de vous seigneuries. Elle est
Jespère en Dieu quil se conduira de sorte quil nen
Monsegneur vous donner en parfaicte santté, longue et heureuse
si faict ung grand abus en ducatz pour transmarcher
meubles ni me mettre dans le collège ; [barré : parquoy] et par mesme
et mon nepveu La Pimpie, vous supplye très humblement
Monseigneur, très perfaicte santé, longue et très heureuse vie.
qui vous touchat, vous trouverés que jey suis allé de telle affection ou plus
fortune. Madamoyselle de Saint Privat et le reste de ceste
vie. De Paris, ce XXe juin 1572
Parlement de Daulphiné
vous anvoier et arés mouien an pasant par Moulins
compaignons lont ausy, ormis Lacoste, mais ie ne panse
de la maladie survenue à monsieur de Laval, laquelle javois deia antandue
qui ont esté remis à Lormarin le
D’Ambrun, ce IXe daoust 1572
vous puisse aller veoir à Laval, si tant vous y demeurerez ou ailleurs
une lettre et pour ce questoys absent, la luy randirent,
serviteur
Cl. Chapuys
Vostre très humble filz et très obéissant
samedy derniers, illa gardé ung devoiemant destomag
Vostre humble allié et afesioné
nous pour toute ceste sepmeine aller à Saint-Prie pour deux
Serviteur
Myzaud
aussi scavoir si ceulx qui aultresfois se sont
dangier quant ilz sont bien secorus. Les consulz de Chambery
part, sy vous nen ordonnez aultrement, je leur en lairay faire
du passé, je dis avec d’autant plus d’asseurance que je scay
Artus Prunier
vous fère service, de laquelle je desire estre très humblement
de me chasser hors de Vallance. Ne feust
je luy ay faict voir ce que je vous en ay envoyé, où jay
Monsieur, en bonne santé, longue et contente vye. A Marseille, le
l’embarquement du sieur Strozzi et
Monsieur, je me recommande humblement à votre bonne grace,
qui soyt digne de vous escripre, je metray fin à la presante
Gibert
me semble que celluy du Thouvet ou d’Avallon seroit aussy bon.
environ le vingtquatriesme de septembre dernier
lons nen esperoit que bien, au dire de messire Jehan Guilhaume,
teur pour jamais
teur pour jamais
Dieu
XVIIIe aoust 1572.
audit de Luzi, lequel nous a promis de nous
Gibert
je vous envoye. Je vous envoye aussi
fins quil vous plaise emploier votre credict à lendroict
laquelle vous faict une despeche par voye de la poste de Villeneufve.
et très obeissant frère
Loyse de Simienne
Monsieur, en très bonne santé longue et heureuse vye. De
Vostre très humble et hobeyssant
vie. De Grenoble, ce XIXe augst 1572
ne vient, estant presser de monsieur le conte son mary
Monsegneur vous doner an parfecte santé longue et heureuse
à la poste. Sil vous plaict escrire quelque chose en cour, il partira
Monsieur vous donner en santé heureuse et longue
escus. Quand monsieur d’Apt feut à Aix pour
sera sellon l’advis de chascun le plus expedient et que
scauroit mieus compter de noz nouvelles que moy
Cezane lès Brianson. Mais despuis, il s’est retiré en
Votre plus humble et obeissant serviteur
quenvers ledit sieur viceneschal jusques à faire
luy faire la meilleure chère quil mest possible.
de Bazemont abbé d’Aiguebelle
amplement en votre maison de Laval. Cependant, je men vois
contre ung nommé Pons Corbis, marchant nommé aux informations
remonstrasse quil ny avoyt ravisement ni aparance
qui a empeché monsieur de Corbons de venir. Elles sen
bonnes graces de mes très humbles recommandacions, comme aussi faict ma
vous offrir service ; et à cest endroit, je vois saluer
grand nombre des catholiques prennent les armes, qu’est
à vous fère service.
sache s’il se debvra presenter en personne ou non, dequoy
poulsent diversement. Allant ce matin à l’ebat à Chastelet,
matin j’ay ouy le tabourin de Suysses à la dyane, qui
Voz plus humbles et obeyssantz serviteurs,
insolences. Je vous veulx bien advertir que sommes bien
novelles, nous dorronns sy bonns ordre en septe
à votre bonne grasse, pryand Dieu
Votre très humble et tres
prendre laultre à la manière des gens de ce païs. Jay balié
à la roine, elle me demanda à qui aviés vulonté
vie. De Paris, ce XIIII septembre 1572.
peu. Mondit sieur d’Evènes an a fait de mesmes, tant
nepveus et niepses de par de là, priant Dieu
teur à jamais De Simienne Alleman
sans jamais avoir seu aucune créance de leur part.
Jacomo Sacrato, Vescovo di Carpentras
je vous puis dire pour ceste heure, après vous
bonne grace, de madame de Gordes et du sur plus
offancés par les cathollique, ne en nous personnes, ne biens ; sil
adviendra inconvenient. Il ha bone sauvegarde de
Seigneur en avoit faict présent à ung si grand roy comme
[v°] en la vallée de Queyras, qui est de mon diocèse, comme
a envoyé les imfourmations à messieurs de la court, combien qu’il n’a rien peu adverer du dit
qu’estoit de y fère deux fortz, pour quelle occasion monsieur de
magistratz de Gap et mesme Vouliert y estant,
dont je vous envoye coppie, affin que suyvant
de lextreme maladie hou ce trove monsieur le
mais aussi il fauldroit que ceulx qui ont travailhé et travailhent
septembre
vous obeysse que nous ; que sera landroyt où je
mes humbles recommandations à votre bonne grace et vous donner
Dieu. Je nay pour cest heure autre chose
grenoble, ce dernier 7bre 1572.
me faire paroistre par le passé, encores que je naye rien
Monsieur, en santé heureuse et longue vie. De Cluny, ce
et (abstine ) que sa fame voloyt
Votre tres humble et obeissant serviteur
des chiefs. Ainssins que vous entendrés bien au long de sieur de
commis des estats de Daulphiné
Brigaudieres madict vous avoir faict response sur le paiement
Lettre datée d’Avignon le 1er octore 1572.
invantorizé les dites armes pour en rendre conte en temps et en lyeu. Je vous
bagues sauves. Le duc d’Alve estoit party le mardy pour aller après
[v°] retirés avecques monsieur de Monbrun. Le viceneschal
l’ont eslargi hors les prisons, soubz certeynes
encherissant, le pot du vin nouveau ung solz, et tout le
Monsieur vous donner en sante bonne et heureuse vie. D’Aspremont ce IIe octobre 1572
vie. De Vallance, se IIe de octoubre 1572.
Dieu
Jehan Jaques Lemay
letre dudit vibalif ou qu’on vous advertira d’alieurs. L’on a aussi
Votre humble serviteur
dix huict ou vingt, encores qu’il y en eust d’aussi
On estime qu’il soit à Montargis. C’est chose incertaine de la
et des votres qui estoit l’aultre il voussit venir
[croix à six branches dessinée à l'encre]
veoir, je ne vous feray la presente plus longue, sinon pour
somme ce noel prochain comme ont dict après en havoyr
très hobeysant servyteur
Monsegneur vous doner an parfecte sante longue
Morée ; et dom Joan d’Austrie estoit au Janto que n’est gueres
et au surplus se remectent à la venue de monsegnieur Damville pour
que dans deux jours après la crie, l’on en verra ung [ ] à
estoyt alé à Vanton pour vous ouster et aux aultres loppinion
desliberés de tenir et sont dans la ville
auquel ie prie quil vous doint
de la bonne souvenance et recomandation quavez
chatoulhement de messieurs les nouveaux religieux : toutes
le païs et pourroyent entendre leursdits dessaings que je
le senestre, faisant le tout 186 galeres ; et qu’apres
en advertir comme je vous suplie que de votre costé feré le semblable, que sera
Monsieur, jay receu presentement votre lettre du VIme de ce moys pour envoyer commissayre
attendre, tant pourtant prenez y garde. Je suis très aise
B: Ollier
en scripre, je finerey septe de mes humbles et
Monseigneur, je supplye le Createur vous voulloir maintenir en santé
pour avoir ledit argent. Et à ce qu’on dict, on luy a prins
Damville depvoit ariver à La Pallise samedy
encores aultrement repozer en eux. Et d’aultant qu’en plusieurs villaiges de ce ressort,
la victoire qu[o]nst eu les Vénitiens avec leur ligue
des estatz entendent sur ce votre intention. Au surplus, Monsieur,
des estatz entendent sur ce votre intention. Au surplus, Monsieur,
Cental
recommandations à sa bonne grace que je
aulcune chose et pencent que ce seroyt assés de vous envoyer l
trouver, et de là, men aler à la cour où je dézireroys
à cheval, m’a promis me venir trouver icy et se catholizer,
sont arrivés en fort bonne santé, Dieu
est arryvé, dict que à Aubenas sassemblent à force
service, quy sera tousiours dausi bon cœur que je supplie le Createur
et atandons en bone dévotion mes neveus et nièces que Dieu
desire vous rendre à jamays, je prierey Dieu
que ne pouvez faillir à luy signer et expedier ledit estat
y alla à aultres fins, qui les meut à se cacher jusques
Je vous renvoy voz lettres. Mon nepveu, monsieur
de Monbrun. Comme je fermoys la présente, j’ay receu la lettre que monsieur de
affectionné frère et serviteur De Simienne
monter à cheval aler cherment trouver ledit sieur de Carcès
La Thivollière
Voz très humbles et obeissans serviteurs,
ma sorte peult et doibt à seigneur de meritte comme vous ; et
sur ce nous souvenons fort bien de votre voulonté,
letre du segneur Ludovic touchant les compagnies du baron
serviteur
et autres, ont esté mandez et demain matin on leur
Rochebaron
hommes seulement et de moy, monsieur, je nen ay recouvert
menu dudit sel, sire Jehan Bataillie contrerolleur de
Suze
Monsieur de Carses ma sceu mervelheusement
Il est très nessessayre d’asseurer bien Die car j’ey esté adverty
de monsieur Gentil escripte aux gens du roy ce matin à cinq de messieurs à la
De Grenoble, ce XIXe octobre 1572
du tous fort beaut encellieu. Iay tant fait par mes
Prunier
fin de ceste cy de me recomander très humblement
deux mil escus, à mon grand regret pource qu’ilz
que je croys encor moings. A La Rochelle, ilz s’opiniatrent et tiennent
bon advis s’il vous plaist, car il me semble que ma bonne volunté
Votre plus affectionné et asseuré
Monsieur, en parfeytte santé, longue
en bonne santé longue très heureuse vie. De votre
comme frère d’harmes
bonne santé, comme ausy les petis escouliers. Je vous anvoye
monsieur, en par faictte santé, longue et hereuse
Dieu
aux soldatz qu’il a avec soy. Il a aussy
recommandations à voz bonnes graces, supplyant Notre
Montelhimar, ce dernier jour de octobre mil Vc LXXII
présent à l’examen, et de moy aussi contre tout debvoir, et si
tient à en parler ourdinèrement à leurs
s’il estoit employé envers ung mien propre frère, et pour
Et longue vie. De La Coste, ce XII novembre 1572.
Monsieur, en très bonne santé et longue vie. De Parys, le XVIIIme
Veynes. Nous somes après à Recouvrer quelque charrete
lieutenant de monsieur de Monnestier, est ici, qui m’a
les mains et suppliray le Créateur vous donner
de La Coste, ny argent, si ce n’est celluy que monsieur d’Anières me bailla,
faict son entrée ce jourd’huy en ceste ville. Le roy est
S. de Boczosel
De Beaucaire, le XXIIIIme jour de novembre 1572.
retour. J’ay ausi seu qu’il fault que vous letres du don
continuer en vers nous vostre bogne clémence, vous
en avoit refusé V c escus. Despuis, ma dicte dame estant
je dis à monsieur de St Sernin. Car, quant à monsieur
adresser les letres à messieurs des contes du Dauphiné
religions, d’aultant qu’il y est parlé et de l’Alemaigne et de
journellemant. Vous serés adverti aussi comme mondit seigneur de Paris
Parys
de bien bonne ceur, à votre bonne grâce, et suplierey le
remectant, je ferey fin par mes très humbles recommandacions
j’ay quelque chose de covert et caché dans mon ceur, et vous
vostre charge, dont je veux faire demain le compte
qu’en saluant voz bonnes grâces de mes très humbles recommandations
sentinelles contreinctes, une ; oultre, Monsieur, que pour la grande chierté des
avec le comte de Ventadour, sieur de St Martin ou de
L’on m’a dict que aulcungs des chiefz
ces entrefaictes, ilz ne facent quelques assemblées, car l’on m’a adverty que vers
Je me suis fallye car c’est monsieur le consellier de La Coste
se disoit grandement obligé à vous. J’estois lors avec eux.
Deurre Doncieu
Mon frère de Pomet vous présente ses très humbles
Votre très humble serviteur
Monsieur, en parfaytte santé, longue et yereuse
de bien faire leur debvoir. Si quelque chose advient,
y a une brèche assés suffizantes
[v] a faict courir le bruict, je m’asseure que cela l’aura ung petit reffroidy.
Monsieur, faire seurement tenir le paquet et davantaige, me recommander
obéir d’aussy bonne voulonté que ie prie Dieu,
Joseph Arnolfin
Je ne vous diray rien de ce que m’a discoru le sieur
De votre seigneurie de Bally, ce 4e décembre 1572
en supplier très humblement, mais je suys sy pressé
Montbrun
Ve décembre 1572
H de Montmorency
Monsieur en très bonne santé longue et très heureuse vie. De
dict en la présence de monsieur de Carces que puis
[v] au Chellard de Bouttières où il a demeuré dix ou
le regard des affayres de Nismes, j’ay laissé à
me recommande de fort bon cœur à vostre bonne grâce et à celle de
Votre très humble et très obéissant frère
suis et seray toute ma vye aultant affectionné que personne de ce monde pourroit
Philippe. L’on crainct que, s’en allant, que cella
Vostre humble voysine et
nécessité qui luy avoyt dans Paris, d’aultant que
companies que comme il est porté par la commission dont
monsieur en parfeyte santé lounge et eyreuze
commune d’Aix car je les ay faict aclamer et fault playder
tel affère la mort me sera très agréable
Paris, ce XIIe décembre
letre et luy en demander response ; et s’il n’y est, l’un de voz secrétaires
soient aggréables car en icelles je reconnay bien la bonne gr-
par le Daulphiné. Pour revanche, il dit désirer avoir moien
pour s’en aller chez lui. Je l’accompagnay à deux lieues
je vous scauroys mander du cousté de ça, vous présentant mes
piedz de trois costés et du costé où la muraille a esté
Vostre plus affectionné à vous faire servise
ville que luy escripvent de s’en venir et qu’il est bien nécessaire,
en garde et fermer les portes, ne m’ont voulleu
de Sault et à mon advis que nous y serons encore bien autant
n’hount bougé d’ici, où l’ons atant ce jourd’hui le retour
Bourgel
scay si monseigneur le prince vous en aura accordé la chastelenie
De Lyon, ce XVIIIe décembre 1572.
d’aussi bonne voullunté et affection que je recommande
que luy envoyâtes du VIIe du passé par Boniveau
commodité du chyrurgien. Il y a trente ans que
par Pertuis et je m’en revenoit par Cadenet pour veoyr
Vostre mère
de s’aller randre auprès de monsieur de Suze et que ledit Pouet persuada ces parans, amys et semblables d’en faire de mesmes,
La Roche
des Etatz de Daulphiné
principalement ce gouvernement, et qu’il vous donne,
aymer et servir comme frère
monseigneur le mareschal a déclaré que monsieur le comte de Grignan mectra au
si nostre courtaut pie nous voudroyt servyr de second
d’Ambrun et de toute votre bonne compaignie, je prieray le Créateur
la femme de monsieur le
y en aye d’obstiner que troys ou quatre. Là-haut, quand il plairra à Dieu, ilz
commancement. Mais avec l’ayde de Dieu, ce sera tout soubdain avoir recouvert ma santé,
faire et en attendant, je vous bayseray très humblement les mains
A Lyon, ce XXIIIIe de décembre 1572.
et ne s’en servira qu’avec soin ; et prévoy bien bien que ce
Serviteur
de Fizes
entend fort bien que ce ne seroit pas le service du roy de perdre
ceulx de La Rochelle qui sont fort divisez entre eulx
Sy vous plest ♯ [♯ me comander quelque et] m’escrire, vous
des extrêmes bises qui ont depuis régné ; de sorte que j’ay veu
et Chelègue qui l’avoit blécé, de retour en ceste cour.
Carolo Birago
suplico havere pieta di noi è se gli piace fare
de Gordes. De La Verpiglière, ce mardi
Bellièvre
quelqung de subiectz à la susdite alienation pour y
en bonne guarde ; hontz pacet le Ronne andesous
et grosses pensions. Monsegneur de Nevers, monsieur le mareschal
de Nevers et de Thavanes sen deypartent aujourdhuict, daultant
Desimienne. allemand
nous lits et accomoder nous gens. [barré : Il] J’ai bien
et monsieur de La Roche.
Sault
en Espagne pour le different quil ha heu en larmée de
Flamynio, Corse qui venoit de Beau Cayre portant
votre mandement pour les deniers qu’Hortie a maniés à la
voulust faire mourir à coup despée et entre ses
et vous sallue de mes très humbles recommandations à voz bonnes
presente je finyray ceste par vous presenter me[s] très humbles
bien que pour les ouster de ceste peyne, je leur ay faict en croyre que je ne bougeroys
après m’estre recommandé très humblement à votre bonne
Monseigneur nous prions le Createur vous donner en parfaicte santé
point de secretaire à propos pour recepvoyr le commandement et je
grand.
le regard desdits Chausson et Pothon cy devant leurs biens ont
jour mesme pour son voyage avec monsieur de Laval, messieurs
que peu de chose retarde une bonne entreprise, et que de si long
de la pretendue religion de ces quartiers preparent
à presant prevost
Votre très humble et hobeissante
monsieur le president de Birague a obtenu le gouvernement de Pyedmont
filz et à jamays serviteur
avons envers elle, à laquelle nous ferons toutes noz vyes
de puys samedy. Il ny ad parsonne qui les
ont veu quilz retranchent en toute dilligence,
Poloigne l’avoyent esleu pour leur roy, et quil avoit faict donner une abbaye
grace que notre service vous sera agreable, quest landret
me suis acommodé de ce qui m’est le plus necessayre, de façon que ces
[57 v°] qui sont, à ce quilz dient, la pluspart des grosses chairs
peust beaucoup favoriser en tous voz affaires, que
de monsieur de Briansson qui estans venus nous mesmes à jouer fins à neuf heures
Lamote Verdeyer
monsieur Quorery pour in fourmer du tout.
recommandations à votre bonne grace, priant Nostre
Votre très humble et aubeyssant
recommandations. De Vourey, ce XVe janvier 1573.
toute ma vie a complir daussy bon cueur que me
quelques villes au bord du Rosne de par dela voir que
quilz font à la ville de Dye car ma mayson est daultant d’importance
ont luy faict mille tortz et ny est ouy ny escouté en façon
attendoys recepvoir votre permission vous aller faire la
Je finiray la presente en priant Dieu pour
Priant le Createur,
laquelle riviere il, seigneur de Meyrieu, dict aveoir aberge
je ne feray faulte de vous envoyer, ou à ladite court,
Lesdiguieres
Votre plus affectionné, parfaict et asseuré amy
ce pourteur aucunes lettres de monsieur de La Coste, ny de monsieur
De Paris, le XIXe de janvier 1573.
serviteur
monsieur, très bone et longue vie. D’Apt,
Createur,
amy Francois de bourbon
Votre très humble et aubeisant
sera d’aussi bonne volonté que de personne à qui le
veryté é me consolé. Je torve byen bon que de present
honeste et bone occasion de faire ces guerres
du pays qui se chargera et rendera comptable des deniers. Car
du jour, ensemble dudit sieur.
escrire ce mot, et vous dire comme m’estant resolu
où ne a poynct des grayns vieulx et bien peu des grayns
l’une est [à] monseur de Montenat et lautre à monseur
asigié le château de Quovyson. Sy je aprans
trouverez tousiours plein de bonne volunté et affection pour vous obéir,
envoyé votre commission et creignant que ne layés receue, je vous en envoye une
de grandz frais à sadite majesté ; pour obvier ausquelz, je nay laissé de m’acheminer sans
Monsieur, je vous supplierey très humblement
luy provoyr selon lintention de sa majesté ; et
la dague. Le recouvrement de ce chateau là eslargist fort le païs allentour de Nymes estant au
Vostre très humble et hobeyssant
estoyent en fort bonne santé, lesquelz faisoyent estat de partir avec monsieur de Vances au
notre ressort ne se trouveront guières de personnes absentes pour
monseigneur, vous donner ce que desirés. D’Ambrun,
et de la court comme vous scavés, jay laissé
longue heureuse et contente vie. De Lion, ce XXIXe
pour cas pareil et plus grand recommandez, d’aussi bon cueur
majesté masseurant qu’il ne participerai jamais au
Corces et de la gendarmerie quy est pardela comme vous desirez et congnois quil
[137 v°] que le roy mavoit ordonnées sur votre gouvernement encor’quelles
Et nestant la presente à autre fin, je prieray le Createur vous tenir, monsieur
Poitiers quatre liues où nous allions trouver Monsegneur,
et pance que bien tost lons travalhera aux tranchées.
Votre plus affectionné, parfaict et meilleur amy
Le conseil y est encor aussi. On tient que ce sera
monseigneur, très parfaicte santé, longue et heureuse vie.
secours λ [λ en XV jours], oultre quil nous est venu ranfort de [barré : s] navires
bonnes graces de mes bien humbles recommandations,
dormy quatre jours sur les galères, coume partie
receu de vous. Lon me dict que vous devés dessandre
Madame d’Oourche vous presente
madame la contesse de Grignan. Il san retorne au
costé du Languedoc, mesmes contre ceus de Nismes si
de Turesne estoyt venu à Chantelly et que
communes de quoy touttesfois ie nay ouy parler aucung de
supporter une si grande surcharge sans layde du roy ou des païs circonvoisins. Aussi pouvez
de juger si votre presence est ou pourroit estre necessaire
monsieur en parfaicte prosperité très heureuse et très bonne
fors que jentends que le capitaine Gieromme dict avoit entendu que
monsieur, an santé très heureuse, bonne vie et
volloyr tenir en sa sainte garde et proctetion. Je vous prye me faire entendre
hount despuis tiré plus que de costume et quils hount
ne mest pas si bonne comme vous mavez dict
votre bonne grace et de madamoyselle de La Roche votre bonne
La Laupie
Jascoyt que Dieu se serve deux pour notre fleau et chastiment. Or parmy
prosperité très longue vye. De Vienne, ce XXVIIIme
Priant Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa garde. Escript à St Leger, le dernier
passés qui soyette [= souhaite] fort vous fère service et tient
vouloyent remonter que je nay volu permetre ny permetrey
briefz exequuté et vous venge de telz meschantz
roy et Messeigneurs, aussi messieurs votre filz et frère qui y
assiegez font semblant de ne nous craindre guère,
dudit Sellier frère nommé le cadet de Sellier au pouvoir
à Sainct Legier. Jespère luy aller faire la reverance en macheminant vers mondit seigneur.
ne la voulu fère abattre sans votre commandemant. Sil vous
approcher en bref la ville de Nîmes. Et voila certainement pour
ce premier mars 1573.
par celles que jay ce jourdhuy de vous resseues
ni est suffizamment proveu. Jenvoie expressemant le
à mon retourt ; nayant au jourdhuy nulle comoditté ny
premier de mars.
je croys en estes informé myeulx que moy.
lentreprinse dudit Pousin et jusques à ce que je m’aproche de Nysmes comme je feray au partir
jentens a desliberé faire lever le siège. Son [barré : es]
aux ducatz qui presentament fault poyer
entendoit la batterye que monseigneur le mareschal
est cause que ne la vous ferey plus longue, sy nest pour vous
at pleu envoier au cappitayne Jessant pour me fère tenir, dont
comme son serviteur et pour le tenir adverty aussy [barré : comme] que
bon cueur,
mais lacheverey en presentant mes humbles recomandations
le sieur de Chattes, enquoy monsieur le president de
catholizés. Et quand à ceulx qui font la garde
venue bien requise sabas, je vous tiendrey adverty
impossible pour encores de les avoir. Toutesfois je suis
Votre très humble et très obeyssant
tous les jours ilz tachent par tous moyens à ce que il y esté adverty
vous desire. Du camp de Nieul près La Rochelle, ce
en votre particullier je m’estimeray tousjours très heureux de vous
Vostre très humble et très hobeyssant filz et serviteur à
frère
du roy que monsieur de Villemus m’avoit baillé [barré : pour] où
servyteur
du Turc et de celuy de la Ligue.
frère et serviteur La Roche
monsieur, très heureuse et longue vie. De
ne pourroyent passer. Je ne veulx fallir de vous dire
[228 v°] audit Villeneufve de Berc, au partir de là vous pourrez
ung escriteau de la cause pourquoy ils onnt
delà le Rosne se sont assemblés à Privas pour
passion que j’en sens, je n’y mectrois jamays le pied, mays je ne veux
madame de Caseneufve et toute sa petite compagnie
enfondrer quelques vaisseaulx dans ledict canal
de Morvilliers. Quant aux nouvelles, si vous estes encor
à Grenoble vous verrés ce peu que j’en escris à monsieur de
Vostre très humble et oubeissant serviteur de Langes.
esté pour mondit frère unique contrainct de me retirer comme à un dernier refuge
De Simiene
à leurs gouverneurs que tous les huguenotz eussent à leur
grand faulte quand ilz ne s’estoyent eslevés, mais qu’ilz
Monsieur, an santé, très heureuse bonne et longue
7 mars 1573.
1573.
de Morvilliers estoit encor à Paris, où je pense qu’avant en partir il portera
je luy mande d’en user comme vous le luy manderez, et me semble
cousine Julie d’Antiboul
conduyra le tout s’il luy plaict à son honneur et gloyre. Je n’ay
ceulx qui se sont catholisés surmonte
et comme p-lus on les laissera en liberté,
de leur ayder veu qu’ilz sont catholicques,
[les consulz] vous espripvent touchant les aultres
monsieur, en santé, bonne, longue et contente vie. De Saluces, le
pour leur seurté et m’en presantarent request, laquelle
et ma sœur aussi. Ceulx et moy en presentons aultant
ressemblent du tout si est ce qu’elles reviennent toutes à cela pour le
Votre très humble et très obeissant
qy’ay l’ueil ouvert sur la ville et qu’il soyt respecté d’eux. Et
Seynt Andre
cueur que me recommande très humblement à votre
par effet ne tirant gueyerez de leur muraille. Monsieur de Deaux mon
monsieur de Montgros coment ^ [^ qui] [barré : je] vous avoyt
tousiours avoir en bonne recommandation ce que congnoistrez qui me
preste, il m’envoiye vingt quatre de ses soldatz avec ung pour
la nuict. Les lances s’accomodent aux granges près du bort
et] casser. Ce ne sont pas les promesses que m’aviez faictes et que j’esperois
fère, mès se que je suys blessé à la meyn gaulche, au posse
Rousset
du roy que recevroyt, toutesfois, je luy laisse porter le pacquet
monseigneur, vous voulloir donner en bonne santé , très longue
servyteur
aysement, comme vous avés peu cognoistre monsieur, par leurs dernières
sainctz desirs. Du Monthelliemart, ce XIe mars.
Votre très humble et très affectionné
assemblé. Il est très nessessayre d’advertir toutes les viles
les armes pour la relligion, l’ung s’appelle Jean de Rosset, qui
d’Aumale d’ung coup de ^ [^ groz] mosquet que luy emporta
les autres troys compagnies que le roy m’avoit ordonnées aux despens
foules. Je n’ai pu encor aller au Montelimar pour aviser et pourveoir à
Rousset
la compaignie disy est an bonne santé. Vray est
si me fusse je bien gardé de le luy conseiller en chose que luy importe
So. de Boczosel
après mestre en cest endroict bien humblement recommandé à votre
faict à Sommières. Il n’y aultre nouvelles qui merite vous escripre. L’on m’a adverty
fort grant bien. Je desirerois bien de savoir sy après festes
d’avoir secours d’Alemagne et sen asseurent. Le sieur Desdan de
Voz humbles voysins et serviteurs
commandant pour le
serviteur
le sieur de Mures et m[ademois]elle de St Pris. Depuis il ne fait semblant
de Guilhestre ; receus
et au dessoubz : votre bien humble à vous servir, Louise du Fay
fust blessé à lassault de Somiaire à la bouche.
pour y faire passer les rondes quelques foys
le plus promptement que fère se pourra.
humbles recommandations à sa bone grace.
Monseigneur quil vous doint jouyssance dune saine longue et heureuze vie.
à vous obeyr et servir.
Votre très humble et bien affectionnée à vous faire service
[20 v°] je serai contrainct de vous actendre à la
votre très humble et très obeissant
estat aussi après. Voila tout ce que je vous puis escrire pour
Du Montellimar, se XVII mars
eux rafrechir. Je ferey fournir vivres à la compagnie dudit cappitaine Colom,
aussi prestz à sesmouvoyr que le temps du renouveau
et prions Dieu
pour les conduyre, les ayent trouvés, vous feriés ung
le service de sa magesté et votre particullier et
et nous commander voz bons playsirs, que nous acomplirons d'aussi
estonnez que despourveuz de cappitaines et gens de commandement, chose
prezante à toutes voz bones graces et suplie le Createur vous doner
à votre bone grace et à celle de madame de
Dyois et Baronnies a esté pour les sentir plus subiectz à remuement et
de vous nouvelles et vous comandemens, je supplierey Notre
serviteur à jamays C[apitain]e Mestral
puys sinon vous offrir en votre absence ce que vous est dedié aussy
pourront rapporter le bon ordre et grande vigilance quilz
graces de ses très humbles recommandations
habitant à Lyon où il seroyt decedé sans enfans et ayant delaissé quelzques
si importante comme est celle-cy de la reduction de La Rochelle. Et outre que ce sera
votre intention, lesquelz mont faict responce quilz espèrent y satisfaire pour
vous avoir en sa garde. Escript à Fontainebleau, le IIe jour de apvril 1573
les armes contre votre service, le porteur de ladite lettre
de Neufville
neantmoings, les choses sont survenues en votre gouvernement
porte. Montbrun, quy estoyt deors en embusquade ne le sceut secourir si
qui estoit passée en votre gouvernement. Je suis bien marry de ce quilz
ce que par votre prudence et le lieu que tenez pouvez considerer mieux que nul aultre.
dessus de Grenoble en ung lieu nommé Corp, où fut tué ung
jouy qune année, parce que, bien tost après
baisant les mains et vous suppliant me tenir tous
Jache quintel
et y en eust plusieurs blessez et y laissarent quatorze eschelles. Le lendemain,
et liberalité, ilz seroient pour en souffrir grand peyne et callamité, delaquelle je
prince daulphin, à la succitation daucuns leurs procureurs, auroient couché
la coppie de la lettre que vous a escripte le sieur de St-Romain sil se
mesmes à saulver ceste prochaine recolte, attendu que je ne le pourroys
Sy on demende daquebouzes
Je ne fauldray, sire, de faire ce quil vous plaist me commander pour le
sergent, nous ne pourions fère guyères grande
garde. Escript à Fontainebleau, le XXVIIIe jour de may 1573
Dampville, puis quelles servent près de luy. Je prie Dieu, monsieur
Pinart
que ce fut par voz tresoriers de lextraordinayre des
Sire, ce matin, ceulx qui tenoient ce lieu après y avoir demeuré au-devant X ou XII jours, me lont
comme depuis troys jours ilz ont faict dung petit lieu appellé
le prince [barré : daulp] son filz pour estre lune en service et laultre revenue bien
de Neufville secretaire
que ce faict esdits estatz pour ne vous ennuyer de plus long discours
Monsieur de Gordes, je ne laisseray descrire au sieur de Mandelot quil
des catholicques, des quelz aucuns se retirèrent dans le
de Dye et pour lamour de luy les siens en tout ce quil me sera possible,
au chasteau de Boulogne, le VIIIe jour de juillet 1573
retarder les commissions necessaires pour le recouvrement des trente mil livres
plaisir de vous employer en leur endroict selon les moyens que je scay que vous
me manderez de voz nouvelles, priant Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa sainte
Caterine
quil m’a semblé estre chose innutille et de trop grand interest, daubtant
n’adjousteray rien davantage, synon pour pryer Dieu, monsieur
[hoercheurs ?], lun de monsieur de Suze et laultre de monsieur de Maugiron,
pour le recouvrement de trente mille livres aux
fauldray vous en advertir. Bien vous puis je dire, syre, que
plaict le merite de ceste depesche
desmandeler les villes et places que tiennent ceulx de la nouvelle oppinion,
De neufville s[ecretair]e
establir et faire. Quant à ce que leur a offert le sieur de Virieu denvoyer ung
pourvoyr au payement de la compagnie de monsieur de Nemours
la responce quilz mavoyent faycte et de la quele je vous
ungs par les champs, sans adveu, les faire prandre et punir très rigoureusement ;
ledit commissère Faure jusques à ce [barré : q] jour qui vous rendra compte
encores quelques ungs sans adveu par les champs, les faire prandre
monsieur de Gordes, vous avoir en sa sainte et digne garde. Escript à Paris,
deliberation en lassemblée faicte à
majesté qu’on nous devoit librement octroyer le passaige par le pont de Saint Esprit, qui
vous mandons que vous ayés chacung en lestendue de
rendre bon compte dudit lieu. Faict au Montelhimar,
qui se commectent au contraire à la grande ruyne du peuple. Nous lavons
anotée par justice, ayant aussi reprins ledit procès
mes deux povres compaignons qui n’estoient du tout mortz au
protection ledit pèze et iceluy conservé avec leurs propres
Marsane : Xm pains X p. v. – f[ourny] : XVIIIc p. II p. vin [marge gauche : lesquelz s’en sont allez sans acquit]
marechal de Dampville
entendant, monsieur lambassadeur de Suisse, il me resercha
venir du costé de Nions, dequoy je suys bien ayse pour le dezir
experances cy elle ne vientde Viennes. Je suis icy aveques
cassés durant la trève ; se sont presque
de la nouvelle oppignion et actendu la grande quantité quil en a audit
de mondit seigneur d’Ambrun qui, estant adverty de ma debtention la pluroyt
ledit passage, commandant aulx cappitaines qui seront dedans et
ayant eux ruiné ung fort dont environ deulx ans
desdictz deux gentilzhommes ledit Pommerol se trouveroit prins, cestoit
que lon ouyoit à plain les couptz dartilherie audit Anvers. En fin, lennemy
devers moy le sieur d’Ourches vostre beau filz.
tout cela sont choses notoires.
que nous nou[s] recommendons bien humblement à votre
sur ceste resolution là, je me recommanderay de bien bonne volonté à voz
Le cappitaine Lagier
plus de repos d’ycy en là que ne vous en a esté
Monsieur vous donner en très bonne sancté très bonne et
de fère fère couvrir les grange de Plaveyssard
cest sy larmée turquesque prendra la route de la Poille,
scaramouche avec troys cens arquebusiers, mais il ne leur sceust faire beaucoup
et massurant que vous aurez toiors en recommandation
lettre cy encloze par quelque commodité que vous pouvez
favoriser ung parti que lautre et quilz se rendent partiaulx quant ilz parlent plus
votre humble frère à vous fère service
monseigneur vous donner en parfaicte santé ce que votre noble cueur desire. De Paris
bien humble et
ensuyvre à ladite compaignie ung mesme poyement que les aultres
comme la gendarmerye a esté traictée et quel moyen
Lisle. Monsieur de Carpentras me dict y falloit pourvoir
que estant sur les lieux, y scauriés mieulx donner ordre, les commis des Estatz appellez,
très hunble servysse, comme saluye vous bonnes
sienne. Je ne scey sil sera home de promesse, je len ramentevrey
priant Dieu vous donner
que me recommande très humblement à votre bonne grace,
monsieur en senté heurese et longue vie. De Gargas
bien au long de ses novelles
Votre très humble et très oubeissant
qui vient de Lucques et de Gênes, vous en dira
suffisance. Au demeurant, monsieur, je vous veux bien avertir comme
Monsieur, en parfaicte prosperité, très heureuse et
pourté argent, et sil plaict à madite dame,
vie, après vous avoir presenté mes très humbles recommandations
tout prest. Jay mandé au cappitaine Philip mon lieutenent,
et vye longue. De Vallence, ce dernier aoust 1571
aux villes et grand prejudice au service du roy ; et que si
trop grant garde ; et par ce moien, elle ce porra prandre, chose que si il avient, le roy
en breche en ceste ville quil ne
part le X de ce mois de Gênes ; et parce que
monsieur, très heureuse et très longue vye. De Grenoble, ce IIème de
escript pour avoueyr quelque trecte de blés de se pays. Je luy dis
remarcher et recognoistre pour en tesmoigner par devers elle ;
fins diceulx chasser avec telle assemblée
estre faicte entre nous par la fornir quil vous plarra, daultant que
bonne grases de mon frère de
nous en sentirons tousiours gré, et principallement Dieu, lequel je supplie vous donner
recommandons très humblement à vostre bonne
je les arey si ia jà douze cens escus davence pour les
Votre très humble et hobeyssant
connoit on bien que à la fin [barré : il saysie saysye] lon ne peult resister à la volonté du [barré : ma]
conserver
longue vie. De Tulins, ce IIIIie setanbre
paouvre peuple, que pour tous noz compaignons ; et
obeyrons. Quant au prevenu de Laval
car il en fault XXV ou XXX [livres] pour le moings,
vous dire prou daultre chose à votre première venue ; quest
laisse en tout ce lieu. Je ne sache deux maisons qui
Chesilienne que me feroient de beaucoup de choses
monsieur, très heureuse et très longue vye. De Grenoble, ce VIeme
la reyne et Monsieur à Paris, ils envoiarent querir monsieur de Vauclus,
prye Dieu vous donner en santé bonne vye et longue.
Votre très humble et obeissant
de leur sort principal, jouissant toutefois pour cela du revenu
vous dira ce que na estéfaict. [barré : Sil est]
VIIme septembre 1571.
Froment
Alfonso d’ornano
veue des copies de lettres que je
et entendre ce quil vous plaist que nous faisions en cest endroit pour lasseurance
jambions. Si madame Marie en veult,
monsieur, très bonne heureuse et longue vie. De La Coste,
serviteur
Meylans [barré : que] jusques à demein que sera mercredy prochein où le filz dudit
obeissant serviteur
huict ou dix jours pour avoyr ce bien que de vous veoir
pour sa part. Je presente mes très humbles
viz très humbles et très obeyssants
voz commandementz
bonne grace, je supplie le Createur vous donner,
bonne grace, je supplie le Createur vous donner,
il y avoyt dix jours quilz estoyent partys et quil est
trouvé, il vous raporte le tout.
accordé, il vous suplioit si aviez affère dobtenir quelque chose
quon a faict [barré : coure] courir, je nen ay rien creu et ay depuys letres
grandement, si ladvés pour agreable, vous fère la reverence.
ce jourdhui à se purger par ladvis de messire
oblyer me recommander à mon neveu monsieur de Balthezard
ie l’en supplie de tout mon cueur et
en votre endroict comme je suis tenu de vous faire
jusques icy pour le parachever le mariaige du sieur de Vins
serviteur
estatz
Despuis la presente escripte, messers d’Aix mont mandé
votre humble et obeissant serviteur
lon a faict en establissant des commissaires (cy ainsi vous
madamoyselle d’Ourches.
priés aussi vous deslecate, à quoy vous en serés si ledit chatelain
desirant monseigneur, estre et demeurer votre très humble et très hobeissant
contre ce mal. Je desire, monsieur, que lesperrence
Remusat
toussainctz.
Bajoue
Votre très hunble et hobeyssante
monseigneur, après avoir presenté mes très humbles recommandations à
Bressieu ; qui me gardera que ne pourray aller à vous, monseigneur,
Votre très humble et très obeissant
ce 26 septembre 1571.
tempéré, sans toutesfoye me sembler conclure fort clairement
marier, jespère quil sera si vertueulx quil en trouvera
après toutes les substitutions de vous enfans une semblable clause :
A la Tour du Pin, ce 6e janvyer 1574
et les jours maigres au lieu de la
tout ce quilz treuvent, arransonnent les pouvres
vie. De Vallance, ce XI janvier 1574.
monde que ie desyre aultant et qui me peult
monseigneur, en parfaicte santé et longue vie. A
aultres par où entre leau et les aultres par eschelles.
faisant part de voz nouvelles ; et je prierey Dieu pour fin, après
memoires de monseigneur de Gordes apportées par monsieur de Vennes y avoient esté
changer pour chose qui ne nous concerne aulcunement, car le
Bonrepos
vous plait que cest la mienne, car
que Berne, qui est soliciteur de monsieur de Chaste,
lestat quil tient à Lion et les expeditions de son dit
passent dans le Contat et le bruict qui a couru que
des deniers pour les vous faire assigner du moins en payement
mieux scavez. Surquoy quant je pourrey estre bon
quelques foys en iceulx si elle nestoit assister de quelque troppe
de Este, suyvant vous lettres, car ce nous seroit grand sollas que de
Votre très humble et plus affectionné
vouldront passer et lors quil vous plerra madvertir, je
Votre humble serviteur
semblera. En cest endroit, je vous presenteray mon humble service avec mes
continuent à Gordes et, Dieu aidant, tout yra bien ; et
fayre quatre vins eschelles. Jey oppignon que ne
pour ses mauvais deportemens quil avoit belle peur destre battu ; et de fait
telz desmantellementz soient faictz aux despens du roy sans ce que
monstre pour ledit quartier, de quoy nous sommes bien marris. On a
mois.
avec moyen destre paié chascun mois, les conpagnies, gens de pied et la
De Parys, ce dernier de janvier
la promesse qu’avoys faicte à messieurs du paÿs, je leur feistz sustendre toute ma
Marc
desdits lettres en tout et partout contraires aulx susdites ordonnances, ains
Monseigneur, vous presentant mes humbles recommandations, ie supplie le
affaires me pressent de telle fason que si je ny
vous voir. Ce pendent, vous prendrés ceste prinse q’uon
remuer quelque chose, mays il a mandé asseurer quil ny pensoyt aulcunement, et que
Monseigneur, vous presentant mes humbles recommandations, ie supplie le
si jeusse penser voyr le duc d’Albe, mès la goute
commandant en Piemont et Salusses. Lon nous menasse assés
quelle aymeroyt mieulx encores demeurer en ce
Le pegue
par mes bien humbles recomandations à votre bone
gouvernement. Il est bien vray que par la votre du XIXe du passé, me donniés advis comme le sieur d’Hautefort,
se rendent dificilles de deposer pour craincte de leur desplailre
Voz très humbles et obeissantz serviteurs les
chasteau, tous estrangiers, a remonstré comme messieurs de ladite
de Gresivodan, assesseurs, de Macon, juge royal
monsieur, qui vous aye en sa garde. De votre maison de Montoyson,
lantier contantemant de voz plus requitz desirs. De Montelher,
randant humble service et daussi bonne volunté
Sainct André, ce troixieme febvrier 1574.
advenant que lennemy ne veuille embrasser ce que le roy desyre
piet à deus centz cinquante hommes pour enseigne, dont la moindre payecera de douze francz. Je salue voz bonnes
habitz, mesmes de ceulx de coleur que pour la dernière foys
bon plaisir soit dissipare cogitationne malignorum ne possint
advantaige dentendre si vous prorogerez votre suspention dont je vous
que je suis chargé de la rectorie des
de difficultés, leurs magestés vous hount accordés sur
Grane, suyvant ce que par votre precedente lettre mescripviés suyvant
vous en dire davantaige. Bien vous veulx dire quilz
vous en discourira plus amplement comme
le Createur, lequel supplions vous donner
la suspension darmes finie, il vous plaira, monsegneur,
Schault executeront contre notre ville et ceulx de Vivarès contre ledit Estoille,
de la ville pour plus de seurté pour les ungs et pour
en ayde Sansons et Fiansayes, ce que seroit bien neccessaire pour le peu de
de la filhe de monsieur
de la reception de leurs doleances que je vous avoys mandé.
montaignes qui dès le commencement à adsisté au
point voulu faire tormanter, sans premierement
nouvelles de voz
monsieur vous donner en santé longue et heureuse vye.
seigneur le prince, vous dyre de ma part, ausquelz jay donné congé
ennemis convenoient quil neust moyen .
Vostre très humble filz et à jamays affectioné
le tesnir de près et si estois depeché de ce cousté
qui estoyent dedans, se doubtant son entreprinse estre descouverte, sortist
G. CARDL. D'ARMAIGNAC.
font courir le bruyt quilz sen vont
VIIIe febvrier 1574.
a espousé une seur de monsieur de Sauve. Sur quoy, je prieray le Createur
que de celle que iay endurée jusque à ceste heure ;
et que fut ung peu espert à ce faire pour le proffit de luy et des
fait difficulté rendre le chasteau comme il vous pleu
estre adverti par ceulx des estatz. Nous sommes
monsieur, bonne vye. De Tournon, ce VIIIe [barré : j] février 1574.
la maison de monsieur de Beaulmont par ce quil
de quoy lescripvis par mes dernières lettres fust faict vendredy et
Monseigneur, je me recommande bien humblement à votre bonne grace
voyent [barré : be] que ce pasage faict experer beaucop dheur pour
Seigneur vous donner
daulcugne qui estoient de lentreprinse cy devant descouverte.
lauditeur Faure, present porteur, en quel estat sont
à Civita Vechia et à Craparolle avec lillustrissime de Farnèze,
Vous savez, monseigneur, les moyens que lon a et forces
Votre bien humble serviteur
prisonier audit lieu de La Bastie de le mectre incontinent en
informera et par mesme moien povés avoir dudict Menis
cinq ou six jours que natans autre chose pour desloger
plus hardyement je vous ose bien escrire,
avec du charny. Si elle a faulte de boys et charbon, je dorrey
enquis comme je feray si davanture je y voys ; mays je pence bien que
voz lettres de don, voyre après que vous avés arrenté ;
voz lettres de don, voyre après que vous avés arrenté ;
en votre maison de St Saphorin.
de mes bons seigneurs et amys, cest monseigneur, purement
Segnieur me voloyt antiereman aquablé de mal et diferés
très humbles recommandations, de votre mayson
sont voysins dyci se vouloyent employer
createur vous donner,
de quel cousté pencheront ses amours, car telles gens ne savent
dangiers que sons ceus les chemins ma gardé les bailler à mondit
[autographe] Monsieur, je vous suplie très humblement mescuzer si je [barré : je] ne vous escrips de ma
laprès disner, une troupe de leurs argoletz au près du
monsieur Mercier et Vincent de Lion. Monsieur de
lentreprise sur leur ville et quil a faict que la plus part de ceulx
Votre très humble serviteur
que cella les deschargeroit de me fornir jens pour ladite garde,
que pour la norriture dicelle, ilz ce metront très vollontiers en pespence pourveu quilz usent de vigilliance
comme ont rapporté lesdits consulz qui me sont tous
monsieur, très bonne santé, heureuze et
que vous aurés de moy qui me recommande très humblement
mon seigneur vous doinct en joye et santé le comble de vous
monsieur, vous doner en santé heureuse et longue
commandemens [barré : je suis prest à vous obeyr et à cest endroict] je fineray la presente
de gaigner le liard pour nestre en lieu
deniers que je leur balie et me volion après les a voyr
vanté y avoyr quarante soldatz de leur humeur
service
comme vous mescripvez vous ferez poursuyvre lettres de restablissement
[2 mots dans la marge] par vous comme elle avoyt esté accordée, nous sommes à la guerre er depuis
donner,
vie. De Greno[ble], ce 13 fev[rier].
du compte de Beynez qui sont à Moyrenc et à Tullin ne serons
très humblement à vous bones graces et prie Dieu
et à monseigneur le duc. Jentendz que monsieur le baron de La Garde
mon maistre, mesier Jusyani, tant pour le repos et tranquilité
[autographe]Monsieur je vous prie nesparnier homme exprés pour me faire entendre
notamment des maulx, marcins et pilleries dudit cappitaine La Forestz et ceulx de sadite
especes de fievre carte, que pour les grandz affaires qui se
pour nous y ayder, encores que nostre succès les
procès jusques au lendemain des sendres à cause de la fraction
accompagnés. Quant aux menasses et desseings des rebelles, nous
qui nest que la prolonguation quil a accordée jusques à la fin de ce moys pour les
assés [à ces] grandes froydures comme jeans dissoulus et inconsequens
je men suys faict payer par justice, car par prières ne les
monsegneur en santé vous donner très bonne longue
adverty, nous le ferons ; et nestant ceste en aultre
château de Miribel et que monsieur de Montmartin
pour le magasin de ceste ville, de quoy
ilz ne respondent quil neny ha aulcunes nouvelles. Daultres me veulent faire entendre que mon dit seigneur
my Grane et Marsane, a treuvé
Dieu,
1574.
et comme je prie le Createur vous donner,
humblement que de les faire descharger de
monsieur, en parfaicte santé, heureuse vye et longue. De Grenoble, ce XVIIe
pour vous faire service, et ce que je fais pour les aultres
messeigneurs, en prosperité, vie longue. Dudit lieu
Votre très humble et
vous priant à touz pourvoyr à toulte dilligence
et entretenir des soldatz dans les maisons, chascun selon
la cocte du magasin de la gendarmerie,
grace, à laquelle je presente mes très humbles recommandations, priant
votre bonne grace, à laquelle, me recommandant bien humblement, je supplieray le Createur
servyteur lathivolliere.
quartier sans cavallerye jusques à present. Quant aus corriers, je ne leurs conseillerès pas de ce metre en
forni du mien pour la despence dudit moys de decembre,
escrire ce quilz me promirent fera que feut cause
il me comanda datandre enquores deux jours,
que ie vous escriprai pour le presant, que de vous suplier très humblement
il continuer tousiours en votre accostumée vertu et prudance
Senessay et avoir eu fort bonne parolle de luy. Tout ce
servisse
depeché la presente à mon seul nom. Jay comminiqué à to[us] lesdits
que estiont là arrivés, conduictz par un nomé
monsieur, en parfaicte santé, heureuse vie et longue. De Grenoble,
Mon cousin de Ponsonnas, pour
quil vous doinct, après mes humbles recommandations
ayant daulcuns esperance davoyr ce bien den pouvoir
et moy avons accordé avec monsieur Besson, reservant
Votre très humble et très obeissant serviteur
à votre bonne grace, quil vous doinct,
magesté degueyne son espée et ouvre sa bource,comme jà
à dix tant que la tresve durerèt, tellement que
Lon a esté contrainct ses jours passés
commis comme verrés par la letre que mescript le capitaine
rière luy les chevaulx desdits soldatz, ce que je nay
escript qui est que si je neusse cogneu La Balme tel que[barré : s] ces euvres
avec des grosses cheynes. Notre Dame du Puy ny a jamais
Votre bien humble pour
et longue. De Vallence, ce XXIIIIe jour de febvrier 1574.
ainsin noz escholiers, mesmement ceux qui sont de telle importance que mondict
en venoict tousjours à la fille qui entrions
paser le Rone[barré : e]. Ilz detiennent ancor mon postilhon
votre très humble et au
je men voy vous baiser très humblement les mains, suppliant le
homme seul ne peult pas faire grand-chose, aiant affaire à ung
chasteau de la ville, ceulx de ville font tout ce qui
Bovet secret[air]e.
ont bien batus et nont beaucoup tués.
le blé aux catholiques. Ceux de Château dalphin ont faict
mis cinq soudalz davantage à la porte à grans
m’assistent de votre faveur à ce que je soys restably en ladite charge
vivres en qualité quilz se rendront si
Les susdictz consulz mont monstré aussy une provycion
volonté que je prie à Notre Seigneur
signor idio chella conservi. Da Grenobel alli 18 do februaro
jean besson
l’on luy fit en croire que ledit seigneur admiral estoyt mandé pour
écripray davant ; quant à ce que vous mandoit mon nepveu, le
prie faire de vostre cousté, en me recommandant bien
plus amplement. Je suis bien aise que vous escoliers soyent acheminés
communiquer ce que ie leur escris des petitz seaulx et quelle
que partir du seau ny que d’estre commandées et signées
le congnoissent que bien peu et à ce que i’entens, ce sera en place où vous aurés bien moyen
personnage de la part du pappe. L’ambassadeur de Venise fut hier ouy sur les
humbles recommandations, priant notre seigneur vous donner
les autres ont esté payées l’année passée, attendu
Et partant, Monsieur, outre ce que j’en escris au roy, je vous supplie
nuy pour avoir un fait ou failly et asture qu’il
très humbles recommandations, priant Notre Seigneur vous donner
que puissons cognoistre et sentir la présente requeste pour
nous en serons et cuyde que c’est ce qui retarde le despart
de paix ou de guerre à cause de la sommation que l’on
congnoissance d’entre ceux de diverses religion en
pourrés avoir plustost d’ailleurs.
vé[ri]ffication faicte des quallités des demandeurs,
Cependant monsieur, je suys actendant vous commandementz que je
Pour vous obéir à jamais
[v°]
faire et tout soudain vous an rambourser an
à voz faire service
de ce royaulme. Je vous asseure que toutz ceus qui vous appertienne ce prevauldront de laffection
Madame lira icy, sil vous plaict,
Votre très humble et obéissante alyé
Du boys, ce IIIme juilhet 1572
vous donner,
comme ont faict les aultres et touttes ces bonnes gens d’icy
tresorier à Lyon du quartier passé et vous adseure que les
adverty de noz aultres particullaritez de desa. Le roy et messieurs
et longue vye, me recommandant très humblement à votre bonne grâce
vaisseaux de guerre. Larmée des Venitiens est tousiours
vous n’estes, que la charge où elle vous a mis vous aura
non poinct pour marcher encores
iroys commander en Piémont ou sur la frontière là où les urgentes occasions ce présenteroyent
de Flandres, vous en estes plus près que nous. Vous
ville de Dye ung aultre paquet de lettres de mondit filz
Lathivollière
dire. La royne a donné à monsieur le mareschal
car ilz arriveront à la court assés à temps, venant dudit Alières. Icy, jey
jours ; et attendant voz commandentz, je feray fin par
Marc
et longue vie. De Saluces, ce XIe julliet 72.
Du plan de Vorèppe, ce XIIme julhet 1572.
car je crois que seront plus de cinquante. Il
de bon cœur. Vous luy en porrer escrire quand il vous
Mathieu Bovier
Baptiste de Simienne
priant Dieu qu’il vous donne
cœur que votre commère et moy nous recommandons
[v°] mandé que me vera bien tost. Madame de
n’amende point. Je prie Dieu qu’il le nous veulle encores
qu’à présent ilz puissent estre partis de leur lieu, ne pourront toutesfois arriver en Constantinoble
vostre hermitaige de Mélardron, ce XIIIe de julhet 1572.
pour moys. Je poursuivray ce faict du mieux qu’il
vous tenir en sa saincte garde. De Paris, en l’hostel de Lorreyne, ce
que désirois qu’ilz sont à moy et vous me
Mole et de Ste Jalle ont prins des fruictz dudit principaulté ;
avoir decoit fère levée de gens en Alemaigne ; et nome
et d’aussy bon cueur que je prie Nostre Seigneur
jour de juillet 1572 .S.
de Montbasin au seigneur Jean de Laquasche,
Votre très humble et obéissant serviteur
fasse la grase de vous fère les servises que ie dois et ne suis née que pour vous
jour avec vous troys ou quatre seurs que pence que serions, m’asseurant que
leur y pourvoyrriés de remède convenable ; et si trovés bon,
souffisant et que ledit homme d’Eglise luy voulsist résigner de son bon gré
à jamais toute hobeyssance et fère
soubz l’obéissance du roy, sans faire semblant de riens ny donner
Votre très humble et plus obeisante
mentioné à la dicte lettre. Quand j’auray heu responce, la
sieur conseillier d’Aymé partit d’icy, monsieur le conte nous
de Grignan son mal. Je prie Dieu luy donner la
Monsieur, très herese et longue vie. D’Apt ce
Votre très humble et très obéissante
florins. Je nescry rien à monsieur d’Evènes ny à mon neveu de Laval,
assés de passer en tout votre gouvernement. Ce pendant,
Tande
délivrer de l’argent pour leur bailler à chacun à cest effect, lequel
Monteillimar les III compagnies de monsieur de Clermont, lequel il disoit
Segneur luy veuille donner bonne santé. Nous en tiendrons de
A. d’Ambrun
femme, auroyt esté contrainct la quitter
Il an faut prandre ce quon peut dune mauvèse
vous en avoyr mandé lettre. Je vous puys asuré que je ay puls
vous aller faire la révérence et demander ce qui est nessessaire
Si madame veoit la présente, elle y trouvera mes très humbles recommandations
suivant ce que vous nous escriviés de faire, le tout par son
de buffevant
les mayns et dit qu’elle voldroyt advoir le faict de [nae ?] que luy
en l’office de premier président. Nous ne poursuivrons rien
pour vous estre tant hoblygée et affectionnée à vostre
Brouage, qui haste l’armement de ses vaysseaulx le plus qu’il peult à ce
suys prest à vous hobeyr à vous
en toute dilligence à Briançon pour avoyr des mulletz jusques à Fenestrelles
de ce pays qu’ilz facent leurs diligences de
bone part les excuses du roy quil ne vouldra et naura
bonne grâce. A Paris, le XXIIII juillet 1572
ne permetrés que mon frère tombe en honte, que me
[v°] il heust à Crest bonne trouppe de gentilhommes de ceulx
que je ney mouyen vous en fère tenir. Monsieur d’Avanson a ung
[v°] sur la revocation du tiltre de grand duc de Toscane
seigneurie en sera advertye. L’ambassadeur d’Espaigne
vouyage. Nous avons resceus tant de biens et secours de
Madame, vous donner en parfaicte santté longue et heureuse
à Lespecie, qui embarquoyent six mil hommes de guerre
de retourt et en seste endroict, je vous bayse très humblement
Dieu aidant de sorte que nan adviendra inconvenient ;
de Madame de Gordes et prye Dieu
de Romanieu pour luy aller pourter une lestre de ma part.
dernier, poursuivist et blessa dedans la garde de la porte Saint-
passage ordinère pour le service de sadite magesté,
Donné. Nostre seigneur soit loué quilz soit aultrement. Jay retenu
vostre bon advis, vous adceure qu’il a bien besoin d’estre bien
Roissy, qui est du conseil, qui me dict que l’on avoit
Ilz y ont aquis une très mauvaise reputation. Le filz du duc d’Albe est à une demye lyeue de Montz
chevalier dhoneur et fort bon catholicque.
De Chapponay
peu venir à bout de le lire tout.
bonne grace et prie le Createur vous donner santé
de ladite première volerie, vous prie escripre audit sieur Correa de
calonnies faucemant controvées que auquns particuliers
quil escrit à monsieur de Brigaudières. Je vous envoie sil
quelles soyent telles que je les désire et vous
vous aveys escript, où monsieur de Monbrun leur
Vostre plus afectionné et
mon filz aussi, le premier mandement quil me feroit.
receuz le dernier du passé et vous remercier des advis que me doniez, dont je vous
Monsieur vous donner en parfaicte santé ses graces très saintes. De Sault ce
Duvillars
pareilheument. Jusques à ceste heure on na vacqué que à la verification
presence et commodité de telz commissères que feussent demeurées
Monseigneur, je supplie le Créateur vous donner en trèss bonne santé, très heureuse
estant au service de monsieur le prince d’Orenges, ensemble
jusques icy. Mais jespère que Dieu nous favorisera tant
empeschement affin, que nous peussions estre secouruz,
trop mieulx comme il voudroyt favorizer une
vie. De Grenoble, ce IIII aust 1572
Montoyson.
voiage leur seroit fort long avant qu’elle feut à Viene,
à Grenoble et si je resoulx avec ma belle
je la finiray avec mes bien humbles recommandations à
avouer escript ci ce nest monsieur de Veynes pour ny en
Marco Antonio Buragia
[v°] pouvez asseurer de ma diligence et soingnement que je n’obmectray
serviteur
sien testement qu’il fist avant son depart. C’est
nièce, à vous fère service
jugement, et en faict plus detat que de la grande
de ce temperament que pour leur mesdisance vous ne vous
yci l’armée de Don Johan d’Austria. Puis trois jours en
de Bazemont, abbé d’Aiguebelle
encores faschée de sa descente, mays non pas tant que du
adviendra que bien. Je me porte meintenent
vie. De Lyon, ce 7 aust 1572
le tout au Lionnoys, dont scandale en
moien executer votre volunté et si je ne le fais par tout cest moys
le vouloir excuser si ne vous rand teil
A Paris, le VIIe jour daoust 1572
grande que ce s’eut esté pour mon faict propre, vous en ferés en
compagnie vous baysent très humblement les mayns
vostre très humble et
Bertrand
de la fère tenir au pis aller quant monsieur d’Hourches ne
pas quilan soit esant. Mon afère de Dieppe est au
par monsieur du Chastelard. Je prie Dieu quil puisse estre avec aussi peu
XXe presant, interompus à cause quil a
Vostre très humble allié et serviteur,
que vous serez. Ce pendant, faisant fin à la présente par mes très humbles
de sorte quil la tirat de sa poche et la me bailhat,
Pellisson
serviteur à jamais
de façon quil ne randoyt par la bouche, sinon ce
serviteur
ou trois jours et puis à Jaunages, sans aller ny à Mures
abbé d’Aiguebelle
Jay envoyé la lettre à
voulluz aider de monsieur de St Romain, se seront
nous ont escript du XIe de ce moys comme la peste continue
sellon la volunté du roy, car je seray tous jours de son costé quoy
de quelle syncerité vous vous estes tousjours manié en votre charge ;
recommander à votre bonne grace et de celle de madame de Gordes,
esté de craincte que ne le treuvissiés mauvais
adjousté que aussi bien eussiez-vous pourveu à faire
Xe jour daoust 1572
[v°] en attend-l’on quelque chose grande et inopinée,
je prie le Createur vous donner en santé prosperité très longue
après vous avouer beysé très humblemant les mains, je prieray
Monseigneur, après mestre très humblement recommandé à vostre bonne grace,
passé. Faisant fin, après vous avoir presenté mes
qui estoit avec elle. Aurreste [barré : lad] monsieur, jay veu ladvis quil
De Simmienne Alleman
De Simmienne Alleman
Monsieur, pour laugmentement de votre heureuse prosperité
Votre très humble et très obeissant serviteur
rendre votre responce dans quinze jours echeux.
celles quil ma escriptes pour après les avoir
de monsieur de Sainct André pour commander à maistre Lyonne, commis
On na faict à Sault que la veriffication des meubles contenus en
G de Simienne
Lyon, le XIXme aoust 1572.
serviteur
Vostre très humble et très hobeyssant serviteur
de sen aler ; et sil fault quelle parte sens le voyr, se luy
vie. De Grenoble, ce XXe aoust
demayn après diné. Sur ce, nous vous presentons noz très humbles
vie. De Suze, ce XXe daoust 1572
reconsillyer l’Eglise, luy mesme luy dict de quatre
vous y priverés du loz, ensemble du droict de retention
vous les escrire. Je continue tousiours daller en
son pays de Prouvence au lieu de Forcalquier ou de
Gibert
declaration quil lavoit faict faire luy mesmes
Monsieur de La Coste est en bonne disposition et
recommander bien humblement à vostre bonne grace et à celle de madame
fesant escorte au corrier de ceste ville ; et contre ledit
daulcung rabat, si est ce quilz se persuadèrent que votre
vont en grant regret de ne lavoyr veu. Je ney resseu
seur de Sainct Privast, en priant Notre Seigneur vous donner
vous bonnes graces de mes très humbles recomandations,
tout ce que s’en dit presentement. Pryant Dieu,
A de maugeron
luy donnerons advis s’il nous en faict communiquation. Mondit sieur le
j’ay esté contraint de dire à ung de la religion que j’ay trouvé
a soné comme du temps de guerre ; de ma part, je ne le
les consulz de la ville de Romans.
foybles du costé de la rivière par la grand ruyne que
ville que vous en resevrés comtemteman, qui me ferat
Monssegneur vous donner en sainté longue et
obeissant serviteur
en mon logis advant quentrer votre paquet à monsieur de Bigodieres
quil feut, je luy respondis que naviés autre voulonté
Vostre très humble filz et à jamais très obéissant
de sa part que de la miene auiourduy à monsieur
Monsieur, quil vous doint an santé très heureuse
Elle me dit que je lesasse parler et que
avoyr baisé bien humblement les mains et supplié le
de vostre compaignie, priant Dieu quil vous doint
vous plaict pourrés encores commander ausdit sieur de Villefranche
Monseigneur et si soumes logés porte à porte du
est sa magesté qu’il commandast le faire venir en Constantinople,
vous pourrez aussi voir par la lettre du vischastelain dudit lyeu,
[v°] meurtre. Je vous envoye la responce de la dernière lettre qu’avés escrit à monsieur de Mombrum. Quant
Maugiron avoit lors en charge de lever deux mil hommes oultre
es point que, monsieur, je suys assuré quel y en a
icelle vous faictes entendre aulx villes et
conte de Tande, lons la tenu pour mort et nespere-t
pour le pays en feissent de mesmes de vous escripre particulierement,
Vostre très humble et très obéissant filz
voulx presenterey mes très humble recommandations à vous
Monsieur en parfaicte santé longue et très heureuse vie.
[v°] digne de vous si ce nest pour me recommander
Votre très humble et hobeyssant
mérité de tel en votre endroyt et par ce que vous aurez
premier octobre 1572.
[v°] quil se monstre sy fragile quelle pourrey
Lamote Verdeyer
Bonvert s’il vous plaict, que faict aulcunement antrer les
Bourgel secretaire
de la garnison de Dye et surce
envoye ung paquet de lettres que monsieur le president Bellyevre vous escrit.
le Prince d’Orenges. Le roy de Navarre fut à la messe vendredy
de Crest est à Pryvas ; que sera la fin, après
comminations et submissions de peynes quil a
reste sy cher que les paisans mesmes prennent de six à
Votre très humble et obeissant
Votre tres humble et aubeyssan servyteur
Monseigneur vous donner en santé heureuse et
ce jourd’huy eslargi Lironifa. Quant à present, à caution j’entens qu’il
G Deportes
seditieux que ceulx que l’on avoyt faict mourir et
vie ou de la mort du sieur de Saint-Romain. Du premier de ce moys,
visiter par demy heure madame an ce lieu. Elle
Monseigneur très heureuse et longue vie. De Paris
me recommander bien affectionnement à voz bonnes graces et
heu le conge desdictz conseulz et mont donné quelque
J de Cheysiliane
et heureuse vie de Baches ce 4e octobre
loing l’ung de l’aultre. Sur ce, faisant foy par mes bien humbles
rendre toute hobeissance aus commandemens de sa magesté, ne
Geneve et puys plus oultre ; et sur ce je vous feray p[art de] ce
qui lons porroyt prandre des assemblées que lons dit estre
[v°] en nombre de troys mil. En ce pays, Dieu mercy,
[dessin d'une croix à six branches]
pour le payement des cappitaines et mortes payes
foys, yer, despuis que le sieur de Saint-André fust arrivé
pence nestre aultres que pour sen aller en troupe ou bien
suivoit le secours de 19 nefs d’eslite et les 6 galieces,
pour la fin et que je my voys recommander bien humblement à votre bonne grace,
pour [barré : avecques] ramener les compagnies de monsieur des Adrés aux lieux de leur demeure
qu’ayés en propos d’envoyer noz enfens en cez cartyers et que vous
afeccionnés requomandasiouns de bien bonnt ceur
très longue et très heureuse vye. De Paris, ce VIIIe jour
huict ou neuf cens escus argent monnoye et cinq ou six
passé et i fère sejour jusques au dimanche
y a bon nombre de ceux de ladite relligion qui mesmes ont suyvi les dernieres guerres,
contre les Turcs, quest fort grande ; et cest tout ce que
il ne s’est presenté chose qui altère tant peu le repos où
il ne s’est presenté chose qui altère tant peu le repos où
ne veulx oblier
e pacquet et me tenir plus advisé, je laissay aller le susdit
estremement vous y faire quelque bon et fidèle
et m’a prié de vous en asseurer et messieurs de la court.
grasses et toute leur compagnye] De Gargas, le
huguenaulx, que sera la fin, après vous avoyr
Monsieur, vous donner en perfecte santé, heureuse et longue vie. De [barré : Viene] Beauvoir,
vueilhe conduyre propèrement et vous doinct
Monsegnieur vous donner en sancté et prosperité acomplissement de voz
que ay dedans je vous envoie et par mesme moien
dans l’Ysere, puys, en fin, voyant qu’on n’offensoyt persone, se
de La Coste, na pas falli de venir voyr
Monbrun vous escrit, laquelle je vous envoye. Il vous plairra, monsieur,
Lon nous a asseuré de la mort de monsieur
avec monsieur Deise qui le solicite, estant audit lieu de
Les commis des estatz de Daulphiné
pour lesperance que jay que non seulement ladite sauvegarde, mays aussy
mais pour cest hivert, je serois fort d’opinion qu’il
des Adrestz, vous a esté rendu. Lon nous dit que monsieur
de Simienne
dira la volonté du roy. Je suys en esperence
que envyron quatre vingtz que nest pas en tout le nombre
ladite vente et commis aux deschargementz, et maître Regnaud
sil vous plest me faire
bonne grace des présantasions que je luy ay faites
qu’il le tienent presque à leur devossion et les massacres
messe, toutz nous sommes resolus de vous envoyer ladite letre datée à
Votre très humble et très hobeissant
journées que jay marié la pestitte Jehanne quil
à votre bonne grace, priant Dieu
sont meschantz et cella eusse faict ung coing
Saint-Jehan-d’Angely, s’estans jectés dans La Rochelle grand nombre
et mes petitz services ne meritent encor d’estre du tout obliez.
amy
et eyreuze vie. De Vallance, se XXIIIe
laugis ce XXIIIIe octoubre 1572
de Lavigiere
de leurs letres et pour monsieur du Roucet, an atandant
vie. De vostre Laval, XXVe octoubre 1572
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé et propérité, très heureuse
arrenté en argent son vingtain pour cinq ans.
Seigneur vous donner,
Votre humble et très hobéissant
évidamment que j’ay esté contraint de les récuser ; sur quoy il
magestés, mais pour cella l’ons n’en tirera
lequel je me perpétueray tant que je vivray de vous
Vostre très humble cousin et
Novembre 1572
et quelque bon cheval pour la tyré. Je croys que
prié vous escripre et supplier de le vouloir tant
Monseigneur, en très parfaict santé longue et heureuse
tellement qu’il m’est redevable de dix ou douze escuz. Je luy ay escript
encor à Fontenay-en-Brie et la royne sa mère à Monceaux.
J’ay bien receu ce jourd’huy deux de voz dépêches au roy don
Votre très humble et très affectioné serviteur
de Grane soint intérinées par messieurs des comptes
assurentz obéyr en temps que nostre pouvoyr aux
à Apt pour la Tous Sainctz, luy a faict dire qu’il
de Cabanes, je ne luy [barré : eneyj] en ey jamès parlé, sachant bien
ou de ceste ville, qui seroit mal à propos. Mon nepveu
l’Angleterre et des choses qui se sont comises autour de Tholoze
heust advertissemant que l’on se vouloit saizir du lieu
Créateur vous donner,
à votre bonne grâce et à celle de madame de Gordes,
prometz et assure de rechief que les Anglès, les Allementz
à mondit seigneur le marechal, auquel j’ay bien déjà dict qu’il ne faut
prye à Dieu vous donner
vivres qui s’augmente tous les jours, ilz ne peuvent vivre à six soubs par
Villeneuve avec Stephani de ceste ville ; c’est ce que j’en ay peu
de l’opinion de ses environs vendent
Aurenges il y a quelques cappitaines de la nouvelle oppinion, lesquelz toutesfois
qui le m’a faict tenir. Ladite dame s’en revenoyt d’Aix
Messieurs de la cour de parlement font grande poursuitte
Ilz est forcé, monsieur, d’accorder les guardes en la forme contenue
recommandations et pour ce que j’espère vous veoyr
Dufay
vie. De Vallance, se premier de désembre 1572.
monsieur de Veaulne, mareschal des logis de votre companie,
au fort. Sy vous trovés bon la
Je suis bien marry de ce que vous me mandez de ceulx
encor par voz lettres ausdits seigneurs.
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé longue et
des Vignaulx, ny des aultres choses pour l’espérence
Vous humbles et hobéissans serviteurs.
d’unne toux que j’ay pris ses jours à la chasse, que
votre très humble et très obéyssant serviteur.
Parys, le VIème décembre 1572
qu’il voulloyt lever la garnison, qu’il les
douze jours prisonnier. Il dict que audit Chellard a
Beaucayre monsieur le mareschal d’Ampville bien
madame de Gordes, à la quelle je n’escris pour le présent, l’ayent
François de Simiene
estre, et d’aussi bonne vollunté qu’en cest endroit je me recommande à voz bonnes grâces,
ne diminue assés la réputation de la Ligue et
bonne amye
la rivière c’est trouvé quelques jours toute gelée
je vous ay cy-devant escrit, baillée au sieur de Lombes pour quatre
vie. De Vallance, se XIe de désembre 1572.
dez cent escus qu’ilz vous doibvent despuis le XVe de
et avec l’aide de Dieu la prendrai en
Votre à jamais plus humble et plus obéissant frère
la luy pourra faire tenir à Saint-André de Cousans ou à Upays ;
ande et fraternelle amitié que vous m’avés tousiour portée qui
de s’emploier pour vous. Quand à votre fait de Grane, il
d’ici. Il me dit qu’il s’en résoudroit à la couchée avec
humbles recommandations à votre bonne grâce et priant Dieu
mynée dix piedz et ha de large au dedans cinq
Mandelot
mesmes monsieur d’Alières, juge de mondit seigneur et le procureur,
rendre les clefz de ladite ville, disant qu’ilz
Dieu veulhe que lhors le tout soyt bien fait.
du roy. Mes nepveus et le reste de la petite troupe
et envoyé les provisions, si ay-je escrit à Bazemont de m’en
Voz très humbles et obéissans serviteurs
en cest endroit bien humblement à votre bonne grâce,
par lequel je vous escrivis il y a [barré : huit] douze jours de
je n’avois jamais eu tieulx maulx, Dieu en
monsieur le viconte et toutte la bonne compagnie qui
Pierre de Pontevès
d’aultant que ledit seigneur alloyt avoyr l’entyer gouvernement de ceste province, si bien que ledit Roysse m’a dit que, venant ces
Bourgel
Monseigneur, après m’estre très humblement recommandé à votre bonne grâce
G. Cardinal Darmagnac.
château un gentilhomme catholique, bon et asseuré serviteur du roy, avec semblable
cheval à la charrete, duquel nostre chauretyer a bonne
monseigneur vous conserver toujours en sa très saincte et digne garde.
trésorier de l’Espargne Moreau.
se ravisereront. Sur ce, je vous baise très humblement les mains, saluant
de quoy je vous ay bien voullu advertir comme je feray de touttes autres choses qui en
et supplieray le Créateur vous conserver,
Votre bien humble amy et serviteur
sera avant mon partement d’icy, car nous desvons désià
Jean Besson
en votre gouvernement soubz couleur et espérance d’aller gaigner
et l’a on heu advis qu’il en sont sortis beaucoup de gentilzhommes qui
adreseré vous letre à monsieur
ce matin le Rosne prins, et en quelques lieux le bestail y passe, qui est
Monsieur le légat a disné ce jourd’huy avec le roy pour la
che questi di Loriolo ne forniscano un’ mese
16 jour de dessembre. Votre bien humble seur
Madame de Gordes verra icy s’il luy
proceder et en advertir du tout votre seigneurie,
de Charmes. Que e[s]t toutz ce que je vous puys fère
de Tavannes et monsieur de Villequier partent ce jourdhuy
que [barré : monse] Monsieur frère du roy avec le reste des prinsses icy,
desiré celluy que j’ay à lances mais si monsieur de
Votre très affectioné parant et
mer avecques le sieur Paul Urssin son beau frère et beau
bon congé de son coronel, qu’il avoit oppignion que
forme que monsieur l’auditeur de la Colombière vous dira,
entrefaicts ung gentilhomme pensant donner au
graces.Priant Dieu vous tenir,
et affectionnées recommandations à votre bonne grace. Priant
de ce pays de fasson que jay eu toutes les peynes du monde à les garder de veoyr
grace, je prierey Dieu,
longue et heureuse vie. De Romans ce Xe jour de janvier 1573.
craignoys le soudain despart de ceulx avecques lesquelz je suis venu et
Votre très humble et très obeyssant serviteur
estés reduictz par le commandement de messeigneurs de la court,
de Vanse, du Monestier, de Combaud, et quelzques autres.
temps j’ay telle fiance en votre amitié que je me promectz que
leur despart sans quon sache quand ce sera ne leur
Conmourcier
pour le seigneur Carles et semblablement la compaignie de gensdarmes du
Hourche
très humble et affectionné service daussi bon cueur que nous
enpechent en Viverès de fère se que il[s] veulent.
qui est occasion qu’ay advisé vous envoyer le sieur
à celluy qui luy avoit appourté ceste advis, confirmant aussi que monsieur le
où je prye le Createur,
mil trois cen livres me merront quelques temps. Il est vray que je
qui se mangent en Daulphiné et aussi le charbon qui y
je prie Dieu vouloir prosperer et conduire à son
du jour et despartans me ferent compagnye jusques à la porte de notre mayson
Quomant il s’est mis en devoeyer de fère, les
Seigneur vous donner,
servyteur
Votre très humble et obeissant
recommande très humblement à votre bonne grace, priant Dieu,
lon dict quilz ont pris Beauchastel et si ont cuydé surprendre
pour le service du roy tant pour tant que Dye et an lieu le plus à
que ce soit come aussi sont plusieurs aultres. Car ilz font
reverance, mais les susdites occasions survenues mont faict
vous et les vostres. De Brianson, ce XVIIe
monsieur, vous doner très bone et longue vie.
du roy, lequel abergemant il na volu communiquer, combien
[90 v°] ainsi quil vous plaira lordonner, lextraict de
H de Montmorancy
de Baumettes, car ilz sont à Aix.
Votre humble serviteur
Morges
ce XIXe janvier 1573.
monseigneur, vous doner en santé, très longue et heureuse vye. De Dye, ce
Serviteur
scauriés commander. Et en cest endroict, je vous presenterey
lors que vous porés donés hou[r]dre à la fère ; et touchant
civiles sy malheureuses que Dieu par sa grace veullie appaiser.
si vous leur faictes faire monstre et payer auparavant quilz partent,
Vostre très humble et très affectionné
d’attendre jusques à demain monsieur le contrerolleur
nouveaulx. De quoy vous ay bien volu advertir à ce quil vous
de Sen Endré et hon aupinion que à la mi fevrier,
aucunes novelles, je vous en tiendrey a-
[113 v°] Monsieur le vibailly,[barré : jay (mots raturés)] au contraire de ± [± ce que mavés escrit ]
comme vous rendront plus acertainé tesmoignage les effectz ausquelz je
autre par ce porteur, dans la quele verrés le lieu que je vous ay ordonné et
prendre aulcune chose audit Vienne, après que lesdits consuls m’ont faict entendre
avoyr pour recommandé monsieur de Vilar,
daultant que ledit sieur du Vilar est mon allié
milieu de la Vaunage et si est entre deux ledict Nimes et Saumières.
serviteur
premier jourt pour La Rochelle. Je masseure que les lettres quilz vous ont escrites sont
le faict de ladite nouvelle oppinion qui ne se soyent retirés ou qui
ce XXVIIe janvier 1573.
tout cela, et me suys retiré icy, ne me voulant
janvier 1573.
qu’après nous estre derechief bien humblement recommandez à vostre
conseil de ceux qui feroient entreprinses contre la volunté
est necessaire ; toutesfois, lon y fera le myeulx que lon pourra, vous priant ce
me fussent bien neccessaires, si est ce que je veulx en cela
de Gordes, en saincte garde. Escrit à Paris, le IXe jour
nous sceumes quil en partoit, qui feut occasion de nous
Nous n’avons pas tant d’incomodités que lons nous
H de Montmorancy
pour trois ou quatre iours. Le roy est ce pendant
Du camp de Nieul près La Rochelle, ce XXI febvrier 1573.
et fait lons tousiours enforcer forsse veusseaux pour
pryant Dieu,
de la noblesse qui est ici, cregnant larrivée
au Valentinois et Montelimar, ce que je dezire pour avoir ce
ses très humbles recommandations, come aussy
Jour duy. Jay ecript à madamoyselle de Casaneuve et
les affaires de ceste province le permetoyt. Je vous puys asseurer
Monsieur cestoit retiré ung peu loing de
certaine science. On espère bien de la legation de monsieur
vous croire qu’au besoing, je seray toursjours prest pour vous secourir si loccasion sen offre.
en votre gouvernement, et si vous en departant, votre
vie et longue. Au Montelheymar, ce XXVIe de febvrier
monsieur de Tavannes qui estoit à Estampes se portoit mieux.
longue. A Montelimar, le XXVI febrier.
de leurs novelles quand vous en haurés, que devés penser si cela me
mis forsse pièces du cousté doù ils pancent estre
aultresfois car, possible, vous cognoissez que je
mère comme faict votre mère, frères et seurs. Priant le
tout cela, je le pris quil vous veulhe donner,
febvrier 1573.
jour de fevrier 1573.
la main de tout ce quil peust pour descouvrir
pource quilz veulent suyvre leurs anssienes costumes
personnages, joinct que je demeurerey obligée
sont, vous donnant,
faisant par foys sourties où ilz nont receu guère de
desquelz ledit Brassac est, lesquelz ne font aulcun
Monsieur de Chastellart est davys que je ne mande rien à messieurs du pays de mon
plaict ainsi lordonner pour la seureté de notre ville, taicherons
quoy javois pieça envie quil eust ce bien de vous veoir pour beaucoup de
Monseigneur je ne veulx faillir que lesditz ennemys
du XXVe, quadvés mandé votre compagnie. Je masseure
cappitaine Arnault pour scavoir votre partemant pour vous
moyen de me retirer au campt de Monsieur comme je
Monsieur despuis la lettre escripte, jay esté
Monsieur je prye le Createur, après mestre humblement recommandé
d’icy. Ce pendant, je m’en vays très affectueusement recommander à votre bonne grace et prier Dieu
frère est dans ledit Chalancon, a deux centz hommes
à monsieur le trezorier audit lieu de Briançon
Damville faysoit faire à Sommiayre et pour
supplier croyre quil ny a gentilhomme en France qui de meilleur
je vous remercie très humblemant.
le susdit ma bien assuré quil y aura quelque remuement en
monseigneur, comme nous prions le Createur vous donner en sancté, accomplissement
à votre bonne grace et en priant le Createur vous
Chastillon est en fort bonne volunté vous faire
de la ville ilz n’ont aulcunes armes qu’ung baston
de ce qui surviendra, vous suppliant anvoyer
resolu de m’y consommer plustost que je ne les aye, encore
serviteur
pour le faire mettre en campagne. Ilz n’ont poinct passé encores iusques
IIIIe mars 1573.
povoir faire service et le feray d’aussi bonne volunté que je me
jamais Hourche
L. Milliet
le roy vous escrivoit ne laisser coupper aucung ^ [^ de ses] boys en
Montoyson.
[brouillon de réponse de M. de Gordes]
Dieu conduyra le tout sy luy playst,
Montelimar, ce mercredi IIIIe mars 1573.
que Pierregourde dit Barjac est gouverneur du Pouzin, non
aller passer au Pousin. Si tant est que l’on puisse y
prins les armes pour venir en France, et dans
pourvoyr et deliberer de leurs affères. Ilz hont esleu
laisser pour quelques mescognoissance et ingras de faire mon debvoir. Or
en fort bone senté Dieu graces et monsieur de Saint Sernin
et par tous moiens essayer d’empescher la sortie
à Grenoble vous verrés ce peu que j’en escris à monsieur de
St André. Si vous estes à Valence, vous y aurés veu le
à votredite seigneurie pour icelle supplier de favoriser mondit frère d’une lettre d’icelle audit
proveoir d’armes et chevaoulz et leur en aller à La Rochelle
le seroyent avant que fust Pasques. Enquoy j’estime que
vie. [barré : A St] J’ay fait vos recommendations à madame et damoyselle
Vous très humbles serviteurs à faire très humble service
Votre très humble et très obeyssant
la fille de la quelle ma belle seur est accouchée. L’equivocq fut fait en
qu’à tout evenement il les peult faire à conduire jusques à Vallance
nulles novelles de ceulx d’Oranges ne de monsieur de Caderousse.
le nostre. Touchant aux gardes
plus seront obstinez. Vous suppliant monseigneur
encor que je pence que le tout leur servira
[particullaritez] de par deca. On m’a rapporté
VIIIe jour de mars 1573.
je ranvoyrey à vous aveques totesfoys que atandens
à monsieur de Quintel et à madamoyselle de Quintel
moins que l’on en est en quelques bone esperance dela que Dieu nous done
serviteur
n’ayant pour cest heure aultre chose digne de vous, je ne vous enuierey
bonne grace. Priant Dieu,
beau frère vous dira le reste qu’il y a veu, lequel vous croyrez s’il
escrit et qu’il l’avoyt oblié de mestre
touchera par dela et ce me sera obligation de tant plus en votre endroit.
leur commander et comme il voudra marcher je les [barré : ly] luy
du Rosne et font sentinelle la nuict de quatre à quatre.
de vous. Sur ce Notre Seigneur vous ait en sa garde, du camp devant
me garde que ne puys mouncter à cheval pour encor.
que luy est porté par ledict courrier exprès.
et très heureuse vie. D’Exilles, ce XIe mars 1573.
Montoyson.
actions. Je vous plairra de commander que leurdites lettres me soient
Vostre très humble et très obeissant
serviteur Bellievre
de se bien prandre garde. Monsieur de Vaucluse m’a dit qu’à Viene
est de Teing, et l’aultre François de Laygle qui est de Normandye,
la plus part de la teste comme il estoit à l’artillerie
de Dauphiné pour vous en aider iusques à ce que vous ayez faict faire
l’entretenement de la compagnie du cappitaine Colon, lequel alla audit lieu mardy
que madamoyselle d’Hourche ma niepse a eu II
tant au bien et à l’honneur. Mais j’ay trouvé le contenu esdits memoires
bonne grace, quil vous doint,
aujourdhuy que les huguenaulx hont retournés devant Challançon et vont assiegé.
vous ne viendrés pooint sa bas. An atandant de vous
Valence m’a randu ung paquet que je vous envoye lequel
Phelipes Durand
service du roy à
Colombat
de sen soucier, qui monstre bien quon ne se doit fonder sur sa
le XIXe mars 1573
et au dessus : A Monsieur, monsieur de Rousset, chevalier de
Dieu mercy se ne sera rien. Je vous avoys escript
à celle fin que on ne bouge poinct aux muralhes.
[14 v°] et supplient leur accorder ce que dessus
De Lyon, ce XVIe jour de mars 1573
Loyse du Fay
court où monsieur il ma tousiours senblé
serviteur à vous obeyr
le present, après mes très humbles recommandations à votre bonne grace
vostre très humble et obeysante
suyvant le taux de messieurs du païs, comme il vous a plu me commander.
où nous sommes, et à ce propos sera esmouvoyr
Monseigneur, en santé voz doner très longue et très heureuse vie. De votre ville
grand bien et sollagement en ce pouvre pays, mesmes si
vous doint en laugmentation de votre grandeur
bon cueur
qui facillite autant lexpugnation de ladite ville, pour laquelle advancer
monsieur, en toute prosperité, santé longue et heureuze vie. A Venterol,
Gordes, priant Dieu quil vous done
que le surplus de votre gouvernement ne peult fallir de vous estre recours
Seigneur vous donner
pour la presence qui est la personne et tout ce qui en despend pour vous
ont à garder leur ville et la despence quilz supportent
[barré : lettres] debtes quil sy estoyt acquiz par industrye du trafiq de la marchandise quil menoyt,
donner occasion à beaucoup dautres de se desister de leurs maulvaises intentions,
toutes ceste sepmaine ; estant au reste très marry de la besseure advenue à votre majesté
Charles
est entre mes mains, du quel la creance estaoyt telle que
Monsieur de Gordes, ie viens de
de sorte que jay retenu la compagnie dudit Areret et les autres,
à propos que ceulx de la ville ne luy fissent abandonner ladite
tiennent le passage de la rivière du Rosne en subgettion, car ce sera une
C’est enfin que jay parfaicte assurance et confiance en vous. Pour le regard des
cappitaine et ung lieutenant et une douzeyne de prisoniers ; il en morut
il vous pleut la donner au seigneur de Montestruc vostre
en vous bones graces et priant celluy qui a tout
ayant envoyé en campagne monsieur de Rousset et de Geissan, mon lieutennant et
vous supplie de rechef très humblement, sire, les en vouloir relever ou donner
en leur parcelle semblable partie de IIIc Lt quilz avoyent, de tout temps,
gouverne comme il dict, je desire quil soit conforté en ceste intention par
faire sans autre ranfort de cavallerye, nayant que ma compagnie
de guerre, jen ay de belles,
regard du sieur de St Romain // [marge gauche : // du quel et du sieur de Cheylar jey receu lettres, des queles vous envoye la coppie] ; et quant au gouverneur d'Orenge, je luy feit tenir votre lettre ;
resistance à si peu de force ; sil nest quil soyt
Charles
de Gordes, vous avoir en sa sainte garde. Escript à Fontainebleau le
guerres, elle en fera sy luy playst le commandement
remys, et se sont retirez suivant laccord que luy auroys faict avec le sieur de Montbrun et autres
Manas qui navoyt volu recevoyr la garnison de XII soldatz
[lettre à Catherine de Médicis]
harassée, pour le desir et affection quil a tousiours monstrer avoir au bien de
La commision don il est
auquel je nadjousteray que ce mot : que du temps que je suis
vous secoure et assiste des forces du ban et arrièreban de Lyonnois
chasteau et ainssi que jestoys sus le poynt dy aller avecques
qui me faict de rechef le vous recommander ; et surce, je prieray Dieu
Charles
affin de espargner autant en la necessitté dargent où je suis ; toutesfois, ayant
y avez quilz me satisffacent, priant Dieu, monsieur, vous avoir en sa sainte
garde. Escript à St Germain, ce XXIIIIe jour de julliet 1573
de neufville secretaire
que ayant faict et resolu ledit edict de paciffication, tel que vous avez veu
de Gordes, quil vous tienne en sa sainte garde. Escript
ausquelz ont esté retenuz armes, hardes, chevaulx et argent ;
commissayres y nommé, et feray de mesmes celes que votre magesté escrit
quant il fut dit que votre magesté fesoyt marcher deçà voz Souisses
par celle que presentemant jescrit
si tant est quilz les remettent entre voz mains ? Je vous respondz
dentre eulx vers moy pour me faire leur plainctes et doleances, cest chose
et mienne.
ay envoyé coppie qui estoyent depputés de ceulx de leur
et pour le regard des compaignies qui passent d’ung lieu à autre par mon
de ce que durant son seiour il y a aprins. Je suis très marry de
et punir très rigoureusement ; et pour le regard des compaignies qui
le XXIIme jour de sep[tem]bre 1573.
[178 v°] Grenoble en la quelle estoient monseigneur de
est cause que ledit seigneur conte vous envoye ce gentilhomme, affin que par luy
vosditz gouvernement et destroictz à faire conduyre
ce unze novembre mil cinq centz septante troys.
faict entendre à monsieur de Gordes qui nous a communiqué de voz lettres et discours
au lieu de feue dame Anne [barré : d’Albiny] d’Albini sa
fondz de la montaigne et jectés dans ung fossé avec ung
forces sans quil ay esté besoing à nostre Sainct Père dy envoyer
Mont[é]limard : XXm p. XX p. v. – f[ourny] : IIIIm pains IIII p. vin [marge gauche : sans acquit]
par le moyen de monsieur de Beauvoys la Nocle de fère
que jay de vous faire conestre combien je dezire de fère
mon peuple que fezons le myeulx que nous
toutz allés rendre à lennemy et fest de tant
lieu quilz n’heussent à prendre et recepvoyr à la reddition desdits
et en ce faysent, la maulvays sortans a volu que deux paquetz
aulx manans et habitans diceulx de vous suivre et prandre les
et moins que luy avoit commencé de fabriquer
chose où les hommes ne peuvent remedier. Lesdits deux gentilzhommes
contrainct de si prez madite armée quelle fust forcée se separer
[231 v°] Vous plaise monseigneur, ce considéré, inhiber ausdits consulz toute
bonne grasse et de celle de madamoyzelle masseur,
bonnes graces, suppliant Dieu quil vous doint,
Pour la garnison du Pouet de Laval C XX hommes
permis [barré : des] quelque temps par tant d’entreprinses
très eureusse vie à vous de bon cuer. De votre maison
et du Chastel. Si je puis je vous irey trouver
ou sy elle viendra en Celgoul. A Cara ce sont descouvers
de mal pour la grand force que y estoyt. La Seigneurie de Venise a, depuis mon partement dudit lieu, créé ung general de vingt cinq gallères pour la garde de leur golfe et
la droiture, je ne vous feray plus longue lettres, fors
avoir, et faire retirer de luy ladite responce que vous
par les catolicques que pour ceulx de la religion pretendue refformée. On dict que
St chamond
ce XIXme aoust 1572
affectionné serviteur
compaignies qui sont en Daulphiné feroient, comme il appert par acte
elle peult avoir de se remectre. Je y tiendray la main
n’estent la chose en ce temps assuré, sy mestent
joinct quil vous appartient de faire ledit taux par la charge qu’avez destre lieutenant du roy.
grasses de mes très hunbles recommandasions, priant
si vous le trouvés ainsins bon et men donés advis de votre volanté.
monsieur, en parfaict contantement, très bone et longue
pryant Dieu
ce XXVII aoust
Serviteur
amplement, mayant promit de passer vers vous,
monsieur le cardinal Allexandrin m’a faict entendre le grand contentement
Très bonne vie et longue. De Rousset, ce XXIXe daoust 1571
elle vous en souviendra bien ; que sera lendroict après
à votre bonne grace. De La Coste, ce XXXe aoust 1571
quil luy fit service et acomodat aultant ou plus que
votre à jamais plus humble
les maistres ne tenoint garnison en cas dinconvenient,
d’Espagne veut quelle ce fortiffie, et pour cest efaict, la plus part de larmée ivernera là,
se scauroit despecher, et fault
jay veu par voz dernières du XXIII du passé,
septembre 1570 [sic]
la nesessité en quoy nous en estions. Il ne se dit aultre chose
et davantage le jour ausdites portes avoyr loeil ouvert
de personnes quil verra ou aultrement
ne vouldrions en rien mesprendre, mais estre tosjours très humbles
mes hunbles recommandations
monsieur, en parfaicte santé, heureuse et longue vie, me recommandant bien
grace, priant Dieu
neguotiesio[n]s ; nous verons quil en sera ; cepandant je vous demeure
Serviteur
maistre ; et croirés, monsieur, sil vous plait que ce païs vous est
Monseigneur, en sa tres saincte et digne garde. De Paris, ce
votre très humble et obeysante
en cest endroict, je vous saluerey de mes très humbles
quest venu à Grenoble, lon ny a rien faict,
parquoy elle en porra mander davantage de
le tout, après mestre recommandé à votre bonne grace, priant le
soit exemptz de malladie. Quest tout ce que presentement vous
tous deulx, desquelz jaurois bonne fiance
septembre 1570 [sic]
auquel ils en parlèrent et despuis à messieurs de Sault quil leur dirent
De Bloys, le VIme de sepbre 1571.
serviteur
de par les meins dudit recepveur jusques à plein et entier
Lon luy a monstré les fours qui ont besoing de
Votre très humble et aubeisat [sic] servyteur
vous envoye
de ladite ville, tant de jour que de nuict, pour vous obeir en cela et en
je luy en ferey tenir. Vous y trouverrés
ce Xme septembre 1571.
darces
huyssier sen yra pour sen prendre aussi
g deportes
plus souvant et estre au près de vous, comme celluy qui
recommandations à votre bone grace, priant Dieu,
serviteurs
Monsieur, en parfaicte santé et prosperité tres longue
Monsieur, en parfaicte santé et prosperité tres longue
vray que le gouverneur de Millan estoyt mort et
dicelle, de luy en envoyer les memoyres et questant à Rome,
de monsieur de Chastelard de Bloys, du 5, qui me dit ung mot
[v] Veu quil na quelque sursseance à messieurs de la
Jehan Guilhen qui a esté ici. Et si, graces à
Votre bien humble et obeissant frère
bien humblement. Tout maintenant, i’ai deborsé
compagnie comme je desireroys. La goute men
et de la demoiselle de Sault, et vous monstrer les doubles des lettres
Bellievre
é leur ay bailhé largent
Anth[oin]e morard
plaict comander) qui se prandront bien garde sans faire
Monsieur, prieray le Createur vous donner en santé très heureuse
ne se[barré : n p] vouloys departir de la pièce ; en somme, que vous seriés
serviteur et bon voysin. Et quand je auray votre responce et que je verray
que jay ay veu de telles cas sanblables piarres an
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre
file aiamais
votre bonne grace, supplierey le Createur vous donner en
pour vous rendre raison de la charge et commission que j’espère
serviteur à vous obeyr
Vostre très humble et très obeyssant
son dire. Je luy ay respondu le plus clair que jay peu
qui luy seront aussi à propoz, mais jen ay requis principalement
« Et au default de tous mesdits enfans et au dernier d’iceuxl, je [barré : veux] substitue
Votre très humble et très afectionné
chair à lequipotent dicelle quest X s.
hommes, iceulx attachent et pendent avec des cordes
Vostre entierement meilheur amy
rendre plus conttentte et : [au-dessus : dont ie vous] en serè à iamays
Grenoble, ce XIII janvier 1574
mestre recommandé à votre bonne grace, quil vous doint
leues et feut trouvé que lesdits memoires et voz remontrances touchant lestat du païs
faict dudit marchand d’Ambrun et le nostre na [barré : enco] rien de commun
jemassure que cognescés la plus
avoit esté depeché pour aller trouver monsieur le
estat. Le pis seroit bien, ce que ne veuls crère si monsieur
le pape avoit donné ledit Contat à Don Jehan d’Austrie.
de voz arrerages, mais il nen avoir encor peu faire parler.
à y servir, ou en aultres endroict, serey tousiours prest
darquebuziers à pied. Monsieur d’Ambrun, à mon arrivée, donnat en ce
sauver sa propine ; je ferey tout mon pouvoir pour jouir de ladite grace
serviteur ferrus
leur manderay tousiours ung passeport, que sera ung moyen
ADe Rame
très humbles recommandations à votre bonne grace. Priant Dieu quil vous donne,
madame de La Coste ma [h]ier lecé X escus pistolles que avés
atandront pas la fin de la tresve pour recomenser
quil sen alla sans dire adieu n’y à lun, n’y à laultre regiment, ne seulement en
le pouvre peuple entre en despence en ce temps. Il auroit trouvé
faict ung noveau despartement de la gendarmerie et ne laisse
Monseigneur, je presente mes très humbles recommandations à votre bonne grace [barré : je prier] et prie
cavallerie, de cartier en cartier et ce sans aucune faulte, et artillerie et
Votre humble serviteur
procedure pour en scavoir leur volunté, lesquelz par la lettre quilz mescriprent
lempeschons formelement, suyvant le debvoir et charges de noz estatz.
Createur vous donner en sainté heureuse vie. De Lyon, le premier
remedye à ceste heure, jamays la saizon ne se presentera ;
fera recullir le mieulx [barré : quon] q’uil sera possible et comme
cestoyt luy qui estoyt en craincte pour avoyr ouy parler de lentreprinse qui se brassoyt
Createur vous donner en sainté heureuse vie. De Lyon, le premier
la arresté pour quelques jours à Lyon [i.e. : Lons] le Sonier. Monsieur
sans nous doner grand moyen dy obvier. Ceste craynte
pays labas pour estre plus [barré : prest] près de
graxe, prient Dieu
ambassadeurs pour sa majesté en Suisse, vous avoit escrit une lettre de laquelle vous aviés envoyé coppie à sa dite
ou bien destre mal traictés en cas de retour. Bien sommes
consulz de Grenoble
ville avoyent presentement receu advertissementz de
[86 v°] assesseur, M. de Saultereau, juge de Grenoble, assesseur,
ce IIIme de febvrier 1574
ce 3me febvrier
que je supplie le Createur vous donner,
Votre très humble et très hobeissant serviteur
pour le soulagement et repos de son peuple si bien accompagné
graces par mes très humbles recommandations, priant Notre Seigneur vous donner
quelles pencent les porter, ilz ne tièrent bien les rues. Avant-hier,
implere manus eorum quod ceperant, et vous donner
prie madvertir, afin que tous allions dun mesme trin, et que la bonne
pouvres qui moccupe bien aultrement
les deniers de la vante du domeine X mille lt, verifiant
laquelle vous porrés prendre resolution du chemyn quaurés à tenir
disent quattendent le baron d’Allemaigne qui partit
celuy qui scaict lestat des affaires
monsegneur, en parfaicte santé, très heureuse et longue
[barré : v]nous comander ce quil vous plaira que nous faisons
desquelz jay advertis. Or monseigneur, ce que me faict croire en partie quil est
les aultres ; quy semble, veu les hocasions quy se presentent,
nombre des subiectz dudit Barbières, pauvreté diceulx et que Sansons
André Aréons à madamoyselle
Et silz ne peulvent aultre choze faire vous demeureront de plus
ministre Guerin à Molines et qui mest venu
savoir votre volunté. Il est du nombre de ceulx
rentiers de Lyon
De Grenoble, ce VIIIe fevrier 1574
en actendent que nostre mostre se face pour sen aller en Languedoc
et en attendant de recepvoir vous commandementz,
serviteur
là, je larrois voulontiers le demeurant à la poursuite de
dehors pour se retirer avec lesdictz ennemys quil trouva justemant de là
à Chorges pour ruyner tout pour vengeance
Votre plus humble à vous fère service
vous donner,
et ne vous pouvant dire lobligation que nous vous en
successeurs après luy affin que à ladvenir cella ne se perde, comme
le comander et le trouverés tous jours afectioné vous
attendantz ce qui reussira de la negociation de
Monsieur, de Mogiron ma escript quil me vera en passent. Vous ne
se tient ordinairement avecq madamoiselle comme parent
lespousée coucha avec ce dispost homme et dancèrent les
et prye le Createur vous donner santé, prosperité et
luy. La royne de Navare estoit malade dune deflucion.
monsieur,en très bonne sancté, longue et heureuse vye. Au Mon[telim]ar, ce IXe febvrier.
Monsieur de Sainct Heren a encor les cappitaines estrangiers.
les affaires des Montagnes, notamment comme grande
me vient mal à propos. Toutesfois, je ne laisse avec lappuy
pour emepcher le passaige dudit Columbin. Si ainsi est,
P Evesque de Gap
plaine liberté avecques restauration de tout ce que luy peut
le roolle de tout le reveneu et de tous les fraiz, tant
dicy, ayant desià mandé esprès à Paris deux fois audit comis
monseigneur, pour estre tesmoingt oculaire de leurs
ordre quelle en aura. Sil vous pleysoit luy faire ce bien
en teles matières et beaucop moingdres le vers de Virgile : sinditur
l’aultre que pour vous frustrer, il a faict coucher en
l’aultre que pour vous frustrer, il a faict coucher en
Quant à ce que lon a volu faire entendre à sa majesté
ce que jen ay en lentendement.
mes Pasques an mafligean hime conserve an vos bonnes grasses
d’Eurre, ce XI fevrier 1574.
leur donner une bonne revue avec
Le frère du cappitaine La Balme arriva hier en ceste ville,
rien dissimuller. Vous naurés pour maintenant aultre chose de
filz, et aussi peu les cent livres pour monsieur d’Angières que a
mein et vous contenter, monsieur, que monsieur et madamoyselle d’Ourches truvent
pont de Quart une lieue desur ceste ville, tua un
Chatellart pançoit se trouver della pour le
de leur voisinage, qui de peur sestoint [barré : retournés] retirés dans ladite Rochelle
Ade Rame
vous asseurant monseigneur, que je aimerois mieulx ung souldart
et dilligence à fin quilz puyssent negotier leurs affaires en toute asseurance ; à quoy je masseure, monsieur,
venuz treuver ce jourdhuy et mont dict que les
longue vie. D’Avignon, ce XII de febvrier
à voz bonnes graces, priant Dieu vous donner,
très nobles et heureux desirs. A votre ville de Montelh[ima]r,
vie. De Grenoble, ce XIIe de fevrier 1574.
me recommandant à votre bonne grace, suppliant le Createur vous donner
de travailher leur povre vie. A ceste
resus tenir am perpetuelle peyne. Mès mon consel, prevoian leur
et practique. Nous verrons que ce pourra estre
glandage
que sero[n]t comme vous mescripvez plus aisée à obtenir ; et en ce cas,
deus jours lennemy a surprins Ruynat et Alex par le tradiment daucuns
monsieur, en perfaicte santé, longue et très heureuse vie. Du Pont St Esprit,
Votre très humble et très obeissant
en guière bonne asseurance et quils feront tout ce quilz pourront
vous doner,
a mis ce faict en advant. Vous scaurés bien, monsieur, en exequuter
de la repub[lique] et comandemant du roy notre seigneur, monsieur
ce que monsieur de Maugiron faira avec Montbrun et de St Roman
trouppe. En fin, ledit Labarre, accompaigné d’ung jeune homme nommé Claude
presentent de pardela, lesquelz il ne peult remectre à aultre.
touche de près. Je ne fays doubte que estant
de la tresve ; et ce pendant tous estrangiers vuyderont. Les
en remectons ausdites lettres et advertissementz de messieurs de Portes et
diocèzes d’Uzès et de Nismes. Je ne scay de la quele est le Pouzin, mays ilz
sen sont chauffés et pour mieux vous fère croyre plus
povoyt je avoir despit de ce et autre menterie que,
et heureuse vie. De St Jehan, ce XVe febvrier.
fin, prierey Dieu vous donner ;
ne faict aulcun semblant de le faire garder.
ilz sont pressés de payer par le syeur
le mareschal est si mal satisfaict des contrevantions quilz ont faict durant icelle quil ce fasche
ung nommé cappitayne d’Aulbrée
[249 v°] monsieur, qui vous aye en sa garde. De votre
Votre très humble et hobeisant
messeigneurs, en prosperité vie longue. De Briançon, ce
[255 v°] paier telles et sy grandes sommes, du moingz
fevrier 1574.
cest à votre aveu, qui me faict vous suplier très humblement
du Monestier, ce dix septiesme febvrier 1574 à mydy.
plus obeysant serviteur
et nous estre en ayde du tout en avoir votre
sa portée et facultés, à quoy voyant que toutz messieurs estoyent
de quoy voz povres subiectz vous
le Createur vous tenir,
vous donner,
chemin, craignant quil leurs mesadvienne. Je salue voz bonnes graces par mes très humbles recommandations, priant
laquelle monsieur lavocat Bouffin vous monstra à Vallence,
que je laissay ma letre ung peu plus crue. Je voys
disant quil avoyt à me parler et donner quelque depeche.
me fère cet honneur de me departir de vous nonouvelles [sic] et vous
ce qui maccroit mon emoi est ung mescontantement que
que jay de nouveau est que à la parfin, on a declaré à monsieur
maugiron.
sieurs la copie de la letre du roy et monsieur le president Truchon.
Stablon d’Anprées de Digne. Jey faict remetre
ce XIXe fevrier 1574.
se jeter seans, a perdu ung
à votre bonne grace,
discourir en votre presence, puys que noz ennemys se sont
vous voulountés de ce quil pretant estre foullée pour
Railhet.
Monsieur, en parfaicte santé et prosperité tres heureuse vye.
je vous hay touché dès Chambery. Je ne me veulx venter de rien,
moy et et [sic] mes dictz souldatz demeurons toute la
de rompre le pont de Sainct Barthelemy
Ferruz que trouverés cy dedans, avec deux copies de letres
vollu, mays les ay balhé en sequestre soubz la
lon faict paroystre insufisant de ceste charge, je vous promès, monsieur,
rien faict ; et fault il parler des preheferances parce
vous fère service
[brouillon de réponse de M. de Gordes]
Vostre très humble et très obeissant
sieur le baron, et principalement au capitaine Lorient qui est [barré : est] le Vespasian de ceste
dedans. Je croyt queste assés avertit comme monsieur de
car cy fut venu, je le vous use anvoyé pour vous
beysant servyteur
createur vous donner,
peuple qui ne faict rien de bonne vollonté pour le service du
peuve et ne sepouvante [barré : q] guierre, mays que Dieu les
mo[n]stre denviron six cens arquebuziers sans les aultres
frais et des pans, qui nous contraint vous supplier
en laquelle jespère vous faire autant de fidelle service comme
la necessité ne se presente de les y despendre.
quilz advoyent obtenue de mon dyct cyeur de Gordes de
monsieur, vous donner très heureuse et longue vye. À
nel 74.
luy faire trover bon que son filz esposat à l’église romaine. Elle
capitaine Lacoste, que ma iambe s’estoit rouverte, ce n’estoit pas
affectueusement a vostre bonne grâce, suplye le Créateur
à Paris et si on m’a escript d’ailleurs à fin que monsieur Besson les a accompaignés,
résolution i’en ay heu du conseil et après de la royne.
de la propre main du roy et d’ung secrétaire des
de faire pour luy. Je ne voudroy pas iurer que les mil homes que scavés ne fuscent
occasions de la Sainte Ligue. Les roines et Messeigneurs sont en bonne santé, Dieu mercy.
Monsieur, très bonne santé et hereuse vye. A Parys, ce XXVe juing [1572].
les affaires que s’y peuvent presenter, mais ie n’y ay rien
de rechef, si la demande vous semble juste, de la luy accorder
ce porte bien, le roy s’an est allé à Charles Val
Monsieur, en très bonne santé, longue et hereuse vye. A Paris, ce XXVIII de juin
notre respect luy avoir profité. Et si ledit votre capitaine
de monsieur de Joyeuse pour venir sur la frontière. Dont il
nous escrit par lettre du XXIIIIe de Lyon que l’ambassadeur d’Espagne
quoy ils en ont d’autres opposants empeschants et
Monseigneur de Savoye faict charrier afforce
estre procedé à la saysie des biens par
actendz par ce pourteur, priant Dieu,
De Portes
à votre bonne grâce, priant Dieu
Prouvansse. Pour fin, ie prie Dieu quil vous doint
Lacondamyne
quelle vous a. Je remetray le surplus à vous en discourir par le menu à notre première vuee et pour éviter
et à elle, mes semblables recommandations à sa bone grace.
preste à vous faire bien humble service
Votre très humble et très obéissant
Monsieur, en parfaicte santé et prosperité très longue et heureuse
qui rapportent tousiours quelque proffit de telle commodité
premiers seront les votres ; et à faulte de ce, je panse avoir sy
arrivèrent hier de leur voiage de Charleval et Normandie. Me
de Piégon, ce VIme julhet 1572
[v°] devant Castel Nuovo, le bastant vivement et a l’on opinion
esté autant onéreuse et dommageable que honnorable.
librement de ce moiz. A mon retorner, j’ay
que pour la levée de gens de piet qu’ilz volloyent que je fisse en Daulphiné et les mener où la nécessité seroit.
adviserez si je vous puys servir en aulcune chose
que vous mavés faict tenir ; de quoy je vous
ung buffet qui est estimé trante ou quarante
receu une despeche de Salusses. Je vous envoye lextrayt des nouvelles
mes très humbles et affectionnées recommandations
Votre très humble et très obéissant
Votre bien humble allié et afesionné
a escript à monsieur de Pourrières et à moy [barré : que ce soit]
viendra à propos. Je pence aussi vous avoyr escript que je
Monsieur en senté très bonne et contante vie.
très humblement à votre bonne grâce, priant Dieu,
Joyeuze est de retour et à ce que disent
[v°] conserver pour le besoin que ce pays en a.
avant ledit printemps, concluant ledit seigneur d’Acx que si l’armée de la Ligue n’exécute quelque chose
Votre très humble et très obéissant serviteur
me sera possible. J’eusse bien voulu que ledit seigneur de
XIIIIe julliet 1572
obligerez à vous demeuré
et croy qu’à la fin, voudront que le pape, monseigneur le légat
deux villes en Sellande et deux en Olande et hune en Gueldres
Monseigneur, qui vous doinct en parffaicte sainté, longue
Votre plus affectionné à vous faire service
riche, ou bien son père, duquel il est unicque,
Guilhaume eme
donner ordinèrement beaucoup de peine. Et sur se, monsieur, ie vous supplie très humble-
toutes seroient bien de ceste bonne vollanté. Il n’y a novelles digne
monsieur, pour éviter tout abus, que ce soyt tousjours en l’assistance
et sans convention simoniacque, je y consentirois et avec telle responce
très humble service, priant Dieu
occasion à personne de se plaindre, vous suppliant à ceste cause
à vous servir à jamès.
vous feray entendre. Il y a encores [barré : ung moys] XV jours que mande la
contremanda tous jusques à nouveau mandement qu’il
parfaicte senté qu’il désire et à vous
XVIII jullet 1572
seur à jamais
masseurant quilz seront partis avant que la presente vous vienne en
monsegneur, il vous plairra me commander voz bons plaisirs,
leur sera toutesfois rabattu et précompté sur leur payement
y avoir laissé et que larmée navalle ne scauroit partir plus tost que la fin
près leurs magestez. Je ne puis avoir response à voz lettres
Je ne veulx oublyer mes bien humbles recommandations
[v°] en hayne de quoy il dict que ledit sieur de
paie. Jay grande anvie dy voir une fin qui et
danvye de partege [se]que dacyete, je panse le vous avoyr
pour ma dicte crue, supplient encores très humblemant votre
à sa bonne grâce. Mon frère de Guarguas ce pourte bien. Le premier escuyer est mort,
advis et considérantz que votre volonté et son premier desseing
advés donné de reformer. Je vous supplie très humblement que jaye
pour le surplus que n’ayons autres novelles de la vie
service, que par ladvis de monsieur de Veynes, nous nous y
qu’il escript. Cependant monsieur de La Garde, qui est à trois ou quatre
commandementz, priant Dieu,
et cependant, ce deshordre et deshobéissance des consulz ont causé
le prendre et dexecuter leur commission dans tous
le moyen dembrasser tant daffères à la foys et sil ny a pas
Votre très humble et très obeisant
feict prier Dieu vous donner
de la relligion qui resoulurent se trouver
serviteur de par dessa que n’est pas si sage et vertueux que
que le feu pape donna au duc de Ferrare, ayant
est encores en ceste ville, car après sa legation
monsieur et madame la generalle Grollyer, que nous leur
vie. De Lyon, ce 26 julhié 1572
quilz vieignent après, ses nouvelles sont bien changées despuys
les mains et supplie le Createur quil vous donne scanté et
et ne pretandons bouger de ceste ville de huit ou IX
Monsieur quil vous ayt en sa saincte, digne
Felix ung qui aultreffoys avoit esté pourtier ; et dès ce jour, ou ung au
quest la cause monseingneur que nous
le lacqués pour le vous renvoyer quant nous arons des nouvelles
conduit et aller en bon her et de faire le vouage à la
fort parlé le jour précedent des affaires de Daulphiné
lequel est sur le point de ce résouldre de deus choses : lune quest dataquer Montz par troys
Lons tient le tout pour certein que monsieur de
et longue vye. De Grenoble, ce dernier de julhet
luy former son procès sur lesdites deulx qualités et de
et pasionnés invantoint et quiluy plut vous garder
vous plait des novelles que arés en fère part à monsieur
donner
[v°] a escript que despechassent car au premier
obeissant amy
Je scai qu’à Aix et par dela nont pas esté sans peur
prie vouloir continuer.
IIe aoust 1572
des meubles contenus en linventaire faict par monsieur d’Aubignan.
estainctes ; mais le vent à present est trop bon pour eulx.
et longue vye. De Loriol, ce IIIe aoust 1572
des villes qu’il tient. Surce, je prie Dieu
quil nous gardera de la guerre pour ceste année, et
[v°] en attendant que quelque provision, que nous sommes
meschanseté. Je m’asseure que s’il en sayt la verité,
Vostre très humble serviteur
[v°] sy vous truviés bon, Monsieur, qu’elle fit monstre au
fille Montavil de la mener à Lyon, je ne
vostre bonne grace, priant Dieu vous donner
avouer la moetyé, tant come [barré : que] il vous [barré : pourroys] peut avouer escript.
rien que je puisse penser que ce soit pour sa santé, Dieu fera
Bressieu
en somme tout ce que je vous puis escripre de nouveau,
Honorée de Simienne
messe quils a faict dire. L’on ma dict aussi que
lascherés à chose qui prejudicie au service du roy ou puisse
çà, on s’est encor mieux resolu à ne rompre en aucune
Mondit seigneur ma commandé vous presenter et à madame de Gordes,
costume. Elle et moy vous presentons noz très humbles
graces à Dieu, très bien. Le palefernier de mondit
Vostre très humble et hobeyssant serviteur
[v°] pourroyt advenir. Cependant, monseigneur actendant
de septembre, je ne le porrey lavoir de toute l’année et se me seroyt
debvoir quil doibt car il est fort interessé
Vostre très humble et
cela et en toutes autres choses en ce qui me concernet ce quil vous playrrois
très obeissant serviteur
vous rancontreroit point ; il ni a point de perte car vous
pareil etat que la dernière fois que ie vous ecrivis.
de danger que monsieur de Gargas de sa rojolle. Nous avions aussi antandu
faleu que monsieur de La Coste soit allé
G. d’Avanson, a[rchevêque] d’Ambrun
recommandations à vostre bonne grâce, je prie Nostre Seigneur quil vous donne
me demandant cinquante escus en vostre nom ; et pour ce que
De Simienne. Alleman
quil [barré : mang] maioet à son desiuné, le quel, grace à Dieu,
des adrés
ny au Columbier. Je vous veulx bien dire que avant hier,
Ledit nepveu de monsieur
monsieur le contrerolleur
point voulluz encor aider à ce coup de ceste occasion,
à Genève et aux envyrons, de sorte quil y a inhibitoin de par
quil en soit, monseigneur, de La Paerre, mon cousin, men portera encores
aussi que par le discours des complainctes, je ne veoy chose de laquelle vous
priant Dieu
et qu’on heust dict qu’eust esté ung
abbattre les tableaus diffamatoires, comme de votre movement
Vostre plus afectionné et
sans se resouldre à aulcune certeineté ; touts
vie. De Grenoble, ce XVe aoust 1572
le Createur
je prie Dieu quil vous aye en la sienne. De Grenoble, ce XVIe aoust
très humbles recommandations, priant Dieu
vous plait me donner pour le fait de la charge que tiens de monseigneur
et santé, saluant vous bonnes graces de mes très humbles
Lyonne
Nous vous supplions monsegneur, nous accorder
veues, sil vous plaist me les renvoyer.
de monsieur Musy de faire ladvance desdites parties ; car, encores
linventaire que monsieur d’Aubignan avoit faict faire ; et comme on vouloit
Votre plus afeccionné à vous faire servise
Prunier
Rival
sera ung grandissime regret, comme nous advons tous
Voustre très humble et très hobeissant
et très affectionnées recommandations et prions le Createur vous
Votre plus affetionné et
mille. Si est ce que je suis nen faire nul semblant
pour obvier aux menées et practiques des seurs et
amendant, dont je loue et remercie le [barré : Createur]
Manosque, ainsi que m’ont dict certains dudit lieu de
par le moyen de laquelle ilz furent mis
sans aulcun resentiment de fiebvre. Qui est en
de Gordes, sans oublier toute vostre petite noblesse, priant le Createur,
corrier n’y ha provision parce que par lesdites lettres on
seigneurie la leur acordera, et pour cest, jusques
les lettres que faictes menssion la vostre du XXe. Je
Monsieur en perfaicte sancté longue très heureuse vye et ce que désirés. De
comme aussi faict la dame de nos biens. Je prie le
Monseigneur, donner à vostre segnorie en très parfaicte santé très longue
Je vous direy comme monsieur
president m’a montré la lettre que luy escriptes hier
hors les portes – m’ayant descovert quil se retiroyt à Domène
treuve maulvais et ne me suys enquis qui l’a ordoné.
Busol vy secretaire
scavés que y est, et si treuvés bon qu’on y feisse
fenyr septe, après vous avoeyer presenté mes humbles
heureuse vye. De votre mayson de La Baulme, ce
Jean Besson
qui la ouvert en ma presence et ma asseuré satisfère à votre
que la sienne et cogneus lors quelle avoit leu votre
serviteur
de Guise et luy a presanté vostre letre. Il i an avoit par
bonne vie et longue. A Paris, le XX 7bre 1572
debviés vous assurer que le roi, elle et Monseigneur
Créateur vous donner
monsieur an santé, très heureuse bonne vie et
les entretenir et garder que ne soyons offancés, comme il a faict
chevalier de Guet, qui est de mes amis ;
ce que fust faict incontinant ; et espère, Dieu aidant, qu’il
qui faict bien de l’honneste homme à ceste heure et excuse
au despourtement de la noblesse huguenotte de ces quartyers, ilz ce contiennent, pour encoures, ilz désirent
les communes, et je avoys esté nommé gouverneur desdits fortz ;
plusieurs qui tous les iours vous romproint les
gentilzhomes et autres de la novelle relligion qui
hon encores bonne yssue de son mal. Je vous envoye
ce que jay faict à la court pour vous affaires. Il seroyt tropt
et serviteur
bonne grasses, comme font le cappitaine Colombin
De La Tour d’Aigues, ce XXIXe septembre 1572
bien humblemant à votre bone grace. Sur ce, je
serviteur
peu entendre comme je me suys arretté avec que le cappitaine
Vostre meilleur amy à vous obeir
fère. Il a esté mis en prison attendant sa
Je baise les mains de madame, laquelle je supplie recepvoir mes
catholicques en jalousie contre d’iceulx. Et par ce vous
Monseigneur, je prie le Createur vous donner en toute prosperité très
[v°] Au demeurant, monsieur, j’ay faict tenyr le paquet de monsieur le cardinal d’Armaignac,
passé, et le jour de la Sainct-Michel, le roy devoit donner l’ordre à monsieur
vous avoyr supplié me commander votre vouloyr
faict au grephe et au bureau où il a esté ouy.
sept solz la journée. Ladite solde est payée par ceulx de
serviteur
Lathivolliere
prospère vie. De Grenoble, ce 3e octobre 1572
se veult catholiser et qu’il se trovera catholic qui le cautionera.
La letre de madame de Gordes adressée
que par votre commandement, je les eusse faict emprisonner,
la royne m’en demanda des novelles et si je ne scaurois sentir
et monsieur de Cabanes vous escrivent bien au long de
ce IIII Octobre 1572.
prier Dieu vous donner,
pointe de payer le tout. Et en est endroit, je me recommande
Voustre très humble et très hobeysant
recommandations à votre bonne grace, je prie le Createur vous donner,
recognoissans en rien monsieur de Joyeuse, comme il a escreit à monsegnieur
que Theseus a seue en plusieurs lieux, que les cantons [de la] novelle
faicte en Chanssaur, combien quil nen lache rien et que le
tout y est en bon repos. Madamoyselle d’Ourches
Monsieur an santé très heureuse bonne vie et
des Chasteaux de ce pays, auquel jespère participer
yci, je heux novelles que ceux-là de Veyne desliberiont
pour se fortiffier à Mens, ce qu’on pourroyt empescher y
ne pouvant avoyr le Turc plus de deux cens vaisseaux
priant dieu
ce que je ne puis ny doytz fayre car je lerrai à vous dire quen alant en piedmont
et madame de Gordes les vuelhés suivre, et vous puis assurer
à votre bonne grace et suplierey le Createur
doctobre 1572
cens escus en des bagues. Je n’avoys aulquunes novelles
après disner. De fasson con estime quil sera
lesquelz on auroyt aussi tost, voyre plus à craindre que ceux de ceste ville. Je m’estois pencé
scai digne de vous, [barré : i]si ce nest pour me recommander
vous nous avés laissé. Si l’on continue tout ira bien. Je prieray à
vous nous avés laissé. Si l’on continue tout ira bien. Je prieray à
messagier, ne prevoyant ce que despuys c’est descouvert de
service, là et (barré : q] en quelque lieu que je soye de
Quant au seigneur de Montbrun, il est encores à sa mayson,
XIIe 8tobre 1572
supplié me commander votre vouloyr pour
se XII octobre
Monsieur en saincté très bone et longue vie, me recomandant
desirs. De Gapt, ce XIIe octobre 1572
luy expedier une commission par laquelle vous aurez depputé
retirarent toutz audit Curebource et s’asseurarent de toutz poyntz.
noz enfens. Incontinent, il vous escript
faire tenyr à monsieur de Chastelart la lettre que je luy escrys.
le comte de Tende, qui est mort à Evignon
Seneste despuys troys jours icy ce matin mandé à Marseille
Bourgel
la recommandation de mesdites seurs et loffre que je vous foyt de leur humble
ne voiagat pouint, tant pour ranforsser sa jambe, que
d’Ambrun doyt arriver icy ce soyr. Je croy quil nous dira
de ne tarder plus guières d’avoir ma fille
quil a pleu au roy me accorder, lesquelz je desire soubz votre
Rousset, lequel à entière charge des papiers, escriptures et
scavoyr leure quil
par lhomme que je luy ay envoyé et men a fait
de Toulouze et aultres que l’ons voyt continuer porroyt
Marsieu le seziesme. Quant à la letre y evoquée de maître Patras, le porteur
Serviteur
mest unne grande descharge. Lespérance que iay
Monsieur, qui vous veuilhe donner en très bonne
desdits fortz. Lesdits depputez sont retournez
de gentilzhommes. Le jour qu’il y eust de l’emotion à Tholouze,
Au reste, Monseigneur, tochant ce qu’il vous a pleu me comander
H de Montmorancy
de octoubre 1572
Vostre très humble
de vos nouvelles an bonne dévosion, je preray Dieu
Vostre très humble
et vie longue. A Loriol, ce XXVme octobre 1572
Il a vendu aussy quelques prés et terres.
Monsieur, très heureuse et longue vye. A Bressieu,
Serviteur
a pleu à ladite cour retenir la cause à soy, ayant bien cogneu les
rien de plus que ce qui est ourdonné pour le
en faire très humble service et telle affection que je
Affectioné serviteur de La Coste
Vostre très humble allyé et très affectionné serviteur.
demain le roy sen partira et que messieurs de Veynes
favoriser que de luy donner une compagnie et qu’il la
Vie. De Paris, ce XIX novembre 1572.
par deux ou trois fois sans en avoir aulcune responce. Au surplus, je
Messieurs d’Évènes et de Laval ne sont encor non plus de
la plus grande est addressée à monsieur de Villeroy et que les
Bellievre
de ceste ville, et que ceulx de dellà n’y peuvent
ordres de sa maiesté et vostre, qui sera pour fins
en fisse son profit, car à tieul pris vous n’y
qu’il s’en fascheroyt contre moy, ce que je veus éviter en ce monde.
et moy verrons monsieur le cardinal Ursin et fairons le
et près de nous freschement, si que le tout descovre quelque grand
de Condorcès, ce que pance eussent fet sans l’ordre que
Monsieur, en parfeytte santé, loumgue et
priant le Créateur vous donner
et Bernoys, Gasquons, ni touttes les bonnes novelles qu’ilz scariont
tousjours croire tout ce que nos Daulphinoys disent, et qu’il y en
Monsieur en parfaicte santé très longue et très heureuse vye. Du Teilh
jour ; et fault que vous rezollés, Monsieur, que sus le premier estat qu’il vous
aprendre. Si ay notice plus ample, vous en donneray
leurs domaines, exigent leurs debtes
ne bousgent, mais il y a encore assez de temps pour ce faire. Au reste, quant
pour quelques siens affaires que sont bien facheus. Je pence
et inquisition contre ceulx qui auroint entrepris de
dens la requeste car il i ha lonc temps que aulcung ne le veult
bien tost, je ne vous diray pour ceste heure l’espérance
De votre très humble et aubeyssan
se monstre fort affectionné à nous instruire du debvoir
fère abatre, sera tost mize que
de Pragela, qui veullent faire les oppiniastres, comme aussi
Les nouvelles qui courent icy, Monsieur, sont que Domp Joan qui avoit voulu
heureuse vie et à moy demeurer tousiours en voz bonnes
que j’ay estre bien tost vers vous, hoù lors vous
Pierre Sarge, Florys Durand et Bernard Grangier, vous rantiers
je ne puys ny parler, ny souffler, que me sera, s’il
Monlehuc
Votre très humble allyé et très affectionné
y tiendroyt à ces despans. Monsieur de Bazemont
de sept à huict vingtz hommes et que, en cependant
Occupé à y provoyr, d’aultant qu’il n’a poinct les
advertye bien au long par ci devant des novelles de voz enfens,
priant le Créateur vous donner, Monsieur de Gordes, en bonne santé, longue et
ne donne occasion de faire entreprinse sur l’Afrique,
de Myolans
de façon que il ne ce pourroyt recouvrer une seule
companies ordonnées pour les affaires du Languedoc.
Votre très umble et aubéyssan servyteur
septembre et l’ay faict pour advist et conseil de monsieur
pacience et que les hommes estiment de moi
De Simienne
que sera l’endroict où je me recommanderay bien humblement à
me cause l’extrême regret que j’ay que je ne puis vous contenter
est accordé au rolle. Les letres en sount depechées
son segrétaire. Voilà tout ce que pour asteure je vous
monsieur vous maintenir en parfaicte santé très longue et heureuse
piedz. Elle samble qu’il est si bien esmantellé et la
aussy des chanoynes de ceste églize. Hier en mourus ung
avoyent advisé en leur conseil de les garder* [*comme si je avoys faict quelque tradimentz à la ville] et je
Messieurs de Cadenet, d’Oraizon et de Riez y asistent
au collège se portent, grâces à Dieu, très bien.
advertir. Le sieur de Stanay est prisonnier ez mains du prévost
les consulz, eschevins de Lyon
suppliant le Créateur qu’il vous doinct
Lourmarin en hors ; et n’ayant aultre chose digne de
soit loué, lequel je supplie
estoyt assemblée à Larmarin pour l’ouyt des comptes
nouvelles à la notice de la noblesse huguenotte de ce pays, qu’ilz ce sont grandement troublés et quasy prest à c’esmouvoyr
et longue et heureuze vie. D’Avignon, ce XVIe decembre 1572.
nombre de souldas qu’il y a de présent pour la garde
espérance et croyt fermement qu’il tirera bien qui
De Grenoble, le XXIIe jour de décembre 1572.
voz bonnes grâces de mes bien humbles recommandations ; je prie Dieu
surviendront.
Monseigneur, en sa protection et sauvegarde, accompagnée de
Joseph Arnolfin
bien bas et si prétans emprunté enquores Vc escus
dans le sien. Comme la dépêche fut commandée, je parlis à monsieur
en ont tiré plus de quatre centz hommes quant et eulx, lesquelz
de Cly, promier cegrestaire de
venu le plus mal à propos du monde, car le propre jour qu’il comença à
première foys, et au-dessus de messegneurs les frères du roy.
sia tanto habia mandato por fare venire il
A : Roera san severina dame de monlitard
plaît mes semblables recommandations à sa bonne
le plus tost appelle en tout le substitut du sieur
entemdre aprezant, après vous avoueyer prezenter
pour La Rochelle avec la plus grand part du train de Monseigneur
en doeust aller en poste. Monsieur de Glandage [le père] est arrivé icy
Rousset estoit si mal habile que de vouloir faire ce
serviteur
filz du duc de Florence. A notre frontière, sur le païs du roy Philippe,
leur artilierye partiroit pour l’aler batre,
dautant quen la closture de son compte la chambre a
senglier, donna un coup despée au bras du roy.
monseigneur, en très bonne sancté, heureuse et longue vie. De
Dieu,
les lettres quil vous a pleu mescrire. Pour ce je vous supplye, monsieur, comme vous
monsieur, vous donner en parfaicte sancté, bonne longue et
Vos très humbles et obeissantz serviteurs les
vous supplie de croyre quil ny a rien heu qui ayt esté cause que je naye
à jamais
tellement quil ne reste qu’à bailler afferme leurs immeubles
Mais lung deulx, qui nest pas prest, les a prié dattendre
pour lamour de moy, vous y ferez le mesme ofice que je vouldrois
rendévous. Si jen puys aprendre quelque chose davantage
feu sieur Ludovic ; qui est tout ce que je scaiche pour ceste heure digne de vous escrire,
prions Dieu,
Gouzet Murat sep retirer en septe ville
des Eymars qui est à moy que je vous prie
baron de La Garde, avoit prins deux navires chargez de bledz pour La
Monsieur, vous donner en parfaite santé heureuse et
ne scauroys rembourser monsieur d’Evènes des [barré : ci] six cens livres quil m’a prestés
va et autres danrées, ce que je nay voulu faire
honneur et gloire et [barré : vostre] quil vous douint,
avecques leurs lanternes et mon flambeau ; mays je me feu presques retiré que
auficieirs de mon sieur de Vallance luy
monsieur, en parfaicte santé, très longue heureuse vie. De
La Thivolliere
serviteur Servaing
monsieur, qui vous ayt en sa garde. De votre maison de Montoyson,
Privas lon doubte aussi Raynac qui est de ce ressort,
craindre silz vollient se remuer et qui seroyt aultant demuny car
ce qu’ilz veullent. Ses jours passez ils ont donné ung
atter la presante. Sperant de brief estre en votre presence
janvier 1573.
D’Ancelle, de voustre maison, ce XVIIe janvier.
que la court ayent ordonné il y a long temps que dans trois
toutes mes procedures ; et en cella et toute autre
Votre bien humble et obeissant frère
de Neufville
Votre très humble et très obeissant frère
XXe jour de janvier 1573
[101] brouillon de réponse
Montoyson.
mes très humbles recommandations à votre bonne grace, priant
la pansyon, me samble que vous metés byen à la reson.
Je ne vous scerois espliquer la peine qu’a madame de notre frère et
il y en aura la moictyé sachemynant en ces quartiers qui se
serviteur Bellievre
d’Aragon pour aller de compaignie, jenvoiay dez lundy
plaise men mander votre volenté à la quelle je hobéirè daussi
se elevera et le say par hum janti lionme de
verty. Je finerey septe par mes humbles
[barré : ce quel vous semble] la court sur samblable declaration
me remettray ; et estant votre bon plaisir de me participper aux occasions
les commis du païs ont baillé les eydes necessayres pour la norriture
quayant receu votre mandement, ilz envoyeront incontinant toutes lesdites munitions
mon nepveu en quelque expedition quil a
et qui en ses guerres passées ma suyvi faisant
Monseigneur, je me recommande très humblement à vostre bonne grace et prie Nostre Seigneur
Laval
despuis le partement dudit Louynes. Jay pancé au lyeu le plus propre de ces quartiers
ne se retirent dans le temps et pour ce que cest à vous à interpreter
Vostre très humble
plus empescher que de mon mesnage et me
Votre très humble et très obeysant
bonne grace, nous prierons le Createur,
de nostre mestre et que me trouvant à la court, je pourrais
pendant vous ayder le myeulx que vous pourrez, ayant fondé toute mon esperance
ce que sadite majesté en a ordonné, et ce que vous et le païs
de fevrier 1573.
faire prandre notre dret chemin ici doù avons mandé
proposoit. Mais avec le temps tout y pourroit estre
à St Germain en Laye. On parle de faire quelque sejour
Votre pour jamais très humble filz et très obeissant
ruiner le port et empecher lentrée. Monsieur de La
monsieur, vous donner en santé très longue et
de secours, lors que les marées estoint les plus hautes.
bien dentendre plus sovant de voz nouvelles et recepvoir voz
fet ma seur de Charpey.
à monsieur de Cabanes pour tous les autres. Il ma
que quelque gentilhome quil heust sceu laisser en sa
La Rochelle. Que sera la fin,
de Valence en Poloigne [barré : devers] où le jeune sieur de Lanssac
Il vault beaucoup myseulx à ceulx de votredit gouvernement sesvertuer pour une bonne fois pour
absence y pourroit aporter aucun preiudice et interestz au [barré : f]
1573.
Lon continue fort quil ne se fait rien en Allemagne contre nous
Je manvois presentemant despecher mon
augmente mes grandz ennuys. Nostre Seigneur soyt loué de tout ce quil
asalhis. Durant le parlement nous avons estés pesché de
suys trop pouvre pour vous. Je vous supplie
Createur vous donner,
monsieur, en bonne sancté très longue et heureuse vie. De Baiard, le XXVIII
Vostre très humble serviteur
Charles
la meschanceté de les entreprinses, tant de ceux
de les leysser passer pour de largent [barré : q]ace quils disent ;
à prier Dieu pour votre prosperité et mes
monseigneur, très longue et très heurese vye. Du Fay, mèson votre,
mal. Mais en bref, les trouppes qui vyennent de Gascoigne
estat des lettres dudit sieur de Saint Roman. Mais au lieu
despart de la court, veu quilz ne sen prendront point guarde entendu que jay donné jusques
dobéir à vous commandemans, non seulemant en ce, mais en
respects. Je vous ai envoyé par monsieur le tresorier de Bourges la responce
ont levé le siege dudit Chalancon qui
quelle sera bien tost assemblée et que la ferés acheminer
accompaigner et recepvoir vous commandemantz et aussi
auroys bien envie destre pour faire service au roy. Sy par
adverty comme dedans le chasteau d’Armieu
à votre bonne grace, vous doint en parfaicte saincté, longue et heureuze
vous donner, monsieur de Gordes, en parfaicte santé, longue et heureuse vie. Du camp devant
avec ques l[u]y. L’on tient que Sainct Thomé qui estoyt
le terme eschée à la chandeleur prochaine passée
navoyr autre chose digne de vous, ferey fin par
ceur vous face service quand il vous plerra me fère cest
Votre très humble serviteur
Dauphiné. Je doubte que ledit Pignerol ne soit bien toust saysi
de voz bons desirs. De Vienne, ce IIe mars 1573.
donner,
paroistre par effect comme il desire vous faire
blanc qu’ils portent à la garde. Si vous seigneurie
sy ne venés sy tost, le plus de forsses que pourrés.
que à l’occasion de la rupture de l’armée de monsieur l’amiral, j’aye
C[apitain]e Mestral
icy sus votre gouvernement. Monsieur de Rosset m’escript de Loriol pour luy
Votre pour jamais très humble filz et très
recommande très humblement à votre bonne grace. Priant Dieu,
vertu d’une commission baillée au sieur de Maniquet. Je suis
Monsieur de Briansson, j’ey receu votre lettre escrite à Grave du IIIIe de mars. J’ay
le quel je prie après mes humbles
J’escris à monsieur d’Evènes,
pour (an avoir) faict lentreprinse, car cest ledit de Pozols.
entreprendre quelque chose il y a deux compagnies
ycelluy prient et commandent à tous cappitaines et chefs
le Poyet pour comander au bas Viverès et Saincte Greve
monsieur, je vous en parle ainsy ouvertement parce qu’il me semble que je
et moy en sommes de mesmes, et saluons voz bones
de ladite armée, laquelle toutesfois estoit resolue
St André. Si vous estes à Valence, vous y aurés veu le
capitaine Doyssel. Et sur ce, après m’estre très humblement
sieur reverend aux fins qu’il lui plaise de consentir pour obvier à frais et molestation
aveques eus. [barré : Ilz] Ilz ont achepté chevaoulz et armes mais n’ont
nous pourrons encores avoir de la besoingne tailhée si ne
d’Ourches qui vous presantent les leurs très humbles et
Chabrand, conseul ; P. Saunie consul ; Souchon consul
serviteur
ceste ville sur la nouvelle du decès de monsieur de Marillac. Je ne scait
[barré : ja] sans dangier où vous commenderez s’il vous plaist qu’elles
Je suis marrye et empeyne de ce que monsieur d’Hourches est allé
que nous faisons, iusques alheure presente
sur tout qu’il vous plaise tant que le temps
bien peu pource qu’ilz sont brigandz et
[en bonne] part que nos voysins sont pour remuer
[Je vous] prie monsieur de faire mettre, s’il vous plaist
qu’il y fut par vous aultrement porveu il leur seroyt
Votre humble et plus feable frère Roysses
quelque bon effect, par mesmes moyen je le priray
De Buffevant
plus longuement par ceste letre, sy ce n’est pour me recommander
monsieur, vous donner très bonne, longue et très heureuze
vous plait de ce qu’il vous dira de moy, et je suplieray Nostre
dans sa lestre coment Posol qu’il tient prisonnier
Et sur ce me recommandant de bien bon cueur à votre bonne grace, je
renvoyerey par ce moien. J’espère avecque laide de Dieu rompre
Les soldartz sont retranchés là où ilz ont leur corps de
La Rochelle, le Xme jour de mars 1573.
Vous mesciserés donc s’il vous playct et je prierey Dieu,
Monseigneur, je me recommande humblement à vostre bonne
Votre très humble et plus affectionné
randues à votre première commodité car elles meritent bien d’estre gardéez
serviteur
l’on y faict très maulvays garde. Je n’en doute ne des telles
lesquelz desirent fort de se retirer en leurs maisons pour demeurer
faisant tirer aux deffences. Cela advint le troisième.
levée d’autres gens pour la conservation dudit païs, et que vous
Ve de ce moys pour les occasions que mondit segneur de Rousset vous a pu escrire.
acsès de fièvre tierse s’estoit hier son jour et ne
très raisonnable et necessaire. Mesmes qu’il y a si peu de bone volunté
monsieur, en très bonne santé, longue et heureuse vye. De Lyon, le
Toutesfoys je ne vous en puis encores bien asseurer descripvant la presente. J’ay
nouvelles, je me recommande très humblemant [barré : env] à votre
ma dit qu’il est sorty ung de Saumière qui a asseuré monsieur
Lambert
Valance
bonne volunté, mais cest bien avec un certain rechignement desagreable.
aulx consulz
lordre du roy et lieutenant de monseigneur de Gordes
commant monsieur de Lengières cestoyt saulvé. Lon me
Jay faict murer les portes avec de la chault
qui est le moingdre gaige accoustumé.
Votre très humble et très obeyssant serviteur
Madamoyselle d'Hourche notre fille a heu trois accès
qu’il ne pourra estre que bien à propos pour
Marc
et à celle de madame de Gordes, priant Dieu vous
cousine
Il ma prié vous fère entendre comme il a son nombre de soldatz
les humeurs de quoy ayant quelque descouverte
d'Embrun, ce XVIIIe mars 1573.
vous scavés particullièrement les viollences que la
heureuse sancté et longue vie. A Dye, ceXVIIIe mars
Monseigneur, comme nous prions le Createur vous donner en sancté sa digne
mondit frère et tous mes bons serviteurs ne perdront une seulle
ce 19 mars 1573
monseigneur, en parfaicte santé très longue
asseuré pour la fourniture de toutes denrées; je nai voulu containdre
monsieur, en parfaicte prosperité très heureuse et très bonne
faire très humble service, vous suppliant, monsieur, que je ne soys eslogné
comme il leur est bien besoing faire [barré : pour] aians plusieurs ennemys
que pourroient valoir la somme de troys mil livres et
vous ferez chose que le roy, mondit seigneur et frère et moy aussi, aurons
et loue Dieu quelle [barré : en soit quicte à si bon pris] aye bonne esperance de la [barré : consolidation] soubdeyne guerison avant
de Neufville
votre magesté pourra veoir ceste vile faillit destre
recepvoir votre lettre du IIe. Je
ors mys une questoys dejà en Languedoc, et ne vous veulx celer
porte et se sauva, blessé à ung bras ; et y eut dune part et dautre
incommodité bien grande pour mes subggectz, estant tout le commerce rompu, de
compaignies qui sont par dela qu’avez faict lever pour du tout n’habandonner la
aussi des leurs et en y eut de blessés. Jusques à ceste heure, Dieu
enseigne ; surquoy il vous pleut mescrire que vous
pouvoir vous donner
enseigne, avecque ma compagnie et les chevaulx ligiers du sieur Jullio Senturion
quelque soulagement.
accoustumé de donner chacun an aux myens pour leurs peynes et labeurs,
toute bonne remonstrance et gratieulx traictement, au moyen de quoy je
et que les susdites ont accoustumé tenir garnison en ce pays [barré : estant] qui en
environ cinquante, toutes
et au reste, entendrey au debvoir de ma charge, de façon que jespère votre majesté
vos bons playsirs nous y voloyr servir et exciter
de Neufville
dernier jour de may 1573.
aux commis des troys estatz de ce païs ; et neantmoings,
de son party quy mont presenté ladite requete et ce en vertu dicelle lettre quil vous a pleu ≠
que je y envoyay et [barré : soubdein] le lendemein, par le moyen dung
Madame, votre majesté verra, sil luy plaist par la lettre que jescriz au roy
votre service, ma liberallement accorder la levée de cent chevaulx legiers en ses
faict mention en la
en la charge quil vous a plu me donner, jay tousjours cognu
se vous en avez besoing. Demain ie luy en feray une lettre, mais ie
les forces que jay peu metre ensemble pour les secourir,
monsieur de Gordes, quil vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript au camp
De Neuville
presentement receu votre lettre du VIIe de ce moys, je ay escript à ceulx de mon conseil
garde. Escript à St Germain en laye, le XXIIIe jour
Charles
cest une loy que je veulx estre generalle pour tout mon royaume et
à Paris, le XXIXe jour de juillet 1573.
oultre ce que le sieur de Virieu aura [barré : f] advisé votre majesté
aux chappitre de Die en faveur de leur doyen que jaccompagneray
et autres forces [barré : qu]ilz parloyent plus gracieusement que
au roy, la suppliant très humblemant
que je vouldrois que toutes les villes et places qui sont au-dedans
que je leur eusse voluntiers permise auparavant que jeusse faict mondict
Sire, etc
party [barré : me] et me presentèrent hier une remonstrance et requeste
commandemant et pour mon service, comme pour changer de garnison se retirer
vous importuner pour la compagnie de monsieur de Nemours et
passent d’ung lieu à autre, par mon commandement et pour mon service,
Charles
Grenoble pour le clergé, messieurs de
nous soyons advertis de votre intention pour, en ensuyvant icelle scavoir diriger noz
ladite compagnie et à icelle faire administrer les vivres
Pbarbier.
plusieurs particularitez. Nous vous prions très affectionnement pendant ladite tresve,
mère deffeucte daultre, tant auroyt esté preceddé
grand regret comme dict ledit laquay de n’en avoir faict aultant
synon lors que par sa magesté, il a esté requis comme il ne
Avignon : Cm pains C p. v. – f[ourny] : XIIm pains
une promesse ne prendre poynt les armes et que
[barré : conestre] aparoir par bonns effaictz le contraire de ce que mes calomniateurs
pouvons ce gardent des ungs et ne ce fier aux aultres.
[v] fortiffié et nous affoiblis ; et dailheurs que
comptes ny en leurs conseilz et assemblées pour les affayres de la
quil avoyt desparties pour le faict à monseigneur de Laborel, furent
armes pour empescher ledit passage et generallemant faire tout ce
sur le millieu presque du golfe de Cattaro
sont partiz ceste après disnée et les actendons à demain au soir.
en deux et se retyra ledit jour de Bolvoir et terre proche dune petite
exaction en cas dopposition, les inhibitions tenans et autrement pourveoir
priant le Createur [barré : monsieur]
monsieur, en bonne santé, bien heureuse et longue vie. A FFach [sic] en Hessen,
Monsieur d’Audeffet
et sur tant de lieux, dont lon se doubte que la
d’Antiboul, ce dernier de lan 1573. Je desire
demein matin, mais il men fauldra retourner
le 20 de ce moys grand nombre de cavalerie courant jusques
jeudy dernier feirent une grande parade bannières en leur place de St-Marc,
quaprès avoyr baisé les mains de votre grandeur,
menvoyerez sil vous plaist au plustost, car sil
monsieur le comte de Ventadoure est en une sienne maison près d’Orleans. Sil y est, je
Si vous avez quelque oiseau de reste,
votre très humble et très obeissant serviteur
La casette
retiré rière moy. Je suys aussi esté adverty par monsieur de La
le plus que je pourray. Ceppendant, je me recomanderay
quelcun à la traverse vous seroit aultant de peine
Je ne vous veulx celler que je prens ung plaisir indicible à me proumener en ce lieu
Dyeu vous donner
Madame de Gordes a esté ceste sepmeine en ceste vile pour fayre abiller
vie. D’Avignon, ce 27 aoust 1571
[v] monsieur, qui vous ayt en sa garde. De votre maison de
votre à jamais très humble et
Delanges
mesmes vous fera entendre lembarquement
que sa Saincteté à eu de tous voz depportementz, mesmement au dernier
Votre très humble serviteur
avoir prié le Createur
votre très humble nepveu et très obeissant
ce cestoit pour moy mesmes. Votre nepveu de La Coste sen
et plus oubeyssant serviteur
que les capitaines en respondroint. Monsieur de Sauve mavoit
sepandant quelle se mestra en terme de defance et le reste de ladite armée ira passer
un peu actendre.
que jay receu le VI du present, vous serié[s]
votre très humble et à jamays
dans Lionn, si nest de la renue de monsieur de Nevers à Vienne
et servir à lobservance des ordonnances de police, lexecution
comme votre providence cognoistra estre meilheur
et obeyssantz subgectz et serviteurs à sa magesté de vivre en union soubz
affectueusement à votre bonne grace. D’Avignon, le IIe de septembre 1571.
Monsieur, qui vous ayt en sa garde. De votre
votre plus affectionné
Prunier
autant affectioné quil est possible. Iay fait tenir tos vos
IIIIe jour de septembre 1571
servante
et très affectionnées recommandations à votre bonne grace. Je prierey
causant labsence de monsieur le juge.
bien menvoyer si ou non jen achepterey pour ce
Createur
puys escripre, pour prier Dieu
de ce quilz auroient en mein, cependant,
votre très hafectionné serviteur
nen pouvoir rien respondre sans en avoir adverti leurs parens et amis, quest
Votre humble serviteur
de Malloc
payemant. Le segretaire d’Arragon a escript que combien quon panssa
reparation, mais il na volu les donner pour reparer
montoyson
toutes aultres choses quil vous plaira nous commander et daussi bon cueur
du boys fort bon et sec pour quelque
Votre très humble cousin et affectioné
garde, comme il faisoit ses années passées.
desire vous demeurer très humble et obeyssant serviteur et en
Monsieur, quil vous doint en parfaicte
Anthoine Dupuis, consul
Vye. De Lyon, le XIIIe septembre 1571
Vye. De Lyon, le XIIIe septembre 1571
fort plainct, et que lon y disoyt quil en estoyent
il vous servoroit de si fidèle soliciteur quil ne failloit point
et croy que vous en aurés receu depuys du 9. Je voys
court attendent les comissayres et quilz vous
Dieu ne se porte que bien, selon sa coustume,
Bap[tis]te de simienne
XVc pistolles en diverses espèses dor à
empeche qui me tient ung petit et espère
quon luy escript de ce pays pour cest effect et ce que la roine
Lome que savés a été puls
injure au voisin estrangier qui ne nous en peult secourir,
et conte[nte] vie, après mes très humbles recommandations à votre bonne
marry lavoir recherché de ce plaisir si vous nestimiés
que vous serés content que je fasse lesdites reparacyons, le lendemain
les portans sus soy vous puysse estre parelhe, mays
bone grace et supplie le Createur quil vous done
Laurense de simienne
santé longue et contente vie. De Grenoble, ce 22e 7bre 1571.
faire bien tost à Serre où madite dame de Bressieu ma asseuré
C[apitain]e Marc
serviteur
comme je me desire vous dire un jour le pendant. Je me
pour l’hooneur et affection que jay porté au père, lequel sil vivoyt
et veux que mes biens et heredité soyent restitués à mes très chers frères et
Serviteur à jamais
[v°] A larcher, pour jour
et font plusieurs aultres tormens ausdits supplians,
Gordes
votre très humble seur pour vous fère
Votre très humble serviteur
monsieur, en santé bonne et longue vie. De Saluces, le XVe janvier
se rappourtoient et estoient conformes entierement. Je nay heu loisir de vous
ensemble et n’avoit point jusques icy esté parlé de son faict parmy
grand pard et qui vous rendront tout
marechal pour fère pourveoir monsieur de Sainct Vidal
le chancelier se randoit difficile à celler les
Je pense que le roy en veut avoir la garde noble
Nous faisons depecher les lettres doffices de conseliers pour monsieur
à y employer tout pour hobéir à voz commandementz et
lieu quinze arquebuziers à prendre le paiement sur des lieulx tenuz
aussi bien contre luy que contre les aultres et nespargneray vous faveurs
de contenir les soldatz ; estant au demeurant bien marry que
monseigneur en parfaicte santé très longue et très heureuse vye. Escript à St Germain
bailhé à mondit cousin. Ie metrai dans votre bourse.
la guerre ; et disent publicquement que ne veulent
escrire aux colonel et cappitaines desdits Landres, dont ils sont tellement
un expedient davoir personnages qui se veullent charger de
on dans votre gouvernement, iusques que plus grandes forces soint
Dieu vous donner en très bonne santé contente vie. A Grenoble, ce XXX janvier 1574.
munitions en bon nombre, de quoy tant des compagnies de gens de pied et de
Francois Vachon
je treuvys avoir changé daultre advys, tellement que je men retournis sans y
Faict le premier jour de febvrier 1574. Ruzé
février.
parquoy je vous supplieray de rechefz très humblement
fist madicte dame lesté passé, elle estent icy, nous
sus La Rochelle, et quil avoyt ouy dire quon menassoyt [barré : qu]en mesme temps de les despecher.
février.
de Gargas a excript une letre à messieurs de la cour
nha gardé monsieur de La Tivolière daller à St Laurens
monsieur le mareschal. Se ma esté un grand
Monsieur, quil vous tiègne en sa seinte et digne garde. De
majesté, affin quelle cogneut loccasion quelle pourroyt avoyr de ce doulloyr du traictement que les Suisses ont
nous memoratif davoir faict infourmer contre ceulx de la
Surville s(ecretai)re
plusieurs bons lieux que lennemy avoyt faict entreprinse de
de Marrel, assesseur, de Carme, assesseur, de Vernin, assesseur,
Votre très humble et aubeisant
votre très humble à vous fère très
monseigneur, en par faite sainté, longue et heureuse
Expilly
[barré : qui s] que possible ; se repentyra il davoyr fayct de loppiniastre et
monsieur, en très bonne sancté, longue et hereuse vye. Au Mon[telim]ar, ce IIIIe febvrier
à la procession, il y avoict pour le moingz dix huict ou vingt
monseigneur, en parfaicte santé très heureuse et longue vie. De Gap,
intelligence accomode noz affaires. A quoy jadjousteray que je ne cuyde
que ladite administration dheritage
que la diter soume ou plus grande vous est dhue du passé
mesmes pendant que monsieur du Chastellard y est encores ;
le premier du moys passé en poste pour sen aller
de par deçà ; et comme lenemy a prins
vie. De Tullete, ce Ve febvrier 1574.
pour le regard dudit Molines. Monsieur de La Cazete
à heulx est dexecuter leur malereuse entreprinse est le petit nombre des
fort raysonable, tant pour le service du roy, bien du pays,
est aussi proche dudit chasteau que Barbières, dequoy semble, sauf
de Vientes XXII ecus sol et
fort obeissans, comme je serey toute ma vie en tout ce que
treuver en lieu dit en la val de Suzane pour
qui mont prins avecque Les [barré : Digier] Diguires [sic] pendant
moings payement.
Voz bons amys les gens tenans la cour de parlement
où ilz ont des affaires ; et ce pendant, vous croirés, sil vous plaict,
je finiray ceste et prieray le Createur
Hourche
monsieur de Chatellart, estant toutes les memoires rière monsieur
le Pontault qui venoyent (comme a despuys raporté son laquès
de ce que dessus, disans que par ce moyen,
laborel
monseigneur, en parfaicte santé, longue et heureuse vie. De Montpellier
aurons, ie supliray Dieu nous faire la grace de vous
je masseure quil en y aura desjà de perdues par lambiguité du
obéyr anse quil vous plerra luy commander. Je me
monsieur de Maugeron. Je voy chacung fort enclin
me mandés point cy mon houvraige de Mylan est bon. Le mestre est
quil luy est dict aux soldatz du château de faire bonne
comaires toute la nuict. Il est vray quele neust que les
longue vye. De Grenoble, ce IXe de fevrier 1574.
Dung aultre lieu, lon me mande que le quahet avoit
Vostre très humble très hobeyssant filz et à jamays
trouppe des rebelles sest parquée à Ribiers, faysant
desdits seigneurs embessadeur et cardinal illustrissime, de fère cheminer
actendu que plus aisement il pourra avoir accès par
avoir esté pris. Mais ne treuvés pas maulvais si je vous
ordinères que extraordinères, car on dict que à present ne
pour le faire donner jusques ici, mais lons nha
misères et calamitez si grandes que je puys
non pas quelle men aye parlé, de escripre ung petit mot
incertum, etc …, et y est bien pratique, estant lesdits du Crest entrés en jalou
son contratct moindre somme quil n’a payé de la
son contratct moindre somme quil n’a payé de la
que vous avés doné occasion aux bandes suisses
[172 v°] Dautre part, monsieur de La Tour ma fait escrire par
et souvenanses. Je ne doute que an faveur diselles mon bon droyt
Votre du tout hobeyssant et
ce que lon pourroit assembler de
lequel jay faict mettre en prison pour la rebellion quil
moy, actendant melheur occasion ; après voir supplié le Createur vous
forni ledit sieur contorroleur ; et m[i]eus, lui ai-je vouleu bailler les
à ce peu de lettre mes plus humbles recommendations à leurs bonnes
homme venant de ceste ville et trouvant un aultre venant
terme des estats, mais il ma fait santir quil
se sont retirés et asseurés dans leurs maisons. Jespère que pour le
que six de ceulx là que manvoient des villages. Monseigneur,
aurés seu très bien pourvoyr, vous asseurant que monsieur de La Pierre ne donnat pas lalarme si chaulde
rebelles de Mollines n’ont peu treuver leau quilz cherchoyent
1574.
monsieur, très heureuse et longue vie. De Gordes,
ce XIIe de fevrier 1574.
En escrivant la presente, jay receu ung
monseigneur, en prosperité vie longue. De Grenoble, ce XIIIe febvrier 1574.
cause, monsegeur, vosdits povres subiectz
antreprize les at ampesché et a vons demuré bien doze jours
et avec layde de Dieu, obvierons à surprise. Je
la negotiation sera beaucoup pls asseurée pour vous et moy et moings
quy estoyent catholiques et se sont Votre entierement meilleur plus perfaict et
ce XIIIIe febvrier 1574.
serviteur Lo[uis]. De villeneufve
pour les surprendre. Toutesfois, je vous tiens adverty dheure à
monsieur, en santé contante vie. De St Germein, ce
tout ce que vous [barré : en] sera possible, comme il est bien necessaire
de Gordes, d’Ambrun que votre charge, quil plaise à votre bonté
et silz s'abocqueront ensemble, quel jour et en quel lieu,
Estalin, son serviteur et ung laquais, vindrent loger aux faulx bourgz des
Bien ce dict il que monseigneur le duc est pour faire ung
mieulx que nul autre adverti, ferés remuer les forces
dames se rejouyssent de cela car elles danceront plus
et La Tivolière. Que sera lendroict vous ayant presenté noz très humbles
viennent courre tous les jours [barré : p] deça le Rosne et depuis deuxs jours lennemy
de mal contre se pauvre soldart qui sest endebté
controuvé hier au logis et en presence de monsieur notre gouverneur,
Votre très humble et hobeyssant
monseigneur, heureuze et longue vye, à moy le moyen de vous
Sy lennemy sen emparoit, il porteroit ung grand
Ennemond Parrot qui les a actendu jusques
dentendre |barré : au] plus à aulcune prolonguation darmes et que, bien quelle ne soit, ilz ne larront de sassembler pour
acompaigné de dix huict hommes
maison de Montoyson, ce XVIme de febvrier
serviteur pierre arnoul
XVIe fevrier 1574 à dix heures de matin.
sil nest en tout, ce sera en partie, à celle fin
Votre très humble et aubeyssant
quil vous playse avoyr esgard à ma pouvretté et à la bonne
Votre très humble et obeyssant serviteur
ferrus
part, nous recomandantz à vous bonnes graces,
presque de cest advis, je nay voulu reclamer. Bien pensé je
escripvent comme verrés par leurs
monsieur, en très bonne santé, très longue et très heureuse vye. De Grenoble,
monseigneur, en parfaicte santé, longue et heureuse vie. De Montpellier, ce XVIIIe jour
Notre Seigneur vous donner
qui est la cause que jay prins lardièce vous importuner
sur ce prier le Createur,
Me voyant mené à la longue, je men suis venu en
asseurer que nan ferés iamais part à perssonne qui de melleur cœur
par ce que ma escript monsieur de Cabanes n’aperçoy honnt
notre gouverneur que sa garde seroit cassée, nonobstant que
Quant à monsieur Narcys, je lay adverti de se tenir sur
dans la ville la plus part des avivres de nous
Votre très humble et aubeyssant
cheval. Il vous prye dy
Monsieur, en parfaicte santé tres heureuse vye. De
retirez à Mens. Nous navons aucunes nouvelles de monsieur
la cherté des vivres jusques à la première
De Lyon, ce XXIe febvrier 1574
mès jay assés tesmoins quil y ha plus de deux moys que
nuict sur les muralhes pour ce peu de gens que nous
pour garder que les huguenaulx ny passassent,
que luy escrivent [les] capitaines La Casete et Pastre. Il y ha aussi
main du roy et de justice. Il vous a faict entendre
que javoys si peu daffezction aillieurs que je ne vous en eusse jamays
que madamoyselle de La Baulme, en toutes entrées et sorties
Lavallette.
Cappitaine Forvillier, je receus hier votre lettre escrite à Nions le XXIIIIe de
serviteur
ville entre les ieunes gens et qui ny apporte nul bien par sa presence et y
Brianson [barré : est] et le cappitaine Brianson sont allé à Grenoble
advertyr comme le tout a passé ; et sy an cognoysset
montoyson.
monseigneur, très heureuse et longue vie. De [nom barré : B ou P] Cracovie, ce XXIIII febvrier
roy. Parquoy, monsegneur, vous plairra i donner tel ordre que
garde de trahison, lequel je prye de bien bon cueur,
Je ne say si estes adverty comme les huguenaux
et ont despendu ceux mil escus pour se armer comme mest venu
très humblemant davoir pitié de nous et nous
il sen peult offrir pour vous en faire de plus suffisant. Je ne
Sur ce, priant le Createur,
trante soldars, dont je treuve que ce n’est pas assés,
Padoua, ce premier de mars 1574
De vostra ecelentia
a esté ouverte et a trouvé deux postumes qui y ont suffocqué
à la plaie, s’estoit sus l’os de la iambe au mistan du moulé
vous donner bonne santé et longue vie. A Marseilhe,
c’est une espèce d’animaux que ces gens-là mal aysés à en retenir,
j’ay demeuré si longuement à vous escrire et à mesdits
commandementz frère du premier président de Dijon et
au premier iour contremandés. La reyne, mère du roy, fust hier entretenue le
Hier soir arriva l’ung des Praillons venant d’Allemaigne qui dict qu’il se faict grandes levées
Vostre très humble filz et affectioné serviteur à jamays
peu advancer encor. Je vous supplie en escrire
et je priray Dieu, après mes humbles recommandations, à vostre bonne
coure les sers. Ie ne say qu’an esperer, soit bien ou mal
Vostre très humble et très hobéyssant filz et serviteur
se seroit tant oblié en son office, qu’il n’auroit faict devoir
y a déia si long temps qu’il menace, encor que j’entendis
a fait au roy. Dieu par sa grâce veuille mectre au cueur
faisants contraires brigues et y a aucuns deputés de
boys et fassines dans la citadelle,
[v°] eulx indiqués, desquelz seroient mis en sequestre
Monsieur, vous donner sa grâce et avoir la votre. De votre maison
Monseigneur, qui vous doint en bonne sancté très longue
Monsieur, an santé très heureuse, bonne vie et
la prolixité, jai veu monsieur des Bains que ma dit laccort entre vous et monsieur d’Euriage. Pour navoir
De Ancezune
serviteur
vye. De Lyon, le IIIIe jour de juillet 1572
[v°] vous en demeureroyent très obligez, comme je feray aussi de ma
bon credit que vous serés content ; et cependant, vous supplie
recommandant très humblement à votre bonne grâce et de toute votre
Votre très humble et très obéissant
que pour ne pouvoir estre secouru qu’à la fin
Je vous puis asseurer, Monsieur, que ie feus plus faché
trouvé que Laffrain ce n’estoit allé sans
Je ne feray aulcun dessain en cest dit endroit que monsieur d’Evènes ne soit arrivé en
car le me faisant entendre, je feray de si bon cœur que
remercie très humblement. J’y ay faict passer votre
mille francs. Il a amené aussy afforce belles
quon ma escrites. Jeusse bien desiré scavoyr la responce que avés
à votre bonne grâce, priant Dieu
serviteur
serviteur
et à mon advis à plusieurs aultres que se soit sans
seray jamais d’advist qu’on y tache audit pris tant s’en
De Gargas, ce XIIe 1572
(v°] monsieur, qui vous ayt en sa garde. De vostre
l’on a espoir qu’on ne sera pas
Il n’y a que deux jours que je luy avoys escrit pour le désir
cest année, qu’elle ne prenne villes ou defface l’armée du Turcq, que l’année prochaine ilz ne
G. deportes
Sauve eust esté encor absent et que ce faict eust
Votre très humble allié et affectionné serviteur
et moy les leur rendons. Cependant, je les verray venir
et trois aultres, don Mons en est hune, toutes de consequensse,
et hereuse vye. De Vallence, ce XVe jullet
Lodovico Birago
de trois mille escutz de revenu et par la
ment de me tenir à votre bonne grace, alla quelle ie presente mes très humbles recom-
de vous faire entendre, qui me gardera vous faire plus longue lettre,
d’ung chateleyn ou vichasteleyn, cela couvrira telles assemblées
je renvoay ledit Genton. Le jour après, vint Bonaventure son frère,
Monseigneur, vous donner en tout prosperité
si vous entendez quelque chose qui concerne le service du roy en ce
Claude de St Prie.
la dicte lettre, je ne scay s’il seroyt torné malade.
nous feroit par ung de ses lacquey lhors qu’il auroit la
[v°] Monsieur, avecque sa grâce, très bone et longue vie,
Votre à jamais très humble et plus affectionné
Loyse de Simienne
main. Et sur ce, je me recommande très humblement à votre bonne grâce,
ausquelz j’obeyrey toute ma vie très humblement, priant Dieu
[v°] de la montre que je leur envoyeray faire ung jour ou deux après
de ce moys. Il passa hyer un corrier du duc de Florence qui dict que Don
au roy du Ve. Monsegneur ne treuve pas bon
à la bonne grâce de madame de Rousset.
Chastellard a dict en plusieurs lieulx qu’il
landroit où ie prieray Dieu qu’il vous doit
escryt. Je ay vu [barré : que] se que vous escryt le roy. Me samble
seigneurie vouloir faire donner au laquay presant porteur
Fontayne a eu sa place. L’on dit que monsieur de Sensse aura l’estat de feu monsieur de Montreuil.
concourroint en ce que monsieur son frère vint en l’estat de
ung autour par votre moyen.
ou de la mort, après lesquelles nous vous renvoyerons
renverons demain où nous y serons beaucoup mieulx.
lieues d’icy dans ses galères, faict contenance d’homme qui ne se soucieroit
Monseigneur, vous avoir en sancté et
au grand regret de mondit sieur des Adrés et de moy, le séjour en ce lieu
les pays où ilz le trouveront ; et pour ce que despuys
apparence que lannée qui vient. Ils soit gueres plus delivré.
frère à iamais
Monseignieur, en parfeicte senté, très heureuse et lon-
dimanche à Vallance pour regarder avecque ceulx
luy, que luy anvoye du fruyt avecques esperance ung jour
faict instanse l’embassadeur de l’empereur en plein
faicte au roy, le conseil la trouvast adventageuse
en serons redevables toute nostre vye. Ilz nont pas lessé
vostre très humble et obeyssant
ses advis que vous donnoyt ledit seigneur Ludovic de Biragues.
longue et heureuze vie. De Grenoble, ce vingt huictiesme jour du
jours, pour puis après aller pour autant prendre
grace. De Marseille, ce vinghuitiesme de
paradvant, le sieur de Mirabel avecques plusieurs cappitaynes se sont
[v°] supplions affectueusemant vostre seingneurie avoyr
de Laval, Nostre Seigneur nous les doint bonnes.
court. Je n’y voys, pour qu’il soyt résonable, qu’il i alhe
et faict de grandes plainctes contre vous, mais que on
endroitz ou daller au devant du prince d’Aurange pour le combatre. Voyla ce que le dit sieur
Janlis ha heu la teste tranchée à Bruxelles.
au soir
enjoindre audit juge de Marches de luy deslivrer ledit prisonnier
une oreille, ce quil me proumit. Depuis, il ne man
de Marssieus.
Monsieur, en parfaicte prosperité très heureuse et très bonne
mandement quil auroyt, desliberoyt sen aller, combien
Tande
pour laquele, Dieu aydant, nous en serons quitte
Vostre plus affectionné et obeissant à vous
Lundi lon ouyra le compte de la recepte et de la mise que
Je vous puis asseurer, monsieur, que vous avez ung
Vostre très humble et très obeyssant serviteur
Monseigneur qu’il vous doinct en parfaicte sancté, très longue
mesmes par des advis de Romme que monsieur le cardinal
après de faire faire en Bourgongne, suivant la
la faveur que celuy quy l’employe aura de luy sera
Gaspard Flehard
Montelimar ou en aultre lieu près du dit
despartiray sans aller prendre conse de vous.
Monsieur, bonne santé, heureuse et longue vye. De Suze,
Touteffoys, si vous protesteray-je que je ne luy en fais
le reste. Le jeusne de monsieur de Rosset est guerry,
qui me faict mettre fin à ma lettre, par mes
Domp Jehan d’Ostrie est arrivé à Gennes avecq
instament offenser les catholiques. Aussi, Monsieur, suys-je
façon la paix avec le roy catholiq, mais il est à craindre
ses très humbles recomandations à voz bonnes graces,
recommandations à vous bonnes graces,
nepveu est malade au vilage et mon home de chambre
De Chapponay
vous commandementz en toutz affaires comme si
une grande perte, car il me fauldroye aussi bien payer linterest des
du bras dung catarre que luy est tombé sus. En
très hobeissant serviteur
que vous trouverez bon. Et pourveu que vous ne le trouviez poinct mauvays, ci c’est
Jean Besson
an referer bien faire un autre vous étans isy ; sest tout
Pour fin, ie me recommande tres humblemant à vostre
la convalesance de monsieur le presidant Truchon, de quoy tous ceux qui le
[v°] à Marselhe faire quelques mostres pour
Sa Sainteté a mandé cinq
Monseigneur, en très bonne santé, longue et heureuse vie. De Grenoble,
ne men aviés escript, luy dis que le vous feroys entandre,
Avec congé, je salueray les bonnes graces de madame de mes très humbles recommandations, la suppliant
illa perdu depuis hier. Et nonobstant tout
Grasset s’en alla sans dire mot et sans aucune
de Brigoudières est
Gibert
masseurant bien quilz y perdront leur escrime ; et
son altesse et de monsieur le gouverneur de Savoye de ne
mieulx vostre resolution. Monsieur le conte de Tende madvertist hier quil
ne vous puissiés très bien justifier et fère cognoistre qu’il faut bien
Monsieur vous donner en sancté très longue heureuse et contente
affection deshordonné, l’eusse faict prandre
vous aviez faict biffer et effacer à coupz d’harquebuse par
obeissant amy
noz voicins ont beaucoup [remis] de la solicitude
Vostre très humble et hobeyssant
Monsegneur, vous donner en parfaicte sancté longue et heu[reu]ze
1572 de
Monseigneur pour vostre prosperité et santé. De
le chevalier, que jen suivray au plus près quil me sera poussible
recommandacions. Du Montelimar, ce XVII aoust
quelques rebat desdits arrerages, tous ainsi
Je suys aujourdhuy allé veoir monsieur le president
quil ay est reffuzé à d’Aragon mon commis de ce faire et que
vacquer à ouyr les comtes, monsieur de La Coste feut le IIIIme
Mandelot
[v°] que vous ne nous ayés faict ceste honeur destre
Serviteur
donner
Obeissant
[v°] ains nous (athaquer à partaiger) quest cause, joinct le desir
beaux frères. Monsieur de Cabanes nostre frère est rescheu
Createur, lequel je supplie, après vous avoir baisé
Cezanne. Je ne doubte point que s’il vous plaict de
[v°] hors de procez, mais seulement condennez aux
somme tout ce que ie vous puis escripre par la
Monseigneur, vous conserver tout en sa saincte et digne garde.
presuppose ledit Corbis estre le corrier, que n’est.
avoyr entendu sur ce vostre bon plaisir, je leur acorday
vous suplie très humblement monsieur me tenir adverty de vous
Gap, ce XXVI aoust 1572
Createur vous donner
et très heureuse vie. De Saint-Saphorien, ce jeudy XXVIII d’aoust 1572.
de Nemours a esté jusques à La Brelle
touchant les affères noveaux survenus en France. Dieu
ayant entendu lesdits bruitz – que sur ma vie et honeur, il
Mesdictz sieurs me chargearent il y a deux jours de dresser
quelque nombre de gabions, cella nous feroyt
et afeccionés requomandasionns de bien boinnt ceur à votre
samedy dernier aoust 1572
mandement concernant la conduite des Corses et quil se resoluoy
letre, car elle me dit que cestoit comme luy en
de Simienne. Alle[man]
si devant remersié. Sest tout ce que vous puis
Vostre très humble etrès obeisant frère
se contantoint de vous actions. Je luy remostray
Monseigneur, ce quil connoit vous estre necessaire.
longue. A Paris, le XXIIII 7bre 1572
jusques icy, et prierons Dieu par votre prosperité et santé, vous
d’autre part, il nest pour la faire logié
[barré : sera] est à ceste heure en liberté et qu’il sera bientost en ce
bien joliement ce ministre. Si vous trouviez bon, monsieur,
bien ung bon succès en Flandres pour le prince d’Ourange, espérant qu’il leur sera favorable. Je ne say
quoy advenant m’en recommande humblement à votre bon plaisir.
aureillies dunne infinité de callomnies et
porroyent avoir entendeu ce qui seroyt adveneu à
ung double de lettre de Rome que monsieur d’Embrun ma envoyée
long. Bien vous asseurerai-ge que je n’y ay rien obmis de ce que
Hourche
et monsieur de Gollas, jantilhonme mien voysin,
votre très humble voisin et
prie Dieu quil vous doinct
Prunier
Expilly, lequel de sa grace, ma faict beaucoup de cortoysies,
Claude de Guise
respentance, laquelle je croy ne sera si longue
tres humbles recomandations. Madame de La Motte vous presante
supplie très humblement, monsegneur, qu’il vous plaise me
longue et très heureuse vye. De Grenoble, ce premier octobre 1572
et cestuy-là de monsieur de Suze par la voye de la poste. J’ay aussi donné seure adresse
le prince de Condé, qu’on dit estre fort bon catholicque maintenant. Voyla tout
pour icelluy tout ma vie acomplir daussy
la religion sur lesquels elle a esté esgallée par les consulz
Veaulne
Voustre très humble et très obeissant
Nous accommodames hyer les affayres de monsieur de Saint-André
au soliciteur de monsieur d’Ourche luy a
ce que, sauf la correction de votre seigneurie, ne
qu’il est devenu, s’il est vif ou mort, me redisant plusieurs foys
ce peu que en sy long temps a faict un commissaire
Votre très humble filz et très obeissant
Monsieur de Gordes, en santé bonne et longue vye. De Molins,
de fort bien cœur à votre bonne grace et prye Dieu vous donner la
serviteur
Monsieur, en parficte santé tres longue et tres heureuse vie.
le cardinal d’Armagniac. Ceux d’Orenges hont respondu au
opinion se sont declarés voloyr empecher la levée des Suisses pour le
mieulx quil peult fère pour ouster toute soupesson pour son
a heu troys ou quatre assès de fiebvre tierce.
longue, me recommandant très humblemant à vostre bonne
par ce pourteur. Monsieur le commis mayant
de s’an aler en nombre de trante ou quarante ; toutesfoys je
faisant abastre deux encogneures quil y a. Je y ay
de combat, que sont galeres ou galliottes, et que l’armée
Monsieur que vous tenyr en sa saincte digne garde. De votre mayson
[barré : lesdites compagnies] elles ont fayct entierement ce que bon leur a semblé et non
qu’ilz ne me scauroyent desacommoder en nulle sorte du monde,
vous donner,
Votre très humble et très obeissant
de par-deçà, sinon que l’on m’a faict entendre que monsieur
vandredy à Lion quy est la cause que je vous
les faire contribuer à la paye desdits soldatz, affin de les cognoistre et tenir en plus
très humblement à votre bonne grace et de madame de
Dieu qu’ainsy soyt, et de vous doner,
Dieu qu’ainsy soyt, et de vous doner,
leurs accoustumées traystresses et malleurreuses vollentés, dont
aussi bonne volunté que je dézire estre recommandé
accompagné de quelques ungs. Il y y a passé grand nombre de
Vostre mère
[v° ] icelluy toute ma vie acomplir daussy bon cueur que
Votre très humble et
très heimblement à vostre bone graces et de madame de Gordes,
Votre très humble et très obeyssant serviteur
le controolleur Besson Bresson à faire le controolle des monstres des compaignies,
Il m’a rapporté en oultre que, de quarante qu’ilz peuvent estre
où il estoit allé attendre madame la
pour fère prendre garde à ce que jey charge touchant quelque
sercisse, vous seront très agreable. Je vous baiseray bien humblement
pour recognoistre ung peu premièrement la court ;
quelque chose plus certeyne des Montagnes. Je voys surce
la presidente et pence qu’elle vous rencontrera
bon plaisir faire passer par votre gouvernement où je
livres de raison de ladite ferme ; tous lesquelz nous
part et le chemin quil prend
une bien fort honneste et gratieuse responce.
estre cause de quelque rumeur, car chescung creynt
l’a egarée ; et vous prier de commander au sieur de Merieu ou Bouvert
Prunier
vous voir bien tost me garde vous dire davantage.
santé, longue et heureuse vie. De Grenoble, ce
[v] vers leurs gens et m’ont demandé asseurance pour
il en avint de mesmes et davantage à Bordeaux. Lesdit desordres
vous mander mon advis sur ce que touche pour reduyre ceulx de
Vostre très humble et aubéyssan
Laval
Monsieur, qu’il vous doint an santé très heureuse
Laval
Vostre plus humble et plus obéissant serviteur
Ilz font asture garde en sa mayson, que
ce XXVe octobre de 1572.
Andrieu d’Exéa
justes causes de récusation. Et non contant de cella,
général, et ne pance pas que cest année se trouve
présente mes très humbles recommandations à votre bonne grâce,
Monsieur de Carces avoit despeiché le sieur de Vauclarse du IX ou soir du XXV
Monestier
et de Laval sen partiront pour aller avec Monseigneur
faira tieulle qu’aurés occasion en demeurer content et
Vostre très humble filz et très obéissant
mectz toute la diligence qu’il m’est possible à m’acquiter de la charge qu’il
retour. Je me voy embarqué encor yci pour cest yver,
gens de monsieur de Sauve que les ont trouvé estrange.
Madame de Gordes et monsieur de
plus rien. Don suis très marri car ce ne sera sans
Monseigneur que nous pierons Dieu pour vostre bonne sancté
vouldriés entendre. Je suis esbay que n’avés novelles
Mays, quant au premier, il se rend plus traictable et l’ey cog-
contenu de la vostre. Ne creignés aurreste que mon dit
complot et une délibération propencée de longue main, laquelle se
ledit sieur y a mys, et vous asseure que journellemant passe
eyreuse vie. De Vallance se XXVIIIe de novenbre 1572.
Monsieur, en sancté, longue et heureuze vie. A Aix, ce XXIII
escripre pour eux ne sont suffizantez me esbranler ni fère
a qui scavent aussi bien advancer qu’allieurs. L’autre foys,
se XXVIII novembre 1572.
havet pleu leur fayre, ilz pourront justement se tenir chaussés et amunicionnés
advis. Ce porteur, qui est le sieur Bonineau qui me rendit
fort diligemment et ramassent des
aux commissions que j’avois depeschées pour lever des compagnyes en votredit gouvernement, je vous advise qu’il n’y en avoit qu’une addressante au sieur de
que vous en scavés le tout. Voylla les fruictz de beaucoup de pères
saccager Paris, et y en a plusieurs gentilzhommes en poine.
i entrer, mays c’est à faulte de payement.
que j’ay de la venue de monsieur et madame du Bochage.
servyteur
que nous avons à tenir pour le service du roy et vostre,
terre, mès se sera ung grand préjudice
suis-je de la fourtune que ceulx de La Rochelle ont choisy de
aller en Espagne, a esté arresté par la protestation que feirent les Vénetiens
[v] grâces, les saluations de mes très humbles et affectionnéez
résoldrés au tout. Et atandant ce bien, je supplierey
vous plait, pour excuse, en priant Dyeu,
Je vous supplie prandre
Serviteur
vous comptera plus amplement. Il nous font
qu’il estoyt là, se sont battuz par troys foys pour
Forces ny les moyens telz qu’il désireroyt et que
lesquelz sont, Dieu grâces, en bonne santé, auquel je prye que vous
heureuse vye. De Beaucaire, ce IXe décembre 1572.
laissant celle de Levant, contre la volunté des Vénitiens,
buche de boys ny moyns de foin. Je vous puis
Monsieur d’Évènes et moy eussions bien désiré de voir la response
La Thivollière
de La Coste. Si est-ce que j’ay spérance qu’ilz payeront. Je
ce que bon leur semblera, mais que n’aie
votre bonne grâce et à celle de madame de Gordes, en priant
et plusieurz autres mes proches parans entre lesquelz mada-
et viens présantement en parler à monsieur de Biraguo pour
puis escrire, vous ayant baisé très humblement les mains, je supplie
vie. De Thorène, ce XIIIme Xbre 1572
tour de si peu de vallue pour s’en pouvoir servir
après avoir long temps malladie, qu’estoit chanoine et chantre
ne leur ay voulleu dire aultre chose, remestant le
ordinèrement lus ungz ou les aultres comme aussi font messieurs
Aurreste, Monsieur, je veulx bien vous advertir que despuis
de l’Hostel et renvoyé à la court de parlement de ceste ville.
Pavot
monsieur, en très bonne sancté longue et heureuse vye. De
Vous que le comptenu de cele de monsieur d’Evènes,
monsieur vous donner avecques sa sainte grâce
de monsieur d’Aubignan, desquelz je m’asseure que monsieur
pour le malheur qu’ilz leurs en rensseroit, et par conséquent à tout le pays, d’estres exposés et assucjectys aus
Votre très humble et très affectionné
dudit château, au despens des subjects du comté, le quel
me fait résoudre de le dédyé à cella pour estre
Vostre à jamais plus fidelle et plus
monsieur, vous donner en parfaicte santé ce que bien désirés. C’est
Monsieur, il y a quattre ou cinq jours que ceste lettre a esté escritte jusques icy, mais ma
très parfaicte santé, longue et heureuse vie. De Paris, ce XXIIII décembre
pour moy de monsieur de L’Isle qui me les a proumis.
de Sauve de la particularité contenue en votre lettre touchant
ont presté le serment de fidélité au roy entre les mains
sont altesse et feré metre
neiger, monseigneur le maréchal avoit mis en campaigne XV ou XVI hommes qui
Le Grand Escuyer de l’empereur est yci pour le baptesme de
[v°] luocotenente con gli altri che siano absenti per fare le
grace. Je désyre scavoir à quoy en est
procureur general du roy et aux moindres fraiz que se
mes humbles requomandasions de bien bont ceur
qui doibt partir après la feste des Roys, incontinent je pense
depuis troys ou quatre jours anssa. Monsieur de Laval a esté tout
voiage comme il mha escript, sil veult il pourra le
Allemaigne
y a quatre mille Espagnols, de ceux qu'estoient en l’armée, lesquels
qu’ilz deslogeroint, la nège y en abundanse.
ordonné que ledit Hortie en viendra compter et quil croit
Dieu graces il se porte bien et ne laissa de venir
Pignerol, ce 8e janvier 1573
monsieur, vous donner et perfaicte santé très heureuse et
apprendrés que ladite parcelle sera preste, de mescrire de vous aller trouver à
très heureuze vie. De votre maison de Montoyson, ce Xme de
consulz de Romans
attendu ladite lettre que la crainte que javoys de perdre la commodité de men venir
Monlehuc
selon votre commission, ensemble ceulx dudit Me Gentillet, et
iusques au XIIIIe. Je recevray en son absence votre depeche
[37 v°] faire pour vous. Surce, atendant de vosdites nouvelles Je me veux
et de plus certain, je ne fauldray vous en advertir bien diligemment ;
après mes bien humbles recommandations à votre bonne grace, supliant le Createur,
monseigneur, quil vous tienne en sa saincte et digne garde. De
de puys ir [hier] et mast promis de vivre sous
voulloir croyre de ce quil vous dira comme
Rochelle. De quoy je vous ay bien voleu advertir, encores que vous en
bien longue vye. De votre très hobeissante maison de
sans demeurer en arrière. Mondit sieur d’Evènes vous pourra mieux informer
dautant que je scay que cest contre l’intention de sa majesté
monsieur, avecques sa grace, très bone et longue vie,
certains de ces (appellés) soldatz les chargearent et premierement leurs gens qui
hont feyt fère enybision de ne s’en meller.
votre maison du Saix, ce XIIII janvier 1573.
ce XVme de janvyer 1573.
dont vous en ay bien volu advertir à ce que votre seigneurie
elle est assés fort et me samble quil est plus raysonnable que
arrest pour les paouvres là où ilz ont adjugez la sixiesme
et vous reciter lestat de toutes choses de par deça, que
Votre très humble et très obeissant
Voustre très humble et hobeyssent
jours il le communiquereoit après le commandemant faict
chose concernant le servise du roy et vostre, je
Baptiste de Simienne
Francois de Simiene
Votre plus humble et hobeyssant serviteur
Monseigneur [barré : XIII] ^ [^ hier] XIIIIe de ce moys, jay receu votre lettre du XXe de
Notre Seigneur vous donner,
Je panse que Seynt Veran yra car je l’ay toujours
m’a dict que le voinat[= voyant] en son [barré : henr] herreur, elle [barré : j] en tombera
pourroient desbander. Aussi pour ce que je pourray avoir affaire
matin par la poste voz pacquetz et ceulx de messieurs
bon cueur que je vous presente mes humbles et très affectionées
la relijion, lequel e[s]t an voulanté de vous aler
requomandasions de bien bount ceur à voutre
comme mauroit requis le vibailly se votredit ma donné
des nouvelles qui surviendront de votre cousté, je ne fauldray vous faire le
de votredite compagnie que je vous prie mettre sus le plus tost que vous
à leurs despens là part où sera mondit sieur le mareschal, lequel faict estat
par devant vous pour son beau frère de Chapan
le service du roy comme ung brave gentilhome, je
quil vous done en parfaicte santé, très longue et heureuse vie. De Lyon,
Suyvant ce que mescriptez
pour y dresser une compaignie. Il me semble que Sainct Pol seroit bien commode pour
ceste difficulté et en avoir ladvis de mes dictz seigneurs, me suis
et très obeyssant serviteur
presenter à fère service à mes bons amys comme
serviteur de luz
noble, magnifficque, puissant, très honnoré seigneur, singulier et
asseurer le roy de ceste sienne resolution et quil
pour mes affaires de pardela sur votre industrye et saige conduicte. Je prye Dieu,
voullez quil en soit faict. A ceste cause, je vous prie
Charles
au camp ^ [^ qui n’est que trois liues] despuis hier pour y avoir lougis et esperons,
et surtout pour les chevaux. Quand nous santirons
à Chartres et les festes de Pasques. Vos petitz
serviteur
Garde a esté bien fort malade à lisle de Rhets, mais
heureuze vye. A Guiers, ce XXIIe febvrier 1573.
Meintenent lons la doubte moyns estant basses
comandemens, ausquelz je seray tousiours prest obéir.
Votre très humble et plus hobeyssante fille à iamais
dit qun chacun ce portoit bien an Prouvance, don
place coment le roy luy ordonoyt, il est à craindre quil
monsieur, après mestre recommandé très humblement
a esté il y a assez long temps envoyé. Et puys dix jours
ayder à estaindre le feu de la maison de leurs voisins que datendre quil soit dedans les
service du roy. Toutesfois si daventure vous venez
Monsieur, monsieur le conte et
et que tout ce qui sy lève est pour Flandres et me semble bien
laquais à ma niepse et luy anvoier
luy plaict me donner et luy plaise me donner patience. De
mellé avec eux, aumoins avec la noblesse qui est là
de me faire tant de bien que de me faire entendre
ma fille, en santé, longue et heureuse vie. De Saint
de febvrier mil VCLXXIII.
de Buffevant
De Neufville
de la ville que dehors ; lequel ma dict que
et quoi quil soyt, il nen passera point. Monsieur vous me
[180 v°] pupilz à vous faire très humble service
où madame de Gordes est a bonne devotion attendue pour luy faire service,
soubz la charge de monsieur de Saulvignac qui sont
de leslargir ont composé avec ledit Brassac quil
icy de vray. Il me semble que cest le meilleur chemin que je puis tenyr. Je salue voz bonnes
toute aultre chose où vous commandemans seront estandus
que Platel fait à mademoiselle de St Pris et escrivois à monsieur de St André [pour : barré ?] ce
est cause que je m’achamyne pourvoir
sabas. Je vouldroys quelle y fut desjà. Quoy atandant,
pour scavoir le deportemant des fames desquelles je me
vostre segneurie, je nay quelque secours tel quil plairra
il y a ung qui sappelle le capitayne Malhe
vye. A la Tour d’Aigues, ce premier mars 1573.
Sommyères, ce premier de mars 1573.
[200 v°] au Pousin, sen va mort. Dieu mercy rien ne bouge
[201v°] de peur destre deteneuz audit lieu par ledit
mes très humbles. Priant Dieu,
honneur me commander, ne soit que ayes plus de pouvoyr, le vous
L Lestang
et quil seroit besoing y envoyer soudain ; et lasseurance que jay
Voz très humbles et affectionés serviteurs
monsieur, heureuse et longue vie de Rumilly,
service. Et atant, vous presentant ms plus humbles
treuvoyt bon que je leur commandasse d’avoyr des
Monsieur le senechal est yssy, quy noblie rien de
toutes les forces des rebelles de Guyenne sur nos bras et en
fournir de quelques forces qu’il seroict une chose fort mal aysée à moy
obeissant serviteur
monsieur, vous donner en très heureuse et parfaicte santé, longue vye.
interrogé tous les jours si vous l’avez receue. Je n’ay
entendu de monsieur Lionne ce qui a esté faict pour les monstres des compagnies. Je ne doubte
recommandations à votre bonne grace
vous supplie fère mectre
Je ne faudrey vous advertir de tout ce qui concernent le
des miennes soubz la charge des cappitaines Mazet et
de guere ne donneyr dommaige aux marchans et
pour le ault. Ilz metent les Inpos et font levées
suys solagé de la moytié de ma peyne en vous faisant entendre mon
graces et de madame de Gordes de noz très humbles
d’en tenter le hazard, dont selon le succez ilz jugeoient
capitaine Doyssel. Et sur ce, après m’estre très humblement
recommandé à votre bonne grace, je prie à Dieu qu’il vous done,
de sa personne à son eslargissement pour deus mois dans lesquels il
encores bogé de leurs maisons, Cela donnoit ung peu de
nous prenons garde. Et ce que me faict mieulx craindre
de madame de Gordes comme ausy fais je très
Baltazar Eme
rien adiouxter à mes precedentes pour le regard de La Rochelle, de laquelle
soyent receues et après vous adviserez si on les pourra faire
à La Rochelle et m’assure que madame d’Hourches et ma filles
sont assés bonnes, mais à ceste heure
[255v°] sera en trouble m’ordonner une creue, car
le meilleur seroit de prandre de ceulx
[entre icy] et Pasques et qu’il n’a guerre que aulcune
le mien pacquet sur la poste et comander qu’il soit
premis de retirer quelques souldatz pour leur
après mes très humbles recommandations à vostre bone grace et de madame de Gordes
humblement à votre bonne grace et prie Dieu,
[271v°] Vie. De vostre maison de Montoyson, ce IXme
Seigneur,
luy avoyt donné sertain avertisemens.
prie Notre Seigneur (monsieur de Gordes) vous avoir en sa sainte guarde.
les desseins que les ennemis pourront avoir sur ceste place. Je
garde près dudit bort du Rosne et leurs transchées atornent
Ce bien vostre
Monsieur, vous avoeyr en sa sayncte garde vous beyse le[s] meyns
grace et prie à Dieu qu’il vous done en parfaicte santé, très longue
serviteur à jamais La Casette
pour la confession qu’ilz font en icelles. Je pense monsieur que monsieur
Collon
ny de la plus part des aultres et asseurés vous monsieur, que
soubz l’obeyssance du roy et s’ayder de son eedict. Je m’asseure qu’ilz ne
Il est grandement regretté [barré : dont] pour sa bonté
ayez veu comme toutes choses succederont au gouvernement dudit Dauphiné.
J’espère y aller dymenche prochein aidant Dieu, pour y donner ordre après que
leut pas plus de VI heures et voumit fort des
entre ces deux persones qu’elle n’ont point d’occasion de s’y fier [mots barrés]
XIIIme mars 1573.
receu la lettre qu’il vous a pleu m’escripre par monsieur de Chapponnay, ensemble
bonne grace de madame de Gordes. Priant Dieu,
le mareschal que lons ne la pouvoyt plus tenir et quil sasseure
Platel le doit faire sommer de poursuivre les criées et adjudication
de Briançon
lavoyt ainsin mandé de La Voulte ; et despuis lon
Et arche et faictz faire corpz de garde
Et moyennant ce que dessus ledit cappitaine
Dulin
de fieuvre tierce, mais jespère que ce ne sera rien
vous affères, si vous y pourray fère un voyage
donner
Lucrece dantiboul
et attend des armes d'Avignon où il a envoyé pour les vous
plus grande, je ne fauldrey vous donner advis; et
Voz très humbles et très hobeyssans serviteurs
[30 v°] compagnie susdite du cappitaine Eschallon a faicte ausdits
1573
grace. De Vienne, ce XVIIIe mars 1573
heure de temps, ayant plus desperance que jamais d'en rendre,
Votre bien humble et hobeissant serviteur
et heureuse vie. De Lyon ce XIXe jour
encor les villages à fournir leur cocte entière et tasche de les soulager
vie et longue. De Lauriol, ce XXe de mars 1573
de votre bonne grace, à laquelle je desire estre aultant entretenu que
et aultres malveulians qui ne cessent de tacher de les surprendre.
sans en avoir disposé, ne en pouvoir de ne faire de vostredite majesté, et ni en
très agreable. Priant à tant le Createur vous avoir, monsieur de Gordes,
le reception de voz lettres, jen estoys en bien grande peyne comme
prinse par escalade hier à lheure que jestoys sus le bord
vous prie de rien espargner
que il a très bien fayct son debvoyr là où il a esté commandé, car
de tués et blessés. Ceulx du Viverays et du Pouzin quy passèrent
façon que le tirage du sel sera du tout intermis si ce nest à leur mercy; surquoy
campaigne, j’ay aultant de bonne volonté qu’elles soient payees comme je veux croire
graces, ilz ne tiennent aucune bonne vile en ce gouvernement,
proumoiriés ledit Ryvat de quelque autre quy
madamoiselle ma cousine en parfaicte santé, lentier effaict de
et quelzques arquebusiers. Ilz rancontrarent une compagnie de ceulx qui
[85 v°] [lettre à Catherine de Médicis]
laquelle leur a esté rayée en hayne de celle et pareille [barré : en] y employé au
vous prie ladmonester de perseverer en ceste volunté et luy permectre
souffre les charges, estant à ceste cause bien raisonnable que lesdites deux
neuves et bien montées.
en recevra tant plus de contantement ; aussi la veulx-je bien supplier très humblement,
monseigneur de Gordes nous en donner les moyens,
Charles
syre, je ne puis vous celer que les trovant sy attentionnés
[ au bas de la page : ≠ mescrire ; aussy ny estoys-je pas venu tant pour attaquer ledit lieu que pour cuyder y attirer
catholisé, les rebeles sen redirent mestres
en quoy jen suys et empesché de resister à lennemy, sil ne plaist à
pays de Savoye et Bresse que jay mandé avancer [barré : pour essayer avec] pour
presente vous sera envoyée par autre voie nestant encore scellées,
les commis desdits Estatz qui sont gens vertueux et signallés personnages
desirerois ne charger mon peuple de cette levée, sinon quil en fust
[barré : le] Mirabel ayant choisy IIc[ent] sinquante des meilleurs
de Nyeul près La Rochelle, ce VIIIe jour de jullet 1573.
qui sont demourez à Paris de faire au plus tost expedier lesdites commissions et vous
de juillet 1573 .s.
de neufville secretaire
servir pour tous mes subgectz de ladite oppinion, n’estant desliberé de
Votre bon amy
luy a esté faict et tant daultres actes insupportables
dune mienne , suyvant le commandement quelle men fayct par
ilz nont fayct depuis, attendu que ceste bonne nouvele pour
tenir la main que je soye au plustost
de mon royaume et non necessaires pour la seureté de mes frontières
edict de paciffication lequel comme il est pour tous les subiectz de
Autres de mesmes au roy de Pollongne, à la royne mère et à monseigneur
de la quele je vous envoye coppie et de lapoyntement
en leurs maisons ou pour autres causes, dont ilz feront apparoir silz vivent
mienne, mays sil ne playt à votre magesté reformer votre precedante
comme pour changer de garnison, se retirer en leurs maisons ou pour autres
Fisses
Sassennaige et de Laval, de La Baulme et
actions ; et dautant que les affaires sont subiectz à changement et que par aventure
dont elle aura besoing, ainsi que vous avons escript
et attendant la resolution quil plaira à Dieu nous donner, tenir toutes choses,
en icelluy comme plusieurs sentences auroyent esté
de moy et ne pouvant croire que je ne feusse [barré : assés fort] armé
veult aussi deffailhir à present de faire office à sadite saincteté,
Aubourg : XVm p. XV p. v. –
moyennant cela, il me promestoyt aussi de la part du
hont avancé contre moy quand jaurès ancores
Voylà, mesieurs, où ce païs est roduit. Je me recommande
à Sere se font quelques pièces et en y a jà
commune dudit lieu, aulcunqz de ceulx de ladite nouvelle oppignon ny
volés [barré : des] des huguenotz, se que mondit seigneur d’Ambrun ne cuyde poinct
que par vous leur sera ordonné et commandé pour vous y obéir,
près d’ung fort quil [barré : d’e] y avoit ià nommé Chasteau
Au surplus, la conclusion de lassemblée dudict Millau a esté advisé
ville que les rebelles tiennent, nommée Rousval quil print et le lendemain,
de remède convenable.
monsieur mon frayre quil vous tienne en sa garde
ce dernier jour de decembre 1573.
La compagnye du cappitaine Larene arquebuzière IIIIXX
bourrasque ne se descharge sur Avignon là où
fort de bon pein que mengés à Montalimar et de
du mesme jour pour faire parachever le pressoir
aux portes, et le marquis de Rangon, lon luy dressa une
[v] par laquelle marchoyt ledit general porté par deux hommes en une chaise et ensuyvis
presente très humble service avec mes très humbles
nest sollicité de cela, il pourroit faire semblant
le verray en passant. Surce, me recommandant humblement à votre bonne grace, et
vous ferez grand aulmosne den
delagorsse
Pierre qu’aviez heu des plainctes de moy et de ceulx de la compaignie
humblement à votre bonne grace et prieray Dieu
vous scerés mieulx monsieur y pourvoir. Le mariaige de
qui est une belle pièce de terre toute en ung tenant et dure VIm pas à plain pied le long
monsieur, avec santé, très [barré : bio] bonne lonnguye et
voz petitz mignons et minhone. Ele se porte bien, coment [barré : font] ilz font
votre très humble et très obeissant frère à jamais
Montoyson, ce XXVIIme aoust 1571
très obeissant frère
de monsieur de Laval avec les jeunes Gallon
faict d’Orenge, duquoy, il vous remarque pour bon serviteur de Dieu
Rousset
monseigneur, vous avoir en santé bonne et longue
serviteur
va à la court avec monsieur le conte et della à sa
Alfonso d’Ornano
dict au paravant quil y avoit une depeche preste
livert en Cesille. Voyla ce que en dye ou escripve ceulx quy cuydent en savoir quelques
content que je ne perdisse une si belle
affectionné serviteur
ho monsieur de Maugeronn se prepare fort à luy fer bone chière.
desquelles se faict et reigle le plus souvant es antrées
et plus expediant. Et sur ce, je prie le Createur
sa protection et votre, prians surce
Votre plus affectioné à vous honorer
maison de Montoyson, ce deuxiesme de septembre
et obeissant
paquetz à ma dame de Caseneufve, comme ie ferai auiourdhui
Vostre à jamais plus fidelle et plus
viergine bonne
à Dieu vous donner
Sur ce, je prie le Createur vous donner
faire, affin quon ne demeure en arrière ; quest
Monsieur, vous donner en parfecte santé, très bonne, longue et heureuse vye.
monseigneur, donner à votre segnorie en très parfaicte santé
je suyvroys à Lumbin et à La Terrasse
de thomassin
tout ce que vous puis dire ci ce nest pour vous asseurer de lentière devotion
Fisses
Je vous supplye, monseigneur, me faire advertir
que la reduction et suppression des officiers de la guerre comme
sans votre lisence ou de ma dame.
La dame de sceans se recommande
que, apprès vous avoir presentés noz humbles recommandations, nous prions
temps à La Terrasse. Et si, par fortune, vous
serviteur
Je lerray icy Mathieu avec le grangier
bien bonne grace, à laquelle très humblement me recomande, priant Dieu
senté, très bone et longue vie, de Villeneuve, ce XIIe
Aymes, consellier et Poux le secretaire
Votre plus afeccionné à vous fere servise
Votre plus afeccionné à vous fere servise
mortz quatre entre lesquelz ilz nommoyent le duc
doubter que nemportissiez ce que demanderiez, tant pour le
surce prier le Createur
feront conoistre quil nest rien de plusieurs choses
coume entendrés plus particulièrement par la siene.
[v°] messieurs d’Ayx pour une pansion de cent escus
Dieu aydant, le ne sera rien, vous suppliant,
mère et monseigneur le frère du roy [barré : par] en ont dit à monsieur
joveale que de coutume,
ayant esté de ce desfendu par son prince, monsieur de Savoye
grace. De Sainct Gervays, ce XVIIIme septembre 1571.
que ne fust chose qui vous importa plus, pour le regard de monsieur
je y feray mettre la mayn après, car pour les avoyr entrectenues
cest soubz la chemise que la dicte piarre doyst estre
en parfaicte santé très longue et heureuse vie. De
Madame d’Ourche ma coumendé vous presenter
Votre très humble et très haubeissant
[v] que vous luy ferez tant d’honneur, et à messieurs ses
De chapponay
recommande très humblement à votre bone grace, en suppliant le Createur
je pense que celuy que demande aujourdhuy sa fille, auroyt
les leurs selon et à la forme quilz [barré : y] sont appellés par les testaments et dispositions
Dhyeres
Pains : quatre, deux blancz, deux bis de
quilz n’ausent vous racompter tant sont excecrables.
Et au dessus :
service
Daragon
1574
en envoier la copie, encor que jen aye faict faire plusieurs que jay donné à messieurs
le nostre.
[v] lobbeissance et servisses qui leur sera
du gouvernement.
letres des dits offices, dautant que lons supprins celuy
ad longos annos advant que cela puisse advenir. On dict
Mercier et pour monsieur Vincent, pour lequel monsieur de Langes
daussy bon cueur que je prie le Createur
par lennemi, quilz nont pas eu grand moien den estre paiez comme
ne ma poyne pour vous rendre contant et satisfaict come je desire
le dit La Motte ne ce soyt trové icy pour en fère fère telle
en Laye, ce XXVIIIe de janvier 1574.
Ie vous ai escrit ni a long temps et envoié mes lettres à
point de paeys. Ilz sont licentiés à tous desordres
depittés contre luy que si nous venions à avoir besoing d’une levée, ils
telles demollitions en leur donnant lactraict ausquelles conditions
prestes pour la guerre, que les companies de monsegneur le gouverneur
Votre très humble et très obeissant serviteur
chevalye . [. artillerie], monseigneur de Gordes retiendra ce que sera necessaire pour son
faire aultre expediction que d’avoir ordonné des aydes des vilages des lyeux circonvoysins
Monsieur de St Sulpice est allé à La Rochebise
quil nen fasse poinct de difficulté pour leysser
sommes sus le poinct darranter Caseneufve quil fault
On a aussy volu dire que La Noue eust reprins les armes, mays lon nen saict encores rien
Monsieur de St Sulpice est allé à La Rochelle
que trouverés cy dedans. Je croy que ces tassés pour ceste
du Pont pour se fère mettre en possession de St Laurens.
[[70 v°] bien de ce quil vous a pleu me mander que
Toulignan, se premyer fevrier 1574.
receu en votre dit gouvernement, bien que je ne vous repliquasse rien à la votre du XIXe, je nen estoys pour cela
compagnie de monsieur de Suze, dont les informations furent
samparer de ladite forteresse, au moyen de quoy les
Coriot, assesseur, de Sailheur, assesseur.
servyteur
humble servisse honorade deurre
vye. D’Alixan, ce IIIe fevrier 1574.
Pour luy fère somner reyson, sa magesté a despeché monsieur de Maugeron
Vostre très humble filz et très hobeyssant serviteur
robes de velours avec panssementz dor et dargent, y comptant cele
le IIIIe jour de février 1574
pas qu'il soit possible d'establir une bonne et ferme paix tant quil sera
Votre très humble et plus obeissant serviteur
sur vous estats, comme verrés par le double du brevet
et si eusse esté adverty de votredite volunté, jeusse dressé les
treuver le prince d’Orange pour amener quatre mil reistres
sur icelles bledz et avoynes et en a faict
Vos très humbles et obeissans
massure quil semploiera pour ledit faict comme
soldatz du chasteau quy ne sont que huict ; et en oultre que le jour dhier, comme
que pour la descharge de celuy que y comande. Je pars presentement
votre bon pleysir, estre neccessaire, si ceste guerre dure, dy pourveoir
retiré bonne quictance. Jey receu lettres de monsieur le juge de Bully,
nous congnoistrons vous estre agreable, d’aussi bon cueur
avoir est[é] long temps mon soldat en Piedmont,
la première trève, environ quatre cens charges
Après la presente escripte, les
du Daulphiné. Fustier
que je vous feray service toute ma vye daussi bonne voulanté
monsegneur, en santé, vous donner très bonne, longue et
de Limoges pour en faire son raport ; quelques bruit de
qui est revenu) pour entrer ausdictz chasteaus. Je pence bien que monsieur de
on na rompu la treuve, combien que
ce VIIIe jour de fevrier 1574.
faire ung iour quelque agreable servise et vous donne
temps et faulte de tesmoings. Sil vous pleysoit monsegneur,
terrey pour le presant à vous dire, monsieur, quil me
à la paix. Vous adviserés si ce traicté prenoyt plus long
allé se pourvoir de bonne marchandize pour en fère daultres.
garde et quil y avoyt une entreprinse sur lesdits chateaux
ranversseures. Il est à craindre dune novelle rumour
Votre très humble et hobeyssant
esté porté à monsieur le duc. Voylà tout ce que jay
Serviteur
amas deschelles. Nous navons reçeu aucunes novelles de
mes bulles par chancellerie.
la vallée de Quayras que [barré : st] sur le commancement de ces
soume quil soit relacher avant que la trefve soit expirée,
[barré : pourroit] revient à II mil l.ts. [barré : de] Ie finiray cesticy par
pas deux ecrit, ce qui est bien raisonnable. Par mesme
asseurer votre seigneurye que lesdits paouvres
à monsieur de La Tievollière, les consulz de Grenoble
sie et soubsson dung qui est chatolique et ne fut jamays autre
picore. Finablement, quil n’a volu obeyr aux commandementz
picore. Finablement, quil n’a volu obeyr aux commandementz
de se mescontenter, il me semble que les lettres des seigneurs
monsieur Granger quil desyreroit [barré : quil desyrerai]
ne me soyt guardé, vous suplian très humbleman an consideration
loyal serviteur Brette
gens de pied des garnison voysines dyci
feit au cappitaine Curebource de luy ouvrir le château après
donner,
deus centz quatre vinctz [barré : dix] livres et dis solz que jai receu de
graces.
de La Motte mapportant des lettres du sieur de La Tour,
ne peult si randre si tost. Je ne puis vous
iour de demain monsieur d’Evènes aura touttes les provisions pour
je vous escripvis aussy dernierement comme le faulxbourc de
[203 v°] quant laultre suspention darmes fut expirée comme non nous la donnet de toutes pars. Je dis à ceus qui sont
dans leglise dudit lieu ou clochier dicelle, laquelle
Votre à jamès très affectionné et
ce XII fevrier 1574.
Votre humble et très hobeyssant
paquet des montagnes que troverrés
Votre très humble et obeissant serviteur
vous supplient très humblement leur estre
san rien hi fère. Mès heux, voian que jetoys anlieu pour me guarder
vous envoye plusieurs paquetz des montaignes et
subiecte à recherche. Je la retiendray pour la vous payer sur les
saysys du Puy Seynt Martin, de sorte
[autographe] Monsieur, le quapitaine Sain Marc, lequel quognesés être à moy ily at XXV ans
autre sy ainsy est que lennemy aproche ceste ville. La cavallerie
XIII febvrier.
que vous vous y efforciés pour votre decharge et pour la satisfaction
et seignourie que ex officio mander quelques empechementz
car je y envoyeray homme exprés pour trecter avec eulx.
Jacopins et sans faire semblant de rien, se vindrent presenter à la porte pour
voyaige en Languedoc avec forces en cas que ses rebelles
du roy selon la necessité. Je voys surce prier le Createur,
à leur ayse. Les plus vielhes sont celles qui tienent tout
recommandations, nous prions Dieu
a surprins par la mechancetté daucuns catholiques les lieux de Ruynac et
jusques au bout et quil luy est du des contributions
il ataqua monsieur [barré : d’Agnières] d’Allières, luy disant quil sentendit
serviteur
fère le servisse que je vous doibz à jamais. De Crest, ce XVe
domaige en tout ce païs. Il vous plaira men
à present à cause quilz sont voz subiectz et leur
ce resouldre à la paix ou la guerre. Et quant à mon oppinion, Dieu veuille quelle ne soit vraysemblable
à cheval, lesquelz le sont venus
1574.
Votre très humble et hobeissant
que vousdictz povres subjectz ne soient sy
servyteur lathivolliere
volunté que jay de vous faire service tel que j’estime
Chalhol
priant à Dieu nous estre en ayde à touz
que ce seront de chanoines qui sappoltrineront à la table et qui ne
lettres et vous supplient très humblement
le XVIIme de febvrier 1574. Votre très humble allyé et très affectionné
de fevrier 1574.
monsieur, en très bonne sancté, longue et hereuse vye. Au Mon[telim]ar, ce XVIIIe febvrier. Nous ne pouvons asteure
encore se coup faire commander audit Froment faire payer
monsieur, vous doner en santé, heureuse et longue
ceste vile par ladvis de monsieur de Vilerroy pour
desire vous fère bien humble service. Iay esté bien ayse de celles
messieurs mes frères, hors monsieur d’Apt pour le
la royne luy eust escript du contraire, dont il est entré
sa garde. Il ne fauldra à sa promesse et vous remerciera
villages, à quoy lon continue de jour en jour. Et
servyteur Lathivolliere.
advoir esgard.
Lyon, ce XXe febvrier 1574.
de Charens puys le dernier depesche du XXXme janvier quavons
et procheine recolte deux centz l. ts., ascavoir
Vostre plus afeccionné à vous fere servise
jay taché à metre ung ordre en ceste ville qui vous porroyt
sommes, en semble ceux du cappitaine Alleret que sont
qui furent jusques au Sappey, mandement de
une letre à vous, monsieur, du sieur de Rame et ung
quil a sèze soldatz à cheval. Je vous asseure quilz ne sont
importuné, ny pressé comme jay faict et masseure que vous aurés tel
marchoyt première. Il eust de la rumour toutesfoys on
fevrier et scay bien que vous mavés porté une lettre du roy que layssates
Le mestral.
laisseroit beaucoup de bien par son absence, comme ie vous pourrai sil vous plaict
parce que madamoyselle [barré : s] leur mère estoyt fort malade
quelquez uns, je vous supplye, monseigneur, me commander
1574.
votre segneurie advisera estre necessaire. Monsegneur, je vous advertis
monseigneur, vous tenir en sa grace. De vostre
furent avantier au Buys là où ilz furent
rapporter ung quy sen doict aller en votre ville de Grenoble. Sy les
descharger de la contribution de St Pol, veu la grant
cederay à ceux là qu’à leur suffisance ; et masseure entierement
messeigneurs, vous donner en bonne prosperité, très longue
estant le lyeu de cy grand garde toutz les soyrs ; et à moyns,
Votre plus affectioné serviteur
affectionissimo servitor per servirla
le cueur ; les aultres disent que c’est le bocom. Il n’y
qui n’y avoit foulle. Ie me suis jusques isy bien porté et
le XVIe juing 1572
mais il faut endurer quelquez foys d’eux aussi bien que des nourrisses
sieurs, d’autant que les affaires d’ung cout estoint remis
dressées de façon qu’il n’y peut avoir difficulté sur
long de son disné par monsieur d’Hourche sur ung subiect qui vous touche
et que l’on estime que monsieur le prince d’Orange peult faire estat de quatre mil
Hourche
au roy et à Monsegneur. Je vous envoye les provisions
grâce, qu’il vous doint
ie ne me proumés pas grand contantemant le reste de
à jamays.
tel qu’il est tenus (comme n’espérons aucunement), nous
hier que s’estant acheminé, il reboursa chemin pour avoir
du roy la résolution qui doit estre pour son mieux et celuy de son royaulme,
ceste ville en court qui donent aux habitants d’icelle
[v°] mais autrement ne faict semblant de rien.
jusques à ce que il eust pleu à sa magesté
de Vaulx, 1572.
et hereuse vie. De ce lieu d’Albert, ce 2e juilhet
longue, me recommandant très humblemant à vostre
aultre chose à vous escrire, je salueray voz bonnes grâces par mes très humbles recommandations, priant
Pontays
Votre plus afeccionné à vous faire servise
part pour la prière que je vous en fais ; cependant
mexcuzer sy je ney faict mon debvoir envers vous et metre ce
compagnye, je prie à Dieu vous donner
serviteur à jamais
les Venitiens l’empourteront. ledit Castelnuovo est au
de voir ce retranchement que ie pense que vous ne serés
mot dire comme jà avoit faict une aultre
ceste court, auquel je vous supplie luy dire résoulument vostre entière opinion, laquelle
je me recommande humblement à votre bonne grâce, suppliant
laquais afin de vous rapourter comme nous y sommes tous
hacquenées que tous ses millors luy ont donné.
eue de votre tresorier, car la longueur est preiudiciable grandement
[v°] Monseigneur, qui vous doint en très bonne santé
Mathieu Bovier
des Adrés
sérémonie d’abilhementz comme les jeunes. L’on m’a dit
fault que j’ay grand regret de quatre cens escus quel
Votre très humble et très obéissant frère
maison de Montoyson, ce XIIIe de juilhet
sy tost à la guerre qu’on pence. Monsieur de
que j’avois d’entendre l’estat de sa santé. Je me recommande très humblement à
pourront résister à si grandz fraiz, ains au contraire, seront empesché de se garder.
Les compagnies sont de grande charge à ce
passé par les mains de monsieur de Villeroy. Je vous ay escrit
Jacques du Fay
et vous diray, monsieur, que vous me ferez ung singulier
que lesditz gueux tienne. Jay veu hune aultre novelle que le
Votre très humble et très hobeissant
[v°] reddition de comptes des intérés de ladite seigneure, elle
mandations, priant
vous baisant très humblemant les mains, je prieray Notre Seigneur vous donner,
que seroit d’alieurs restreyntes ausdites fins tant seulement
nous faisant pareille requeste, mais paradvant comme je suis bien adverty,
acomplissement de tous vous désirs. De
[v°] mien gouvernement, me faire cest honneur de m’en advertir comme
[v°] Je pence qu’on vous a escript que ne fauldroyt oblier de faire
certeinetté de la venue et arrivé de madame la contesse sa
saluent les votres et de madame de Gordes de mes
frère et serviteur
à celles de madame de Gordes et de mes neveux et nièce en
Monsegneur, vous donner en toute prospérité, accomplissement
estre arrivez en leurs garnisons et logez qu’ilz seront. Et me
Jan d’Austrie estoit party de Messine, mais quon ne scavoit la routte
que l’on licentie les compainies que l’on ny voye plus clair.
J’avois désià sçeu, monsieur, l’extremité de monsieur le president
dourroit deux centz esculz à celluy qui luy
Monsieur, en santé, bonne vie et longue, me
devyés fère saysyre la paye que yl dyt et le reste coryra
une commission de pouvoir passer par votre gouvernemant
Je vous envoye ung double du cayer que ceus de la Religion du Daulfiné veullent présenter au conseil.
premier président, et que vous vous contenteriés de pouvoir faire votre
Michalon.
Nous tenons nous chevaulx à Jonages à six sous pour
guères quant il ne se feroit point, mesmes que quelques ungs disent qu’il
hereuse et longue vie. De Vallance, ce
de Cézane. Je suis asseuré, avec l’ayde de Dieu, jeudi les remectre en
peu de jours, jay entendu quil sest retiré en
Mon frère mescrit pareillement de mesme du XIIIe quil a fait à
de simiane
gue vie et prousperité de vostre grandeur. Escrit
de Vivaretz pour regarder de ceulx qui fairont
sil est sage, luy faire service. Et sur ce, je me recommanderey humblement
consistoire de telle revocation avecques preteste que
qu’on luy dict qu’il falloyt qu’on eust declaration
faulte à monsieur de Laval ny de confitures, ny de
serviteur
Monsieur, je me recommanderay humblement à vostre bonne grace et prieray
moys de julhiect, lan mil cinq centz septante deulx.
laer [en] quelques des lieux que vous ay si devant escript,
jeuillet 1572
promenés par ceste ville accompaignés de plusieurs de leurs adhérans
ceste vallée en recommandation ; et comme nous
de bien lonctemps ; quent à ce que je vous avoys mandé pour
n’y avoit pas adjousté foy, me demanda si javois veu
de Mondoucet a escrit à mon dit seigneur, lequel nous fit cest honneur en ce couchant à
Je nescrips pour ce coup rien à madame de
Vostre très humble et affectionné
car je ne me extimerois pas faire office de père si je ne
a point parlé. Si iavois charge de vous, ie luy dirois ce
vie et longue. De Prunières, ce premier daoust 1572
que sa jambe cestoyt retournée ouvrir et avoyt
pour ce coup. Je me recomande très humble à
faire service
sera lendroict où je me recommanderay très humblement à votre bonne
grand et très affectionné amy en monsieur de Bellievre,
Monlehuc
et très heureuse vie. De Vallance, ce IIIe daoust 1572
d’Armaignac vient de menvoyer, ilz mandent la resolution
traicte qu’il auroit pleu au roy nous accorder, nous
de le bien fère chastier par justice. Je vous suplye
Avignon, ce seroit un grand solagement pour
Monseigneur, je me recommande à votre bonne grace et
ce Ve daoust 1572
poinct tant. Comme je en est la bonne volanté, je remectray
mais laisné et le filz de monsieur de Corbon y sont tumbez,
très humbles et très affectionnées recommandations
cent et cinquante gallères. Je croye à vostre lettre
bien d’avis que vous les esclarcissiés tellement de votre droicte
que ledit roy catholiq ne soit pas de ceste mesme volonté.
après la presente escritte, mondit seigneur le presidant ma commandé vous escrire quil
Monseigneur, priant Dieu que en bonne santé vous doint très longue
ici, cependant que mon nepveu se refermera, ils
presenteront je prieray Dieu
chambres que j’ay retenu, je n’achepterai point de lit pour monsieur
actandant aultre première comoddité davertir votre
A. de Vaulx
à la poursuyte du procureur du pays et des aydes, je le feray disputer
ce que je y ay peu et su faire, vous asurant que ie suis bien
bonne grace, de madame de Gordes et du surplus
connoysent ont aultant receu de joye et de contantemant que de
le chastau d’If où il est enquores de presant.
jubillé pour prier Dieu
ce Xe aoust 1572 de
lequel me dit que vous envoyasse ladite lettre ; quant
me vouloir excuser si je ne lui escrits, nayant aucune chose digne
cella, il na poinct cessé de bien reposer [barré : toutes]
occasion sinon de poltronerie qui le conduira au gibet,
trespassé tout asteure
en attendant ce quil vous plairra men despartir
frequanter audit Genève, ne aux envyrons, sur peyne de punysion
a advis que le duc de Sexe a apporter nouvelles à Don Jehan d’Austrie
que votre cas soit nect, puisqu’après une si animeuse
vye. De Grenoble, ce XIIIIme aoust 1572
et mettre en prison pour le chastier,
les soldatz du capitaine Boquin certaine escriture gravée
Tande
et diligence qu’ilz avoyent à fortifier et munir
Serviteur
vie. De Lyon, ce 16 aust 1572
Vostre très humble et très obeissant serviteur
Grenoble, ce 17 daoust 1572
et nay pas jamais pancé de me départir davec luy quavec sa
Votre très humble et
que vous estimerés estre raisonnable et prierons Dieu
Truchon et luy ay porté une lettre dudit sieur de
pour le present il ny aest fondz, si est ce que dans trois sepmaines
constraint de partir pour aller à Marseille faire monstre au chateaudif ;
yssy pour quelques jours, masseurent que conbien
de Brianson
Monseigneur, en très bonne santé très longue et très heureuse vie. A
Suze
que jay de vous voyr à toute votre compagnye en ces cartyers,
à la tierce [barré : mons] pour s’estre emgourgé un vandredy
très humblement les mains, vous tenir
vous y employer, que vous n’ayés le moyen de le
despans (quest tout ce, monsieur, que je scay de ce
presante, à laquelle je mets fin par mes très humbles
De Grenoble, ce XXIIIe jour d’aoust 1572
Ce pourteur ha charge poursuivre provision contre ledit corrier
suspension des contrainctes que je vouloye faire pour quinze jours
nouvelles et je prieray Notre Seigneur vous doner
Votre très humble et obeyssante cousine à vous fère service
Monsieur en bonne santé, très bone et longue vie. De votre
Votre très humble à jamais très hobeyssant
pour s’an aller à la court,
veulle le tout guider. Je n’ay encores veu vous responces
n’en estoyt du tout rien, et que si monsieur l’admiral avoyt
quelques letres à aulcung de messeigneurs du Conseil privé
plus fort et garderions la ville avec moindre
bonne grace, et suplierey le Créateur vous donner,
Votre obeyssant heumble affetyonné
à employer monsieur de Modieu, du quel il a pris la letre,
escripviés. Elle mentretint longuement de la mauvaise
mander à presant, i apo[r]tant le bon portement de mon petit
à jamais De Simiane
que le peuple qui est dans les viles seroit
De Paris, ce XXIII septembre 1572
Votre très humble etrès obeisant frère
presantant tous très humble service, priant Dieu
ici ou pour ung party ou pour aultre et
pays de retour. J’ay entendu que en ce païs on disoit
que suivant les declarations faictes par sa majesté, qu’il
si vous avés rien seu des nouvelles que nous tenons icy pour toutes certaynes, comme les catouliques
Quand d’aller dans la valée pour y attrapper quelque ministre,
impostures, mestans ennemys et mesme ceulx de Gap.
Rouen dont peult estre cella leur fairoyt entrer
et ne sachant aultre chose pour vous escripre, je prierey
jay peu et sceu, tellement que les effectz sen sont veux, car la
priant Dieu
serviteur
Monsieur en santé longue et heureuse vie.
des deniers que furent levez par
je ne vous ennuyeray de plus long discours que pour
que son peche, voila le plus maulvès que
de mesme à toutz deulx
faire entendre sur ce votre intantion, ensemble sur la
Votre humble et tres affectioné serviteur
à la lettre qu’avés escrit à ceus du Bouys. Et incontinant que le consul de ce lyeu
ce que je scaiche pour ceste heure, apres mes humbles recommandations à votre bonne
bon cueur que la dame de sceans et moy
[v°] et officiers du lieu, si bien qu’i n’y ont sceu que redire. Neantmoins,
Monsieur Je vous ay bien voulu aussi
serviteur
et mademoiselle de Montavit. Toutes les parties m’ont remercié
esté baliée par mon home. Ce matin il a este depeché
debvoyt estre faict sans mon sceu comme magistrat.
ces motz : « Il ne seroit pas de besoin qu’il retourna si tost en
à Gordes qui ne vous a en rien prejudicié, ains mieulx
serviteur à jamais
ce IIIIe jour de octobre 1572.
sienne, acompaignée de longue et contente vye. De Gargas le
C de Brianson
D’Avignon, ce IIIIe d’octobre 1572.
courrier envoyé expres par sadite magesté celle part quilz hobeiront
roy, jusques à dire que si, nonobstant leur opposition, ilz veulent
regard cest se retirer ors de ceulx de la religion et auprès
Dieu graces, astheure icy se porte bien;
grace, de madame de Gordes et du surplus de votre
asseuré quil ne feroit difficulté me faire toucher
ne n’ay point heu à nuict d’aultre advertissement. S’il survient
envoyé le cappitaine Arnaud pour en scavoir des nouvelles,
des chrestiens avoyt 30 000 combatans ; qu’est tout ce que
du Pegue, le 6 octobre 1572
ce que leur estoyt ordonné par le commissayre que je leur avoys baillé. Mays il est
ains me sera grand plaisir et contentement. J’ay veu les articles
Monsieur, en parfeytte sancté, loumgue et
serviteur Jean Besson
le mareschal d’Anville est arrivé en Avignon, là où est
envoye se laquès espresemant vous en avertir
grand crainte ; et m’asseure que par ce moyen plusieurs se randront catolicques.
Gordes et du reste de votre bonne conpaignie, priant Dieu,
Monsieur, en santé, heureuse et longue vie, sa grace. De Grenoble,
Monsieur, en santé, heureuse et longue vie, sa grace. De Grenoble,
ledict sieur d’Ourche, à ce qu’il m’escripvist hersoir bien tard,
très humblement à votre bonne grace et de madame
gens de pied et quelque nombre de cheval, et vont de nuict.
Pierre de Pontevès
me recommande très humblement à votre bonne grace,
plus afectionné à vous fère
d’Apt, ce 12e octobre 1572
à jamais
laquelle il est besoing quil rapporte sur son compte, dauttant
des reliques de ceulx qui ont suyvi ce parti aux derniers
comtesse sa femme
remuement à ce changement, mesmes en ce temps, je my
les mains et prieray Dieu quil vous done
d’autre part, monsieur, ce n’est pas sans grand
prier le Createur
par les chemyns. Monsieur l’arcevesque d’Embrun
nay voulu entrer sans votre commandement et licence combien
vous supplions très humblement, monseigneur, voloir descharger
Jay encores ce jourdhui vit en me venant
d’estre de la partie ; et sy ceulx de Nismes se randent
d’aller jusques sur ce lieu et avec leurs forces, si elles soufisent,
XXe doctobre 1572
quatre ou six de leurs principaulx chefz pour me
pourroyent bien avoir esté cause desdites elevations.
Pragella, pour vous en parler rondement et sans sperer rien sur
servyteur
bonne vie et longue et pour fin, monsieur de
Alfonso d’Ornano
n’estoit de costume, aulmoings au descouvert,
Votre plus humble serviteur.
mondit subject, nommé Claude Aubert, a recherché par tous
que, de huit mois pour lesquieuls l’asignation est
Monsegneur, je prie Dieu qui vous conserve en très longue
du passé pour lextrême maladie de levesque de Glandèves à Louriol en
le mareschal de Monmorancy. Que sera landroyt après
moien d’en tirer servisse, m’aiant assuré qu’il partira
Serviteur à jamais
vous a pleu me donner. J’ey bonne espérance en Dieu qu’en recepvrez plaisir et
dont messieurs du pays m’ont prié ne bouger. Je leur escris
Peut estre que l’autre debvoit estre pour monseigneur le prince
La Roche verront icy, s’il leur
difficulté et peine. M’a l’ons dit qu’ils intérinent
et prospérité, vous donner bonne et longue et heureuse vie.
de monsieur l’ambassadeur de Rome. Monsieur le cardinal
neu si résonable en toutes choses [barré : que je f], fors à cele qui heurtois
nepveu pratique avec le personage qu’escripviés, ce n’est
doyve bien tost exéquter. A ceste cause, Monseigneur, et à ce que
par ce pays là-hault ung nommé le cappitène Félis de Chasteauneuf
Votre très humble et aubéyssan servyteur
Novembre.
rompre ma promesse, et que je preigne aultre dellibération que j’ay
sur ce que vous m’escriviés de cecy mesmes, je luy dis, comme
Votre très humble et obéissant serviteur
de pouldre, corde et plomb, et à moings de vintetcinq soldatz, je ne puys guarder
la votre, vous en advertira de ce que se présente de par deça qui
deniers le plus qu’ilz peuvent. Je ne
Rochefort ; et sy avec cella je l’avoys acompaigné d’une lettre que je vous escripvois
et mères. Dieu en soyt loué de tout je n’ay jamais pensé que
La chose fut preste, comme je pense vous avoir escrit
La Thivolliere
et nous vient souvent visiter, comme luy estentz prochains
à celuy à qui est la méson que cause
vouloir continuer en leur obstination, car en fin, ilz perdront
de tenir en ce cas la Ligue pour rompue. Il s’est retiré à Naples et a desparty
recommandations. De Gonselin, ce 3me décembre 1572
Notre Seigneur vous donner
Monsieur, vous donner santé très heureuse et
en gré ce peu de gibier que je vous envoye, qu’est tout ce
Monestier
beaucoup de dignités, jusques ama de pierres
scavoyr qui seroyt le chef, aultant en font en
Seroyt de besoing d’avoyr pour tyrer l’hobéissance
doint sa grâce acompaignée de longue et contente vye.
Votre plus affectionné parfaict amy
mal contens que, pour avoir trop tardé cest esté passé
asseurer, monseigneur, qu’il a fait une extrême froidure icy
du sieur de Monbrun mentionnée en votredite dépêche car
rendz grâces à Dieu de ce que votre frère Evènes faict quelque
faulte de mon costé ; ce m’est assés
Dieu, Monsieur, qu’il vous doint la sienne et en parfaicte santé longue
moyselle tienz le premier lieu, à la quelle je say combien
les seler, ce que libéralement m’a accordé. De ma
le Créateur vous tenir
Vostre très humble voysin à vous faire service
qu’aulcung ne si pourroit percher. Il est vray que
dudit esglize. La chanoinie est à la donation du chanoine qui lors
tout à ce que bon vous en semblera et vous renvoye
d’Oize et d’Allemaigne et plusieurs aultres. Monsieur et
deux jours, j’ay remis son enseigne à monseigneur le Grand
C’est pour le faict du saccagement qui avoit esté entrepris
Lyon, le XVIIIIe décembre 1572.
Après vous avoyr supplié qu’on rande ung paquet à
très bonne et longue vie, saluant les votres de
de La Coste vous en escripra par ce porteur toutttes
passions dudit seigneur, lequel faict apparoyr journellement sa grande ambition et envye. Je m’estonne comme sa consience
serviteur. Bellievre
gentilhomme sera nommé à monsieur de Carcès pour estre
une beste forte et puissante et mesmes qu’il nous fault
affectionné serviteur
de Gap, ce XXII décembre 1572.
malladie a esté cause du retardement d’icelle, pendent lequel j’ay esté advisé de bon lieu
1572.
C’est pitié de la despance qu’il fault faire et
les gentilzhommes qu’avez mis puis le moys d’aoust au gouvernement
[v] de monsieur de Biron, qu’est là auprès, et n’est-on hors
desu les letre "A monsieur #/
ont esté contraincts séjourner à Couvisson, laquelle, ayant prinse d’armes
Madame. La royne d’Angleterre sera la marrayne. Monsieur
montra è subito serano remborsati di tutto quanto hanno
demouré monsieur d’Evènes pour le regard
pourra faire, suppliant très humblement votre dite seigneurie
à voutre bonne grace et suplierey le Createur vous
que la pluspart de la noblesse de France sy assemblera. Monsieur
ce tamps divers si extremement gellé par le corps et par les
faire pourter. Mon nepveu nha enquores emploié sa
ne sont en aulcune forteresse et vivent à discretion. Attendant
Quest tout se que vous puis escripre pour le present,
quil en sera appellé. Les grands froydures et gelées se
[21v°] à Parys. Lon tient certain que bien tost après la
Votre très humble et très obheissant
longue vye. De Valence ce VIIIe jour de janvier 1573.
la part où vous serés, y adioustant certaynes occasions que bon vous semblera, pour
janvyer 1573.
Loyzon secretaire
avecque la compagnie qui mavoyt desjà attendu quelques jours et ce que jen ay faict
à se faire, pour indispotion de ma personne, jay depputé des
et satisferay à icelle de tout mon pouvoir vous pourrés
très affectueusement recommander à votre bonne grace et prie
cependant je vous asseureray que de la sepmayne passée, Lesdiguières
monsieur, quil vous doint en bonne santé longue vye. De Lyon, le XIIe janvier 1573
Lyon, ce XII Janvier 1573.
loubeyssance de sa magesté et auserver ses
moy mesme. Il est besoing comme trop mieulx
puyssiez estre d’ailleurs, comme je feray de toutes aultres choses qui viendront
Montbrun, ce XIIIe janvier 1573
et certifier de lexecessive depence quil convient faire, pour estre touttes choses
declairée par ses edictz naguesres faitz sur ce faict.
me recommandant très humblement à la votre. De
pourtoient les lanternes qui se meisrent en fuicte et se sauvarent comme aussy fest
Je ney leyser de quomander audict [barré : Quore]
Votre plus humble à vous fère service
Monsieur, je vous ay escript par plusieurs foys et
y puisse pourvoir dheure.
mes subjectz maydent à garder ma mayson que à garder la ville de
partie du revenu des ecclesiasticques aux paouvres iusques
sont de grand importance, ne la feray plus longue, ains
serviteur
serviteur Densiene
à peyne d’estre descheu du proffit d’iceluy # [# part aynsi en est forclos] le tiers est
memploieray de tout mon pouvoyr de telle volonté
Du Perier juge de Dye
janvier passé que le cappitaine Areres ma rendu, ensemble une
monsieur, en santé très hereuze vie et longue. De Marcelein,
torvé byen fort afesyoné à vous fère cervyse. Monsieur
mallade. Je ne scay en quoy il panse et s’il cuide estre plus
aux occasions qui se presenteront pour le service du roy de la compaignye
du pays. Sur ce, faisant fin après m’estre très humblement
recommandations, priant le Createur,
fère la reveranse et cuide que il sont ensanble.
bonne grace et suplierey le Createur vous
advis quil fault que lesdits absantz se retournent
semblable de celles dedeça. Surce, je me recommanderay bien affectueusement
pourrés, car monsieur le mareschal de Dampville me haste bien fort.
que je luy rende tout ledit nombre de bouletz et autres munitions suyvant lestat
suys esmeu par là me joindre à la requeste quil
XXVIe jour de janvier 1573.
vous envoyer ma femme, il
estre abondant en vivres, pour tirer des soldatz tant de ces environs que des Baronnyes
advisé vous escripre la presente pour en estre par ce moyen
G. delange
vous et aultres comme jen ay. Et en ceste mesme
grand amy, qu’il vous ayt en sa saincte, très digne garde. De Berne,
nactendoit plus grande faveur que de recevoir ses
mon cousin, vous avoir en sa garde. Escript à Paris, le IIIIe febvrier 1573. Ainsi signé
de men envoyer les deux en diligence et les deniers
Dolu
Dieu aidant, nous y acheminer demein et si Monsegneur
aprocher la fin de nous finanses, nous panserons aux
escholiers se portent fort bien. Je me recommande
De simienne : allemand
de present, est sur les galères. Ceulx de la vile ne sortent
Votre bien obeyssant à vous faire service
et nous estant venu ranfort de quelques vesseux,
Ce pandant je prierey Dieu,
Laurence de Simienne
jan rans graces à Deu, au quel je supplie,
ni eust heu du remuement. Lon le supplie aynsi de laisser
[153 v°] à votre bonne grace, priant Dieu qui vous aye en
en ça le sieur de Chomberg. Je voudray bien scavoir si vous faictes
leurs. Je masseure qu’oultre l’affection que vous avez au service du roy, lamitié particullière
me voir, vous y serez aultant bien venu et receu
madame la contesse de Grignan ce recommandent
que le cappitaine de la citadelle de Mets nescrivoit chose au contraire
la letre que luy ecrivés.
Gargas, le XXVIe fevrier 1573.
dedans qui n’est [barré : de plus] que de quarante ou cinquante
de voz nouvelles par le premier pourteur
Cristol, ce XXVIe fevrier 1573. Votre affectioné père
Vous verrés monsieur ce quon
si luy envoyés commission quil hara dressé une
ferés, sil vous playt, antandre sy dyssandés bien tost sabas.
à jamais comme exequuteur de la justice
ce dernier febvrier 1573
en nombre de deux milles hommes de moings, lesquelles
payeroyt ausdits Celliers la somme de mille livres
graces par mes très humbles recommandations. Priant Notre Seigneur vous donner,
sur nous soit pour le service de sadite maiesté et votre en
quil mavoit dict. Je ne scai pas si, ayant sceu que le sieur de Mures
le chemin quilz pregnent et si je pourrey
je prie Notre Seigneur vous donner,
trove assés empesché pour voloir plustost appaiser les
à vostre segneurie, me obligeant vous obeyir et faire
qu’est borlhe [= borgne] [barré : dung heul] qui espose
Votre humble et affectionné voisin et serviteur
Votre plus affectionné parfaict et asseuré meilleur amy
en votre gouvernement. Je vous supplie sy cognoyssiés
monsieur le vibaly ou par aultres, qui sera pour
monseigneur, vous donner en bone santé, longue et
offrant daussy bon ceur que je vous presente etc … De [barré : Vaulraes]
en tiendrez adverti monsieur de Gordes, est cause que
les consulz de Vienne
ce second de [barré : febvrier] mars 1573.
recommandations et à ma dame de Gordes, ie prie Dieu vous donner,
armes je ne [barré : fault] fauldroys d’hobéyr à voz
son costé et vous heust script seus la presante.
mon gouvernement, qui me menacent de me venir combatre,
que je laissasse ceste ville [barré : pour] en danger à cause des ruynes et de
De Simienne Allemand
À Paris, ce IIIIe mars.
pas receu la copie de la lettre du roy que Bourgel vous
poynt que n’ayés esté en peyne ayant receu la nouvele de la saysie du Pousin,
vous donner, Monsieur, etc.
mes lettres dans votre prochaine
service du roy et le votre particulhier, vous suppliant croyre
La Croix, qui viennent de vers le Hault Viverais en ça,
artisans ou aultres catholiques qui sont gens de
de denrees et n’oblient rien de l’autorité qu’ilz hont
juste dueil, et pour ne vous ennuier davantaige de ceste facheuse
recommandations, priant Dieu vous donner,
deppendre ung grand bien ou grand mal, que ledict
recommandé à votre bonne grace, je prie à Dieu qu’il vous done,
monseigneur, très longue et heureuse vie. De Lyon
lui fera apparoir de sadite dispense aultrement qu’il se representera devant
suspesson mais c’estoit ung bien peu ; aussi disoit on que
d’ung remuement est que ces jours passés ung nommé
humblemant et monsieur de Bonnevaux qui s’an reva
monsieur de Langes nous a envoyé le pourtrait. Dieu nous en doint bon
à conduire sur la rivière avec escorte nonobstant ledit Pouzin, ou bien
en sont bien fachés. Je prye à Notre Seigneur le volloyr conduyre.
que les besongnes accommancent advenir
quinze soldatz payez à cent soulz ne peuvent
de leurdite relligion qui ne se sont vollus
[déchiré] recognoistre Corp.
envoié en toutte diligence.
consservation par conssentement des catholiques et aultres.
qu’il vous done,
monsieur, qu’il vous doint en parfaicte sancté, longue et heureuse vie. De Baiard,
de mars 1573.
Monseigneur, vous donner an perfète santé, très longue et très heureuse
Mays je croys qu’il ne sont tout que manteurs.
De Nancy, ce IXe de mars 1573.
me recomande bien humblement à votre bonne grase et prie
une grange où il s’en retire partye à couvert. Il est à craindre
Francois de Bourbon
De vostre meysonn de La Tour à Varces, ce Xme mars 1573.
et heureuse vie. De Lyon le Xme jour de Mars 1573.
le vibaly de Gap vous aura adverty que leurs voysins se doibvent
sy vous n’advés bien tost des forsses amssemble, qu’ilz executeront
viendra jamais faulte de leur cousté. J’en ay receu beaucoup de
et vertu et pource aussi qu’il ne ^ [^ nous] reste poinct de prince
Cependant d’aultant que comme je vous ay escript les forces de
j’aurey pourveu en cette ville. J’ay dressé troys magazins lesquelz pourront
eaux jaunes. Ella a eu bonne nuit. Le medesin e[s]t
au moins pour le regard de ladite demoiselle. Car quant audit sieur de Mures,
Votre plus afeccionné à vous faire servise
une couppie des bonnes nouvelles qu’avez receu de La Rochelle. Je vous supplieray
monsieur, vous donner an santé, très heureuse, bonne
dens peu de jours en voyr la fin. Au reste monsieur Briensson
ou luy fournir les procurations requises pour ce faire autrement proteste
[9 v°] ma asseuré quil a laissé ses deux filz en octaige
à toutes les portes, et ay faict fermer
promect et se oblige de entretenir
pour ce que le dernier n'a pas esté fort grand. Elle
estans ces fureurs appaisées ou moderees.
Monseigneur en parfaicte santé très longue et
representer en bon equipage, ne desirant rien plus que le jour de la monstre
cependant, en saluant, monsegneur, vos bonnes graces de
les consulz d'Embrun
villages, notamment Chuselles, Villette et Yllins, desquelles
Charenny consul
Voz très humbles et très affectionés
moyennant la grace de Dieu (lequel est conducteur de si justes
P: durre E: de Viviers
de mars 1573
de tout mon pouvoir. Surce,
Votre très humble serviteur
[47 v°] de personne qui vive et ce daussy bon cueur, comme je prie Dieu quil
Monsieur, après avoir salué voz bonnes graces des très humbles
contemplation des services quil a dès long temps faictz à votre courone, tant en la
en sa sainte et digne garde. Escript au camp devant La Rochelle, le XXXe
aussi estoyent tous voz bons et fidèles sugetz, à reyson quon
du Rosne.
pour rompre les dessaings qui se preparent, avoir loeil ouvert et mettre la
quelque foys, il a esté mis dans le Montelymar, autres foys en
en lile que je vous ay faict entendre, ont repassé dautant quilz nont
je vous prie me donner votre advis et de ce que lon peult faire, car de
elles feront bon debvoir et service, et que les avez bien choisies. Mais je suis contrainct
ony [ie : hormis ?] bien quelques petites viles aux Montagnes, questoyent ouvertes
vacqueroit cy après en consideration de ses services,
vous sainctz et justes desirs. De Pontaix, ce dernier
sestoient trouvez à ladite escallade, qui fut si mal traictée que, environ soixante
Madame, estant survenu le décès du feu sieur de Fiansays, conseiller en votre cour de parlement
proufict desdits secretaires de mondit sieur le prince, ce que navoys jamais esté faict.
recueillir les fruictz des terres qui luy appartiennent favoriser et
compagnies y viennent servir au besoing, avec ce que monsieur le marechal
oultre ce que jay faict par ma dernière despeche, me vouloir accorder les
aultremant serons contrainctz de quicter tout et si
de Neufville
et promptz à ce quy concerne votre service [barré : il] je vous
ledit Montbrun pource quil se faisoit ouyr que si je sortoys, il me viendroyt combatre]
Sire
[119 v°] à voz majestez me ranforcer de cavallerie et survenir des moyens
essayer avec le peu de forces que jay et ceulx de la noblesse, de sauver ceste
et au lieu de la compaignie de mon cousin le prince de
choysis par luniversel du clergé, de la noblesse et du tiers estat,
très grande et urgente necessité en ce cas, doncques vous advertirés ledit
hommes quil peult se saisir de la vile et chasteau de
Vostre bon amy
les envoyer, estant certain que en scaurez sy bien user que vous ne les mectrez
Charles
lampliffier ny changer en aucune sorte et manière que ce soit, et mesmement
Henry
que je suys contrainct men taire, sire, pour vous supplier
voz lettres de Saynt Germain du XXIIIe, que je receus le dernier du
les catholiques ne continue plus et ne scey queles doleances
que faire ce pourra resolu et adverty
feussent bien desmentelées et tellement ouvertes quelles ne peussent
mon royaulme je entendz aussi quil serve et soyt suivy dun chascun, vous
le prince daulphin
que je mis au pied dicele par ladvis de aucuns conseillier
autrement quilz ne doibvent, rançonnent et pillent mon pauvre peuple
commission ou pourvoyr dautre moyen, il ne fault
causes dont ilz feront apparoir ; silz vivent autrement quilz ne doibvent,
de Moydieu pour ceulx de la noblesse et
vous ne pourriés avoir affaire de nous, attendu que sa majesté nous a commandé
par ledit reglement, faizant en sorte que nosditz subiectz
mesmes les actes dhostillité en surceance comme scavés trop mieulx la necessité
par vous données mesmes le vingt quatriesme septembre
pour ne m’avoir arresté de deux ou trois harcquebouzades quilz
joinct que le peu de nombre quelle y voulloys envoyer ne seroyt
[198 v°] Pierrelatte : VIm p. III p. v. – fourny : Vm p. III p. v.
roy que tous mes biens me seroyent rendus, ce que je fis liberalement
moindre nombre de soldatz que je nen ay. Bien est vray
à voz bonnes graces, prient Dieu vous advoir en sa
en estre que nous faict doubter que ne soyt
catholysez despuys la mort de ladmirailh comme mesmes ledit
et ce pendent sen est allé, aydent que je le suyve après, mais
tout ainsi quilz feront à nous mesmes si nous y estions presant
Neuf, il est raison qu’ilz le refacent à leurs despens
avant quentrer en plus grande conference que ceulx de la religion
larmée se rallya et alla unye jusques à Berghes où elle estoit
Justine de Saillans
et moy en votre bonne grasse. De Guilliestre, ce XXVIIIe
Votre plus affectioné à vous
à cheval
le secours envoyé par le pape ne arrivera pas sans
bon [barré : pein quevoyés] vin que bevés. Je vous prie de men
que ne se porra achever ce jourd’huy aussi
escarmouche avec troyscens arquebusiers, mais il ne leur
de vingt cinq cappitaines de leursdites gallères, tous vestuz de robbes rouges, en fin ce
recommandations, je prie Dieu
de navoir receu madite lettre
priant le Createur vous donner
despartir à vous amys
de ce que je suys esté à Alexan et Chabeul, vous faisant entandre
monsieur, vous donner très bonne vye et longue. De Suze
notre nepveu de Chasteauneuf est rompu, aiant la
du rivaige de Seine et environ deux mil cinq cens pas de large, les trois pas
hyeureze vye. De Pyerlate, se 24me houst.
Dieu mercy. Monsieur le conte part bien tost pour la court. Il est à Salon
francois de simienne
Votre très humble et aubeisant
de Simienne
et d’Aubres et autres gentilshommes françoys
et de votre roy ; et je ne doubte point (au langage que je luy en ay
vie. A Feurs, ce 29e daoust 1571
de simienne
compagnie, sy tant est que helle soit encores entretenue
respondant à la votre du XIIe pour faire faire taux et
chose. Et pour revenir à monsieur votre filz, il est party, deliberé danvoir ce quil en
occasion de ce voyage de larmée d’Espagne,
de Thomassin
Je ay veu les licts et tapisserie quil fayct fayre, que le tout
des villes, tant pour le regard des personnes que des fruictz
monseigneur, vous maintenir et conserver en sa
Monseigneur, le Createur vous donner en bonne santé longue et
aymer et servir
1571
Suze
celui que ie receus ier. Vous me ferés ce bien sil vous plait,
affectionné serviteur
monsieur, entrès bonne santé, très longue et heureuse vye.
Monseigneur, en très parfecte saincté et très hereuse vie.
tout ce que je vous puis escripre, après avoir prié
De Grenoble, ce Ve sepbre 1571.
très longue et très heureuse vie. De St Saphrien, ce V sepbre
pour donner ordre à ce que seroit de besoing.
que je ay à votre service, la quelle desire autant vous faire parestre
si monsieur le president doybt estre icy le
commissaires des conterroleurs fust assopie que lon doubte
Aussi, monseigneur, la garesne de Sainct-Vy a besoing destre
très humblement à votre bonne grace
Dieu
y faictes long sejour, jenaurey bien toust
De Lacoste
des Granges et des gens pour presser le vin
vous donner,
7bre 1571.
Mandelot
Mandelot
d’Alva. Ce sont en somme de faiseur de piques
service quil vous y feroit, que pour la bonne envie que sadite
monsieur, vous doner en santé heureuse et longue vie, sa
que lon ha contre eulx faict antandre et quilz ne
Je suis ausy après à me purger, mestant
pistolles tous les ans. La première paie
Monsieur, me tenir pour excusé.
de Sault et ce quil leur respondu, que a esté fort saigement.
Dyeu an soyt loé.
et monsieur de Piedmont. Au demeurant, monseigneur,
Votre nepveu très humble et très
votre frère que vous ne cuydés pas quelle puisse faire à luy. Cela [barré : le]
de terre coment jay faict puys le temps que je vous escripvys ,
portée
Grenoble, ce XXIe jour de septembre 1571.
ses très hunbles recommandations
serviteur
enfans, que de vous y treuver pour le huictième du moys
quil vous done,
esté lu des derniers auquel il lauroyt voulu bailler,
de dernière volunté de noz predecesseurs et specialement par celuy de mon
V quarterons piece IIII pains
Ce concidéré, madamoyselle sera votre bon plaisir de y
« Au cappitayne La Cazette gouverneur du château d’Essilhes »
A de monlitard
du conseil. Monsieur de Limoges ma dict aujourdhui que aussitost que monseigneur de
Par quoy, noz seigneurs, vous plaise de voz benignes graces le volloir
possible, faicte moy ceste faveur
pour quy aviés escript en faveur de monsieur le presidant
qu’à lassemblée de Milliau il y a heu des Espagnolz
nous a escrit. Celuy de feu monsieur Volnet est supprimé.
monsegneur vous donner en bone santé très longue et
il vous aperra assés par la comission ; totteffoys, je les y ay faict
et vous fère agreable service et très humble et me retirer dicy les plus
raison que les aultres y eussent example ; quest landroit
Votre très humble et bien affectionné serviteur
notre seur de Ste Clère pour vous fère tenir comme
et scandalles. Le baron d’Aleymanie a mandé troys
sont deliberés de reserver quils ne seront jamais plus commandés ne
aulcuns auroient volu entendre, mesmes pour le respect du
et la votre. Je ne vous rediray pas ce quest contenu en ma lettre à
Lyonne
gouvernement, le reste passera en Languedoc, faisant au reste sa magesté
pour faire ledit desmantellement ; et estant de retour, je les feis assembler où (en somme)
pour entendre que lentreprinse sur icelle
sa compagnye en main de celluy quil luuy playra
necessairement arranter pour la Tous Sainctz prochain. On en
dasseuré. Lon continue icy à reigler et retrancher toutes choses. Tous messieurs les gouverneurs
pour entendre que lentreprinse sur icelle
première venue, si ce nest de prier le Createur,
Noz ennemys pensent en tout aultre menage et nous sommes
monsieur le mareschal de Montmorancy est
Votre pour jamès hobeissant et très
moins en peyne. Il me semble que ce seroit bien chercher une querelle d’Allemant quy auroit [barré : quequn] quelque chouse de
esté envoiées en court, mais nous feut faicte responce que ce
a sommés et requis de recepvoir audit chasteau cinq soldatz
Publiée et executée le troisiesme janvier mille
montoyson
Votre très humble et très hobeissant
que jattens ce jourduy ehn ceste vile pour sen aller devers monsieur le marechal
Hourches
de madamoiselle du Motet de velours violet cramoisi, toute couverte
Je pense, monseigneur, que monsieur de Laborel et nos consuls vous donnent advis
permis à ceulx de la religion de courir pour les contributions, qui est cause
A manuel
quen ay heu du roy signé de sa mein. Maintenant,
memoyres plus ample [barré : suyvant] pour envoyer en court suyvant votre
et lattendent dheure en autre comme plus aultrement vous
magazins, et aussi du peu de moien que
serviteurs
je ferey de ma part si votre segnieurie cognoist que
je’hus faict antandre au conseil de notre meson de ville cest advertissemant,
pour aller à Selhans hoù je pence trover monsieur de Mirebel
pour leur donner daydes, comme monsieur d’Ourche scait ce que luy
monsieur de Brys, qui mescript quil a votre procès contre
que nous vouldrions très tous deçà que la craincte que
[120 v°] lequel tout de mesmes ma discoreu croire ausdites
de bled duquel je me vouldroys bien servir pour
religieulx de Notre Dame de Myans
que je presente à votre bonne grace mes plus humbles recomendations,
heureuse vie. De St Jehan, ce VIIe febvrier
casserie de gensdarmes que lons fasse, je pance que lons
Moydieu vous en avoit faict entendre quelque chose que je luy avoys prié de
ledit Ferrier et sa troupe laye rompu
Vostre à jamais plus fidelle et plus affectionné
ce pendant tout le bien et heur que nous vous desirons.
daultant que je vous suis serviteur et que cella me porroit obliger de plus
samble je debvoys estre respecté daultant quavés
trayct sil y auroyt moyen de prolonger la tresve
Votre humble et obeissante
[148 v°] laquelle debvoye estre exequuter ce soir. Lon ma
car après avoyr dung commung consentement chassé la garsse
serviteur
pour ceste heure, atentent cy monsieur de Mogeron
Hourche
la court puis la dernière lettre du XXme de janvier ; que
Votre très humble et très hobeissant serviteur
derniers trobles. Vray est que les montaignes et passaiges
vous priant me faire responce à la presente, et au Createur etc
Mes très humbles recommandations à votre bone grace, priant Dieu,
moien, le tresorier des guerres mandera à votre paieur
habitantz sont à la fain et extreme necessités ;
et cappitaine des Suyses faire transumer de lougis les Suysses
et est de leur vile. Certeynement, messieurs, en ce temps, il est
que luy ont esté faictz par vertu des lettres de
que luy ont esté faictz par vertu des lettres de
de cinq cantons et de Fribourg, ensemble des
que je remisse mon estat à monsieur de Pressins
de lonar que jey dapertenir à feu madame de Guordes, me voloyr
Votre très humble allyé et très affectionné
avoyr veu mes lettres ; et vous asseure quilz tout ruyne le chateau du roy.
monceigneur, en parfaicte santé heureuce vie et longue. De Grenoble, ce
lavocat Enret pour monsieur de Chastellart ; quant aus ditz
Votre très humble nepveu et obeissant
le prindrent, luy ostèrent les lettres, tout largent quil
faire long discours, après toutes mes
faire la monstre à votre companie du moys doctobre ; et pour voz [barré : X]
ceste ville, advenant ung siège, nous donneroit beaulcoup de peine
les plus sur et apprenhensif quilz sasseurent quil ny a pas tant de noys dans le sac comme elles font du bruit.
ilz ont fortiffié et vous en ay escript comme dessus.
obeissant Suze
Votre à jamais très humble et plus
serviteur
cy encloses et verrés le stile du
Guilh[aum]e eme
en ayde et secours à ce quilz ne soient
de surprinze, hi setion de liberé, pour lanvie quils hont de
icy dedans ung bilhet que ma mandé monsieur de Laborel.
restes qui sont encor deues, car je ne lay pas comptant, comme
que mal eyseement pourrés vous avoyr asseuré amy de montmorancy
[dans Sienne], à la requête de seux de la ville sy tan e[s]t quyl vous soyt agreable
que à present y est ne pourroyt guière servir car il ne scauroit
Je me recommande humblement
de ceste cour, de peur que vous [barré : n’en couriés] n’encouriés les
ou inhibitions ausdits consulz de ne mempecher ou troubler
Votre plus affectioné à vous aymer, honorer
entrer, mais furent recogneuz par le cappiataine Curebource et autres qui les
continuassent leur oppiniastreté, ce que lon ne veult penser à
monsieur, vous doner en santé heureuse et longue vie. De Grenoble, ce
le bal laprès souppée et la près disnée les jeunes à cause des
monseigneur, vous donner en très bonne santé, longue et très heureuse vie. De
de Alex, et saysy le chasteau du Puy Saynt Martin, de sorte que il nest à ceste
plus de cinq ou six cens livres quil doit comme je say
avec les huguenaux et quil avoit saufconduit deulx pour
Lacardoniere
febvrier 1574.
faire entendre votre volanté, comme aussy à messieurs
a decleré et à moy, quil ne les peult plus actendre
[243 v°] daultant quil me semble quilz ce deslibèrent plustout à la guerre quà la paix, temoing la dilligence excessive
prendre au chemin et icelluy ont
Votre très humble et aubeissant
Serviteur
fort chargés et follés ; et par mesme que
quen recepvois contentement. [barré : Mons] Messieurs de Vennes et
et audits consulz pour le tout. Vous bons amys
fauldront pas à derober leur hoste en un bon besoing. Toutesfoys,
les volloir favoriser, si nest du tout,
serviteur monestier
Vostre à jamais plus humble, fidelle et affectionné
envoyer homme à Sainct Gervays quil ne soit troussé. Manas
à mondit Faure ledit moys de decembre ou bien ses povres gentz
vie. De Grenoble, ce 18 de fevrier 1574. Et
donner ourdre à mes affaires, sperant me randre
que mavés mendé de madamoiselle d’Ourche ma niepse. Et sur ce, ie vous
testament quelle ha fayt, bien que je ne sache
en grand mescontantement et non sans cause, attendu les
comme il doyt à la première commodité. Je ne laisse pour chose
nayant aultre chose de noveau à presant que merite
Monsieur, je vous puis asurer que je nay point veu monsieur
receu par leur moyen. Nous vous prions ne faire dificulté
pour votre part IIIIxxX l. ts., pour monsieur de Corbont XXXX l. ts,
Mandelot.
à une necessité relever de quelques forces. Je ne mousa
en nonbre de sèze, dont je vous suplye très humblement
Chechilienne, qui vient bien mal à propoz à votre
paquet de monsieur de St André. Ce sera lendroit
davantaige de six.
contentemant du proceder et fasson de vivre de celluy qui y est, que vous
veult cela deulx comme saict si bien que en partie les dames
à Seynt Valier, que me fut rendue [à] Aneyron où jestoys pour lors et si
descrire plus par le menu quant vousserés par deça. Et surce,
et mourut jeudy dernier, ce qui les a retardé et à
votre vollonté afin que cellon icelle, je me conduyse,
Votre très humble filz et très obeissant serviteur
que les faulboures de ceste ville advenant ung siège, nous feriont
chasteau de Graine, ce 25e fevrier 1574.
bien repousés et y tuarent dans le revelin
aultres de ceste ville y vont, et ma deict quilz nausent scripre
pouvreté en la quelle nous sommes à presant constitués.
sur ce que vous avez cy devant eu cognoissance de ma fidelité
et très heureuse vie. D’exilles, ce XXVIe febvrier 1574.
comme votre segneurye sèt trop myeulz, de quatre ou
Bressieus.
Giovan batista de lucerna.
ont faict encores aulcunes préparations. L’on faict bruyct
espère en Dieu que il me continuera, si luy plait, auquel
vostre obéissant et afectioné amy
quant aultrement elles donnent bonne nourriture comme j’espère dudit Besson.
et continués au lendemain et si vous puys dire que ie n’ay
obreption et subreption, tellement qu'elles peuvent
et pour n’estre estimé flatteur, ie ne diray point la responce que j’entrouys de mes
reistres, douze centz chevaulx légers et quarante enseignes de lansquenetz.
Monsieur, vous ne trouverés mauvays si à ce coing de lettre , je présente mes très humbles recommandations aux bonnes graces de
desdites mortespayes, vérifiées par messieurs les trésoriers
Monsieur, très bonne et longue vie. De Venize, ce XXVIIe jour de
mes jours. Je prie à Dieu,
Hourches
en advertissantz, nous ne ferons faulte de luy faire telle
sceu que madame sa femme estoit à Lyon, revenant de
lequel je prie aussi, après mes très humbles recommandations à votre bone
[v°] esperance que l’on y establira une chambre pour avoir
Vous suppliant au reste, monseigneur, nous fère
faire plus ample déclaration sur les remonstrances
Vostre humble et hobeyssant serviteur.
1572.
bonne grâce, de madame de Gordes et du surplus
Nostre Seigneur vous donner,
Mandelot
je vous supplieray, Monsieur, me tenir tousiours en votre
bienfaict avec les aultres ; et je prierey Dieu
Monseigneur, en parfaicte santé très longue vie. De Chaillot près
Pontays
long de gorffe de Venize, entre Raguse et Cataro
vous mesmes et ne puis en cela estre payé de l’exemple
fois, mais estant jà icy, je le manday
je veus soigneusement obsserver pour navoyr rien de si recommandé que voz commandementz. Vous me
le Créateur vous donner
arrivés en bonne santé
Au reste, le roy de Navarre vyent darriver bien
au pays et si ne apporte aucune comodité à voz compagnies. Jey
heureuse et longue vie. De L’Alben, ce IXe juillet
Ge suplierey madame de Guordes, comme housi fet ma fame, être de la partie.
qu’ilz doibvent alés à Berbentane en Arles, à
y a trop d’en donner quatre mille et désire beaucoup
A jamais
1572
Portes m’a escript que monsieur de Sainct Geran
votre bonne grâce et prie Notre Seigneur qu’il vous veille donner
De Rome du VIIe passé, ung nepveu de monsieur de Malras escrit comme les Italiens
païs et nous mettent en grande nécessité
par Domasset, secrétaire du receveur Lyonne. Monsieur
playsir de me donner advis de ce que vous entendrez de ces
roy estant en son consey pour prandre avix de la guerre ou
Serviteur
se treuve avoir de mariage de 13 à 14 mille escutz,
Dieu quil vous doint,
Monsieur, en parfaicte santé, longue et très hureuse vie. De Grignan, ce
Monsieur, estant la présente exprès pour ce faict, je la finiray
ilz avoient efforcé le presbitaire de ladite cure et mis gens en garnison,
Vizille, ce XVIIe julliet 1572
je feray de mesmes en vostre endroict de tout ce que je pourray
demander le loz de toutes les cinq partz. Pour vous faire
famme. J’escrips ung mot de lettre à monsieur de Evènes, que s’il
très humbles recommandation et de mes nepveus et nièces,
de Simienne
priant Dieu,
de voz désirs. De Bourg d’Oysans, ce XVIIIe juliet 1572
recommandant sur ce à votre bonne grâce, je feray fin, priant Dieu
qu’il avoyt prinse. Et sur ce,
Du vent qui court ce jourdh’uy, nous sommes à la guerre.
Truchon. Vous pouvez penser le regret que j’en suis
apporteroyt la teste dudit Brunat. Et sur
recommandant très humblement à vostre bonne grâce, de
cant il pelra à Dyeu. Faut que Laval soyt puls
[v°] aveccques les armes et donner aussi ung lieu près de Brianson pour
La Moulle part avec douze chevaus de poste pour aller en Angleterre
profit de l’estat de tiers président, et que la sienne aussi
Monsieur le président Fléhard m’a dict ce matin qu’il
cheval checun jour. J’ay escript au chastelin (Juoud)
ha envoyé à la court pour le fère rompre. D’alieurs, il ne vict personne
XXIIme julhiet 1572
le gouvernement de monseigneur de Birague, que me sera occasion
Daulphiné quelque foys cheuz ung maulcunié de St
[v°] monsieur de St André du VIIe, y adiouxtant ces mots : « de
à Paris, se XXIIIIme juliet 15702 [sic]
le voyage. Je mectrey poyne den entendre quelque
à votre bonne grace et supplie le Createur vous donner
aultrement se partira de Rome et que l’empereur
de son maistre avant qu’il partist. Quant à
gellé. Nous avons receu aussy beaucoup de courtoesie
de Chapponay
Dieu vous donner très bonne santé de longue vie. De Suze,
Je masseure que sil vous voullés prandre du plesir et aussy vous contregarder
suivant neanmoins vostre commandement. Madamoiselle
Votre entièrement plus afectionné à vous
qui effraye ung peu le monde ; pourquoy, Monseigneur, vous playra nous
tenons vostre dite seingneurie pour nostre père et
y aller, je voys bien quil ne m’est pas résonnable, pourquoy
monsieur Bellièvre, d’autant qu’il avoit dict qu’il en
Dourmans, de nous faire veoyr les dites lettres. Il y a troys jours que les nouvelles sont venues
Gordes ; sil luy plait, elle mexcusera
Serviteur
poursuyvois par justice réparation du tort qui men a esté faict,
quil vous plairoit me commander, à quoy iobéiray toute
Vostre très humble serviteur
procès contre ses subiectz, mais que cella ne le
vostre bonne grace et à cele de madame de Gordes et
Sault
grace et à celle de madame de Gordes, de mes neveus et
lequel le XXVIIIe du passé que l’orateur de la cause,
Monseigneur, jay faict tout ce que
Vostre bien humble et obeyssant serviteur
qua prins ledit Dom Jehan avec ceulx de la Ligue, qui est
soit amenée. Et en ce faisant, tout le peuple de ceste ville
très humblement, monseigneur, luy en fère entendre la
ma dite compagnie, moienant qu’il vous pleut
prye le Createur quil vous donne santé et
Suze
tout cela à quand locasion melieure sce presentera. Et
qui mest une fort grande peyne, car je les ay separez tous
à vos bonne graces, priant Dieu,
et non à ce bruict. Si japrens quelque aultre chose,
intention à l’observation dudit edict et conservation de la
Si avons-nous esté cinq ou six jours en opinion que le roy feroit
ne dort encores bien à son ayse ny jour, ny nuict, aiant tousiours quelque inquietude
et eureuse vie. De Grenoble, ce VIe daoust 1572
pourronnt [sic] guerir. Au reste, monsieur, jay vu
Monseigneur, vous donner en santé hereuse
votre filz que je n’ay responce de mondit sieur de Rosset. A tant,
seigneurie, je prierey Dieu
et vuyder c’il ne vous plaict le descyder. Et pour navoyr aultre chose digne
marry que ie nay peu toucher argant de monsieur de Roissy, car
de vostre compaignie, priant Dieu quil vous doint
marrison et de desplaisir de son accident, lextremité duquel a plus
Tout se porte bien à La Coste, monsieur lescuier
quil favorise larmée chrestienne.
vostre très humble et très obeissant serviteur
à vous affaires de par deça, la Dieu grace, sont
delle. Madamoyzelle de Moneri et touts mes frères et seur recevront
toutes les nuictz, come il fait ancores. Bien vous
ayant prins ung escu dans la bourse de monsieur de
comme à celluy qui espousera toute sa vie tout
corporelle. Monsieur Demurs arrivat sabmedy dernier, ce portant
pour retourner avec son armée en Levant et faire bien la guerre au
recherche l’on a esté contrainct recourir à telles inventions
Vostre très humble et très obéissent nepveu
tant pour ceste faulte que pour le port
en une pierre sur la breche du Montelimart contenant
Depuys la presente escripte, jay eu nouvelles quilz estoient arrivé à Gennes huict gallères
leurs places. Attendant aultres nouvelles plus certeines
Prunier
Vostre très humble et hobeyssant serviteur
de Bazemont, abbé d’Aiguebelle
Vostre très humble et obeissant
bone grace, ayns délibère, luy ayant remis ma dite charge, le
obeissante alliée preste
Monseigneur, vous maintenir longuement en toute prosperité
Bellièvre et lay trouvé en bonne disposition
ou ung moys au plus, il ne se peult excuser d’avoir moien
laquelle il a faicte pour deux cartiers et quant ausdits comtes le
que vous soyés en lieu hoù vous advés les frescheurs,
Grenoble, ce vingtieme daoust 1572
vous pryes de y venir faire lhyver et me venir ayder à
de muscatz et mellettes, mais j’espère en Dieu quil
monseigneur en très parfaitte santé, très heureuse
[v°] faire venir et que par la moindre lettre que vous luy envoyerés,
faict là) Et la fin de la presente par mes
et très affectionnées recommandations à vos bonnes
Votre à jamais plus fidelle et plus affectionné
qui fist prisonnier ledit archier et le desarmat.
[v°] au moyen de quoy, monseigneur, il vous plairra leur
Monsieur en parfaicte prosperité très heureuse et très bonne vie et longue.
Lucrece dantiboul
maison à La Motte, ce XXXVIIe aost
serviteur
mais illat heu des nouvelles quy
faictes sur les articles presentés contre vous à sadite magesté, mays
esté blessé ou tué, c’estoyt pour la querelle particulière de
pour les prier de nous garder une orelie et ne croyre
nombre de gens. Et ne scachant aultre chause digne
Monsieur, en parfeytte santé lonngue et eyreuze
Servyteur
monsieur D’Ylins estoyt present. Quant à lhome de la
volonté que feu monsieur ladmiral avoit en votre endret
nepveu et de toute sa bande, qui disnarent hier tous avec
bien aise à atraper, mais mal eisément la
Votre très humble filz et très obéissant
pour jamais De Simiane
Monseigneur, vous conserver en toute santé et prospérité. D’orpierre
suivant votre advis, pourra plustot sacheminer della
que quelcung de mes compagnons s’estoit renyé.
s’en saisist, qui veult qu’on garde les personnes factieuses
ont estées massacrés en une petite ville qu’est auprès de Nismes, laquelle ce nomme
suivant ce qu’il vous a pleu m’escripre par vostre dernière de Laval,
[v°] Je vous supplie monsieur commetre tel gentilhome en
en quelque dobte ou mauvayse oppinion de sesdits volloir
Notre Seigneur vous donner
compaignie de monsieur de Barbezieu et aultres plus vielhes que la
Monsegnieur quy voulz doint en bonne santé très longue
Cental
D’Ambrun, ce penultiesme de 7bre 1572
votre commandement durant la
vous supplier très humblement en attendant voz commandements
soyt de ses (mnyeers) jugez quelz sont
continuation ou non du reserrement des aultres factieux et
Lauren Nabot
fut de retour d’auprès de vous, je donnys congé aus souldatz que j’avoys retenu
grace, suppliant le Createur qu’il vous doint,
nous recommandons très humblement à votre bonne
ilz en ont cuidez enrager du commencement jusques à me sommer
advertir comme les grains commencent
Cl. Chapuys
et parlent fort overtement d’estre contentz ; et en verité ilz nous
[v°] Mais j’apperçoy journellement que despuis que les armes
Daulphiné ». Je ne sceus que remettre la royne au sieur de Stanay
cogneu la mauvaise volunté d’eulx. Monsieur de Saint Sernin
De simienne. alle[man]
Vostre plus afectioné et entierement meileur amy
XVIIe octobre 1572. Je ne vous sarés dyre la peynne
Votre bien humble et affectionné
[v°] aus commandemens de leur souverein le princes d’Orenges, resolus de
marcher, l’on les combatra ; dont toutesfois ceulx qui m’escrivent de
[v°] des perssonnes signalées qui respondront de ses actions
que sera la fin après vous avoyr supplié
compaignie. Tout le petit peuple de lescolle est an
quelque quartier de la presente année par le comandement
quelque chouse de noveau, je ne falheray vous randre le debvoyr
lesquelles si elles sont dignes de vous escripre Je ne
vous puis escrire à present, attendant aultres particularités,
Votre pour james obeisant a vous
croyable monsieur que la monstre que sa majesté leur fayct fayre cest pour
qu’avoyent porté ceulx de la derrision à leur majesté
eyreuze vie. De Vallance, VIIIe de octoubre 1572
ce que porte toute l’intention du roy, et croys que n’est
Aultrement, veu qu’ilz ne se ressantent de rien, ilz se tiendront tousjours en leurs oppinions
monsieur, vous donner en sancté très longue heureuse et
ce Xe d’octobre 1572.
ce Xe d’octobre 1572.
vous a au long adverty. Il y avoyt ja troys jours que estoyt
de Gordes, ensemble le reste de toute votre bonne
L’on ne scait qu’ilz deviennent. Je crois qu’ilz vont à Nimes.
priant Dieu
service
Vostre très heimble et hobéissant frère
de Buffevant
que Bresson nest pas controolleur ordinaire. Je ne vous conseillerois
troubles, il n’y en a plus que doze qui ne soient remis à
suys offert à monsieur de Carcès en ce quil cognoistroist
Monsieur, en santé, très longue et très heureuze vie. De Paris, ce XIIIIe
despance que tieuls voiages s’entrepragnent si le
Monsieur vous doner en bone, heureuse et longue vie.
arryve ce matin en ceste ville après avoir
que je soys sur le bord ; parquoy, monsieur, je vous suplie
de la peyne et ennuy quon peult recepvoir au logis
yci madamoiselle de Cazeneufve et votre petit
difficultens d’obeyr, il y en ara des aultres qui seront aussi
se saysir desdits voleurs vifz ou mortz, et, s’ilz voyent que besoyn soyt,
Votre très humble allié et serviteur
venir parler, ce que leur ay accordé, pour veoir ce qu’ilz
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre bonne grace et
cest effect là, je n’y voys aultre chemin ne plus prompt
La Thivollière
Bonnevau et moy, nous recommandons très humblement à
et y a cappitaine que comande à ses gentz de
Bressieu
moyens et surprinses de me nuyre audit procès et aultres
donnée et culhie pour les quatre pour lesquieuls
et heureuse vie. De Paris, ce VIe novembre 1572,
faveur du frère du sieur de Vins. Je ney point oui dire despuys qu’il soit mort.
vous avoir beysé très humblemant les mains, je prieray le
dès demain pour vous aller trouver. Je vous en supplie,
De Simienne Allemand
contantement, pourveu qu’Il luy plaise nous entretenir en telle santé que nous
de demander creue d’ung second conselier ecclesiastiq, attendu
daulphin ? J’estime que voz dépêches attendront le retour du roy en
plaict, mes semblables recommandations,
les mienes de Jaunage. Il n’en a enquores esté
De Valvluson, ce XXVe 9bre 1572.
Ursin c’est acheminé en France comme avés peu scavoir.
sa conscience, que les aultres vous en contenteriés et n’y trouver
pas que vous ne l’aié assés recherché au comancement,
le tout soit mieulx veu à l’oeil par vous, nous vous envoyons
et deux de Nions, ung nommé La Rozane et ung Ercules
La Thivolliere
Votre très oubéissant et mylleur cosin à vous servir
fait jusques icy, et mes actions avecques mes voysins en porteront
j’ay fait encor aujourd’huy, que l’homme dont est question ne commanda
Leugières
que la moytié de ce chasteau. Les douze Corses qui i estoyent, Monsieur, n’en
me gardera vous en fayre aultre discours et en n’est
scay, Monseigneur, si ce seroyt comme
pour vous prier de luy bailler lieu pour la dresser. Mays depuis en ça, il
ne faiche tumber de tout de la despence et tumbast
du XIXe du passé, d’estre exequutée et proche
voisins d’une lieu, et l’avons tourjourz trouvé
[v] que n’y a lieu en toutes les
leur cause et seront contrainctz de donner du cueul à terre, parce
l’armée en Sicille, ayant eu commandement de son maître de se préparer pour sortir de bonne
Vostre très humble et affectioné serviteur
Monsieur, en parfaicte prospérité, très heureuse et très bonne
longue vye. De Doche, ce IIIIe décembre 1572.
qu’en ay peu recouvrer
contre le logis de monsieur le conte. Je ne vous
Desaigne où il se faict quelques compaignies.
debue au roy du nombre des gens qui sont dedans
De Gargas, le VIII décembre 1572
H de Montmorancy
le seigneur Don Joan de se joindre avecques eux, ayent
l’espace de quinze jours durant. Nous avons aussy
de là on en peut toujours prendre plus grande instruction.
chose pour vous. Je m’assure que si se présentoyt quelque
[v] de penser que ie suive ceste religion pour opinion sinon
et contante vie. D’Apt, ce XIIme décembre 1572.
je suis tres atenu et très obligé, outre le devoir de nature,
plusvalue de Jaunage, j’ay délaié cest affaire pour avoir
monseigneur en toutte prospérité, longue et heureuse
St Chamond
le lieu est fort de soy. Passant à costé, je treuvey
de son décès estoit sepmainier ; car c’est du reing et costé senextre
votre commission, s’il vous plaict que je la commande, je
madame de Carcès et madamoiselle de Vins sont à Aix,
Prieur en ayant premièrement parlé à la royne et
après que le roy fut dernièrement party pour aller en Brye.
Votre plus afeccionné à vous faire servise
Monsieur de St André, je fineray la présante par toutes noz
mes très humbles recommandations et sy vous plaist
les particularités, comme celuy qui y a assisté et assiste
Vous verrés les copies des lettres qui ont esté envoyées à mondit seigneur le mareschal qui monstrent
par luy approuvé s’il le merite ; et vous promets que j’ay deshormais
deux puyssants chevaulx, d’aultant que je crins fort
Truchon
Vostre bien humble voysin, serviteur et
que ceulx de la religion du Daulphiné ont esleu pour chef ung qui se nomme Champolan,
Votre très humble filz et très obéissant serviteur
n’estoit ce voiage que ne puis honnestement évité,
des villes, mais il a voulu que cela demeure à votre discrétion.
d’espérance que ceulx de dedans ne se ravisent heu esgard aux susdites
[marge gauche : #/ de Lavacine, gentilomme de la chambre
et défait une compagnie qui estoit dedans, ils treuvent le surplus
de Pienne part pour aller prendre à Bo[u]logne ses délégués.
fornito, mi confido nella sua solita benignità é cort..
de la damoyselle que scavés. Je suys en
me vouloir commander et donner advis si je doibz
donner,
de Monluc se trouvera aussi. Je vous supplie monsieur,
janbbes et est encores de façon que je me doubte quil ne
letre de banque mais il y faudra venir avant que
aultres mellieures nouvelles, je prierey le Createur,
vous presentant mes très humbles [mot manquant]. Priant Dieu,
sont resolues puis trois jours en ça en pluyes continuelles
Chandelleure, Monsieur achemynera son armée droict à La
serviteur à jamais
Voutre très humble et aubeyssant servyteur
eviter les fascheryes et pleurs qui se presenteroyent. Joblyoys à vous dire que jay
Votre très humble aubey
na esté pour temerité ne presumption ; nonobstant je ne suis point venu sans bon passeport
anciens et notables advocatz du siège, et estime n’aurez
renoveller vos lettres. Monsieur d’Evènes men envoyera du camp
Dieu vous donner, Monsieur de Gordes, en bonne santé heureuse
et Poligny sont esté veus passer en ung bien fort mauvays et dangereus temps
Vostre plus afectionné à vous faire servise
Vos très humbles et obeissans serviteurs
edis. Il[s] sont pluzieurs quatoulyques qui
lentendés duser en ce faict de toute dilligence
à celluy qui vous recommande ce porteur bien estroictement à ce que votre
Votre très obeissant et plus
si extremement chères quil ne se peut de plus. Jay bien grand regret de
Je masseure que dez que vous serez adverty de cecy, semblables
Gargas, ce XIIIe janvier 1573.
Lyoux ; mays ledit Chabrieres receust ung coup de halebarde à la joue, qui le
Quorery de continuer de in fourmer quomant
Laborel
sil y a long temps que nay poinct heu de vous
Votre humble et très hobeissant
Dye, joinct que je suys contrainct men aller de madite mayson de Guysans
à la cuillette procheine de traict[er] les decimes sans regarder
prieray Dieu vous donner très heureuse et très longue vye.
Chalhol
de rante quil me deoilt, son père mayant recogneu et
que je prie le Createur,
commission quil vous a pleu luy expedier pour entrer en
ce XXe de janvier 1573.
d’A[p]t vous escryra puls ampelmant de lafère. Touchant
privilegié que les princes du sang du roy qu’on ne permet vivre
de gensdarmes de monsieur de Maugiron, je luy escriptz ou à celluy
recommandé à votre bonne grace, je prie Dieu,
mon seigneur, vous doynt en joye et santé le comble de
Que ferè fin, après avoyr prié Dieu,
donner,
en leur domicille auquel ilz habitoient au paravant le
à votre bonne grace, priant le Createur quil vous doint,
Mandés moy estant là de voz nouveles, à cele
que je luy en ay cy devant envoyé, vous suppliant, monseigneur, leur comander
[121 v°] vous veult faire, vous suppliant très humblement de luy
Depuis mardi le legat des Ursins arriva en
na tenu à moy, mèz elle craynt
et du Contat. Ce nous est beaucoup dhonneur et de bien davoyr en ceste ville,
ressolu, me asseurant bien que en tels affères une petite erreur
volunté, je vous prieray me donner part
ce 3e de febvrier 1573.
[134 v°] commandementz et luy fère service que voluntiers il
Charles et plus bas de Neufville et audessus est escript : « A Mon cousin le sieur de
entre les mains du tresorier de lextraordinaire des guerres pour
ny arrive ce jour mesme, se sera le landemein, car le
moiens den recouvrer. Je partis de la court avec
très humblement à votre bonne grace et de celle
quà la faveur de leur muralhe, et voit lons jamais
Ludovico Costa
oultre que lons en enfonse tousiurs pour empecher
monseigneur, vous meintenir en toute prosperité et santé,
[en marge] Monsieur aveq votre lisanse, ie supplie très humblement
Monsieur, quil vous doint an santé très eureuse,
en ces pays lune les quattre compaignies denfenterie qui i ont
sa garde. De votre maison de Montoyson, ce XXIIIIe
verifier les lettres de monsieur d’Evènes pour la plus valeue
que m’avez toursjours portée fera que vous le leur remonstrerés et les contraindrés d’entendre à
quen tout autre part que vous pourriés estre
très humblement à votre bonne grace.
encor que en parla plus doubteusement sil se fait.
Votre très humble et très obeisant frère
Votre mère
au plus. Ils usent des plus gracieux et honestes langages
qui viendra sahault car, encores que vous
Cheilas
mescript de Romme, qui est asés
compaignie dans cinq ou six jours sans mectre
Saumières nest encores prins. Le sieur de Savignac est arrivé
divine de ceulx qui nous ont faict une
Votre très humble et très obeissant serviteur
lon attend pour aujourdhuy ou demain pour le plus tard.
[barré : comme en] et ung cheval. Ont en oultre lundy premier
monsieur en très bonne sancté, longue et hereuse vye. A Parys, ce [barré : x] premyer de mars.
particulier. Devantaige, ayant esté advertis
laisné fust encor mineur de XXV ans, il sest advisé dadiouxter
donner encore sur la guerre de ce qui est
monsieur, en parfaicte prosperité, très heureuse et
choses avec la doulceur qu’avec la forse, quest la cause
tout humble service ; que sera laffin, cregnant vous
la seur de la femme de monsieur d’Armieu
Cental
H de Montmorancy
que je soys sy heureuz vous pouvoyr faire service,
finir la presante,
heureuse vye. De Veyne, se IIe mars.
Vaulreas, ce IIe mar, et au dessoub :
ne la vous feray plus longue si nest pour vous supplier
Savignieu s[ecretai]re
Je vous bayse les mains pour la faveur qu’il
monseigneur, en sancté, heureuse vie. De Lyon,
commandemens. Il y a en ceste ville deux saulpetriers
vous verés par celle de monsieur de Truchenus les entreprinses
[213v°] ce que je desireoys de bon cœur pour essayer tout à une fois et
ceux qui sont dans ladicte ville ausquelz je ne me fie poinct. Toutesfoys
Votre très humble et affectionné
porta et ne scay parqui me l’avez envoyée. J’attendois
mays par les advis que j’ay iusques à ceste heure, le moyen que j’ay ordonné
depesche.
monsieur que je suis entièrement le votre en tout et partout
lesquelles vous pourrez en passant prendre et employer
bien et amateurs de repos publique ; le double
[231v°] à ce que j’ay peu antandre par gens que je y ay
lettre je ferey fin à icelle après avoyr prié Dieu,
monsieur, en la siene très bone et longue
prince avoit mis des vivres et autres munitions
monseigneur, très longue et heureuse vie. De Lyon
ce VIe jour de mars 1573.
ledit senat ou bien devant les sieurs juges roiaus tant superieurs que inferieurs
Montgoumery estoit arrivé à Bellille en Bertagne aveques
le cappitaine Bogearel de la Motte en Prouvance est allé
demain ce disi. De St Gervès, le VIIe mars 1573.
succès affin de couper tost chemin à tant de malheurs et necessités.
par charroy jusques à Lauriol ou au Montelimar pour puys après
Je feray en son endroict comme m’escrivés. Il y a quelques jours
nous serontz fort foybles, car la plus
pas estre completz comme trop mieulx scavez pource que
[257v°] catholizer en ce pays et sur tout de ceulx de
Vostre très humble et plus obeyssant
Votre plus affectioné
Vous ne porriés croyre monsieur la jalouzie enquoy
monseigneur, en parfaicte santé, très longue et très heureuse vie.
le IXe mars 1573.
Votre très humble et aubeyssant
Vie. Du camp prez Sommieres, ce IXe de mars.
Il disoyt que venoyt [barré : g] des granddes forse de Gennèvre
Votre bien bon amy
Dieu,
s’il n’y ha plus grandes forces, qu’ilz ne sont attacqués et
Mondit frère de Morges ma chargé
Madame de Gordes verra icy, si luy plait, mes humbles
esmouvoyr entre cy et Pasques et que quelques catholisés se [barré : revire]
partie de leurs dessayns de ce costé et qu’ilz y prenent pied vous verrés
courtoysie astheure, qu’est cause que je vous supplie très humblement donner
de son eage et esperience à la guerre. Monsieur
Guyenne ou en partie se sont rendues avec les rebelles de ce païs
secourir votre armée de quatre mille sestiers de blé, aiant faict celuy
pres d’elle qui nous proumet que ce ne sera rien
je ne recognois pas grand hazard ne interest pour son regard. Et vault
Mandelot
mon seigneur avoir souvenance de ma compagnie parce que le moys estre de main
et longue vie. A St Gerviès, le XIIII mars 1573.
ma escript don je vous envoye coppie de sa lettre et presante
de ses domages et interés à loccasion de son enchère. Nous verrons ce quil
jusques à ce quil aye bailhé quatre mil escux. Et
lesdits corpz de garde creignant une surprinse ;
ordinairement le nombre sus dict en voz
et moy vous baisons très humblement les mains et à
Jen ay quelque fois parlé à monsieur des Vènes.
heureuse vie. De Lyon, ce XVIIe jour de mars 1573.
par le moyen de la quelle il puysse avoir ses soldatz obligés et hobeissans.
mes très humbles recommandations, je prie Dieu vous
Psaume consul Souchoys
je vous en heusse escript quelques unes sans la suffisance
Monseigneur, avecque votre permition, je vous
serviteurs, les consulz de Vienne
entreprises), lyssue telle que je desire, ce que vous pourrez dextrement
Votre très humble et très affectionné
monsegnieur, je prie Dieu vous donner en toute sancté et prosperité
Rousset
vous veille donner
recommandations de mon père et des miennes, nous prions Dieu vous
compagnie de feu monsieur de Maugiron, de monsieur de Clermont et autres, ensenble
jour de mars 1573
disoyt ladite blessure estre très dangereuse.
main à loeuvre selon loccasion ; assister aussi des
ceste vile où elle est, et souvent à Loriol et au bort du Rosne,
trové tant de lieux saysys comme on leur avoyt promis ; du costé de
permett[r]e que mes subgectz composent avecques eulx, il ny auroit nulle seureté, et
de redire souvent que j’ay a satisfaire en infiniz endroictz et principallement en mes
et desmantelées, quilz reparent de piarre seiche et gazons et
comme je vous supplie exprès de rechef très humblement,
dapvril 1573.
demeurarent sur la place et bon nombre de blessez ; de sorte quilz ne
de ce pays et par ce moyen son estat vaccant à la grande perte et desolation de
A ceste cause, sire, et que mesdits secretaires sont en possession et coustume davoir
assister sa femme et les siens en tout ce que vous pourrez affin que luy
de Dampville qui en a assés dautres sen pourra bien passer ; et sil vous
compagnies de messieurs de Suze et de Maugiron pour mayder à favoriser ceste
seroyt bon que monsieur le vibaly adsistat icy qui est
[barré : vous plerra] suplie humblement les gratiffier que leur receveur en
que ma offert monsieur de Mandelot soubz voz bons plaisirs, comme par
cueillete, lesquelz je feray soldoyer par voz subiectz de ce pays, encores quilz
Piedmont, ie me suis advisé de ordonner celle de
versés de telle integrité et predhomie au maniemant de leur charge
sieur de Mandelot de ce quil devra faire. Ie suis [papier déchiré : contant ?] que mon
Chabeull, distant de Valence [barré : qu] deus l[i]eues, de Romans troys
Henry
en besongne sil nen est très grand besoing. Jay veu ce que vous mescripvez
De neufville secretaire
pour le faict de la relligion. Pour ceste cause, le voiage dudit depputé seroit
très humblement avoir esgard à lexcessive foulle et surcharge que
passé. Je la suplie très humblement ordonner [barré : votre] sa volunté pour le
ils vous [barré : pourroyent] vouloyent fayre, car on ne leur [barré : en] a jamays donné occasion
de lintention de sadite magesté sur le
jamays plus servir de reffuge et retraicte pour ceulx qui ont mauvaise
asseurant que vous ne scauriez me faire service plus agreable que de le
cappitaines et autres qui sont près de moy. Le delay passé,
comme la pluspart sont acoustumez de faire à mon très grand regret, je
sperer que dicele se retye aucuns deniers.
rançonnent et pillent mon pauvre peuple, comme la pluspart sont
les consulz des neufz villes principalles
nous joindre avec vous pour le moins quil vous plaise nous donner lieu,
nen puissent estre follez, ne travaillez sellon que saurez
du pouvre peuple le requerir et que par telz deportemens la voye de pacification
mil Vc soixante huict[mot barré] voulant faire
pençoient m’avoir lancé au travers du corps. Voila la foy des
souffizans pour resister aux forces que les aultres ont, priant à ceste
Donzère : IIIIm p. IIII p. v – f : IIm p. II p. v.
en presence de messieurs de Berne, masseuran
quil me samble que ceste ville meriteroyt davoir melheurs
garde. De Tournon, ce XVIIIe decembre 1573.
pour nous comme nous menassent à la
sieur la deffendu audit Pierre Durant de sa propre bouche,
au contrère je suis encore icy tiranisé de ce cruel Neron qui
et avec la mesme authorité, ce que nous leur enjoignons
[mots barrés] (ores que grandy) à beaucop près
envoyeroient ung gentilhomme des leurs au roy qui est ledit sieur
encor le second de ce moys, ne pouvant passer plus ooultre sans
decembre 1573.
faire service
plus les garnizons des chasteaux et mortepayes pour la garde
dificulté bien grande et peult estre quelque danger
faire tenir sil est possible des truffles par homme seur.
me fauldra faire relier les cheneaulx la
sceu [barré : rien] faire beaucoupt de mal pour la granda force qui estoit.
nest que piafe et le Turc ne pert le temps ce pendant. Voyla ce que je puys vous
monseigneur quil vous aye en sa garde. Du village de Naves
monseigneur, en parfaicte santé longue et contente vie. De Paris, ce XVe jour
que je prenois aultant comme si toute la compaignie y heust esté,
ce XXIIIe aoust 1571.
mère de la damoiselle casé la fille ailleurs. Au moinz
faisans la toise ; et ayant gousté de ce plaisir, je ne mesbahis sy le prenez semblable à Laval.
votre très hunble et plus hobeysant
et ne retournera p[lus] du costé de Provence avant son voiaige de
Servyteur
Nous atandons de jour en jour monseigneur de Nevers
pour sen aller joindre avec le seigneur don Joan d’Austrie
[v°] ouy tenir) que sa Sainteté avoit moyen de vous faire paroistre la bonne volunté
votre très humble serviteur
comme luy a mandé son frère sur le partement que fit
composition avec les villes, de façon que ceulx des garnisons
sera, ayant bien depleu à monseigneur de Nevers de le voir en aller en sy petite trouppe, car
outre ce que je mestois efforcé auparavant
fort manificque. Lugdi à laprès souppé, partit du dit Lionn le
et denrées ou aultres choses samblables ; et si besoing
saincte et digne grace. De St Marcellin, ce premier de
heureuse vie. De Dye, ce premier de septembre 1571.
G. card. d’Armaignac
Votre très humble et obeyssant
de me tenir ung des plus humbles et des plus fidelles scerviteurs
Truchon
De Pierrelate, ce IIIIe sepbre 1571
De Grenoble, ce quatriesme 7bre 1571.
Notre Seigneur
Votre bien humble serviteur
1571.
Quant à la pailhe de monsieur du Fay, il me
que je desire estre très humblement recommendé à vous bonnes graces,
XXe de ce moys comme lon dict ; car sil estoyt
grandemant quelle ne se remete si pie, et peult estre que
playée et acoustrée pour la tuission des conys. Sil est
Monsieur, avoir escrist la presente lon ma dit que madame d’Ourche se doust
Monsegneur, vous voloir donner en toute prosperité, longue et heureuse vye.
faict faire. Jehan Deyme et le filz de
Monsieur, je vous suplie ne treuver mouvays si je suys brief en cestecy,
dycy, et ne bougera que ne soit faict. Je leur
monsieur, en santé très bonne vye et longue. Du Thouvet, ce XIIe 7bre 1571.
Votre très humble et très obeissant frère
mais ilz parlent de ce que se dict publiquement
Saincteté avoit de semployer pour vous, comment rendoit
grace, sans oublier de me recommander humblement à la votre. De
voldroyent vivre au monde silz ne vous estoyent
treuvé despuis quelques jours mal dung reume
comansera le premier d’apvril prochain,
Je vous en ferey le recit et vous en entiendray quant nous nous arons ce bien de
nous essayons de faire contenir en paix le peuple tant que
obeisant serviteur
[barré : ne semble] le presseroyt davantage ; et sil vous sembloyt
me coustant plus de cent escutz, et je nay ryen faict
Votre très humble et très affectionné
A deyguebelle
prochain, et lors je vous rendray compte de poinct en poinct
monseigneur, en parfaicte santé, longue et heureuse vie.
car [barré : au] je me souviens combien peu il aymoyt loncle
très honoré seigneur et père ».
Vin IIII potz
pourveoir de votre remède agreable, attendu que les
De Turin
Montpensier seroit arrivé, que seroit pour le jour de demain, il fera son rapport dudit
ainsi faire entendre à mondit seigneur de Gordes, et faire en sorte
que de croyre querés tousjours
Deportes pour lequieul ay fait et dit ce que ma esté poussible.
pour leurs eglises calvinistes. Mais vous estes pour en scavoir
A mon très grand regret, on tarde beaucoup dordonner les
très heureuse vie. De Brianson, ce XXIIIIe janvier 1574.
entretenir le mieulx que jay peu et le plus souvant du mien. Sil vous
soubdainement que je pourray et aux moingdres fraiz. Il ne est possible,
où je prye le Createur apprès mettre bien humblement recommandé
Hector de maniquet
aussi ie fis la presante depeche vous avisant mes neveux
grands chevaulx à Vitrolle, lesquelz il a faict venir du
conduictz par Italiens ; quant à ce que je vous ayescrit que j’auroys
château dudit Moirenc, mais depuis se sont departys de leurs
messieurs du pays. Monsegneur le duc a esté faict chef du Conseil,
[(effacé) re] quavant la reception de la [barré : pe] presente,
estat de sapproucher bien toust avec [barré : aultres forces] plus grandes
le procureur du païs deplore la calamité du peuple qui n’avoit moyen supporter telz
nestoit de la volunté , sceu, ne commandement
envoyer pource que je lasseure de luy leysser
a jà presenté IIc ff [écus] par an plus q’uil nest à present.
des provinces ou leurs lieutenantz y sont, excepté vous, celuy de Provence et Languedoc.
nestoit de la volunté , sceu, ne commandement
monsieur, vous voloyr doner en sela heureuse et longue
fort heureux, je ne scay si sages, de ne laisser pour tout cela
fort bien au près de leurs magestés. Au soyr
humble serviteur
commun à la venue du seigneur en ce pays pour la pacification diceluy [barré : si] car au lieu de vous remercier et sauvoyr
nestoit le temps dy toucher ; aussi dès le commencement
catholiques, gens solvables et asseurés de ladite ville
LXXIIII, en persones desdits La Barre et Estallin.
serviteur
de Dampville et en prendre une resolution qui, si les affères ne
le corps de grantz et larges passementz dargent avec des grosses
particullièrement de ce que lennemy a faict sejour quelque temps à Ribière et quil
quil me sembleroit très expedient de les changer en quelque façon qui
messieurs des finansses me veulent remetre à six mille
intention, lesquelles monsieur de Brianson dressera aussi trop
ay escript par celluy d’Ambrun ; et de ce que me mandés
nous avons de mainlever deniers pour le
Les consulz de Tullete
je y puisse servir. Je vous envoie une lettre que le
pour y remedier, il fust advizé daller sonmer le cappitaine Bolut, cappitaine du
et estre de retour demayn vers vous, à layde de Notre Seigneur, lequel
en a esté remonstré. A quoy a esté dillayé pour esperance
monsieur de Chaste, lequel il vera et ne se faict rien
lesdits rebelles ont destre courus par votre commandement
lettres et que de plus, ceulx de Champsault leur
avoir quelque satisfaction, ou à tout le moins quil
sont arrivés, ausquelz jey donné
priant le Créateur vous donner,
Votre très humble et hobeyssant
ni touchera, sinon que la pluspart ne scauront que cest
vous dire que je avoys descouvert ceste menée à se traicter
premier, car ilz ont bruslé leglise de
serviteur Truchon
De Thurin, ce Xe frebvier [sic] 1574 f.
en plus à vous faire très humble service ad ladvenir, men proveoir de celles
grande persuasion des honnestes remonstrances de
si estimés que cela profite aux affères du roy et soulagement
Claude de turenne
faict entendre par le sieur que sy le cappitaine Curebource
ou chambrière, il renaistroyt des novelles amours, car madame en
Prunier
[152 v°] me fera ceste faveur de me venir voir comme me mandois.
sera lendroict vous ayant presenté noz très humbles
A. Draqui
ne seront si libres que lon pourra penser. Je ne perdray
A Chorges, ce Xme de febvrier 1574. Au dessoubz « vostre bienprest à vous
Monsieur, quil vous douint en la sienne très bone et
le mandement pour les deniers du quartier
que sera lendroict où je prieray le Createur
que sont lougés en son lougis puis le decès de monsieur
au povoyr de tous de metre en poyne les plus gens de bien, par
chabeuil, mays a commise rebellion à justice.
chabeuil, mays a commise rebellion à justice.
colonels, vous pourront grandement servir pour
en montant à celui de monsieur le president de Portes, le
tenir pour humble parante et servitresse. Brunet [ie : Brunel] mat hofert par
serviteur monestier
Monsieur en parfaicte santé, heureuse et bien longue vyr. De Grenoble,
XIe jour de febvrier 1574.
escus testons quil vous pleut faire bailler à mondit filz à la
serviteur de simienne.
pourtoit et peu sen fallu quilz ne le tuassent.
plus humbles recommandations à vous bones graces,
dix mil livres, on parle dune grande perte que le gouverneur
pour estre si près de la murailhe de la ville, est si grant et fort
Le sieur de Roysse fianssat mecredy dernier une des filles dudit sieur de Mombrun ; aussi mat lon adverty
Dieu nous face la grace destre maintenuz très tous en
Sil vous polest fère tenyr le paquet
afectionné frère et serviteur de simienne
Andrieu de Exea viseneschal
vibaly de Brianson.
contrainctz de fornir telles sommes, ains
tocher deniers, de proseder verteman. Et à ses fins, a vion remis
Je prieray sur ce le Createur
je nay pas aussi pour fournir au payement des compagnies
ny envoyer nouveles de la court. Je ne
et pour lamour de moy je desirerés que me gratyfisiés de luy donner
monter à cheval que douze ou quinze, sy esse que jespère
aux bones graces de
mescontantementz que lon a, parce que i’en puis aprendre
suyvant le bon voloir de Notre Seigneur, car il est impossible
et servir come frère G. card[ina]l D'armaignac.
menarent à monsieur de La Tivolière, de l’auctorité duquel ilz furent faictz
la court quil facent, ains quilz viendront a quelque composition.
XIIII de fevrier 1574. Votre très humble et obeissant
[231 v°] des [sic] tourtelles qui sont encheryes par la liberalité de troys, scavoyr
Grenoble, ce XIIIIme febvrier 1574.
heure nouveles davoyr nouvelles de la hault, ny moings dy envoyer que
pour verité quil est endebtté, meintenant lon le veut
ses maisons. Il y eut du sot apellé par pays et ung
Votre très humble et très hobeyssant
du pays.
ne aultres. Vous en ferés votre bon pleysir quilz ensuyvront
de faire travailler aus fortifications des ieus quilz tiennent, par ainsin ce preparant de resister à leurs
conduict à la grange appellée de Tralie,
servyteur
Chalhol
sy leur venoict à fournyr telles sommes, [barré : ne
du Chastellard vous en porront rendre bon tesmoniage. Sil
et frères les consulz de St Martin et
il fault armer la peur du mellieur harnoys que lon peult.
en partie et ilz vous seront grandement
serviteur Truchon.
est contrainct de contribuer ses vintz francz aus ditz ennemys ; ausy
sont à ung desespoir, ne sachant plus que faire, ayant soufert
ce soyr je feus adverty que ceste troupe sortie de Varse, donoyt du
à St Germein dans sept ou huit jours au plus tard, si
baise très hunnblement le mains, priand Dieu que vous doinct,
ni m’aie escript quieul il est, sinon quil nest pas
menasses quon luy faict et semble que malaisement il sen
contenue en votredite letre de desirer scavoyr si vous troverés
vous escripre, apprès vous avoyr beysé les maiens,
Lettre adressée à :
de Maugiron et aimerois mieulx mestre denoué ung
ne mectre en doubte douvrir tous depesches qui sad[r]esseront
pour monsieur de La Coste XXX l. ts., pour monsieur de Rosset L l. ts.
venter den venir au bout, mays il ne tiendra en Moy. Je
monsieur, me permetre prendre ledit nonbre des souldatz
rentier. Toutesfoys, il se fault conduyre
où je prieray le Createur,
ne serés marry en avoir faict le changement. Je ne veulx oblier à vous
de ceste ville tiennent le parti de madame de Saint
scay bien quil vous a envoyé pour son service, je prie Dieu que vous
monseigneur, ie me recommande très humblement à votre bonne grace et prie Dieu vous
leur depart, me laisare en ce chasteau là où je suys, faisant
car je ne regarde ne lheure ne le jour de perdre
De simienne allemand.
beaucop de mal pour estre si près de la muraile et qune partie
Votre très humble et très hobeisant
unne douzaine et leur chef qui les menèt
ne porter lettres par ledit lieu de Mollines et au tour et pource
Cependant, nous veilherons tousiouir à la guarde
auant que de ma volunté et affection à votre service.
seynq arquebuzyers pour chesque cor de garde, le dict
que le mariage sera retardé pour quelques jours. Si je ausoys
ie prie qu’il vous doint,
Tande
[v°] Quant aux indignités qui vous ont esté usées des personnes que scavés,
pas heu le loisir car tous les jours despuis ie suis party
du tout satisfaire à vostre premier désir et à ce que aussi
oreilhes, tant y a que ce qu’on fera contre en ung an, il sera deffaict en ung jour,
Ce secours fera besoing à ceulx qui ont entreprins prendre Monlz en Heinault aultrement,
madame et de messieurs d’Evênes et de Laval. Mon frère de Guarguas et ces compaignons ce pourtent bien.
de l’espargne, de quoy il vous plaira les advertir
juing 1572.
Monsieur, qu’il les vous doint longs et heureus,
Si Madame et messieurs de Venes et de Laval voyent la présente, ils y
remonstrance et si son mérite le requiert, luy donner tel
la court. Quant aux nouvelles de ladite frontière, je ne veoy
grâce qu’il vous done
ladite cognoissance.
encor ce bien de nous fère avancer ce cartier
de mondit seigneur le cardinal et responses desdictz
De Chastellard
Votre très humble et obéissant
de vostre compaignie. A Paris, le II juillet 1572.
Monsieur, très bonne santé longue et hereuse vye. A Parys, ce IIe de juillet
bonne grâce, à laquelle je me recommande très humblement et
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé, très heureuse et vie
Paris, ce Ve de jullet 1572.
et lestime lon de grand defence. Lon tient pour
des autres qui sont en semblable charge car ilz ont
incontinant quérir et m’avoit promitz qu’il
ferés cest honneur sil vous plait, de ne me les volloyr espargner. Vous mexcuserés si [barré : l vous]
Monsieur, en très bonne santé, longue et heureuse vie. De
[v°] accompaigné, ensemble le prince de Condé ; tous les
fayct sy bonne chière et beu sy frayz à Vif d’Argenz et Alières que
Votre très humble et obéissant
Salon, à Marignane, à Marselhe et à Aix, briefz
[v°] plus de partager que d’achepter et si Dieu me faisoyt
Francois de Simienne
Votre très humble et aubéisant
c’est embarqué à Marcielle pour aller à Romme
Monsieur, en très bonne santé, longue et heureuse vie.
et Espaignolz croient fermement la guerre ouverte entre les roys de France et d’Espaigne,
de vivres
de Montmorancy est en ceste cort. On dict que ceulx
[v°] rumeurs, ensemble de ce que vous entendrez du cousté de Piedmont.
demeuré en pais, que la royne sa mère et messieux ses
J Bernard
le tout provenant du costé de sa mère, sauf
Monsieur, en perfecte santé, heureuse et longue vie. De St Gervais, ce XVe juillet.
XVe julhet 1572
par mes très humbles recommandations à votre bonne grâce et
ce que je ignorois pour lors, qui fust cause que luy feis pareille
Votre très humble et très affectionné
apprendre, non seullement en ce qui concernera le service de sa majesté,
entendre de notre mesnage, il y a heu à Gordes et ici beau couplus
vous plaist comenderés s’il est parti quele soient mises à la
n’oubliant poinct madamoiselle de Monery. De gargas, ce
Monsieur, qu’il vous doint avec la sienne, en parfaicte santé, longue
Votre très humble et très obéissant
Monsieur, qu’il vous doint en santé bonne et longue vie.
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre bonne grâce et prie le
Les monstres sont publiées au XXIe d’aoust en armes
avec tant daultres gens de bien qui y font
tous ses faictz, il ha nommé un grand nombre
madame de Gordes et le sur plus de vostre
ymportun que vous. Je panse que le rantyer de
assambler et séiourner sil est besoing pour quelque jour la dicte
de la part de leurs magestés.
estoit que prinsiés ce profit de monsieur de Pressins,
escrit par Bourgel à son frère monsieur de Pressins, de vous
à quel suploiay qui me doys venyr treuvé demain
qui porte commandement de nous fère partir, ny moings Le Ga et quelques
Votre très humble et
prier Dieu,
Valier, ou en quelque autre lieu là aux environs,
republica nihil est certi quod seribi posit », il me done
Votre très humble et très
chose pour incontinant vous en advertir.
monseigneur, en sancté, bonne et longue vie. De Pignerol, ce XXV julhet
ny envoyera plus ambassadeur, ne luy rendra
la deffecte de ceulx qui sont allés en Flandres,
[v°] de madamoesele de St Prie. Le chastelin Ivonet ne nous a
ce XXVIIe de juilhet 1572.
et vive de diette, que vous cerés longuement saing. Ie desire fort dentendre
de St Prie nous presse fort daller à St prie, mais
faire service
ayder en quelque façon affin que le dommage ne suyve la craincte ;
lavons congneu toiour par espérance, sans
ne vous en métés en nule peine. Tout meitenant, la poste
parleroit avec moy, devers lequel je allis soubdain
à la court de la mort du conte de Ventadoul. Le conte de Maulevryer a eu sa compaignie.
[v°] presentant en cest endret mes très humbles
Prunier
non pas quil men seust faire condigne reparation car cest
ma vie et ce dausi bon cœur que très humblemant ie
Rousset
garderoyt de marcher. Il y a homme de bien qui a
prie le Créateur vous donner
Monsieur sil vous plait je presenteray par
nièces, en priant Dieu
Cavagnes, fut ouy au conseil privé, print la parolle
jay peu pour faire recouvrer largent
Gibert
à croyre il ensuyvera ce que je vous ay bien voulu
se sentira grandement obligé à vous, et moy aussi
vérité comme vous l’avés peu cognoistre, non seulement
que le lieu feut bon et capable, car ma compagnie
longue vye. D’ Allières, ce mardy Ve daoust
[Marge gauche, en travers :] Je desire scavoyr des nouvelles de vostre santé, aiant esté adverti quavez eu quelques escès de
daultant quil ne ce presante chose digne de vous
de chambre et baillé des gardes qui nest sans despence.
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé très longue
[v°] je vous le ferey scavoyr, mays voila ce que jay aprins despuis
paix et unyon que sur vous fondemens, nous qui sommes
la guerre.
Vostre très humble et obeissant serviteur
larticle et la letre de monsieur de La Roche
et propère vie. De Grenoble, ce VIIe aoust
prierai Dieu
Monseigneur qui vous doinct en très bonne saincté,
de voz escripre, ne vous feray ceste lettre plus longue que de me recommander
i avay autant à fère que ieus de long tamps, qui et cause que ie
Monsieur, an santé, très heureuse bonne vie et
faict connoistre et precher ses vertus de prudhomie, mesmes au grandz
et sa femme sont icy veneus voir mada[moiselle]
Jentens que celle de Portugal est
de Bazemont, abbé d’Aiguebelle
en bon estat ; et en tout ce quil vous plaira me
mes bien humbles recommandations à leurs bonnes graces
diray je aussy quil se garde tant quil peult de ne dormyr
Chaponai qu’il avoit obliée le matin au chevet de son
ce qui vous concernera et aux vostres comme le
fort bien. Et à ce, je prieray Dieu vous donner
Turc où longuement ilz puissent demeurer, avec toutte ladvantaige
et deguisemens, comme vous scaurés trop mieux remonstrer
et serviteur
des armes à feu. Je vous envoye les
chose diffamatoire contre ceux qui y aurint mis le siège.
venans d’Espaigne qui portent le duc de Sexe qui va pour viceroyen Sicille et lieutenant
que vous puisse escrire, et après vous avoir presenté
A de Chapponay
Serviteur
tenir de plus près que ne fis honq ; quand à len prier de me
à vous faire service
et vous donner sa saincte grace. D’Orange, ce XVIIIme
et tombans luy et moy en propos de noz guerres
de payer telle ou plus grand somme et par ainsi ce nest
tout feut sursoyé et remis à Lurmarin au XXme, que sera après
que vous ne vous feussiés anuyé en istissy ; et
Voz très humbles et très obeissans serviteurs, les
manger une dozaine de pruneaux que avons (enlevé)
en sera tost quitte. Il na eu que deux ou trois accez
et longue vie. De Lion, ce XXe daoust 1572.
il viendra, car l’on m’a dict qu’il se rend fort facil et
humbles recommandations à votre bonne grace,
graces, à celles de madame, priant Dieu
Serviteur
Le dix neufvieme du present, sortis hors de ceste ville assés
escripre ung mot la dessus ou à moy de ce quil
De Prunières, ce XXVe daoust 1572
Votre très humble et obeissant serviteur
Yvonet
l’ont faict tourner à Chasey.
tout maintenant je m’en irey treuver monsieur d’Asnières pour les
la mayson de Guise, et que la garde qu’on fesoyt estoyt seulement
facilement les pleyntes de Du Chelar et Cugy. Si nous n’avons
vous escripre, je feray fin par mes très humbles et
vie. De Vallamce, se penheurtime d’oust 1572.
La Baume dotun
Male Bestie, les affayres se treuvent disposés par justice
et de lassuranse quelle avoit tousiours hue de vous
nous. Pour fin, je me recommanderay très humblemant à
noblesse, pour cestre logée aux champs et
serviteur à jamais
Tous les petis ecouliés sont, Dieu
ce XXIIIIme septembre 1572,
que prendre autre parti et peult estre si plustot
Monsieur, je vous puis asseurer que jamais n’y
et qui ont eu quelque charge parmy eulx, se seroit
Lunel. Il est allé de Vivaretz, pour secouryr les ditz catouliques, plus de cinq ou sis centz arquebusiers.
je le ferey très voluntiers, mais il me semble que pour cella
ce païs que bon vous samblera pour prandre garde
et intention qui nest poinct autre que de garder
Monsieur en parfaicte prosperité très heureuse et très bonne
votre sont demeurées cassées, quelques faveurs et poursuittes
et heureuse vye. De Chesvriere, votre maison, ce
Monsieur, vous scavés que tous mes affaires que jay de par dela
Votre très humble allié et
guerre, jen ay compte et ny en a
davoyr pour aggreables mes très humbles recommandations
aultres. Il est vray quon dit quil i en
brigueurs qu’a esté faict sellon lesdites ordonnance et mandement
Il vous plaira me renvoyer par cedict pourteur
pour la guarde du chasteau. Si j’eusse plus toust receu votre lettre que monsieur de
Monsieur, en tres bonne santé longue vye. De Lyon, le premier
grace, priant Dieu,
et resommer de leur monstrer le pouvoir que j’avois de les y
fort de descendre en Provence
ont bien aydé ; et quant au faict qui consistoyt plus en leur conscience que
sont entre les mains du peuple, la justice est de
ou bien à La Corniere, que l’on dict avoir esté employé par celuy qui
[barré : et] est dez vendanges, lougé en votre maison d’Apt, qu’il
H de Montmorancy
que je suys, vous povés asés antandre lacausyon. Dyeu
Serviteur, le chevalier
mourir trestous, plustost que laisser le lieu sans son commandement.
Savoye ne touchent aulcunement. Si demeyn vous faictes response, cela
totesfoys quil houbeyra à tout ce que par vous luy sera commandé
me commander votre vouloyr pour icelluy
bonne santé. De Paris le V doctobre 1572
quil voz pleut luy faire dernierement. En cest
que vous suis tenu pour vous tenyr adverti, saluant
[v°] faudray de ce fère. Monsieur Gentil est ce jourdhuy arrivé icy,
lesquelles ne fauldrey incontinent vous escrire, priant le Createur,
fere treshumble seruice
payer et se retirer ; et
contre vous et ce que vous en a escript leur dicte maiesté,
Votre très humble et aubeyssan servyteur
guières à l’advantaige de ceulx de la relligion, et que
avec ce que, s’ilz ne sont ung peu vizités comme leurs compagnons, il y pourroyt survenir du
contante vie. D’Avignon, ce Xme octobre 1572
Vostre humble serviteur
Vostre humble serviteur
venu à moy ung gentilhomme de bien bon lieu, de dix grandes
compaignie, priant Dieu vous donner
Lundy dernier se fit quelque desordre à Cisteron soubz
Monsieur, qui vous ayt en sa garde. De votre maison de
ane Maugeron
Francois de Simienne
Le segnieur Petro Marie, cappitaine deune de ses compagnies
pas de le faire si je ne scavois quil est requis den user
la religion universelle. Est vray que ceste recherche
que je seroys bon pour luy fère service. Jay prins ceste après
jour doctobre 1572
roy n’y fournit, car elle court en deux
De Grenoble, ce XVIe doctobre 1572
faict les derniers honneur à feu monsieur le prevost
en faveur de mondit sieur de Sauve mon frère, auquel je
[v] desdits soldars qui les pourroyent non seullement destourner
peuple. Jay trové madite damoisele se boytant
mal advisés qui prandront se party. Je larray ce propos
permetre aux chasteleyns et consulz des lieux de les rendre fortz
G. d’Avanson A. d’Ambrun.
me vouldront dire, et vous advertirey incontinent.
prie le Createur qu’il vous donne en parfaicte santé, très longue
expedient, pour les reduyre et fère hobeyr, que de y fère
vostre bonne grace, de madame de Gordes et de toute
pied. Ceulx que sortent aussy de sa mayson
Madame de Bressieu m’a commandé vous présenter ses plus
endroictz qu’il a peu, jusques à soy vanter de me ruyner si
monsieur Le Febvre m’a assuré serés paié au premier
Vostre très humble et obéissant
Il estoyt asseuré de la sénéchausée de ce peys et de la moitié de la compai-
Createur
si le trouvés à propos, et pance arrivera à vous aussi
sommes de présent.
qu’il y a deux chambres au parlement. J’en escris aussi
ceste ville, qui ne pourra estre avant la fin de ceste sepmaine et scaurez vous pour instant
et vous plaira luy communiquer
rien porté au seau, ni pour vous, ni pour moy. C’est pitié
Vous humbles et obéyssans
Je me recommande très humblement à voz bones grâces
dificulté que les grandz frays qu’il y conviendroyt fayre. Bien
mais j’ay esté en cella de vostre advis, ce n’est que
[v] originallement ladite lettre avec la mesme cire de sa couverture,
Bernard, beau-frère de La Roche de Grane, allans et venans
De Porrières
tousjours bon tesmoneage. Au reste, Monsieur, par ma dernyère
de sa vie que à un valet, qu’il est mou et nullement à propos ; sur quoy
guardoyent que la moytié qui est près de la tour. Les aydes pour le boys et
endroict après mestre très humblement recommandé à votre
aulcungs le deubtent qu’augmenter pour faire
n’a eu le moyen de la dresser et m’a renvoyé la commission et les lettres.
sur vous si est-ce que l’honneur faict passer beaucoup de
d’ung estrange désordre ; et pour y parvenir avec quelque
de bonne volunpté, auquel vous plarra, Monseigneur, scrire
nouvelles de nous que ne soyt
que l’on asseure que de l’Anglois ilz n’auront aucun secours, et
heure à ceste prime. Monseigneur le cardinal de Lorraine doit arriver
Sernaing
vie et longue. De La Bréoulle ce IIIème décembre 1572
Votre très humble et très obéyssant serviteur
envoyeray plus de ses proppos car il
On tient certain que monsieur de Fonteynes est
assez disposés à soy conserver en leur opiniastreté.
Vostre mère, Pierre de Pontevès
[v] perdu temps et argent ; que pourroit estre cause,
achepté ses jours passés une charrecte. Nous sommes après
La royne m’a bien d’elle-mesme nommé le gentilhomme de
chose pour monsieur d’Apt, qu’il ne se espargneroyt point.
quil y va de l’honneur de mon Dieu et de
Votre humble et obéissant frère.
mais quoy, je ne puis, ny doy violenté, forcer ny jeynner
advis s’il faudroit adresser les letres à messieurs
vie. De Paris, ce XII décembre 1572.
qu’on avoit faict deux trenchées à mode de perchier
et non de celluy de mondit sieur. Quant à la chantrerie, elle
[v] vous hobéyrey en tout ce qui vous plairra. Si votre
lougés à l’archevesché. La galère dudit seigneur et
Monseigneur, allégant pour principalle occasion le peu de
J’estime que l’évasion du sieur de Saint-Romain ne luy profitera
Mandelot
Très humbles recommandations à votre bonne grâce et à cele
aussy celles de madame de Gordes et de monsieur
encores, mays ilz auront bien tost faict. Je croy que
estre du mesme stile que celle dont luy avés envoyé copie adressante à « monsieur le
honte d’en ennuyer si souvent ce bon seigneur. Dieu vueille que n’y faille
que nous n’an barrassions nostre charrette de beaucoupt
perfaict amy
sieur de Champois, lequel a faict provision d’armes, pouldres et d’autres choses nécessaires à la
à jamais.
je heusse commancé à pancer à la retrète. Je
Monsieur d’Évènes vous peut escrire ce que monsieur de Saint-Jehan luy
divisions et voirés que c’est à bon essien qu’on yra. Je prie à Dieu
de sont altesse" et elle me seron donné
assiégé dans le château ; mais l’artillerie nous manque ; néantmoins, on ne
Monsegneur le duc de Savoye avoit esté prié de venir aussi
è spero ne mandera qualche buono rimedio accio che
peine [barré : pour le] du service qui vous appartient de
proceder oultre extraordinairement contre ceux
monsieur, en parfeytte santé, lonegue et eyreuze
commander que mon pacquet à monsieur de la Coste luy soit
porra porter de long tamps bottes au janbbes tellement que
partir car je nay rien receu [barré : de] ^ [^pour] monsieur de La Roche.
monseigneur, vous donner en parfaicte santé heureuse et longue [vie].
monseigneur, vous donner en bonne santé, longue et
par deça que font tant enfler la rivière que les pontz
Rochelle. Monsieur le mareschal de Montmorancy, de
La Condamine
La Thivolliere
receu les lettres de messieurs d’Evènes et de Laval, par la voye de vostre dernière
sant servyteur
et sauvegarde de sa majeste vous suppliant de rechef, monsieur,
desagreable quilz soient nourris aus hostelleries hors leurs
de la part de Monsegneur et de monsieur de Nevers
Vie. De Beaucaire, ce XIIe janvier 1573.
et chemin par Devoluey et de là à Veyne à quatre ou cinq chevaulx sans que
Mandelot
les Consuls eschevins de Lyon
mon repondeu pour luy. Il nast gamès voulleu
Votre plus affectionné amy à vous
playsir soit de luy impartir votre faveur et auctorité en ce qu’il en aura
Humble serviteur Montbrun
ceste si grande depence que je vous fois, vous asseurant, monseigneur, que
choses n’adviendront plus. Et nestant ceste pour autre
Votre très humble et très obeissant frère à jamais
coucha à terre où après luy feust donné infinité de copz despée ; enfin on
il feyt je ne foudreyt de vous en vouyer
nouvelles, je vous supplie me mander de votre
serviteur
pour deux moys en une aultre myenne pour des affères qui me sont
les aultres charges quilz ont pour le faict de la guerre.
De Dye, ce XVIe janvier 1573.
luy mesme ayant payé à mes recepveurs pourt quelques
monseigneur, vous conserver en très heureuse santé,
garnison à Valence [barré : pr] ; par voz dernières vous m’escrivites
Voutre à jamès très humble
le demeurant, vous savés que je ay toujours fet se
en cette fason puisqu’il ne c’est jamais declairé en ce pais.
qui commande en son absence, de se tenir prest avec toute ladite compaignye
monseigneur, vous donner en très bonne santé, très heureuse
voz très haultz et genereulx desirs. A votre ville de Montelhimar,
monsieur, vous donner an santé, bone et longue vie. De
monsieur, en parfeytte sainté, loungue et
XXIIIIe daoust. Et à ces fins, fault que à son de trompe
monsieur, en santé bonne, longue et contente vie. De Saluces,
fin que je vous fasse entendre ce que aurés à fère
de ce faire affin que le service du roy ne soit en cela retardé et qu’il ne faille
provoyr à ce qu’il se ressente de votre faveur, et
ceste ville.
de desplère à madame de
[126 v°] monsieur, madame la contesse de Greignan et monsieur de Rousset. Je fis promptement
pourroit beaucop importer au roy, qui sera lendroict au quel
[130 v°] à votre souvenance et bonne grace, supliant Dieu qui vous
Advoyer et conseil de
fust retorné en Daulphiné, mais il craignoit que si
Dampville marechal de France gouverneur et mon lieutenant general en Languedoc »
leur payement et aussi de faire haster la compagnie
premier jour de caresme ou hier, il debvoit partir
belles parolles de paiement à assignation des [barré : mes]
de madame sil luy plaict et de monsieur de
parler et si peu tirer de [barré : leurs] pièces mesmes
la dite entrée et ruiner le port. Lons bruit de
me recommandant très humblemant à votre bone grace. De Piegon, ce
madame davoir pour agreables mes bien humbles recommandations,
bonne et longue vie, me recommandant très humblemant
esté levées et paiés pour troys moys pour les affaires du Languedoc
febvrier 1573.
de Jaunage, car si la cour de parlement et chambre
ceste rayson. Je vous envoye la coppie de celles que sa majesté m’a escriptes par lesquelles
[156 v°] pour le moins. Je vous rendray participant de mon bien
Votre très humble serviteur
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre bonne grace et supplie
et serviteur
Pierre de Ponteves
quil est poussible et me demandent disent ils que
ne me fussiez jamais rien, je ne vous
Et au doz de la lettre est escript : A ma fille,
viel. Il vous plera que ceste
le païs en bien petite despence pour ladite assamblée,
vers monsieur le mareschal aveques vingt et deux anseignes
sy grande playe. Que sera lendroict où je
Hector de Maniquet
Avecq les bonnes trouppes qui y sont, mondit seigneur le
[185 v°] de ce moys de febvrier estant Charles Brassac oncle
Vostre très humble très hobeyssant filz
monseigneur que puis la prinse du Poussin, plusieurs de
la condition de laage à son offre. Je voudrois bien y avoir peu faire
demeuré
très bonne vie et longue. De Lauriol, ce premier de mars
que je ne suis encor vollu partir de ce lyeu que je ne sache
importuner par tropt après me estre recommandé
qui ne faict que daller et venyr et mont asseuré qui
commandés moy et serez hobéy daussy bon cueur que
monseigneur que nous prierons Dieu vous augmenter
Monseigneur, après la letre escripte, vous advise quay advertissement quíl a passé
Votre plus humble et hobeissant amy à vous fère service
croire quil nia gentilhomme en France qui de meilleur
vous plaist me fère, me faysant part des nouvelles
le IIIe mars.
qui sont de la relligion qui ont faict vante de quelque
quy se font jornellement, qui me faict aultant douter
mectre quelque fin à ce miserable temps. Je m’asseure que s’il vous
et si l’avoict besoing de quelques forces pour ung jour ou pour faire quelque execution
serviteur De Ficte
toujours que monsieur Revol entra en la poursuitte
pour la garde du chasteau de Grane doybt estre suffisant [barré : par] pourveu
[formule et signature de l’archevêque : Votre très humble allié et serviteur. G. davanson A. dambrun]
Votre à jamais très humble et plus
d’aussy bonne volonté comme je prye à Dieu,
ayant commendé à ce porteur d’aller jusques au sieur de Pelous
duquel escripteau j’ay entre mes mains, ce
anvoyé. Leur dessayn est d’aller secourir Nismes sy
monsieur qu’il vous doint en très bonne sancté, longue et très heureuse vie, de Baiard
vie d’Apt, ce Ve mars 1573.
dans Harlem, et y en pourroit encores mettre tant
ce VIe jour de mars 1573.
Votre très humble et très affectioné
quelconques, ledit delai expieré du moins moiennant caution qu’il prestera en ce
disehuit navires et avoir prins la ditte ille. Je vous puis
trouver le sieur de Montbrun en sa maison ce que n’est
Votre très humble et très obeissant
Nous n’avons autres nouvelles de Sancerre, sinon que l’on a remué la batterie
[249v°] les faire recharger sur la rivière du Rosne et les faire amener jusques
que monsieur de Rousset m’a escript de Montellimar que
part d’iceulx qui font la garde sont
le moindre est à sept francz, et d’autres d’avantaige,
Pragella pour avoir le revenche et contrechange,
serviteur
à vous faire servi
ses tradimens mettent ung chescng. Vous mescripvés que
De Lyon, ce IXe Mars au matin 1573.
Votre très humble allié et serviteur
servyteur
Monseigneur le XXVIIe du passé,je fy ma monstre au
et qu’il faysoyt leur desaing de pranddre Romans et pour avoyr leur passage libre
Nicolas de Lorene
Monsieur, vous avoir en sa saincte garde. De Grane, ce Xe de
assallis par les ennemis, qui ont des basteaux prestz audit
Fèr[e] ses esquses envers vous. Il
recommandations à sa bonne grace.
sortis hors de leur ville sans revenir. Je ne vous ferez plus
bien du remuement. Je vous tiendrey adverty de tout ce qui
une asseurence à l’ung pour se retirer en sa maison en Daulphiné et
le marquis du Maine a heu son gouvernement et
soubz la conduicte du vicomte de Panat, et que je prevoy qu’il nous
de Crest plus grand pour estre plus propre et commode à secourir à celluy
comme il e[s]t bien aparant. Madame d’Hourche, elle et
mieux qu’elle aye patience que l’adjudication soit faitte, et qu’il soit retourné
et les soldatz sont si très pauvres qu’ils n’ont moyen de vivres attendu la cheretié
Votre très humble et très obeissant
ungne requeste, laquelle je luy ay acordée pour huyt jours
voudra dire ; sil persiste il le faut laisser aller à La Rochelle.
cest retiré à Agnèse quest à deux lieues près
et la porte que je tiens ouverte, je y ay
equipaige et de gens souffizans et les
madame.
Je desire que la coité sen offre bien
Votre très humble et très affectonné serviteur
Ceux du Poussin monstrent encor ung petit bateau neuf et ung aultre med
voulloyr donner
consul
du present porteur qui est ung des consulz de cette ville,
bayze très humblement les mayns et vous
Savignieu secretaire
publier en lestendue de votre charge, affin de refroidir la mauvaise
serviteur Bellievre
longue vie et acomplissement de voz desirs. De Valance, ce XXe
Monsieur, ayant heu certeyns advis que lanemy se vouloyt saysir
monsieur, en très bonne sancté très longue et très heureuse vie. De Notre
conserver parfaicte sancté et très longue vie.
à la mienne, avec ce quil est gentilhomme de lieu et reputation qui sest aquis telz
votre bon amy
Sire etc [barré : de Ber] du Montelymar, le IIe davril 1573.
Madame, il plaira à votre majesté veoir et entendre par celle que jescriz au roy se
commissaires envoyez pour lallienation de mon domaine et
où il fut blessé dune harquebusade à travers la cuisse ; mays
Pragela et Fressinières et valée d'Engrongne sy fayct quelque remuement
davantage, ilz en tireroient grand secours, comme ilz ont faict une autre fois.
armees qui ne me permectent d’effectuer ma bonne volonté pour ceste heure, ny moins
où il ny a moyen dy mener artillerie " [marge gauche : " et quant on le porroyt, je nen ay poynt ici forces [barré : pour] pour laccompagner] ; et neantmoins [barré : par car]
monseigneur, vouloir faire de cestecy à ma requeste
Votre plus affectioné cousin à vous
comparoissent guières en campagne quilz ne soient battuz. Il est vray quil y
ses pouvres veufve et heritiers quil a laissé chargez de plusieurs debtes
tel bien faict, quest tout leur sallaire et moyen dentretenement quilz ont
et tout autre congnoisse que je desire gratiffier ceulx qui se gouvernent
plaist, madame, commander en estre faictz les despeches pour ce necessaires.
prochaine recolte qie sera dautant vaincre lennemy et [barré : favoriser] soulager voz
des long tamps à Romans et seroit bon de obvyer
aye le maniement, attendu que la despence en est beaucop
[brouillon de Lettre au duc d'Anjou (Henri III) nouveau roi de Pologne
mes dernières je leur ayt faict entendre, que seroys lavancement de
nen peuvent plus et que, à mon grand regret il y a de la pitié
mon cousin le duc de Nemours, auquel vous feray
et administration des affaires [barré : pe] publicques que peult ou point de
oncle, le duc de Savoye, vous ayt secouru de cette [papier déchiré : permission ?] de lever
et de ceste vile de quatre ; et par ce moyen tenoyt [barré : partie] la plus
Je vous prye aiez
de la surprinse que a faicte Montbrun du lieu de Nyons par linfidellité et
infructueux, comme aussi me seroit de très grand interest, et à tout mon
ce pays supporte pour lentretenement des gens de guerre que votre majesté
payement de la compagnie de monsieur de Nemouret la mienne.
de prendre les armes.
contenu en la [barré : requeste] responce que ceulx de la
vollunté, comme elles ont faict et mesmement les dernières occuppées
bien faire establyr et garder en faisant chastier très rigoureusement quiconque
je delibère metre les forces que jay ensemble et me
vous prie, mon cousin, en faire faire examplaire chastimant, de manière
Syre
accoustumez de faire à mon très grand regret, je vous prie en faire faire exemplaire
du Daulphiné pour ceulx du tiers estat,
soit en Provence ou Languedoc pour nous povoir raffraischir avec noz
telle estre notre intention. Donné à Vitri le François
se pourroit altérer. Remectant tout à votre prudence accoustumée, ne vous
executer, lauqelle, par ledit feu Guillaume de Chaste
hommes. Je prie à Dieu quil vuielie remedier à tant de misères auquel
cause sa Saincteté de ne les fère partir et revocquer et revocquer la
Roussas et Valanras : VIm p. IIII p. v. – f : Vic pains [marge gauche : sans acquit]
de ce quon me prometoyt et ayant attendu leffect de
nombre dhomes que pluzieurs aultres garnisons qui sont
Votre affectionnée voisine et bonne amye.
première commodité du temps, quest la cause
ce nonobstant et au mespris et contentement du service de sa maiesté
relaixe les huguenotz et tient les catholiques en prison
à tous très expressemant de faire et voulons y estre par vous
Tant preiudiciables comme dangereuse la
d’Yolet, pour entendre de la bouche de sa maiesté ce quil luy plaira
danger daffronter lennemy. Ledit sieur de Belveoir avoit layssé sept
Votre très humbles et aubeissant
Louis de Nassau
diceux [barré : comme] le Ponet Sallart
si [barré : les] messieurs les officiers de sa majesté ne luy sont
Votre affeccionné oncle et fidelle affectionné
sepmeyne que vient que sera jey requis
La Seigneurie de Venise a, despuys mon partement dudit lieu,
escrire sur les nouvelles qui se passent de par deça. Il me reste vous dire comme je
en votre maison, le 10 aoust 1571
d’aoust 1571
ce que je vous puys asseuré, monsieur, croyre que de tout cela
votre plus affetionné et
a il demontré sa bonne volunté à monseigneur le cardinal.
Je finiray ma lettre par mes affectueuses recommandations à votre bonne grace, priant le
pour vous fère servyse
la court. Monsieur de Carcès et monsieur de Montdragon sont
Montoyson
à Marseilhe
[v°] que sera cause que ne ferey la presente plus longue,
quil vous porte, qu’il ne le fit et aussi mondit seigneur le cardinal Allexandrin
Valentin Gobier
hier monsieur de Evènes de Guargas. Il repceut de
penssent vivre de leur estat ; toutesfois, quil feroit
il nest rien si vray que seur toutes les gallères, il ny a neulz Françoys que quelques
de men essayer encores de rechef. Jescris
cappitaine La Bastide en poste, alant à la cour pour les afayres de
est, se treuve[barré : rey] tous prestz à faire la main forte aux exploictz
septembre
Voz très humbles et obeyssans serviteurs
Monsieur, je n’ay poinct aucunes nouvelles que monsieur de Nevers soit encores arrivé à Marseille.
servyteur
que vous aurés iamais et ie prierai Dieu
votre très humble et hobeissant serviteur
Votre très humble et très hobeyssant
monseigneur, vous avoir et tenir en sancté et
f. davanson, eves[qu]e de
Votre très humble à jamais
semble que nen scaurés avoir melheur
priant Dieu
encores là, je luy vouldroys bien luy escrire un mot
davantage nous verrons, si Dieu nous feict la grace de vivre
votre bon plaisir de commander de lacoustré, nous en
que madamoysele d’Ourche soiet en seinte ; de quoy je loue Dyeu et bien vous a
De Grenoble, ce huictième de septembre 1571
Sernin de La Betiene me doibvent venir
car jay esté surprins ne cuidant que mondit filhs vous portat des lettres
lerray aussi Pierre Chaiet, chappuis, qui prepare
Votre très humble et très obeyssant serviteur
Francois de simiene
et confirme ce que vous en avés veu. Je nay encor
temoignaige la lettre que le cardinal Alexandrin luy avoit
Grenoble, ce XVe de 7bre 1571
très hobeyssens serviteurs et que sy ly avoyt aultres
qui me desand sur lestoumac et sur les
venant à votre propre nom, car cest
nous veoir pardeça. Je vous avoys escript [barré : par] en responce de [barré : la votre]
pouvons et tenons ma main sur la prohibition du port des
De simienne
[v°] luy pouvoyr estre dict ou escrit en partie après la response
[v] et me raccomandant très humblement à votre seigneurye, je prieray Dieu
serviteur
et de jour à aultre comme le tout aura passé.
De Grenoble, le XXVIe jour de 7bre 1571.
et comme peu il eust voulu user de son conseil que se fust
Par ce moyen, il ne sera jamais rien evincé daucuns qui soyt descendu de vous
Chair de mouton III Lt
pouvres supplians sont de votre terre, day et sceu,
13 de ianvier
cayer pour y faire promptement pourvoir, du moings ce quest de la conservation du païs
que vostre arrest de relaxement desdits Margaillier et ministre sorte
toute puissance sur moy de treuver
Monsieur de Blanieu, en responce de celluy de son sien frère
plus certaines nouvelles. Cest, monsieur, tout ce que
affaires de votre gouvernement. On m’avoit dict hyer qu’on
Votre très humble et
plaict augmenter ce nombre jusques à cinquante et en donner la
monseigneur, de obtenir dispense de lhabit de mondit seigneur d’Apt parce
à votre bonne grace, de vous donner
et nièce vous escrivent que notre frère. Metrè fin par
[48v°] cousté de Millan. Je croys quil est par là ; il en a
grand envye de vous aller veoir ; certainement elle me croist tousiours
offres ; sur telles dificultés, avons esté dadvis, en actendant
mais non encor lieutenant général. Monsieur d’Ambrun vous escrit. Il
[(effacé) rés] eu advis de la mort du procureur
forces en propre personne. Voilà quant à la deffence du païs.
fraiz, estant dallieurs travailher des garnisons du magasin et infinies aultres
de sa magesté et quelle entend que les
une compagnye aultant obéissante, bien reglée et belle
Il semble à messieurs noz frères de passer larrentement
Voylà tout ce que je vous puys escrire pour cest heure, me remectant à ce que vous pourrés
de sa magesté et quelle entend que les
vie. De Grenoble, ce premier de fevrier 1574
à estre si curieux des [mots raturés] affayres domestiques. Monsieur le baron
bien tard, lon mescript que ceulx de la
Le pegue
bon gré du gratieux et doulx traictement que lesditz Suisses receurent par votre moyen en ce pays lon adheroyt
que fusmes advertiz quon debvoit establir telles
pour la fortification et la garde de ladite forteresse en ensuyvant
Publiée aussi et executée pour le regard
De Chabanes
sucèdent et quil faille continuer la guerre, je verray de gratiffier et
[96 v°] eguillietes dor sur les menches et au devant de la robe accompagnée
se renforce journellement de Prouvençaulx, mesmes des compagnyes que monsieur de Carces
napportast point tant de maulx comme lesdites contributions, de quoy touttesfois
lt, sur quoy je fois toute tieulle instanse que je puis
myeulx. Et pour mon regard, j’offre obéyr à tout ce
par la vostre dernière descripre à monsieur le compte de
paiement de la compagnie de monseigneur
segneur Carles de Birague ma escript du XXIIII du passé,
chasteau de recepvoir tous les soirs les cinq ou six soldatz par vous ordonnez
je suplie vous doner
(116 v°] de la paix. Et nestant ceste à autres fins, je supplye
à present, daultant que le procureur dudit sieur de Chaste
(et pour ce se fortiffient de jour à aultre audit Mollines) fust
ont promis de les secourir, et fortiffient
moienna de le me faire rendre, ce quil peult
voz lettres et payé le legal de
monsieur, en parfaicte saincté très heureuze et longue vye.
serviteur
en paiement pour ceste année. Lons donne fort avant
[133 v°] despuys le siège qui y fust comme jay peu sentir et croys que si ce faict
Château Vieulx et les meubles des maisons
Votre bien humble et obligée et obeissante seur
quil vous plerroit, mesmes que feu madame les volloit remectre
monsieur le presidant premier, monsieur Trhuchon [sic] que je
de ce païs. Jay congneu votre letre et celle du sieur de
ny feust entré que ladite entreprinse sexecutoyt le mesme
a amené une aultre qui est belle et jeune, si tant est
Je me recommande humblement à votre bonne grace, suplient
recommandations, nous prions à Dieu
aulcune occasion vous tenir adverty de tout ce que se pourra
Fère plaisir et service Ferrier
Longue vie. D’Apt, ce Xe fevrier 1574.
doctobre pour votre compagnie, et jen retireray ung
vous donner,
lamirail jusques à tant quelle fut venuen envonvallessance,
quoy je men remetz à voz bons jugemens et parce que monsieur le president
Bref, pour luy copper pour ung coup ses esperances
Bref, pour luy copper pour ung coup ses esperances
faire apparoir tout le contraire et, en outre, que cest
quel seroit satisfait [barré : d] par ledit sieur de Pressins sans
vos commandemans voutre mezon et ses commodités, de laquelle
Ce XIe febvrier 1574.
Madamoyselle de Saint Prie avoyt si grand peur que ses lettres ne se perdent quelle me
[182 V°] très humble requeste que je vous en avois faict par mes lettres, je les
Je leisse appart plusieurs aultres actes contrevenantz à
je prie Dieu vous donner,
de St André a faict sur la mer contre les gens du prince d’Orenges
louiable comme il est et la pluspart desdites maisons commandent
comme il y avoit troys souldatz du cappitaine Favyer qui cestoyt allé randre à Nions où ilz ont receu le traictement
sa bone garde, en ceste ville et ailleurs, et que
quest cy inclus par lequel je advertis
[en travers dans la marge gauche :]
Vostre très humble et obeissant
les volloir de voz bonnes graces [barré : les] exhempter
antre les meins de monsieur de Trie tous leu afères, qui me
monsieur, vous doner en santé heureuse et longue
pour le prochain mois, la despence duquel pourra estre faicte des
scay de quele diocèze est le Pouzin, mays ilz passent deça tous les jours et sy
pouvoyr por avoyr leul [ie : l’œil] à la garde de Vyenne. Je vous repons de luy de ma vie
[218 v°] avecq laide de Dieu que noz nous garderons de
messieurs d’Hourches et
des affaires du Languedoc. Jenvoye à messieurs du pays ung
poier decimes et tailhe, ce que je navoys jamays faict,
prisonniers. Et estans interrogez sur la verité de ce que dessus, ont
Quant à moy, je prye Dieu quainsi soit il et quil len veulle
serviteur g. deportes.
le secretaire d’Aragon, le contreroleur Ramé et monsieur des Falaveaux
Voz très humbles et obeissans serviteurs les commis des
avec toutes les difficultés du monde. Je vous envoye ung paquet de monsieur de
poyer de sette monoye, il vous plerra me pardonner
peu de desmentie. Je suys marry de tel propos.
Serviteur à jamays
monsieur en parfaicte santé, très heureuse vie et longue. De Grenoble, ce XVE
et moy, vous asseurant quilz sont bien povres et nont moyen
cources ourdinayres, attendant layde du roy pour ce metre sus loffencive ; ce seoir daultant contenter
auquel ont osté lesditz pacquetz
montoyson
f] ilz ne souroient aulcunement où les prendre
vous plaict vous escriviés à mondit sieur de Vennes qui me layse,
Anthoine Portz chatelain de St Martin,
[264 v°] Jattendz en grande devotion ce que monsieur de Maugiron rapportera
tenuz, oultre les aultres biens que
tous les villaiges de la pleyne de Marsanne venant en ceste ville leurs sont contribuables
tant de maulx et misères quilz ne sen verront jamays
costé du bourg et que aultres donoyt dung aultre costé. Je voy que
plus tost lons ne me mande, pour poursuivre vivement
monsieur, an très parfaicte santé, très heureuse longue vye. De Paris, ce XVIII
marri quelle maie advantagé. Jespère que quieul
puisse resouldre et encoures est en quelque opinion que
à la tenue de lestat. Je supplie le Createur nous en fère la grace
finirey la presente daussy bon ceur que prie Dieu,
monsieur de la tivolière
pié que de lestre alé voir car j’estime trop peu ceulx quy
à nous vous estant celluy duquel dependons ; nous sommes
Cest le partage quen ha fait monsieur de Chatellard,
prieray sur ce le Createur
que sont pourtés par ma commission quest au nonbre de
sellon le temps. Je prie le Createur que le
monsieur, vous doner en santé heureuse et longue vie.
Monsieur vous avoyr en parfaicte santé, heureuse vye et longue.
[307 v°] dire comme deulx soldatz de ceste garnison despuys ceste dernière venue des
André, daultres que en leur endroict elle continue dhuser
y fassiés comme
donner la siene très saincte. De Valence, ce jour des cendres 1574.
la meilheure garde qui nous est posible, tellement quencores
le reste de mays chivaulx, vous asurant que ces
des maisons dudit faulboure commande dans une partie de la ville.
serviteur
fut bien blessé et le pourtarent à St Aubain
ne me en a point porté. Les adversères dudit Molines ont treuvé
de nostre ville pour la conserver avec laide de
Monseigneur, je prie à Dieu continuellement quil vous donne en
Ung des leurs qui ma tousiours faict bon office pour madvertir votre très humble
corps de garde ne peult estre quyl ne soyt trop
advertir vostre seigneurie des languaiges qui troctent tant
Monsieur, en santé, très heureuse, bonne et longue,
je m’asseure qu’il n’y a longtemps que vous estes tout résolu de
de fort grand matin pour aller à madrie où il m’a
a touttesfins vous désirés par voz derniers mémoires;
et fault que voz ennemis confessent qu’ilz ne scauroyent mieux perdre le tamps
il prant grandement à doubter.
les capitaines. Les nouvelles se sont changées puys ce
Vostre bien humble serviteur et amy.
me recommandant très humblemant à vostre bonne grâce,
trouveront mes très humbles recommandations à leurs bonnes grâces. Si
[v°] chastiement que luy et ses semblables y prendront exemple, et
[v°] pas quelles pressent plus si fort,
Monseigneur, en toute prospérité très longue vie . De
car nous soldatz n’en peuvent plus
de la religion, renvoyant à ses fins lesdites
Je vous prie me dyre votre advis que je doybz commander à Meyrieu d’aller
serviteur pour vous obéir à jamais
Votre très humble etrès obéissant
Votre très humble filz et très hobeyssant serviteur à jamay.
prie Notre Seigneur quil vous veuille donner
longue. De Digne, ce Vme juillet 1572
Votre très humble et très obéissant
certein que le roy Philippe rend Final au marquis.
des moyens et des pratiques que vous n’avez pas.
seroit plus saige, encores que je m’asseure
[v°] je ne la vous foys longue quar je suis fort hasté de monter à cheval presentement pour aller
Greulx, ce VIIIe juillet 1572.
princes et seigneurs de ceste court leur sont
jen ey rapporté ung desvoyement destomac, mays le repos et
serviteur pour vous obéyr à jamais
il y n’a en ceste decente escus pour toutes
grâce que vous vencyez faire l’hiver en ce païs, il se faudroit
servyteur comme bon conpagnon
et qu’il espère estre bien tost de retour.
D’Ambrun, le XIII de juillet 1572.
car quelque raisons que l’on leur scaiche alléguer, ilz tiennent le roy pour autheur et faulteur
de Mons en Haynaut n’osent faire grandes sorties sur
Et au cas que les compaignies vous recherchassent, de m’escrire de leur
[v°] frères et les jehans de roube longue on hoppiné pour la
mille et six escutz que monte à sa part l’héritage
Votre très humble et plus hobeyssante
Votre bien humble et très obeyssante
prieray le Créateur vous doner en santé, heureuse et longue
responce qu’à son frère. Alors, il me nomast ung messire Jean Bouvier,
serviteur
mais le vostre particullier. Aussi au demourant monsieur, quant
de foin que l’année passée. Monsieur d’Apt n’ha, à l’evesché,
première despeiche que luy ferés. Nous n’avons icy aulcune
XVIIIe juillet 1572
et contante vie. D’Apt, ce XVIIIme juillet 1572. Je croy, mon-
serviteur
De Saluces, le XIXe juillet 1572, de
Createur qu’il vous donne en toute prospérité, très longue vie. De Montpellier, le
où la companie de monsegneur le prince daulphin estoit ordonnée
perte en ceste province. Or ie prie à Dieu qu’il luy doint soit icy ou ailleurs ce que luy est necessaire.
de tesmoingstz, lesquelz j’ay commencé d’examiner
compaignie. A Paris, le XX juillet 1572
Chabryère paiera à la Madalène porcheine. Me samble
crue ; ce que, s’il plaist à votre seigneurie faire, je prieray Dieu
qui avoit volonté d’estre président et bon pouvoir de
remettre son estat de conseilier pour le prix qu’il vous
[v°] matin pour me faire recouvrer du vilage, pour argent,
aultres qui ont des vayseaulx en cette flotte, estans à la court, font
hobeissant serviteur
Monseigneur vous donner, en toute prospérité sancté, accomplissement
je vous suplie me vouloir faire ce bien de commander
fort bone esperance [barré : que] d’avoir bien tost mon congé
oubéisent à jamès ser
Monsieur de Cugy et de Chellard doibvent arryver
1572
l’obeissance accostumée. Monsieur le duc de Savoye
elle [est] si grande que peu de gens y ont plaisir
jamès abandonné jusques à ce que monsieur de Laval a heu perdu
Vostre plus affettionné et obeissant
sil votre purgastion vous a augmanté plus de santé, aussy sil vous bevé de vin.
estant sa mère malade et elle chargée d’affaires,
Pierrebon
et je masseure que les benedictions et prières du peuple vous
toutesfoys que nous avons recogneu le
m’a porté ung paquet de lettres du roy, lequel j’ay ouvert
et le trovis venant au conseil. Il me conta les choses
Nous sommes tousiours attendant messieurs de Vènes et de Laval. Il ne seront pas plus toust
recoumandations à vous bones graces et celles de
ung bellistre qui ne vault rien, mais cest pour purger le
me recommande à vostre bonne grace et de madame de Gordes,
Monsieur, madamoyselle de Sainct Privat et le demourant de ceste
veu la lettre. Je ne ferey faulte de y veilher,
Monsieur très bonne longue et heureuse vye. De Sault
ce mot encores mes plus humbles recommandations
monsieur quil vous doint la sienne, accompaignée de longue et contante
hautement pour les chefz qui vous concernoint, comme il
passé par le pays et me semble que
envoyer par ce deppesche, comme jay faict quand ilz ont
particullierement, pour men revencher en tout aultre
par ma pleinte, mays encores par actes sufizantz
est bort [sic] grande et y a grande quantité de
Vostre très humble et hobeyssant
fiebvre, vous offrant tout ce quest à mon pouvoyr, et vous demeurant
escripre, je metray fin à la presante, après vous avouer beysé très humblement
Jespère que tous se porteront bien, car la verolle est sortie,
et très heureuse vie. De Grenoble, ce Vme aost 1572.
deux heures. Je pance bien que ni aura que soyt nuict lon
esloignés de vous, puyssions clorre la bo[u]che à ceux qui
Monsieur, vous aurez bien veu le cayer de ceulx de ladite religion par
Sev[erin] Odoard
à monsieur de La Coste et suis très marri de la
1572
Monseigneur vous donner en parfaicte santé très longue et très heureuse vie.
longue et heureuse vye à votre tout parfaict contantement.
bien humblement à vostre bonne grace, priant Dieu,
vous suplie que sil vous vient à comodité de maporter seluy
longue. A Paris, le VIII daoust 1572.
et la faulte que nous auryons de la perte de tel personage que dhomme
de Lieux anseinte et bien malade.
passée bien près de Marceillie.
commander, vous hobeyrey dune aussi bonne volanté comme
[v°] poinct le jour. Tous nous vallés ont esté presques malades
lit et ne l’en subsonnet lors point, sinon quand il a esté
[v°] le mien propre, je vous baiserey très humblement les
Monseigneur, en très bonne santé, longue et heureuse vie. De
quilz en scauroyent désirer. Et surce, je fineray avec mes humbles
par le menu. Et neantmoins, pour satisfère à ce que vous desyrés
P. de Simianne
informations de la saizie de l’archier
Je les voy et parle à eulx quelzques foys, et au sieur de Saint-Romain,
en terre et en mer de Dom Jan d’Austriche ; aussi le duc de Nazare qui va vers le pape
mes très humbles recommandations, je prierey le Createur,
Guillaume Cuvellier
donner tousiours lestat quil me donne oultre celluy denseigne
de ancezune
daoust 1572
passées, il ma faict ung long discours
que le prest d’ung moys. Si eusse esté à Grenoble, j’eusse
demain. En ce pays, on est hors de doubte de guerre pour quelque
ayant perdu ceste hocasion, je ne sey quant nous
commis des Estatz de Daulphiné
en ces cartiers sommes estes bien trompés de la recolte car
quil appelle les plus doulx du monde. Vous avés
Votre très humble filz et très obeissant
se contente de peu. A cause dequoy, je vous vouldrois
après vous avoir très affectueusement remercier
Monseigneur, vous donner en santé très longue et
Truchon
matin pour aller fère voller une perdris à votre tiercellet
plairra en ordonner, afin que incontinent, je puysse
votre très humble serviteur
La Mote Verdeyer
veoir. Et après vous avoir presenté mes très humbles
pour empecher qu’on ne les facha, dont j’estoys mieulx adverti
melieur moyen, je croy que monsieur de Fiansayes vous
obligées recommandations à vous bonnes grace, priant Dieu,
Votre très humble et aubeysant servyteur
à ce quen escrives ou peut estre moyns, mays son rapporteur
et me demanda si monsieur de St Romain et Cheylas
vostre boune grace, de madame de Gordes et du sur
maisons fortes pour la mein. Je scay quelle a
de Simienne. Alleman
graces, an boune santé. Lon les
Vostres très humbles serviteurs et à vous fère
heussions receu la votre que feut allé avec monsieur
[v°] a heu chevallier qui ayt pencé à faire si grand faulte, mais
leur donner tousjours plus de crainte et empecher qu’il
Comme il ce présenteroit quelque chose de nouveau en ces quartyers, je ne fauldros encoure plus toust de
ne se reduyront, et m’asseure qu’il fauldra combattre,
à mes actions et au rapport duquel vous vous
et entretenir son edict de pacification faict dernier ; et
vie et longue. De Rousset, ce XXVIIIe sep[tem]bre 1572
quil aient faictes ; non pas que je vuilhe dire que la consideration
XXIXe sep[tem]bre 1572.
sont entre les mains de maistre Guillemin, [barré : je] lequel
serviteur G. d’Avanson, A.
plus aulcune chose en mes
à votre bonne grace, apprès avoyr supplié Notre Seigneur
a qui se treuvent sus leurs guardes et
de sa magesté et vostres, car lesdits de la religion s’en
ladite lettre du roy
la Tivollyere m’envoyast, j’eusse incontinant monté à cheval pour aller attendre
octobre 1572.
Monsieur, qu’i vous ayt en sa garde. De votre
contraindre ; et que sans cela ilz ne payeroient rien. Toutesfois
en notre scavoyr ils y sont alles fort franchement. Je voys sur ce
bien peu respectée, tellement que tous les conseilz et
pretendoit au prioré de Mante pour l’aller assommer ; en la companie
faict la reparer un peu et aussy monsieur de Cabanes
me done grasa que ne le soyhe davantage. Je vous
Laroche
La nouvelle vint hyer au soir à mondit segnieur d’Armagniac comme
s’expediera mardy et aynsi n’y aura retardation que d’ung jour ;
daussy affectionée volonté que serviteur que vous arés jamais,
toute ma vie acomplir daussy bon cueur
Votre très humble etrès obeisant
endroict, je presanteray mes très humbles
vous bonnes graces de mes tres humbles recommandations,
qui vient de ce païs là, qui vous pourra advertir plus
Monseigneur, vous donner en santé heureuse et longue vie. De
Le Pegue
davantage que ledit seigneur des
dont j’en rendz graces à Nostre Seigneur qui vous a conduit
La Thivollière
[v°] l’on a faict dessendre de la citadelle de Lyon trente pieces
dangier. Car on faict courir le bruict que du cousté d’Orange se faict quelque remuement,
votre très humble, très hobéissant nepveu
G. Deportes
G. Deportes
lieues d’icy, me porter le mesme advys, lequel ne me pouvant
monsieur en très bonne santé heureuse, longue et contente
pretexte d’une faulse allarme, tuarent troys de la
Montoyson, ce XIIme doctobre 1572
monsieur, janvoie douze qualles et douze
survenant à la closture de la presente, ma requis dune
ainsy. Je demeure en peyne pour ne scavoir ce que le
dona telle alarme à Columbin, qui estoyt de l’aultre
disnée près moy à venir voir vostre petit peuple qui se porte si bien
Votre très humble et très obeissant serviteur
endrets, estant de besoing de lesser équipage
Vostre humble serviteur
d’Embrun son oncle.
ne feray faute de luy faire entendre me vouloir octroyer le
de la vaccation en quoy ilz sont employer, mais aussy leur pourroit
[v] ung peu de son genoul, plus que le ne souloyt.
[v] pour vous dire que, ayant antandu la mort de Monsieur
et s’ayder à purger leur païs de ceste vermine, nous asseurans qu’ilz
Pour le moingz, cella me faict bien croyre qu’ilz
et heureuze vie. Du Sainct-Esprit, ce XXIe jour d’octobre 1572.
[v] ceste primevère les deux fortz, desquelz vous ay jà escript avoir
vostre compaignie. De Vienne, ce XXIII d’octobre 1572
[v] portent pistolés et arquebuses, ce qu’ilz n’avoient encore
humbles recommandations.
pouvoit ; et combien que je m’asseure que mesdits segneurs de
jour, et a esté bien marri qu’il n’y aie heu fons
serviteur
gnie. Je luy dis en riant que [barré : la sen] les gendarmes estoint pour luy et
Monseigneur vous donner en parfaite santté longue et heureuse vie.
tost ou bien tost après monsieur de Lombes les despêches
Monseigneur, je le supplieray de vous tenir en très longue et très heureuse
à messieurs d’Ambrun et de Grenoble, pour n’estre veu
s’il suffira que voz lettres pour Grane sont addressées à la chambre
ladite copie.
que d’avoir ici des affaires. Monsieur le président
serviteurs, les consses à Valcluson
et de madame de Gordes et de monsieur de La Roche, priant
a-je aseurance que vous ne le voudriés veoir avec moins
Dieu vous garde quand l’ons se treuve. Je ne pance pas que
signée Mellet, sans date, s’adressant à « monsieur le catholique »
de Privas à Montbrun. Nous extimons qu’ilz traffiquent quelque
Je ne rampliray point se
lettre, je vous avoys suplyé permettre que mes officiers exerceassent
il m’a dit : « voilà bien mon cas » ; et que tout ce qui en fust est
chandelles que messieurs du pays hont données à messieurs de ceste ville leur
bonne grâce et de madame de Gordes comme font ladicte
à s’en aller.
[v] Je serois bien marry, en cela et en toute autre chose qui déppendera
choses. Je prye à Dieu les tenir toutz en bonne santé d’âme et
couleur, l’on faisoit courir le bruict que les enfans du
icelle volloir continuer pour la conservations de notredicte
hors de deffance et quant au
ne pense pas que d’ailleurs ilz en peussent non plus avoir.
icy le XIIIIe du présent. Monsieur de Ramboullet passa hier allant à Romme
Votre très humble serviteur
La Porte
est trop fascheux. J’ey mandé vers monsieur
entré dans Sancerre et ce qu’il a trouvé
Il a mandé par monsieur de Lombes à sa magesté pour
Ce porteur m’a dict qu’il avoyt huict soubz de la grand croix que ne les a peu
comme l’on murmure, que les Vénitiens pourroient ces[t]
à faire faire ung pavilion pour ung lict
Picardie qui sauva le sieur de Saint-Romain, qui est le sieur de
[v] J’escris à Lanel qu’il laisse l’affaire que vous scavés comme il la
la perte de mon âme qu’il luy a pleu
Baptiste de Simienne
ma conscience contre l’honneur de Dieu pour le quel
des comptes de Grenoble ou de ceste, veu enfin
Votre très humble filz zt obéissant serviteur
au devant des deux brêches qu’avoint esté faictes à la
est bien à la donation de mondit sieur ; mais par les statutz et
seigneurie treuve bon, la pourrés remectre audit sire
cele de monsieur de Meolhon partent au premier jour
moien que j’avois de me tenir suget en ceste charge, pour
pas car je coneus que la royne en estoit picquée. N’ayant
De madame de Gordes. Je prie le Créateur vous donner
de La Roche notre frère. D’Apt, ce XIXe décembre 1572.
madame de Carssèses et madamoiselle de Vins viendront bien tost
catholicque ». Il est bon et requis de s’y prendre garde ; et néantmoings, il me semble que
plus retourner. Au surplus, Monseigneur, j’ay depuis
de choses come premièrement vous pouvés antandre de
P. Evesque de Gap
guerre pour ceulx de ladite religion de son quartier, affin qu’ilz se tiennent prestz pour le
De Simienne allemand
n’ay rien receu pour monsieur de La Roche et m’est
a dict comme il a faict à moy de la plaincte de son beau-frère
qu’il le permecte ainsy. Au demeurant monsieur, monsieur du
seurement, pour vous servir.]
laisse d’espérer qu’ils pourrayent estre contrainctz par nécessité, d’aultant
pour estre parrain, mais il s’est excusé de façon que le
potiamo vivere ne havertiro il luocotenente che vegga
si peu et qui s’est rendu si long et difficile
de ladite nouvelle oppinion que despuis les eedictz
vie. De Vallamce, ce IIIme de janvyeir 1573.
rendu seurement. Il ma faict beaucoup de bien. Je vous supplie
nous sommes contrins luy faire faire de gros boloars, cest à dire
[barré : et] J’ai emprunté XII c[ent] livres de monsieur de l’Isle et
De Saluces, ce 6 janvier 73.
heureuse vye. De votre humble mayson d’Orpiarre,
au Change et celuy de St Michel estoit en allarme. Je
Mehru, de Toré sont à Chantilly, Dieu mercy tous en
despeche du premier de ce moys. Je loue Dyeu de bon cœur que leurs santé soit toujours
Montoyson.
croyre que tout mon desir ne tend à autre fin que de vous rendre
maisons où lung deux y procedant ses chevaux ensemble
pour accompagner la depeche du roy à Rome. Je vous
Votre plus parfaict [barré : amy] et affectionné ami
pour encore jaye peu scavoyr le chemin quilz ont tenu plus oultre, tant y a quon a prins
Favot
[48 v°] prandre les armes. En quoure que hount bien
obeir Vantadour
[5 v°] besoing pour lexpedition d’un procès quil a en la court de parlement de
je meforceray de la reparer de tout mon pouvoyr, affin quau moins elle
je la finiray par mes humbles recommandations à votre
Francoys de simienne
sortist aux fenestres et lesdits estrangers, mangeant le pein du peuple, se sauvarent
les [barré : in] in fourmasiouns ayant entendeu
santé.
Andrieu De Exea vi senechal
fort necessères et où ilz me fauldroyt tenyr huict ou dix soldatz à madite
Ilz sont grand haulmoniers du bien daultruy mais du
Votre très humble et hobeissant
années la dicte rante, laquelle mest dues instemant
prosperité et longue vye. De Romans, ce XVIIIe
que ledit cappitaine et sa compagnie se trouveroyt en votre gouverne-
Et afesyonné à vous fère
que avés volhu. Vous eytes byen voyr que les [barré : dyetes]
Il n’y doist venir pour en ceste saison se declairer. A Apt tout
pour marcher lors que je la manderay et sera bon, affin quelle soit
et longue vie. De Lyon, ce XXIe janvier 1573.
ce mercredi au soir XXI de janvier mil VC LXXIII.
Aspremont, se XXI janvier.
eyreuze vie. De Vallance, se XXIIe de Janvyer 1573.
vous le leur fassiés entendre en leur donnant ung
le XXIIme jour de janvier 1573.
en cest endroyt Je me recommande à votre bonne
y renvoyer pour si peu de chose qui pourra peult estre cause d’ung grand bien
que pour sattisfaire aux passions de quelques ungz
Madame de Gordes et monsieur de la Roche
Guordez à qui elle est très humble
tenyr voz lettres à madame la vicayre de Saincte Clayre d’Avignon. Il y a environ quinze jours
vous presenterè mes humbles et très affectionées recommandations,
mainctienne,
la ville de Berne
quelques uns s’oublyoient de leur devoir, qu’il ne
de monsieur de Maugiron, comme je vous en ay escript
de Nyort qui n’y a que dix liues iusques au
arrierages de ma pancion, mais jen espère peu ou rien.
La Roche. Je nay point heu de novelles de Senarpont.
pour la quantité quils en hount. Nous presumons quils
commencer ce soir les tranchées, cepandant nous
XXIIIe fevrier 1573.
dont je sallue ses bonnes graces et la supplie mexcuser
à vostre bonne grace et de madame de Gordes. Monsieur
demeure icy pour les garnisons de XX homes de Cisteron, part à
Monsieur, je crendrès [barré : q] que les huguenaus ne se voulsistent
des comptes du Daulphiné cognoissent desdites lettres, ilz pourront
congnoistrez son intention. Au demeurant, je nay jamais ordonné au cappitaine La Tourette
et de mon mal pour lasseurance que jay que vous y prendrez
Rousset
le Createur quil vous done en parfaicte santé, très longue et heureuse
La Roche
d’assurer leurs vies. Je croy que, quand à ce poinct,
oblieray jamais. Non aultre chose pour le present,
Mademoyselle de La Roche à Grane
lettre me soyt renvoyée après que monsieur de Grenoble et ma seur du Monestier
car il se presente tous les jours soldartz en ceste
et est venu bien appropos. Lon na faitz mors les sieur de
vous baiserey les mains en toutte humilité,
mareschal faict estat nespargner munitions pour [barré : faire]
dudit Michel, allé à Chasteauneuf de Vernoux avec aulcuns
et serviteur à jamays
la vallée de Bordelois commencent comme à lever les cornes
quelque chose deventage, mais je considère que un homme vieux et
Votre plus humble à jamais
1573.
comme j’ay à mi conduire car ung plus avisé que moy
humblement à vous bonnes graces. Priant Dieu,
negossye quelque chose. Lon ma asseuré quil est ung
menvoys recommander très humblement à votre bonne
en ses dons et graces, vous donner bonne,
à Montbrun ung Espagnol à piet qui parle toutes langues et vient de Genefve et
Truschenus
cueur vous face service quand il vous plairra me faire
de Languedoc et voudrois en avoir dignes de vous
Le voyage que devait faire
somme de saulpètre à sertains marchans de Lion
ceulx quy sont derrière moy que ceux que j’ay devant.
vienne quelque chose de nouveau en votre gouvernement, que vous y
et vous le treuvez bon, ne fauldray à satisfaire à votre volenté. Madame la
de son faict mais cela va au premier sejour de la court.
que le nombre y soyt, si aussi ceulx qui sont dedans ne se veullent
[dessous : "à madame de Cental"]
affectionné frère et serviteur De Simiene
monsieur vous donner en parfaicte santé, longue et heureuse vie saluant
où il sera pour le faire acheminer vers vous avec
qui pourra estre de grand efficasse vers les
l’on l’ataque et d’avoyr ung passage sur le Rosne
le Ve de mars 1573
Votre très humble et très obeissant frère
qu’il vouldroit par le moien du bras de mer qui donne iusques à ladite ville, et que d’une part et d’autre se font de grandes levées de gens et
Votre très humble et très affectioné
serviteur Bellievre
païs d’autant que je n’ay aucun adveu en Savoie et qu’il est subiect et iudiciable
[241v°] bien asseurer monsieur que l’Angleterre ne bouge au descouvert.
sans quelque maniement. Joinct que à ce que j’entendz ledit sieur
frère et serviteur La Roche
ayant trouvé une trop grand tranchee derrièr celle que l’on avoit faitte.
en Aiguesmortes. Vous pourrez ouvrir la lettre que j’escriptz audit sieur de
lenemy s’estoyt saizy du Pouysin. Ne fault que je vous dye
[254v°] paysantz et sont si bon nombre que
ce qu’il vous plaira considerer veu que en temps
veu quilz spèrent à si grand secours,vous
B : Ollier
Carolo Birago
seriés bien hayse savoyr quy est ce capitaine La Croix. C’est
Vostre très humble et très affectionné serviteur Bellièvre
G. Davanson A. d’Ambrun.
Montoyson.
Sauzet ancor que votre commandement porta de la fère à Pierrelate.
et dye le dict de Posol asura monsieur du Pelloux qu’il l’etoyt votre et qui luy ferez
mars 1573.
Poulsin. Ledit sieur vicenechal a envoyé à Enconne pour recouvrer
m’a dit les reysonns pourquoy n’est
Vostre très humble et très affectionné serviteur Bellièvre
[286v°] long discours, si ce n’est pour me recommander très humblement à votre
se presentera et Nostre Seigneur conduyra le tout, auquel je prie
à l’aultre ung saulfconduict pour s’en aller à Normandie. Et je vous feray
monsieur son filz l’autre moitié avec l’estat de
fauldra quoy qu’il tarde venir aux mains, je vous prie tant qu’il
des deux aultres ou Valence ou la Montelymard, auquel il vous plairra
monsieur de Bonnevaux m’ont chargé vous presanter et à
de La Rochelle où il dict s’en aller. J’entends qu’il n’a pas tout l’argent
[304v°] Brouillon de réponse de M. de Gordes à M. de Mandelot, Grenoble, le 15 mars 1573
qui est, et sont contrainct la pluspart engager touttes leurs ardes. Je suis
frère et serviteur La Roche
tant seulement atandent surce vous comandemens ne volant
Monseigneur, après mestre très humblement recommandé à votre bonne grace,
du Bourg ; que sera la fin, après vous avoir supplié
[10 v°] faict mettre des barrières hors de la porte.
representer aux monstres ou sera de besoing.
tost, vous asseurant que vous trouverés
Bellievre
moyen, que faict croire quilz soient aidés secretement daucungs leurs voisins, quon
Monsegneur en parfaicte santé très heureuse et
qui sen va par devers vous à ces fins et pour vous supplier
supplye me fère cest honneur me tenyr pour
volunté de ceulx qui l'avoient appuyée sur le subgect de ceste entreprise ;
Jay monstré le billet
mars 1573
de Bay sachant le peu de jentz quilz y advoyt, jadvertis le cappitaine
Dame de Myans, le XXIIe de mars 1573
Votre à jamais très humble et
[51 v°] merites à votredit service quilz sont de tant plus recommandables comme mesmes
henry
qui madvint hier sus le bord du Rosne et comment jen estoys si je y euse
vous tenir sur bonne garde, me reposant entierement sur
au rapport des medecins et cyrurgiens, il en sera bien tost guery
que a esté cause, syre, et aussy voyant teles esmotions, que jay prié
Je prie Dieu, monsieur de Gordes, vous avoir en sa garde. Escript à Chaleau, le
pour infinies considerations que vous mesmes pouvez estimer, accorder nouvel impost
moyennant ce quilz tiennent une partie de ce gouvernement est
et faveur [barré : et moy et luy vous en demeureront obligez]
fère service .C. de colan
a environ dix jours que pour la meschanceté daucuns qui avoient esté
et affaires pour la debonarité et liberalité qui estoyt en luy, que je vous
à mon service et que lesdits secretaires de mondit sieur le prince en ont assés daultre
sagement et ne veullent deppartir de la fidellité qui mest deue.
bons subiectz pour la necessité où ilz en sont, ne pouvant autrement le faire
à tel inconvenient que mondit seigneur fut quant il
moindre comme lesdits commis vous feront entendre plus
Au roy de Poullongne
voz affaires en ceste province, bien et soulagement dicelle.
tenir la lettre que je luy [barré : en] escript pour cest effet.
plainctes et doleances en sont par cy devant parvenues à votre majesté ;
cent chevaux legers dedant ses terres. Jespère [papier déchiré] ne vous
[marge gauche : grande partie] de ce Valentinoys bien engaignée qui me fit changer despuis
le pour recommandé
meschanceté daucuns catholisez et pareillement le recouvrement de la ville et château
pays de Daulphiné que ce pendant voz forces demeurassent innutilles # [bas de page : # et celles que je vous envoye] ;
ma demandé tenir sus en attendant votre edict de pacification,
Sire, etc, du Montelymar, le IIe daoust 1573.
novelle oppinion mont [barré : portée] faicte et je
en mon pays de Daulphiné. Partant, je vous prie en faire abbattre
y contreviendra, priant Dieu quil vous ayt, monsieur de Gordes en sa sainte
loger en quelque lieu, plus pour les convier à se
que cela puisse tenir en pollice les autres, au soulagement de mondit pauvre
chastiment de manière que cella puisse tenir en pollice les autres au
ceulx de Dye sestans excusés, fust
soldatz en attendant quil se presente quelque occasion de povoir faire notable
soubz le sel de noz armes, le premier jour de novembre
ferons la presente plus longue esperant à Nysmes estre plus particulierement
il seroit allé de vie à trespas y a envyron
prie, après m’estre humblement recommandé à vous bones graces et dudit
la [sic] resolution quil en avoyt sur se faicte, comme par daultres lettres que
La Garde : IIIIm p. IIII p. v. – f : IIm Vc pains [sans acquit]
ceste promesse jusques à present jay veu en fin que tous
plus eslognées de lanemi que nous, car il ne passe jour
Claude de Turenne
que vous en avons volu advertir, affin dy
et commandement à ceulx faict par ledit sieur comme dict est, ilz ont
sans ocasion pour destourner plusieurs biens grandz services que les
contrainctz comme pour le bien du service du roy et soulagemant du
Consequence, demeurant par tel moyen la forte
leur accorder de leurs demandes, ce que ostera mesdictz seigneurs
cens soldatz dans ledit Rousval, mais par ce quilz navoient vivres
frère à jamais
de Bruys et Ste Marye Eygalyers Senyer
plus favorables au passage que ilz ne sont esté
Amy à vous faire humble service
ceulx de Meylans. Le syre Barthe[lemy] La-
cré un general de vingt cinq galères pour la garde de leur
parts demain pour men aller à Pize et à Sienne dont jespère estre de retour
votre très humble et très obeissant serviteur
vostre à jamais plus fidelle et plus
y nen est rien, et que tant sen fault-il que je nay jamais
très obeissant
Je desirerois quil sattaquast à Lacoste sy Dieu le
Createur vous donner
Lapierre
avec luy. [barré : Nous le alons voir]. Monsieur de Evènes et moy le alons
Monsieur les enhque namais [ huguenaulx ?] de ce peys font courir le bruyt
sil nest pour vous supplier humblement quil vous
pour les honnestes offres que vous luy fites de laccompagner par tout votre
lettres de monsieur d’Ourches et de ung oiseau que vous mandés
voir à Monsieur mon placet et y respondre, amis ce
souldartz, mais il a la voulunpté si belle et est sy curieulx daprandre de bonn[e]
à mondit seigneur de Nevers, comme estant en ce
monsieur [barré : de] et madame de Bressieu. Il me voluct dire sa charge
[v] qui s’offriront de justice, comme il est bien requis et soubz
votre serviteur
les consulz de Dye et pour eulx
Jacoit quil y ait quelques jours que ses chevaulx quil avoit laisser ly attendent et soubdain que
montoyson.
monsieur, quil vous doint en très parfecte santé, très heureuse
Truchenus
serviteur
et [sic] longue vie. De Grenoble, ce IIIIe sepbre
grenoble
Très hobeyssant serviteur
compte en granger que de luy, car
[v°] monsieur, vous donner en sancté très longue, très contente heureuse vie. De
des [sic] mes arbres
[barré : longuemant] quelques temps.
ferons notre debvoir ; que sera lendroict,
seure que toust ce pourte bien.
Voz humbles et obeissans serviteurs
trouver avec leurs bestes pour charrier
de mesdames de Casenove et de Gordes, ny de lembarquement de monsieur
les thoneaulx ; et ayant faict, il me viendra
De montenard
parlé à persone sinon à monsieur de Crapone que ma dict
escripte, laquelle ledit seigneur Torquatto vous avoit envoyée
votre humble et obeyssant
quy plus desirassent vivre soubz lintenssion du
reyns, qui mest survenu à cause que le dit
de votre argent que Mada[moise]lle menvoya
cele que mescripvites par le lacquey du cappitaine Lisle, mès jentans que
arquebouzes, lequel sembloit estre refrechy et renouvellé
Monsieur, je vous suplierai me tenir pourt excuzé si je ne vous
dudit Morin. Quant aux propoz du [barré : me] seigneur Torquato,
Monseigneur vous donner bonne et hereuse vye. De Sainct Safforyen d’Ozon,
Bellievre
Monseigneur, je supplye le Createur vous donner en très bonne
Votre très humble et très affectionné
[v] combien il desestimoyt et hayssoyt le père et combien
et si vous gratifierés encores en quelque chose messieurs vous frères [barré : en]
Beuf demy Lt
à tout le moingtz permettre, attendu les excecrables
du IIIIme de ce mois, javois faict rapporter une requête contenant seulement trois chefz. Le
son effect purement et simplement au lieu dudit sieur César, Italien et de
voulonté que je salu voz
l’avoyt fait ausy demander par monseigneur le duc, mais
vous aurés de moy pour la presente que ie finiray par mes
y avoit commencé quelque chose et ainsi lavois-ie escrit à
très hobeyssant serviteur
charge au cappitaine La Varenne, present porteur, je massure que avec une
que messeigneurs les cardinaulx mesmes portent lhabit de leur ordre et
monsieur, en parfaite santé, très longue vye. De Nyons,
[v] mes très humbles recommandations à vous bonnes graces, priant Dieu vous donner
tenu et avant la guerre et après me vint de mander
davantaige encor que j’y veoye tous les jours moins de moyens ; si nen
voz bons voloir et commandementz, surceoir la demolition diceulx
entre ordinairement au conseil qui se tient en la salle du roy.
[(effacé) on] dont vous maviés chargé vous advertir
Et en consideration des despences soustenues par la guerre, le roy
pauvretés quil allègua tellement que je feuz prié faire sursoyer jusques à ce quilz
complices soient chastiés.
de bons hommes, que sil veult seullement ensuyvre
par sis années et à moy que par quattre, car on a plus tost moien
entendre par les lettres de messieurs d’Eveynes et du Chastelard. Je ne vous ferey plus long
complices soient chastiés.
Votre très humble et obeissant
[69 v°] des Adrestz est en ce lieu avec le baron de St Trriviet son
religion avoyent prins Malossène qui est auprès
[76 v°] aux impoustures et fauces callomniations de certains qui vous sont mal affectionées, dont jaccuse le
garnisons en ce pays, il vous pleust en faire les
ladite ordonnance dudit sieur de Gordes ; de quoy ilz, Bonnard et
dudit Pasquelet le troysiesme jour de février
fayre ce qui se pourra pour ledit cappitaine La Varenne, present porteur ; et
de la cotte de satin cramoysi à fondz dor rayé dargent. Elle
[98 v°] a cassées ou reduictes et retranchées et quil faict faire là et
[99 v°] je me remectz à votre prudent et saige advis et pour le regard des [nouvelles de]
et croiés quelle nest exempte de collère et toute
[107 v°] quil vous plaira me commander de telle affection que, après
carces et à monsieur de Cuges, [barré : je le] et à ceulx là de
de Laborel pour les moys suyvans
laquelle il vous plaira me renvoier et me
de ceulx de nostre ville, gens honorables et bien assurés ; et estant montés audit
monsieur, en parfaicte prosperité, très heureuse et très bonne
le Createur
puis peu de jours est decédé. Si lon y faict quelque chose,
à bonyssiant et comme je prie le Createur vous donner
leur eglise de garites et fossez, ayantz flanqué
aysement faire par le moien de Chanussy qui
trente livres ts. à eulx donné par feu
De Cremyeulx, ce VIIme febvrier 1574.
La cardonière
aux comissères et conterroleurs des guerres ; et ayant veu
est mené ung peu vifvemant comme jestime que lon fera, il se descouvrira
Oùt ilz ont lougé et verssé les vins et
A. de monlitard
les quatre en deux, je les porrois tenir et faire service dhomme souffisant,
me suis voulu employer pour vous monstrer le desir
Talhade à chacung et [barré : lay] en ay envoyé la substance
[147 v°, tout en bas de la page, à l’envers, mots suivants :]
soyr par le moyen du cappitaine Bastien [barré : que]. Jevous
[150 v°] elle sera cause de son martire. Toutesfoys, pour obvier à tel inconvenient,
Dieu vous donner, monsieur, bonne vye. De Tournon, ce IXe
monseigneur, vous donner en très bonne santé, longue et
presenter, vous suppliant, monseigneur, nous avoir en
Cest [barré : la] coppie de la lettre du cappitaine Ferrier mandée à monsieur de Laborel
Votre très humble et plus obeissant frère
mandement du roy au comissère et conterrolleur.
monseigneur, en parfaicte santé sa très digne grace,
vous luy feriés ung grand, daultant que jour et nuict, ilz
de Portes vous fera part des coppies de deus lettres, lune du roy et
et vous oster ceste facherie, je vous supplie luy
et vous oster ceste facherie, je vous supplie luy
du comte de Gayasse quilz se plaignent pour ses mauvais
que je finançasse aucune chose. Je luy ay fait
je vous remersie bien humbleman. Je me suys logé, pansan fère bien,
Votre très humble et aubeyssant servyteur
la faict lhier et garotter dans ce pacquet pour pourter tesmoinaige de sa
ai baillés en quarante testons à monsieur de Cabannes, aiant entendeu
La trefve quilz font que seroient trop longs à vous escripre,
monsieur, en santé contante vie. De St Germein, ce XII
ny a guières ; cela est bien loing de laccord don ie vous ay cy devant
dans une partie de la ville. Si vous trouvés bon, monseigneur, que
quilz meritoyent, car Glandaiges les ha tuées [barré : de] à coups de poignart pour avoyr eu quelque vent quilz estoyent
chescun face en ce le debvoir quest requis comme
[...]
Monsieur, il n’est pas besoing que preniés tant de peine de nous escrire à chascun une lettre
serviteur g deportes
et favoriser comme [barré : a] avés de vous graces faict
fet expererune bonne fin, atandu a prudomie. Mès anses
vie. De Grenoble, ce XIII fevrier 1574. Votre très humble
deniers du sel qui sont provenant de limposition de IX s[ous] sur chacune
telles prolongations de trefves ne sont, comme vous dites, mieulx observées à ladvenir,
et de mon honneur ; je vous an suplie usan dautre revanche an quelque
telle façon quen recepvrez contentement Lesdits ennemys
de Rousset, nobliant
arrest pour le faict de la blanque et reglement des salins de
car sy je suis contraint à le faire, je serey contraint quicter le
confessé ingenuement la verité de leur despart assembler et suite desdits
conseiller de recongnoistre leur roy. Cest tout ce que je vous
qui ses jours passés, lung à lenvy de laultre, envoyèrent à Lyon
estatz de Daulphiné.
Hautefort. Je me recommande humblement etc… Du Montelymar, le XXVe fevrier 1574.
si jen dis librement mon avis car les jans ne doyvent
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre bonne grace et
De pennes
fevrier 1574.
de vivre et le seront encoures plus silz sont contrainctz payer
et soulaiger le pouvre peuple, et par ce moyen, on les ostera les moyens desquelz ilz ce prevauldront si (rien)
et desserés en sa presence, luy
ny trover, ne de quoy les payer ; par quoy,
oultre ce quil vous playrra me donner pour les pertes passés, quelque
et nous, Jean Faure notaire et secretère
de sa charge et legation, estimant que ce sera comme nous disons
journellement ilz recoipvent de vous
Vostre très humble très hobeyssant filz et à jamays
[273 v°]le leurs, mays cest ung mal sci commun que presque tous nen peuvent
pour cestheure il nen est rien ; mès à toutes fins, nous les avons advertis se
mon partement. Cependant, lons depeche le sieur
fevrier.
quil soit, nous nen vivrons, Dieu aidant, moingues en
ce soit ung commencement pour luy lever sa charge
et vous doner
monseigneur, vous donner en parfaicte saincté longue et
chevalier de lordre du roy
sestime plus qui ne doive[n]t. Je vous repondrè de Decombes
en peyne de scavoir si ledit sieur de Charens arrestera en cour, luy
auquieul pour votre particulier, avons heu esgard aux
monsieur, vous doner en santé heureuse et longue vie. De Grenoble,
trente ; et sil vous plesoyt nous donner quelques
veulhe à mouderer et changer.
De Grenoble, ce XXIIIe de fevrier 1574.
De Grenoble, ce XXIIIe fevrier 1574.
ennemis, se sont remis avec eulx et quelques aultres de la ville que je avoys
[310 v° ] de semblable magistration, si bien que la querelle est telement
je scay que vous
que nous soit bien proche voisin, cy ne le doutournons
choses nen avienent par mon default, ains advyenent contre
Sil vous plaist que je le face ruiner, je le ferai. Je croi,
Du chasteau.
et se noume cappitaine Bonet. Il Vostre pour jamays très humble et affetioné
deau dans leur eglize quilz ont bien fortiffiée, come plus
Dieu, soubz lobbeissance de sa magesté et vostre.
très bonne santé, très heureuse et très longue vye. De Lyon,
vient darriver pour me dire quilz prestendent quelque secours et plus obeyssant
foyble ; et cyl vous plesoyt nous en accorder ancore
dant de bien bon cueur à voz bonnes grâces, je prie Dieu vous
Souvenance de la perte, ruine et de noz grandes maladies que par liniure des inobéissantz,
Monsieur, en bonne et longue vie en tout prospérité ses dons et
pourvoyr ; et voyant que la gendarmerie n’i scauroyt vivvre,
fault sercher qui le fuasse et je ne me puys payer de telle
Meylon
grande envye. Sur ce je prie Dieu
cest effectz, actendu que telz deniers auroient esté
volunté comme je prie Dieu
car non seulement jentens quon les desarme, mays
doù ilz estoinct ʺ [ʺ venus] fort en colère, lapellent Chelme et nont voullu du despuis rien
donner très bonne et longue vie. de Grenoble, le Ve de jullet 1572.
tant noz, que les genz dhonneur, de bien et obéisantz ont souffert. car, allent
grâces. Du Montelhimar, ce Xe julhet 1572.
quant bien elle seroyt payée tous les cartiers, j’en ey escrit
monnoye ; au demeurant, il ne me souvient plus de quel
Monseigneur quil vous doint en toute properité et santé très longue
fournis par vos commandementz exprès, laquelle raison
Monseigneur vous donner en parfaicte sancte longue et
quon mette en seure prison ceulx quon remarquera
faire pour luy. Ie crois que cest de là don despendra sa plus grande ruine.
sus noz petis affaires et n’ausent porter espée, je ne diray aultres armes, je
Vos humbles serviteurs les consulz de
par deus ou troys foys à sa magesté et à Monseigneur, mays je
pied je marche à l’endroyt de mes amys, car c’est à ceulx qui
vie. De Grenoble, ce XXIII aoust 1572
cessoit quant aux autresfoulles ; et telle raison
heureuse vie et à moy me maintenir touiours en votre
pour factieux. Si Le Picard est au bout de son terme,
L’Anglois ne bouge, ains dict quil veult vivre en bonne amytié. Ie ne vous escriray
craingz trouver ledit La Roche qui, jà m’aient ainsi menassé, ne me face tort
Montelhimar et pour iceulx
n’en ay eu aucune responce par laquelle je doybve contrevenir à ce
font pleisirs de les oublier et à ceulx qui les recoyvent de
Vostre très humble et très obeissant serviteur
vous feust donnée à entendre
bonne grace à laquelle desire humblement estre
il pourra estre le septiesme dont fauldra que son
rien de La Rochelle, m’assurant qu’en avés des nouvelles plus seures que les mienes.
et iniure. Parquoy, monseigneur, vous supplieray très humblement, comme mesme
Colas, secretaire
qui m’est commandé par lesdites patentes. Je vous replique ses patentes
s’en souvenir ; mays puisque vous m’escrivés que vous avés marché
à perpetuité
et trouvée legitime. Tout le surplus pourroit estre
recommandé. De Veurey ce IIe octobre 1572
entretien soyt prins [barré : au lieu des six] sus la despence
Ie crois que le tout ce conduira en bonne paix et union et ie prieray Dieu